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  #81  
Vieux 10/11/2007, 20h29
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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V. Le meilleur ennemi à la rescousse




Printemps -225


Aperçu des personnages :


Yboomus a su pendant la première moitié de son consulat confirmer ses talents militaires, ce qui a considérablement accru sa popularité à Rome. Néanmoins sa gloire est légèrement éclipsée au profit de Dantonius, qui, bien qu'il est loin d'avoir accompli autant d'exploit qu'Yboomus, est largement soutenu par Coelius à Rome qui le couvre de louanges dès qu'il en a l'occasion. Le consul suffect devient ainsi très populaire en un temps record. De toute évidence Yboomus et Dantonius sont destinés à devenir adversaires tôt ou tard.

En attendant tout deux jouissent d'une grande réputation, et tout deux profitent pleinement des richesses de la Macédoine pour amasser une fortune importante. Leur ascension est telle que Dantonius n'a même plus besoin de l'argent de Coelius, désormais il entretien ses hommes lui même.

De son côté Stratcomus s'affirme petit à petit comme un personnage incontournable à Rome. Bien qu'il ait échoué, avec la perte de la Norique, dans sa mission de protéger les territoires acquis, il a réussi à maintenir l'ordre en Gaule cisalpine, évitant ainsi que Rome ne se retrouve avec un troisième front à gérer. Allié fidèle de Palpatus, il va peut-être enfin être récompensé avec la montée en puissance de ce dernier.

Stylus et Macsebthus de leur côté n'ont rien accompli de particulier, et à vrai dire ils n'en ont que bien peu les moyens avec aucune mission confiée par le Sénat qui pourrait les illustrer.

Viennent enfin les deux principaux protagonistes de leur temps : Coelius et Palpatus. Si Coelius a su acquérir une puissance formidable et à contrôler la destinée de la République avec l'appui de ses alliés, il perd de l'influence face à Palpatus. Trop confiant et sûr de lui, Coelius s'est mis lui même en difficulté en aidant son pire ennemi à gagner pouvoir et prestige à Rome.

Cet effet est très visible à Rome où le nom de Coelius s'efface peu à peu pour laisser place à celui de Palpatus et de sa fabuleuse campagne en Gaule. Cependant il ne faut pas s'y tromper, même si Coelius se morfond dans sa domus de la nouvelle popularité du proconsul, il reste encore et toujours l'homme fort de la République grâce aux alliances politiques qu'il a su brillement se forger avec le temps.

Toujours est-il qu'il aurait probablement mieux fait de laisser Palpatus dans son coin, et le laisser se ruiner peu à peu. La multiplication des provinces confiées à Palpatus ainsi que ses victoires l'ont renforcé économiquement aussi. Si les préparatifs pour sa campagne ont été extrêmement coûteux, la prise de Massilia doublée des revenus incroyablements importants tirés de ses provinces, lui ont permis de rembourser enfin toutes ses dettes. A cette allure il va très rapidement devenir bien plus riche que le princeps senatus lui-même ! Son pouvoir économique est tel qu'il libère ses fils de leur contrainte d'entretenir une partie de ses légions.

Cela d'autant plus que les fils de Palpatus, qui n'auraient probablement jamais eu une quelconque popularité, parviennent à se faire connaître à travers la campagne de leur père. Avec la montée en puissance du proconsul, il n'est pas impossible de les voir occuper dans un avenir proche un rôle bien plus important dans la République.




Face à la guerre et aux difficultés que cela entraine, l'on a préféré ne pas procéder à une nouvelle élection pour remplacer Dantonius quittant la préture. Bien qu'il y ait des candidats sérieux à ce poste, l'opportunité voulait que Rome se contente pour le moment de trois préteurs. En effet si les fils de Palpatus, ou même les légats de Dantonius, devenaient préteur, ils perdraient tout lien de subordination envers eux. Or Palpatus, comme Dantonius, ont absolument besoin de leurs légats pour poursuivre efficacement leur campagne.

La conquête de la Gaule transalpine et de la Macédoine n'arrange d'ailleurs rien au manque important de promagistrats pour gérer les provinces. Constatant cela, le Sénat a décidé de partager la gestion de ces nouvelles conquêtes par ceux qui y mènent campagne. Ainsi Palpatus gère ses conquêtes dans le sud de la Gaule pendant que Dantonius et Yboomus se partagent la Macédoine.













Calcul de richesse des personnages :

N.B.: nouvelles règles :
- lors des campagnes les généraux récupèrent des terres sur l'ager publicus ce qui leur permet d'augmenter leurs revenus. +500 par territoire pris, voire plus selon la situation
- règle successorale : l'héritier récupère 50% des revenus réguliers. Le chiffre est partagé s'il y a plusieurs successeurs... et pas forcément équitablement.
- les personnages peuvent éventuellement acheter/vendre leurs terres contre une somme variable. Cela se répercutera sur les revenus réguliers (très importants rappelons-le : c'est ce qui constitue le principal de la richesse d'un personnage, notamment pour l'entretien de ses troupes). Les échanges entre personnages seront ainsi possibles.
- les sommes régulières de "l'origine sociale" se transforment en "gestion du patrimoine".
- conséquences : création de véritable familles consulaires considérablement avantagées par rapport aux homo novus. Concurrence encore plus âpre entre les familles et les magistrats. Une famille peut également devenir très vite extrêmement riche... comme elle peut faire complètement faillite... Cela accentue le côté économique sur le récit


Yboomus :
Total précédent : 2900
Revenus réguliers : 3000 pour la consulat + 1500 de la gestion du patrimoine(+500 pour ses acquisitions en Macédoine) + 700 pour la gestion de la Macédoine (divisé par 2 pour gestion conjointe avec Dantonius, puis divisé par 4 pour les dévastations dûes à la guerre) = 5200
Dépenses régulières : 5300 pour l'entretien de 3 légions
5200-5300 = -100X2 = -200
Dépenses irrégulières : 1600 pour améliorer l'équipement de ses troupes
Revenus irréguliers : 18.100 pour le pillage de Larissa
Total : 2900+18.100 = 21.000-200-1600 = 19.200


Dantonius :
Total précédent : 8000
Revenus réguliers : 3000 pour le consulat + 1500 de la gestion du patrimoine(+500 pour ses acquisitions en Macédoine) + 700 pour la gestion de la Macédoine (divisé par 2 pour gestion conjointe avec Yboomus, puis divisé par 4 pour les dévastations dûes à la guerre) = 5200
Dépenses régulières : 5200 pour l'entretien de 3 légions
5200-5200 = 0X2 = 0
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 10.400 pour le pillage de Philippi
Total : 8000+10.400 = 18.400

Stratcomus :
Total précédent : 8000
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 500 de la gestion du patrimoine = 2000
Dépenses régulières : 1200 pour l'entretien d'une légion
2000-1200 = 800X2 = 1600
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 8000+1600 = 9600

Stylus :
Total précédent : 8500
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 1500 de la gestion du patrimoine = 3000
Dépenses régulières : 1000 pour l'entretien d'une légion
3000-1000 = 2000X2 = 4000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 8500+4000 = 12.500

Macsebthus :
Total précédent : 5000
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 500 de la gestion du patrimoine = 2000
Dépenses régulières : 1000 pour soutenir les travaux des artistes et scientifiques
2000-1000 = 1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 5000+2000 = 7000

Coelius :
Total précédent : 17.450
Revenus réguliers : 4000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
4000X2 = 8000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 17.450+8000 = 25.450

Palpatus :
Total précédent : 2200
Revenus réguliers : 6400 pour la gestion de la Gaule cisalpine et Massilia + 7900 pour la gestion de l'Illyrie + 1200 pour la gestion de l'Epire (total déjà divisé par 2 suite aux dévastations) + 1000 en revenus des combats de gladiateurs + 500 de la gestion du patrimoine = 17.000
Dépenses régulières : 11.600 pour l'entretien de 7 légions et de toutes les garnisons de ses provinces + 1500 en festivités et luxure = 13.100
17.000-13.100 = 3900X2 = 7.800
Dépenses irrégulières : 6400 pour remplacer les pertes + 7000 pour rembourser les dettes = 13.400
Revenus irréguliers : 8600 pour le pillage de Massilia
Total : 2200+7800+8600 = 18.600-13.400 = 5200

Rebornus :
Total précédent : 4500
Revenus réguliers : 5400 pour la gestion de la Sicile + 1000 de la gestion du patrimoine = 6400
Dépenses régulières : 2800 pour l'entretien des garnisons
6400-2800 = 3600X2 = 7200
Dépenses irrégulières : 2700 pour reformer les garnisons et réparer la flotte
Revenus irréguliers : 0
Total : 4500+7200 = 11.700-2700 = 9000

Tahitus :
Total précédent : 800
Revenus réguliers : 1000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 800+2000 = 2800

Nominoius :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 1000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 1000 en pactole de départ
Total : 1000+2000 = 3000

Cyphus :
Total précédent : 5000
Revenus réguliers : 1000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 5000+2000 = 7000

Pumbus :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 500 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
500X2 = 1000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 1000 en pactole de départ
Total : 1000+1000 = 2000
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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  #82  
Vieux 10/11/2007, 20h31
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VI. Une population intenable





N.B.: pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, l'histoire n'est pas tout à fait chronologique dans cet acte, je traite séparément la campagne de Macédoine de celle en Gaule, ce qui explique parfois un léger retour en arrière au niveau des dates. Ce sera surtout visible ici où la campagne en Macédoine sera traitée de -225 à -220 avant de revenir à -225 et faire de même avec la Gaule. Cela méritait d'être signalé


Hiver -225/-224

Rien n'est simple en Macédoine : il y a certes nos deux consuls, qui par ailleurs parviennent à conquérir petit à petit la Macédoine, néanmoins leur tâche devient de plus en plus compliquée. Pour y remédier le Sénat ainsi que les magistrats auront recours à des moyens très efficaces... mais sans le savoir, qui poseront de nombreux problèmes pour Rome à l'avenir.


En effet, et malgré leurs conquêtes, les Macédoniens disposent encore et toujours d'une armée, qui plutôt de chercher à affronter directement nos légionnaires, les évite et s'en prend à nos terres moins défendues. C'est ainsi qu'ils poursuivent leurs conquêtes en Epire, qui depuis l'arrivée au consulat de Dantonius, est sans défense. Le 2/3 de l'Epire est désormais aux mains des Macédoniens qui entendent poursuivrent vers l'Illyrie, peu défendue également, mais source d'énormes richesses pour la République grâce à un commerce maritime florissant.

Si ces problèmes se produisent c'est pour plusieurs raisons. D'une part la mort de Ricus a délaissé la protection de l'Epire et des nouvelles conquêtes en Macédoine dévolue à Dantonius lorsqu'il était encore préteur. D'autre part les consuls, trop attirés par les énormes richesses de la Macédoine, ont vite oublié de protéger les terres alentours qui ne leur rapporte rien. Et enfin la population, très résistante à la domination romaine, rend la tâche des consuls ardus, qui doivent laisser plusieurs garnisons derrière eux, ce qui complique leur progression future.

C'est tout cela qui rend cette campagne presque chaotique, se déroulant dans un désordre complet, où les consuls n'arrivent plus à faire convenablement face aux armées macédoniennes et à une population hostile. Pour les Macédoniens, les envahisseurs ne sont intéressés que par leur or -et leurs femmes- !


Toujours est il que le Sénat, ainsi que les magistrats vont prendre diverses mesures pour rétablir la situation et permettre de continuer la campagne en Macédoine qui ne semble non pas perdue loin de là, mais qui risque de fortement stagner. Ces mesures, qui semblent appropriées au moment de leur prise en considération, vont entrainer de nombreux problèmes pour la République à l'avenir. Pas de suite, peut-être dans quelques dizaines d'années, voire quelques siècles.

Ainsi le Sénat va prendre deux mesures : tout d'abord envoyer Stylus en renfort, avec notamment pour but de reprendre l'Epire, et d'assurer sa défense, ainsi que de réprimer si nécessaire toute émeute dans les cités macédoniennes. Stylus trouve enfin une mission à son envergure, alors qu'il ne servait pour l'instant qu'en Italie où il devait faire respecter l'ordre... l'ordre qui n'y était bien sûr jamais remis en cause, ou si peu. Il va partir pour l'Epire quelques mois après avec 3 légions.

Seconde mesure de Sénat : devant l'incapacité manifeste des magistrats à maintenir l'ordre efficacement, l'assemblée des Patres va devoir employer d'autres moyens. Ainsi, les peuples de la péninsule vont devoir mettre à contribution leur allégeance à Rome en envoyant tous des hommes en Macédoine qui y feront office de garnison. Les Etrusques, les Ombriens, les Samnites, les Sabins, les Marses, et tant d'autres peuples d'Italie sous domination Romaine depuis plusieurs dizaines d'années, vont devoir envoyer des milliers d'hommes qui serviront à maintenir l'ordre. D'abord en Macédoine, puis un peu partout dans la République par la suite, ces peuples vont devoir entretenir à leur propres frais des milliers d'hommes loin de leur terre natale. Si au début ils ne protestaient que bien peu cette décision, la mesure aura une ampleur telle que cela entrainera à l'avenir de fortes revendications de leur part.

Dernière mesure, qui n'en est pas réellement une, est prise par les magistrats notamment, ainsi que tout homme décidant d'entrer dans la vie politique. L'expérience de la réforme de Trawnus l'a démontré : il faut des moyens financiers importants pour entretenir une armée. Et jusqu'à présent les moyens des magistrats étaient bien souvent inégaux, et surtout trop réduit pour mener à bien toute une campagne. Les deux campagnes actuelles le démontre très bien.
En Macédoine les consuls disposent certes d'une armée forte, mais qui s'épuise trop rapidement et ralenti la progression des magistrats. Or leurs moyens financiers, pourtant pas négligeables, sont trop limités pour entretenir une armée plus imposante dont ils ont besoin pour mener à bien une campagne dans un délai raisonnable.
La campagne en Gaule montre justement l'exact inverse, c'est à dire ce que tous espèrent un jour atteindre. En effet Palpatus, du fait de la multiplication de ses promagistratures, dispose de moyens financiers colossaux qui lui ont permis de venir à bout efficacement, et rapidement d'un ennemi imposant, avec l'aide de 7 légions ! Soit plus d'hommes que Dantonius et Yboomus réunis qui peinent à atteindre 3 légions chacun.

Cependant le cas de Palpatus est exceptionnel, et personne d'autre n'est en mesure actuellement d'entretenir tant d'hommes. C'est justement pour atteindre cet objectif que Dantonius et Yboomus vont les premiers tenter de se constituer une fortune importante, basée sur le foncier, à travers leurs conquêtes.
Si Rome s'approprie une part importante des terres conquises pour en faire de l'ager publicus, les généraux vainqueurs vont, souvent en toute illégalité, prendre une partie des terres conquises pour leur propre profit et constituer d'imposantes latifundia destinées à soutenir financièrement leurs guerres coûteuses.

(N.B.: l'ager publicus est la terre publique de Rome, insusceptible d'appropriation en pleine propriété. En gros Rome conquiert une terre, elle reverse une part importante de ces terres en ager publicus, soit des terres inoccupées, soit généralement des confiscations partielles sur les peuples vaincus. Par suite vient s'installer qui veut sur ces terres, et paie une redevance à l'Etat, que ce soit en nature (vectigal) ou en argent (stipendium), de même pour les autochtones qui ont gardé certains biens mais étant passés sous le régime de l'ager publicus. C'est cela qui va énormément favoriser la nobilitas de Rome, généralement la seule à avoir assez de moyens pour venir exploiter une terre. Et donc les pauvres n'en profitent pas généralement, pire même : les grandes exploitations ainsi formées (latifundia), innondent le marché en vendant des denrées moins chères, et surtout la richesse de ces propriétés leur permettait d'investir sans difficulté dans de nouvelles récoltes, ce qui a ruiné les petits propriétaires en Italie, notamment dans le Latium, et entrainé une grave crise. Une crise si grave que, combinée à d'autres aspects comme la réforme de Marius par exemple, la République ne parviendra pas, et d'ailleurs ne le voudra pas vraiment puisque l'on touche directement aux intérêts de la nobilitas qui bloque toute tentative de réforme par des moyens divers et variés, à régler, entrainant indirectement sa chute au profit de l'Empire.
Notez tout de même, même si cela semble logique, que si le récit reprend cette notion, il ne le retranscrira pas fidèlement à l'histoire de Rome, tout comme bons nombre d'autres notions )

C'est ainsi que les magistrats, et autres grands propriétaires vont asseoir leur pouvoir. Si le phénomène des latifundia n'est pas récent, son ampleur est sans pareille. Les latifundia constituaient déjà une grande part de la richesse de la classe sénatoriale, et avec la conquête de la Macédoine ainsi que l'asservissement d'innombrables Macédoniens, puis Grecs, ces terres disposent d'une main d'oeuvre importante, et très bon marché. Si Rome conaissait déjà l'esclavage, les conquêtes récentes ont totalement modifié son approche du phénomène qui devient un véritable enjeu économique et social.
De ce fait les latifundia se multiplient, deviennent de plus en plus rentables, et cristallisent tous les conflits. Pour un magistrat ou un promagistrat il devient tout à fait normal de se constituer d'énormes domaines au cours de leur conquête, le Sénat ferme les yeux à ce sujet.

Ainsi au fil des décennies, d'énormes patrimoines vont se créer dans les mains de quelques uns, qui avec ces richesses vont pouvoir en accumuler davantage. Le phénomène de l'homo novus (homme nouveau, en gros une personne qui accède à une magistrature, généralement le consulat, alors qu'il ne fait pas partie d'une grande famille sénatoriale ou consulaire. Seules quelques familles cristallisent le consulat d'années en années, et les homo novus sont très rares. Cicéron en fait parti ), déjà bien rare, risque de n'être bientôt qu'un vague souvenir.



Toujours est il que la guerre se poursuit avant que toutes ces mesures ne produisent des effets.
Dantonius parvient à prendre Maronia à l'est, malheureusement son armée est exsangue, et sa campagne risque de tourner court et l'obliger à rentrer en Italie reformer ses rangs avant de revenir en Macédoine.
Pendant ce temps Yboomus, dont l'armée a également beaucoup souffert, doit quitter Larissa pour se diriger vers l'Epire pour contrer la percée de l'ennemi, avant qu'il ne s'avance plus loin. C'est ainsi qu'il assiège Apollonia, en attendant l'arrivée de Stylus.
Plus au sud, aux abords de la cité de Thermon, les Macédoniens sont en train de concentrer une armée imposante qui va bientôt se dresser devant Yboomus.
Si Pella et Thessalonique disposent d'une garnison suffisante pour maintenir l'ordre, cet état est bien plus précaire dans les autres cités en Macédoine, au bord de la révolte. Et les consuls, à moins d'y laisser tous leurs hommes et de stopper donc leur campagne, n'y peuvent rien, et doivent attendre les renforts, notamment les garnisons des divers peuples italiens.


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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 11/11/2007 à 15h47.
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Vieux 11/11/2007, 16h33
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VII. La glorieuse campagne d'Yboomus




Printemps -224


Dantonius parvient à prendre la cité de Maronia, l'est de la Macédoine est sécurisée... si l'on excepte la population de cette cité, la plus belliqueuse rencontrée jusqu'à ce jour... Cette cité ne tient que grâce à la présence du consul suffect, s'il venait à la quitter, celle-ci se révolterait à coup sûr. Dantonius n'a guère le choix, il va devoir rester dans la cité et attendre l'arrivée de Stylus avant de retourner en Italie afin de compléter ses rangs décimés par la guerre.
Le peu d'expérience sur le terrain du consul suffect se ressent directement, celui-ci perd bien plus d'hommes que son homologue Yboomus.

D'ailleurs Dantonius n'aura plus aucun rôle en Macédoine d'ici les prochaines élections, laissant le champ libre à Yboomus exercer ses talents militaires. Et il en profitera énormément !

Ce dernier se trouve aux portes d'Apollonia en Epire. Mais l'ennemi n'attendra pas et attaquera le consul en infériorité numérique. Comme à son habitude Yboomus écrase l'ennemi malgré le nombre, et une seconde armée macédonienne en renfort quelques jours plus tard n'y changera rien : Apollonia retombe aux mains des Romains avec brio, le consul est acclamé pour la quatrième fois de sa carrière imperator !

En attendant une autre armée macédonienne se dirige vers le nord, dans le but de s'en prendre à l'est de l'Epire non défendue, et notamment la cité d'Antigonea.
Apprenant la manoeuvre, Yboomus se précipite et s'intercale, mettant fin à leurs plans.





Plutôt que de continuer leur chemin, les Macédoniens scindent leur armée en deux et foncent ainsi à la fois sur Apollonia et sur Larissa, obligeant le consul, qui n'a pas assez d'hommes pour se permettre de poursuivre chacune des deux armées, à partir à la poursuite de l'une pendant que l'autre a les mains libres.

C'est ainsi qu'Yboomus poursuit l'armée qui se dirige vers Larissa et la met en déroute, avant de se préparer à rebrousser chemin pour retourner assister Apollonia assiégée par une armée de plus en plus importante. Mais c'est sans compter l'arrivée providentielle de Stylus qui débarque au nord de la cité.
Apprenant cela, le consul, rassuré de ne pas avoir à combattre en très large infériorité numérique, change d'objectif et se dirige désormais vers le sud, vers la cité grecque de Thermon.





Stylus, fort de ses trois légions, parvient à dégager la cité d'Apollonia en battant les Macédoniens avant de faire le siège de Scodra plus au nord.



Printemps -223


Aux portes de la cité de Thermon, Yboomus se fait surprendre par une armée Macédonienne... cette fois composée essentiellement de Grecs tentant de s'opposer à Rome... L'ennemi trouve toujours les ressources nécessaires pour poursuivre une guerre qui semble définitivement perdue pour eux.

Mais la progression de Yboomus semble irrésistible, il vainc l'ennemi avec brio, et se fait acclamer encore une fois imperator, c'est la cinquième fois ! Le consul n'a encore que 37 ans, et il déjà devient l'un des meilleurs généraux de tous les temps, remportant succès sur succès. Sa popularité ne cesse de grandir, et la mode à Rome ce sont les combats dans l'arène retracant ses grandes victoires... avec bien entendu des Macédoniens et des Grecs en guise d'esclaves !






Printemps -222


Thermon défendue par les quelques survivants de la bataille précédente tombe enfin, Yboomus a mis un pied en Grèce !
A peu près au même moment Scodra en Epire tombe sous la houlette de Stylus, il va enfin pouvoir se diriger à l'est, vers Maronia, et remplacer Dantonius qui a eu affaire à bon nombre de révoltes. Mais le sang ne semble guère impressionner ces habitants. De ce fait la population est presque entièrement décimée, néanmoins la cité sera épargnée, la raser provoquerait une réaction sanglante dans la population héllène, que Rome n'est pas prête à affronter.

Quelques mois plus tard Rome pleure la disparition du navarque Akmarus, mort paisiblement à bord de son quinquérème en Adriatique. En quelques décennies Akmarus a remporté victoires sur victoires, et formé un équipage très expérimenté. Il restera probablement comme étant l'un des plus grands navarques de tous les temps... sauf que la puissance de Rome repose avant tout sur ses légionnaires... donc tout le monde s'en fiche en somme
Son successeur sera bien moins doué, et parviendra à accomplir l'exploit de subir des pertes énormes alors que le combat était gagné d'avance contre les navires Macédoniens moins expérimentés, moins nombreux, et moins imposants... fort heureusement la flotte Romaine est suffisament importante pour supporter de tels revers... (je ne donnerais le rôle de navarque à personne pour l'instant vu que c'est un rôle pourri qui ne sert à rien )



Hiver -222/-221


L'hiver sera rude pour les Romains, Cyphus, légat de Dantonius, sera assassiné à Philippi par une poignée d'autochtones peu avant l'arrivée de Stylus. Des centaines de Macédoniens seront exécutés en représaille, et une imposante garnison y est placée. La première des garnisons des divers peuples italiens.
La cité nouvelle conquise de Thermon fait également preuve d'insubordination, Yboomus quitte la cité pour se diriger vers l'est, l'abandonnant à son sort.

Le consul se dirige vers le phare de la civilisation Grecque : Athènes !
Si la Grèce est composée de diverses cités, continuellement en conflit, il n'en reste pas moins que Athènes est un cas particulier, sa perte serait vécu comme un véritable désastre par les Grecs.

Ne pouvant rester sans réagir, ils vont harceler continuellement le consul, avec des fortunes diverses. Malgré leurs efforts Yboomus tient le siège.



Hiver -221/-220


Les élections approchent et Dantonius arrive enfin en Italie où il reforme ses rangs. C'est à Rome qu'il découvre enfin la triste réalité : son nom est éclipsé par les exploits de son homologue. Il enrage, et semble pressé de retourner en Grèce avec une armée immense, terminer enfin cette maudite campagne qui lui fait de l'ombre.

En attendant Yboomus brille toujours, et même plus que jamais en prenant enfin Athènes ! La cité, bien qu'ayant perdu de son éclat sous la domination des Rois de Macédoine, dispose toujours d'un rayonnement important, Rome va commencer à s'émerveiller devant la culture Grecque.

Néanmoins la campagne du consul semble s'achever ici. Ses légions sont éprouvées et ses rangs commencent à ressembler à du gruyère, il semble fort probable qu'il retourne en Italie juste après les élections.
Sa campagne reste néanmoins un grand succès, malgré l'agitation des autochtones, et les légionnaires d'Yboomus sont les plus aguerris, les plus expérimentés et les plus braves que la République ait connu jusque là. On dit qu'un légionnaire du consul en vaut 2, voire 3 autres légionnaires !



Le théâtre Gaulois a également été assez agité, et si Palpatus a accumulé les victoires, tout sera remis en cause face à la détermination de Lemarseillix.
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VIII. La fin de l'hégémonie de Coelius





Hiver -225/-224


Après sa victoire à Massilia, Palpatus retourne à Mediolanum, renforcer ses troupes avant d'en finir définitivement avec les Gaulois considérablement affaiblis.


La nouvelle de la conquête de Massilia à peine arrivée à Rome fait l'objet de toutes les attentions, tous se réjouissent et louent le proconsul. Tous sauf Coelius, qui fou de rage se retire de sa domus, dont il ne sortira plus jamais en vie. Le princeps senatus expie dans la nuit, découvert sur sa couche sans vie. D'aucuns disent qu'il serait mort de chagrin, sa haine envers Palpatus et l'échec de son plan ayant réduit à néant toute envie de vivre, de vivre un long calvaire dans l'ascension de son ennemi. D'autres pensent qu'il se serait donné la mort lui même à travers un poison. Tout le monde y met son grain de sel, mais aucune certitude existe, peut-être cela viendra t'il avec les siècles.

Sa mort aura un retentissement énorme dans la cité, Rome perd là l'homme qui incarnait la République pendant 20 ans, le meilleur d'entre les romains. Mais elle perd là aussi l'homme qui avait su s'imposer et maintenir un semblant d'ordre dans une cité en perpétuel changement. Coelius était le ciment d'une unité improbable d'hommes de tout bords, s'entourant d'hommes aussi différents que Rebornus, Yboomus ou Dantonius. Sa disparition crée un vide, disloquant l'unité politique qu'il a su créer.
Et c'est encore Palpatus qui en profitera, les adversaires étant inconciliables, il en profitera pour devenir enfin l'homme dominant dans le Sénat.





Coelius aura droit à tous les honneurs, exposé des jours entiers, fesant l'objet d'un deuil public. Des milliers de citoyens sont venus lui rendre hommage, il obtient, au delà de sa vie, le plus grand hommage qu'aucun romain n'a jamais eu. Seule sa mort a pu mettre un terme pendant quelques jours à toutes les discussions portant sur la campagne glorieuse de Palpatus. En effet la perte d'un tel personnage amène fatalement à se demander de quoi l'avenir sera dorénavant fait, si quelqu'un parviendra à sortir du lot ou si la République devra compter sur plusieurs personnalités dont nul ne se démarque réellement.


L'avenir reste flou alors que Palpatus retourne enfin en Gaule après avoir réorganisé pendant de longs mois ses troupes à Médiolanum. Cette cité, toujours très agitée, s'est montrée très calme durant la présence du proconsul... peut-être que les 5 légions de celui-ci les ont temporairement assagi



Printemps -223


Sur le point de franchir enfin le Rhodanus, Palpatus songe à son prochain objectif : Gergovie, la capitale des Arvernes abritant son ennemi le plus coriace : Lemarseillix, enfin prêt à combattre et respousser l'envahisseur !


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IX. Lemarseillix, ultime espoir de la Gaule




Alors que Palpatus avance vers Gergovie, certain de livrer là la bataille ultime scellant l'avenir du sud de la Gaule, Lemarseillix effectue les derniers préparatifs aux côté des Gauloises... On dit qu'il était si proche des Gauloises qu'il aura une armée invincible d'ici une vingtaine d'année... Il a vraiment dû donner beaucoup de sa personne

Epuisé avant même de combattre, il fallait tout de même qu'il se porte devant les Romains pour sauver la Gaule. Epuisé certes, mais nul ne doute qu'il donnera le maximum de ses capacités lors de l'affrontement tout en pensant aux Romaines. Néanmoins si son objectif initial était de repousser les Romains et de libérer la Gaule cisalpine de leur joug, il lui faut accepter dorénavant une mission moins grandiose, et plus à la portée de ses moyens : sauver la Gaule transalpine et repousser l'envahisseur au-delà des Alpes.

Lemarseillix quitte enfin Gergovie avec ses hommes qu'il a tant peiné à réunir, et que seules les déconvenues militaires ont rassemblé. Il franchit la porte sur son cheval, adoptant une posture quasi héroïque... posture qu'il abandonnera aussitôt que les murs de Gergovie ne seront plus en vue... qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour impressionner ces Gauloises


La bataille aura lieu seulement quelques milles plus loin, sur la crête d'une colline. Alors que Palpatus aligne de son côté cinq légions, relativement aguerris par la campagne en Gaule, Lemarseillix est parvenu à aligner l'équivalent de six légions romaines. Ses hommes sont extrêmements bien équipés, les Gaulois étant passés maîtres dans l'art militaire... art que les Romains n'hésiteront pas à copier à l'avenir. S'ils sont mieux équipés que les Romains et plus nombreux, ils sont aussi plus expérimentés, aguerris par les luttes continuelles entre les différents peuples Gaulois. A cela s'ajoute un avantage substantiel sur le terrain. Bref, les Gaulois ont pour la première fois la possibilité de remporter une victoire décisive s'ils parviennent, pour une fois, à ne pas se désunir au combat.


N.B.: la bataille sera jouée du côté Gaulois.







Le combat sera rapidement lancé par Lemarseillix, voulant empêcher autant que possible les Romains de manoeuvrer et les empêcher d'utiliser efficacement leurs javelots.
Les deux lignes sont étendues, néanmoins les Gaulois espèrent profiter de leur avantage numérique pour déborder sur les côtés.

Lemarseillix a disposé les arvernes, qui constituent la part la plus importante de son armée, au centre. Les Volques et les Rutènes, originaires du sud ouest des Cebenici Montes (les Cévènnes), peuples relativements puissants et encore épargnés par l'avancée Romaine seront disposés à gauche. Tandis qu'à droite seront présents les Allobroges et les Voconces, tout du moins ce qu'il en reste après avoir été déjà vaincus par Palpatus, ils constituent le point le plus faible de l'armée de Lemarseillix.
Lemarseillix rassemble ainsi, pour la première fois, une grande partie des peuples les plus puissants du sud de la Gaule, les autres gardant bien de s'en mêler, le proconsul n'ayant aucune intention de s'aventurer dans les terres hostiles du nord... tout du moins pour l'instant...

Ainsi les Volques et les Rutènes font face aux Ière et IIème légions de Palpatus, les Arvernes aux IIIème et Ivème légions, tandis que les Voconces et les Allobroges, moins nombreux, feront face à la seule Vème légion.




De même, la cavalerie Gauloise se mettra très rapidement en marche, histoire de désorganiser au maximum les romains et les fixer sur leurs positions pendant que l'infanterie tente tant bien que mal de contourner sur les ailes (petites flèches) et de couper l'armée de Palpatus en deux (grande double flèche).
L'effort est ainsi particulièrement important au centre, Lemarseillix tenant absolument à isoler ainsi les deux premières légions à gauche des autres, cassant leur organisation habituellement si performante.

Lemarseillix lui même pendant ce temps, doté des meilleurs cavaliers de tout le sud de la Gaule, va affronter directement la cavalerie Romaine et tenter de l'annihiler.


Si les Gaulois rencontrent un certain succès dans leur entreprise, ce sera au prix de pertes énormes, et notamment de leur cavalerie qui sera, à l'exception faite de Lemarseillix, totalement décimée.





Bref, tout cela forme une masse importante de soldats celtes combattants autant avec leur force collective qu'avec leurs épées.




Cela finit enfin par payer, et les deux premières légions romaines sont définitivements isolés des autres. Mais à quel prix ! Les deux armées ont subi toutes deux des pertes à hauteur de la moitié de leur effectif initial, une boucherie d'une rapidité sans précédent !
Les Gaulois restent cependant toujours en supériorité numérique, et comptent maintenant en profiter et tentent d'encercler tant que possibles les Romains qui résistent incroyablement bien malgré leur situation très périlleuse.






La situation semble compliquée sur le flanc gauche, où les Volques et les Rutènes ont du mal à encercler les Romains. Tout y reste encore indécis. Néanmoins au centre, les Arvernes effectuent une poussée incroyable, tellement impressionante que Lemarseillix est persuadé de gagner sur ce front, et ramener ensuite les hommes sur la gauche pour écraser définitivement les légions de Palpatus.





Malheureusement pour eux, les choses n'évoluent pas aussi favorablement. Les Romains, alors presque entièrement encerclés, ont eu l'incroyable habileté de se replacer et faire à nouveau face aux Gaulois. La victoire n'est plus aussi certaine, tout est relancé au centre !

Et c'est l'inverse qui se produit à gauche, les Volques et les Rutènes parviennent presque à encercler complètement les deux premières légions. Pour éviter la même mésaventure, une partie des Arvernes vont leur porter assistance et achever l'encerclement. Finalement la situation revient au même, et ne fait que changer de côté.





Cependant il ne faut pas oublier les Voconces et les Allobroges qui ont réussi à isoler la Vème légion plus loin à droite. Il semble improbable qu'ils puissent emporter la décision face à une légion encore solide et qui a souffert de moins de pertes. Il leur faudra tenir au maximum, s'ils venaient à être défaits trop tôt, les Romains profiteront d'une arrivée substantielle de renforts, qui risque fortement de compromettre les chances Gauloises de remporter la bataille.





A gauche la situation progresse favorablement pour les celtes. Si les Romains cèdent, c'en est fini avec les prétentions de Palpatus sur la Gaule... tout du moins à court et moyen terme, si son âge avancé lui permet de revenir un jour en Gaule.








A ce stade de la bataille, chacun des bélligérants affiche près de 75% de pertes. Et si la bataille est indécise, le centre Gaulois commence à montrer des signes de faiblesses. Ils leur manque la poignée d'Arvernes partis préter assistance à gauche, où les Volques et les Rutènes peinent à maintenir l'encerclement et l'avantage qu'ils avaient obtenu.





S'ils peinent, les Romains également, et ils commencent à céder petit à petit. Ayants réussis à rompre l'encerclement, certains en profitent pour s'enfuir lâchement, mettant en grand danger les légions romaines.




Et ce que les Gaulois espéraient depuis un certain temps déjà se produit enfin ! Les Ière et IIème légions romaines cèdent enfin et battent en retraite ! Palpatus, parti plus loin se mettre à l'abris de la cavalerie de Lemarseillix ne peut qu'assister désabusé à la scène. Pour aucun des deux chefs de guerre l'issue ne semble faire de doute : les IIIème et IVème légions ne sauront résister longtemps à la vague de Gaulois foncant sur eux !




Mais c'était sans compter sur la Vème légion... qui certes un peu plus loin, a réussi mettre les Voconces et les Allobroges en déroute. La Vème légion est certainement à ce moment du combat celle qui a subi le moins de pertes. Leur arrivée aux côtés des IIIème et IVème légions remet les compteurs à zéro... bien malin est celui qui saura deviner de l'issue du combat.




L'arrivée des renforts ne se fait pas sans remous de part et d'autre, ce sont deux armées complètement désorganisées qui s'affrontent.




Le combat continue dans le chaos et moultes Gaulois fuient, démoralisés par l'arrivée de la Vème légion en renfort. La Vème légion qui d'ailleurs poursuivra les fuyards, laissant ce qu'il reste des IIIème et IVème légions en difficulté, toujours en infériorité numérique malgré la retraite de nombre de celtes.




Malheureusement c'est sans compter le retour d'une partie de la Ière et IIème légion, encouragés à reprendre le combat à la vue de la fuite des Gaulois et de leur poursuite par la Vème légion. Reprenant espoir ils font demi tour et foncent sur l'ennemi. Les choses se compliquent sérieusement pour Lemarseillix qui n'a plus l'avantage numérique.




Le sort de la Gaule est jetée lors du retour de la Vème légion : leur charge sera meurtrière et Lemarseillix lui même succombera. Ayant perdu leur chef de file et étant encerclés, les Gaulois n'ont d'autres choix que de se rendre.






C'est ainsi que se terminent la bataille de Gergovie et le sort du sud de la Gaule. La capitale Arverne tombera d'ici peu, et le reste bientôt également : plus personne ne peut s'opposer à la puissance de Rome.




Néanmoins les pertes Romaines sont énormes, les effectifs de Palpatus ne correspondent guère plus qu'à une légion et demi si l'on rassemble tous les hommes valides. Le proconsul n'aura guère d'autres solutions que d'attendre des renforts de l'autre côté des Alpes. Cela ralentit l'issue du conflit, mais son résultat ne fait désormais plus aucun doute, avec Lemarseillix meurent les ambitions de garder et reprendre les terres de leurs ancêtres cisalpins.

Palpatus mérite là amplement son acclamation d'imperator ! Dorénavant respecté dans tout Rome, il lui faut finir sa campagne le plus rapidement possible afin de récupérer les fruits de cette formidable épopée.
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X. Le retour au calme




Si la mort de Lemarseillix et la défaite de Gergovie ont scellé le sort du sud de la Gaule, il en est de même pour la Gaule cisalpine où le calme est rapidement revenu, c'en est fini de l'espoir de chasser les Romains.

Palpatus entre à Gergovie peu avant l'hiver -222/-221 et compte y placer ses quartiers en attendant des jours meilleurs... mais aussi en attendant des renforts. En effet Palpatus a subit de lourdes pertes dans la dernière bataille et n'a plus la possibilité de poursuivre la campagne dans l'immédiat. Il va transmettre un message ordonnant à son fils Nominoius de lever des hommes et de les amener le plus tôt possible en Gaule. Fort heureusement les Celtes n'ont plus grand chose à opposer à Palpatus, sans cela il serait dans une situation très périlleuse avec si peu d'hommes à ses côtés, et des renforts complètements inexpérimentés arrivant dans plusieurs mois seulement.

Néanmoins, si Palpatus a réussi à soumettre quasiment tout le sud-est de la Gaule, tous ne se laisseront pas faire. Connaissant l'état de faiblesse du proconsul, certains oppida (oppidum au singulier, désigne les places fortes Celtes en Gaule) vont tenter de réunir une petite armée afin d'assiéger Gergovie.




Ils réaliseront leur plan au début des beaux jours, au printemps -221. Mais leur volonté n'a d'égale que leur faiblesse. Ces oppida ne peuvent guère lever une armée conséquente, d'autant que certains restent fidèles aux Romains, de peur des représailles et certains qu'une telle opération ne peut permettre de chasser définitivement l'envahisseur.
Palpatus n'a eu qu'à leur pourchasser avant que de plus en plus d'oppida ne rejoignent le mouvement. Les Gaulois, totalement désordonnés, se feront tailler en pièce par les Romains pourtant encore moins nombreux ! Cela suffira pour stopper le mouvement de rebellion des divers chefs de guerre locaux.


La chance du proconsul est la division importante des différents peuples Gaulois, sans cela jamais sa campagne aurait pu aboutir aussi favorablement, et encore moins tenir Gergovie avec à peine plus d'une légion.
Fort heureusement les choses seront relativement calmes pendant un an, le temps que son fils Nominoius atteigne le Rhodanus avec trois légions en renfort au printemps -220. La campagne de Palpatus peut continuer !


C'est également le temps des élections à Rome. Coelius étant mort, et Palpatus étant devenu l'homme fort de la République, personne n'est certain de ce qui va en ressortir.
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XI. Le grand compromis



Printemps -220


Les élections vont bientôt avoir lieu et personne ne sait encore ce qu'elles nous reservent.


Récapitulatif sur les personnages :


Palpatus, proconsul de Gaule Cisalpine, d'Illyrie et d'Epire est probablement le grand vainqueur de cette dernière décennie. Néanmoins il est devenu l'homme dominant de la République presque à lui seul, son seul réel soutien étant Stratcomus. C'est l'inverse de ce qu'a pu réaliser Coelius, qui lui était obligé de s'attirer la sympathie de nombreux personnages importants pour acquérir son statut. Or Rome a toujours eu une crainte de la monarchie, du pouvoir d'un seul, et Palpatus devra prouver son attachement à la République face à un Sénat et la nobilitas toujours très méfiants.


Néanmoins si le proconsul a atteint ce statut, c'est uniquement dû à la mort de Coelius. Sa disparition rompt toutes les alliances politiques qu'il a pu conclure, et isole donc tous ses anciens alliés.


Ainsi leur marge de manoeuvre se réduit tout autant, il semble peu probable que les deux consuls puissent s'entendre à l'avenir, et ce sera bel et bien Palpatus qui fera guise d'arbitre entre les parties.
Et entre Yboomus et Dantonius c'est bien le premier qui a su tirer son épingle du jeu lors de la campagne en Macédoine. Yboomus, en plus des victoires acquises, parfois symboliques comme la prise d'Athènes, a su les remporter avec brio. Cela fait de lui l'un des meilleurs généraux de tous les temps, et probablement le meilleur de la République avec pas moins de 5 acclamations d'imperator ! Ses victoires l'ont rendu riche et célèbre, son avenir semble déjà tout tracé.
Dantonius, lui, a su remporter certes des batailles, mais semble infiniment plus doué pour s'attirer la sympathie de ses hommes que pour les diriger. Les pertes qui lui ont été infligées sont très importantes, et sa campagne a tourné court. Néanmoins, si la célébrité n'est pas tout à fait au rendez-vous, la richesse, elle, l'est belle est bien. En effet la mort du princeps senatus, et donc son héritage, l'a rendu immensément riche, de quoi lever des légions entières pour tenter de renverser la tendance.

Stratcomus quant à lui a su s'imposer à Rome, parvenant à contrôler la Gaule cisalpine d'une main de maître. Si l'on a bien peu entendu parler de révoltes en Gaule c'est bien grâce à ses efforts, sans lui il est fort probable que Rome aurait dû intervenir massivement à coup d'or et de légions pour mater des révoltes d'ampleur... les révoltes en Sicile, qui ont fait peur à plus d'un sénateur, font bien pâle figure par rapport à ce qui aurait pu se produire en Gaule cisalpine.

Stylus, militaire talentueux et charismatique, mais mauvais politicien, n'arrive toujours pas à s'imposer au milieu de tant d'hommes d'envergures tels que Palpatus, Yboomus, Dantonius ou encore Stratcomus. Il lui manque peut-être une once de chance pour réaliser de grandes choses... mais il lui manque surtout des appuis politiques !

Rebornus est solidement ancré en Sicile qu'il ne souhaite en aucun cas quitter. Il commence à se faire vieux et voit dans sa propréture une retraite dorée. Il lui tarde de voir son unique fils, après avoir eu trois filles, atteindre la majorité.

Macsebthus, toujours autant attiré par les arts et la science n'a qu'un seul souhait : aller en Macédoine ou en Grèce, où il espère côtoyer directement les plus grands maîtres de son temps. Il essaiera sans doute d'obtenir la propréture de la Macédoine... une province normalement riche, mais complètement dévastée par la guerre...

Pumbus quant à lui n'a rien accompli. N'ayant aucune compétence en dehors des armes, il se contente d'être au service des plus grands en tant que simple légat.

Et enfin les deux fils de Palpatus. Tahitus a beaucoup appris en restant aux côtés de son père durant la campagne en Gaule, ou plus exactement il s'est fait connaître par ce biais. Il semble suffisement compétent pour remplir un rôle plus important. Son père l'y aidera sûrement.
Quant à Nominoius, le cas est un peu identique, si ce n'est qu'il manque d'expérience du fait de sa jeunesse. Mais même s'il est resté à Mediolanum, il a eu fort à faire avec une population toujours prompte à se révolter.




L'influence des personnages au Sénat :





N.B.: Nouveau mode de calcul de l'influence des personnages :

Avant :
- 1 point d'influence = 1 point
- 1 point militaire = 1 point
- bonus du meilleur gestionnaire de la République : 4 points

Maintenant :
- reprise du système précédent auquel s'ajoute d'autres particularités
- âge/5 = X points. Cela donne un avantage aux anciens par rapport aux nouveaux venus. L'âge était important dans la République Romaine.
- pour chaque acclamation d'imperator : 2 points
- pour chaque ascendant ayant disposé du pouvoir prétorien : 1 point. Cela permet de refléter l'importance des familles ayant eu dans leur rang des membres ayant exercé de hautes fonctions dans l'Etat.
- pour chaque ascendant ayant disposé du pouvoir consulaire : 2 points
- pour chaque ascendant ayant été censeur ou princeps senatus : 3 points
- Sont pris en compte également les fonctions actuelles du personnage, un consul ayant logiquement plus d'autorité qu'un simple légat. Cela prend en compte la fonction actuelle :
  • Légat : 1 point
  • Titulaire du pouvoir prétorien (préteur ou propréteur) : 3 points
  • Titulaire du pouvoir consulaire (consul ou proconsul) : 6 points
  • Censeur : 10 points
  • Princeps senatus : 15 points (fonction exercée à vie)
Les élections et nominations du Sénat des promagistrats :



Tout d'abord au niveau du consulat tout le monde pensait que logiquement Dantonius et Yboomus seraient logiquement réélus, c'était sans compter l'appetit de Palpatus qui, contre toute attente, se présentera aussi pour cette fonction !
En effet ce dernier est proconsul de par son titre acquis en prenant sous sa charge la province de Gaule cisalpine élevée au rang consulaire du fait de son importance stratégique de zone tampon avec les barbares au delà des Alpes, mais il n'a jamais été que préteur auparavant ! Or Palpatus est ambitieux, et bien qu'il domine déjà le Sénat par l'incapacité de ses adversaires à s'entendre, il aspire à bien plus. Il espère être élu consul pour devenir censeur dans 10 ans, puis princeps senatus à l'image de Coelius.
Son ambition n'est pas inconnue au Sénat qui craint toujours qu'un seul détienne trop de pouvoir entre ses mains, vieille réminiscence du passé monarchique. En effet Palpatus dispose d'une armée conséquente, de deux fils qu'il espère placer dans les hautes sphères de la République, et d'un nombre conséquent de provinces sous son contrôle dont il tire des ressources immenses. Bien qu'il soit peut-être en mesure de pouvoir le faire, Palpatus ne souhaite pas renverser la République, mais plutôt y jouir d'une place prépondérante pour lui et ses proches. Pour rassurer le Sénat il a daigné abandonner la gestion de l'Epire, ce qui après tout ne l'handicape que bien peu, la Gaule et l'Illyrie lui rapportant plus de ressources qu'il ne lui en faut. Mais cela, et la promesse de ne pas placer ses fils à ses côtés sous la fonction prétorienne, augmentant son pouvoir à imposer sa volonté, suffira à rassurer le Sénat et la nobilitas.

C'est ainsi que Palpatus parvient à se faire élire en premier en tant que consul, tout en gardant le contrôle sur l'Illyrie, la Gaule cisalpine et le sud de la Gaule transalpine ! Cela au nez et à la barbe d'Yboomus et Dantonius qui devront s'affronter pour le consulat. Le combat est cependant inégal, et très logiquement c'est Yboomus qui est réélu grâce à ses succès en Macédoine, bien plus rententissants que ceux de son ancien collègue.



C'est ensuite aux préteurs d'être élus. Dantonius, malheureux pour le consulat, parvient à être élu en premier à la préture, de peu devant Stratcomus. Les deux suivants seront les fils de Palpatus : Tahitus et Nominoius. Pour favoriser leur élection, leur père a écarté Stylus et Macsebthus qui avaient toutes les chances d'être élus à leur place. A cette fin il a promis au premier la propréture de l'Epire et au second celle de la Macédoine, le rapprochant ainsi du monde héllénistique qu'il admire tant.

Quant aux missions confiées par le Sénat : le premier préteur, le malheureux Dantonius, dispose de pouvoirs étendus pour compenser quelque peu son échec, le Sénat lui reconnaissant la possibilité de poursuivre les conquêtes en Grèce et le maintien de la République en Macédoine. En réalité la préture devrait affecter de manière relative Dantonius, devenu extremement riche depuis le décès de son père adoptif.
Le second préteur se voit confié la mission de maintenir Rome en Gaule, principalement du côté cisalpin que les Germains semblent continuellement menacer.
Le troisième préteur, Tahitus, lui devra maintenir l'ordre dans le reste de la République.
Et enfin le dernier préteur devra comme d'habitude rester à Rome. Palpatus a vu là le moyen de former l'encore inexpérimenté Nominoius. Et quoi de mieux que le centre de la République pour cela ? Si le rôle peut sembler très secondaire, il a toujours été très enrichissant et a emmené ses occupants à exercer de grandes responsabilités par la suite, à l'image de Leazus ou tout simplement de son père Palpatus.


Reste enfin Rebornus, qui reste très logiquement propréteur de Sicile.







La situation à l'extérieur de la République :




La propréture de Sicile gérée par Rebornus :




Les terres sous le contrôle direct du Sénat :




La province proconsulaire de Gaule cisalpine gérée par Palpatus :




Les conquêtes effectuées par Palpatus ainsi qu'à l'ouest les terres qui restent à conquérir :




La province proprétorienne d'Illyrie sous la gestion de Palpatus :




La province proprétorienne d'Epire sous la gestion de Stylus :




La province proprétorienne de Macédoine sous la gestion de Macsebthus :




Athènes et la future province d'Achaïe qui reste à conquérir :






Calcul de richesse des personnages :


Palpatus :
Total précédent : 5200
Revenus réguliers : 3000 pour le consulat + 4800 pour la gestion de la Gaule cisalpine ainsi que Massilia et Gergovie + 10.000 pour la gestion de l'Illyrie + 1000 en revenus des combats de gladiateurs + 1000 de la gestion du patrimoine = 19.800
Dépenses régulières : 7100 pour l'entretien de 3 légions et de toutes les garnisons de ses provinces + 1500 en festivités et luxure = 8600
19.800-8600 = 11.200X2 = 22.400
Dépenses irrégulières : 3800 pour remplacer les pertes + 3700 pour recruter 2 légions = 7500
Revenus irréguliers : 9700 pour le pillage de Gergovie
Total : 5200+19.800+9700 = 34.700-7500 = 27.200

Yboomus :
Total précédent : 19.200
Revenus réguliers : 3000 pour la consulat + 2500 de la gestion du patrimoine + 500 pour la gestion d'Athènes (divisé par 4 pour les dévastations dûes à la guerre) = 6000
Dépenses régulières : 3600 pour l'entretien de 2 légions
6000-3600 = 2400X2 = 4800
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 2600 pour le pillage d'apollonia + 11.000 pour le pillage de Thermon + 15.500 pour le pillage d'Athènes = 29.100
Total : 19.200+4800+29.100 = 53.100


Dantonius :
Total précédent :18.400
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 4000 de la gestion du patrimoine = 5500
Dépenses régulières : 5300 pour l'entretien de 3 légions
5500-5300 = 200X2 = 400
Dépenses irrégulières : 4200 pour remplacer les pertes + 2000 pour recruter 1 légion = 6200
Revenus irréguliers : 14.500 pour le pillage de Maronia + 13.000 d'héritage de Coelius = 27.500
Total : 18.400+400+27.500 = 46.300-6200 = 40.100


Stratcomus :
Total précédent : 9600
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 500 de la gestion du patrimoine = 2000
Dépenses régulières : 1200 pour l'entretien d'une légion
2000-1200 = 800X2 = 1600
Dépenses irrégulières : 500 pour remplacer ses pertes
Revenus irréguliers : 0
Total : 9600+1600 = 11.200-500 = 10.700


Tahitus :
Total précédent : 2800
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 1000 de la gestion du patrimoine = 2500
Dépenses régulières : 0
2500X2 = 5000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 2800+5000 = 7800

Nominoius :
Total précédent : 3000
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 1000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
2500X2 = 5000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 3000+5000 = 8000


Macsebthus :
Total précédent : 7000
Revenus réguliers : 2400 pour la gestion de la Macédoine (total divisé par 3 dû aux dévastations provoquées par la guerre) + 500 de la gestion du patrimoine = 2900
Dépenses régulières : 1000 pour soutenir les travaux des artistes et scientifiques + 800 pour les garnisons = 1800
2900-1800 = 1100X2 = 2200
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 7000+2200 = 9200


Rebornus :
Total précédent : 9000
Revenus réguliers : 8500 pour la gestion de la Sicile + 1000 de la gestion du patrimoine = 9500
Dépenses régulières : 3500 pour l'entretien des garnisons
9500-3500 = 6000X2 = 12.000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 9000+12.000 = 21.000


Stylus :
Total précédent : 12.500
Revenus réguliers : 5600 pour la gestion de l'Epire + 2000 de la gestion du patrimoine = 7600
Dépenses régulières : 3100 pour l'entretien de 3 légions
7600-3100 = 4500X2 = 9000
Dépenses irrégulières : 1800 pour reformer ses troupes + 3700 pour recruter 2 légions = 5500
Revenus irréguliers : 8400 pour le pillage de Scodra
Total : 12.500+9000+8400 = 29.900-5500 = 24.400


Pumbus :
Total précédent : 2000
Revenus réguliers : 500 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
500X2 = 1000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 2000+1000 = 3000
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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