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Quelques idées
Vilà, comme je me suis rendu compte (à ma grande stupeur) que je connaissais des séries que Schnick ne connaissait pas (hmmm, je sens sa cosmo-énergie décroître ), je me suis dit que j'allais faire une petite galerie des BD que j'aimais bien, connues ou moins, mais en tous cas, qui ne sont pas (encore) (forcément) des classiques.
Je commence avec Johan Sfar, digne d'éloges... ...tant pour sa productivité que pour la qualité de ses séries (en tant que scénariste ou dessinateur). Qualité qui va d'excellente à bonne. En gros, vous pouvez acheter quasi n'importe laquelle de ses BD sans le regretter. ( Et en plus, il a un site très sympa : http://www.pastis.org/joann/ ) Le professeur Bell, qui est une de ses meilleures (à mon avis) a déjà été évoquée dans le quiiz BD. Les aventures sinistres, macabres et oppressantes d'une espèce de Sherlock Holmes collectionneur de monstres, pas tellement orientées action, mais plutôt psychologie, onirisme et avec deux trois touches d'humour grinçant. Ca a un petit côté Adèle Blanc-Sec pas déplaisant
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"Violer la grammaire rend le langage bâtard." (Ar Sparfell) |
#2
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Toujours de Sfar, ses Carnets (idée qu'il a piquée à Trondheim), dans lesquels il dessine et raconte son quotidien, ses réflexions, ses pensées.
C'est présenté en petit format (un peu plus grand qu'un livre de poche, et c'est assez cher (30 euros ). Mais c'est agréable à lire, et au final, l'impression est plutôt bonne (l'impression du lecteur, hin, pas le résultat de l'encre sur le papier ) Le premier (Harmonica) est le moins bon de tous : c'était un premier essai, et il est moins touchant et moins vivant que les ses suivants.
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"Violer la grammaire rend le langage bâtard." (Ar Sparfell) |
#3
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Chez le même éditeur, et dans la même collection, un livre de Marjane Satrapi (l'auteur de Persepolis) : Broderies
Plus construit, c'est un véritable récit, à mi-chemin entre le roman-témoignage et la BD. "Roman-témoignage", vu que ça parle de la vie quotidienne de la femme en Iran, mais à mille lieux des poncifs et du style "Jamais sans ma fille" ou autre. Très chouette, attachant, surprenant, et cynique.
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"Violer la grammaire rend le langage bâtard." (Ar Sparfell) Dernière modification par curTis newTon ; 07/12/2006 à 16h15. |
#4
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Tant qu'on est dans le noir et blanc, Bill Watterson et "Calvin et Hobbes".
C'est déjà un classique, mais pour ceux qui ne connaissante pas, ce sont les aventures d'un jeune garçon (Calvin), foufou, cancre, génial, et de son tigre en peluche (Hobbes) que lui seul voit "vivant". C'est la plupart du temps au format "strip" : un gag en trois cases (et un des exercices les plus compliqués, à mon avis). Non seulement, les gags sont très drôles, suffisamment "répétitifs" pour installer un univers, mais sans que ce soit jamais lassant. Et en plus, c'est très souvent touchant, parfois émouvant, et même "philosophique" (sans que ce soit prise de tête, non plus). Le trait de Watterson est un des plus expressifs et plus efficaces au monde entier et, personnellement, rien que voir certaines mimiques de Calvin suffit à me faire rire. Et, allez, je me permets de faire mon esthète à fine moustache et fume-cigarettes : même si la traduction française est très bonne, l'original anglais est plus savoureux, et colle mieux au dynamisme des personnages.
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"Violer la grammaire rend le langage bâtard." (Ar Sparfell) Dernière modification par curTis newTon ; 07/12/2006 à 16h34. |
#5
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Pour continuer dans l'américain et le strip noir et blanc : Dilbert, de Scott Adams. Alors, pour résumer : Dibert est un geek, c'est un strip à destination des geeks (ou, de façon plus élargie, à ceux qui subissent la "vie de bureau") et, soit on aime, soit on aime pas du tout. L'humour est souvent "intellectuel", abstrait, très froid et parfois étrange.
Encore une fois, la VO (bien que plus difficile à comprendre) est plus "efficace" que la traduction française.
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"Violer la grammaire rend le langage bâtard." (Ar Sparfell) Dernière modification par curTis newTon ; 07/12/2006 à 16h37. |
#6
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J'en découvre 2 mais ne peux qu'applaudir le choix des deux derniers qui dans eur genre, malgré tout fort compartimenté, sont des références. Dilbert pour ne citer que lui fait son apparition dans des séminaires de formation au managment pour illustrer les excès qui arrivent parfois si vite
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http://schnick.labrute.fr Seule une femme peut vous consoler d'être moche. [Benoît Poelvoorde] |
#7
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Citation:
A+
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Un Worms peut en cachez un autre |
#8
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De Joan Sfar, je connais "Le Chat du Rabin", que j'ai adoré.
Et sinon, Calvin et Hobbs... forcément.
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"Péricliter = tourner autour du clitoris" d'après "Le Dictionnaire de ceux qui ne savent pas" de Ar Sparfell |
#9
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Que du bon !
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#10
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Pour ma part, je n'aime pas trop le dessin de Sfar. Par contre, j'ai beaucoup aimé l'histoire du "Le Chat du Rabin".
Pour ce qui est de Dilbert, j'ai un bouquin sur Dilbert et le Management : il m'arrive de le relire régulièrement car cela me remets les idées en place
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Demain est un autre jour ... |
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