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Citation:
(même si là je vis à carnières) A quand une chtite mousse???
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Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI Parleeeez-nous à boire.... |
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Mais qu'est-ce que c'est que ces noms de villages ?
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"Le bon général a gagné la bataille avant de l'engager." Sun Tzu, L'art de la guerre |
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Merci beaucoup pour les descriptions, tout comme schnick, j'aime beaucoup... je connais un peu les gilles, proximité oblige.
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"I think Han Solo is the character we wish we were but we aren't, while Jar-Jar is the character we wish we weren't, but we are." |
#24
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J'ai déja été jouer au foot a Carnières
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#25
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Le monde est petit... surtout la Belgique! Voilà pas que je flood mon propre topic, c'est du beau! Bon, allez, bientôt le sujet suivant. Patience, public que j'aime!
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Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI Parleeeez-nous à boire.... |
#26
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Bon, certains vont hurler à la fainéantise... Rassurez vous, ceci est un petit bonus pour ceux que cela pourrait interesser. Mais en lisant cette petite chronique sur le wallon du Centre (un wallon hybride sans véritables racines du terroir, vu que comme je l'ai dit La Louvière est une ville partie de rien), je me disais qu'il retranscrivait assez bien l'esprit de la langue wallone de chez moi... à savoir, pas vraiment de règles précises, une diversité importante, et une constante évolution.
Est-il plus dur de wèrkî que de boutér ? À La Louvière, nous sommes tous des immigrés. Sitôt la cité devenue autonome, en 1869, Flamands mais aussi Hollandais et Luxembourgeois envahissent pacifiquement notre région, les premiers car leur agriculture ruinée les oblige à y venir gagner de quoi subsister, les seconds et les troisièmes surtout pour leur expérience en matière de faïencerie. Ainsi, le président fondateur des Gilles Boute-en-train, en 1886, sera Jan Jongen, maître-mouleur hollandais à la Faïencerie Keramis tandis que Philippe Müller, descendant de famille grand-ducale, sera co-fondateur du Mouchon d’Aunia en 1912. Par un phénomène naturel facile à comprendre, le langage maternel des différents courants migratoires va s’imprégner dans le terroir au point d’influencer voire corriger notre vocabulaire. L’imposante colonie italienne n’a-t-elle pas contribué à l’enrichissement de notre français par l’introduction d’un certain nombre de mots ou expressions qui respirent le soleil méridional ? Une langue ne survit et n’évolue que grâce à l’apport de mots étrangers À la page 266 du « Trois suppléments au dictionnaire du wallon du Centre » de Robert Dascotte, nous trouvons le verbe wèrkî dont la définition est la suivante : « travailler d’arrache-pied » avec, pour l’illustrer, la phrase « pou saquî pètotes, nos-avons wèrkî dusqu’a bîn târd. » Les origines de ce verbe n’ont pas besoin d’être indiquées pour que nous devinions qu’il nous vient des Flamands (ou des Hollandais ?…) : néerlandais werken mais aussi anglais to work. À force de parler wallon à des Flamands qui ne connaissaient au départ que leur patois et donc à la longue d’entendre notamment ce mot à la fois valorisant et effrayant « werken », il a dû se mélanger au parler régional et s’est retrouvé wallonisé en wèrkî.Ce terme est généralement méconnu des locuteurs car il est occulté par un autre, plus courant celui-là et typiquement régional : boutér. Le dictionnaire Nopère-Deprêtre nous en donne la définition suivante : « travailler, agir, s’efforcer » avec, pour exemples :boutér pou soufleû (travailler comme souffleur de verre) ; il-ont boutè pou bîn fé ; lès voleûrs ont boutè pou forcî l’sèrûre. Cette définition n’est plus tout à fait convaincante aujourd’hui car, par extension, ce verbe est utilisé lorsque l’on parle de « travailler dur ou d’arrache-pied » donc il se superpose en synonyme de wèrkî. D’un travailleur zélé, nous dirons : « c’è-st-in bouteû ! » Le substantif ainsi obtenu évoque plus un stakhanoviste qu’un travailleur lourd à la détente. Je parlais plus haut de poncif ? Ah misère, le citoyen wallon use encore trop souvent de celui selon lequel le Flamand serait naturellement plus courageux que lui : c’è-st-in Flamind, il èst coradjeûs – lès Flaminds n’ font jamés grève – lès Flaminds n’ ont nîn peû d’ sè l’vér timpe pour dalér… wèrkî, etc…Ces assertions sont-elles fondées ? Je vous laisse juges car je ne suis pas capable et ce n’est pas mon but de mener une enquête sociologique sur la question. Cependant, il est sûr que la prononciation du mot, elle-même, inspire une notion de rudesse : le « è » (donc grave) propulsé par le souffle du « w » et suivi de l’enchaînenement de ces deux consonnes « r – k » dont le mariage assez inesthétique donne une impression d’engrenage d’horlogerie finissant sur un « î » long et sonore. Brrr… À côté de cela, boutér donne une intonation plus laborieuse, plus pesante. Personnellement, il me semble qu’on boute parce qu’il le faut et qu’on wèrke avec enthousiasme. Et vous m’attendez au tournant : moi aussi, je sous-estime le travailleur wallon par rapport à son homologue flamand. Non pas, c’est seulement la différence de sonorité entre le germain et le latin que je vous invite à apprécier. De toute façon, si ça peut vous rassurer, le terme wèrkî est tombé en désuétude et il m’a fallu le dénicher par hasard dans les trouvailles de Robert Dascotte pour en connaître l’existence. Boutér, lui, a survécu. Et il est d’ailleurs grands temps de boutér tant et plus pour redresser notre Wallonie…
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Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI Parleeeez-nous à boire.... Dernière modification par Cypho51 ; 01/09/2006 à 10h20. |
#27
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bravo pour toutes ces descriptions.
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"Péricliter = tourner autour du clitoris" d'après "Le Dictionnaire de ceux qui ne savent pas" de Ar Sparfell |
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Manger... voilà bien une activité, avec boire, que les belges apprécient par dessus tout. Le physique belge type étant composé d'un embonpoint, plus ou moins saillant, en fonction si le gars carbure à la pils légère ou aux spéciales fortes et riches.
Mais où donc le belge se rend-il, le soir à 8h00 pour chercher sa pitance après une journée à l’école pour un tiers de la population, à l’usine pour un autre tiers, ou devant la TV pour le tiers restant ? Dans les friteries bien entendu ! Friterie étant le terme en bon français jacobiniste, mais beaucoup de wallons et surtout de bruxellois diront « une friture » pour désigner le lieu même de leur grasse et sale débauche gustative. Friture étant l’adaptation en français du terme flamand Frituur. Les baraques à frites peuvent s'installer n'importe où: La friterie… voilà donc un terme qui ne doit pas être inconnu des français du Nord, étant donné qu’ils y ont également droit, à ces établissements. Au plus grand malheur de leurs pauvres et surtout de plus en plus bouchées artères. L’équivalent d’un Snack tels qu’on les trouve dans le reste de la France ? Que nenni. Nos friteries sont hachement mieux. Une carte de snack à Paris ou Lyon n’étant même pas assez grande pour écrire la diversité des sauces qu’on trouve en Belgique. Haaa, les sauces… ou quand la graisse des frites ne nous suffit plus et qu’il faut aller plus loin dans la jouissance calorifique ! Les frites... plat populaire mais que personne ne boude! ici notre premier ministre. Smakelijk Guy! Les friteries belges offrent toute une panoplie de plats aussi bien chauds que froids, chères que pas chères, belges qu’étrangers, légers que « calants ». Certains des « mets » (disons le vite) proposés en friterie étant typiques. Telle la mitraillette. Un pain (souvent un demi pain français comme on dit, comprenez une baguette) rempli de crudités, de sauces (au choix), d’un éléments carné (au choix, voyez la liste plus bas) et d’un bon gros tas de frites. La touriste non habitué étant souvent calé après les frites alors que cet immense pain, dégoulinant de toute part l’attend encore, dans son fin papier blanc qui perce et encrasse bien la table. Qu’est ce qu’on mettrait bien dans cette « mitraillette » ? (Ou ce « Spécial », autre terme possible) Dans la friterie type, vous trouverez toute une série de brochettes, de boulettes, de viandes, de saucisses… Voici une petite liste possible : -Fricadelle. Saucisse de porc aux épices -Fricadelle Spéciale. + oignons crues, mayo et ketchup -Cervela à l'ail. Saucisse à l'ail -Cervela fumée. Saucisse fumée -Cervela Spéciale. + oignons crues, mayo et ketchup -Brochette d'agneau. Brochetted’agneau marinée, avec des poivrons et oignons -Brochette de bœuf. Brochette de boeuf marinée, avec des poivrons et oignons -Brochette Ardennaise. Brochette de porc, pané et du lard -Patte d'ours (ou Grizzly). Viande hachée bien épicée en croûte de feuilletée -Belcanto. Viande de porc +oignons + épices -Macho. Pavé de poulet épicé et pané -Macho Spéciale. + oignons crues, mayo et ketchup -Boulette. Boulette de viande -Boulette Spéciale. + oignons crues, mayo et ketchup -Bouffe feu. Crêpe dentelle remplie avec viande de porc et piment -Nuggets. Morceaux de poulet panés -Loempia. Crêpe fourrée avec germes de soja, poireau, carottes, poulet et jambon. -Taco. Crêpe fourrée avec légumes Mexicain -Mini-Loempia. Petite crêpes aux légumes -Croquette de fromage -Croquette aux légumes épicée -Croquette de crevettes. Avec des crevettes grises -Sajoura. Croquette aux légumes épicée -Boulette apéro -Boulettes de viande crémeuse -Saucisse sèche. Saucisse de porc sèche Et bien d’autres. Tout est « mettable » dans une mitraillette. Et vu qu’on choisit sa sauce dans une liste en comptant des dizaines, il y a vous l’aurez compris une quantité assez astronomique de combinaisons possibles. Des sauces, allez, en voici quelques unes. Des classiques mayonnaises et ketchups trouvés partout dans le monde aux sauces typiquement belges : -Mayonnaise -Ketchup -Béarnaise -Tartare -Poivre -Cocktail, Sauce mayonnaise + tomate + whisky -Andalouse, Sauce mayonnaise + tomate +épices -Américaine, Sauce mayonnaise + tomate + épices -Curry -Hawaii, Sauce mayonnaise + pickles + épices -Joppie, Sauce mayonnaise + oignons + épices -China, Sauce aux épices + gingembre -Pickles, Sauce nationale Belge: Vinaigre + choux-fleurs + oignons + cornichons -Samouraï, Sauce mayonnaise + pili-pili -Curry ketchup, Ketchup relevée et caramélisée -Mammouth, Mayonnaise + épices (idéal avec fricadelle) -Loempia, Sauce aigre-douce idéal avec loempia et mini loempia -Carbonade, Sauce chaude à base de bière Belge -Moutarde Et d'autres, comme la Toscane, la Giant, la Rich, la Brazil, ... Une bonne recette étant deux tiers mayo, un tiers Pickels. Le tout sur une barquette de frittes... un régal !
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Je sens que nous allons bientôt avoir l'avis de Lafrite.
C'est vrai que j'avais pas pensé à ça... y'a pas beaucoup de friteries comme on les connaît en dehors de la Belgique et du Nord.
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#30
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Rectification, tous les belge n'ont pas d'embonpoint, ceux qui vinrent le 10 mai chez nous on bien remarqué ma taille de guèpe qui ne laisse pas les jeunes jouvencelles indiférente.
Autre rectificatrion tous les belges n'aiment pas la bière, et tout les belges n'aiment pas les frites. moi par exemple je suis incapable de mabreuver de cet infecte nectar de gueu, et encore moins cette ignoble pittence de manant.
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_________________ « Un de mes frères était si maigre que lorsqu’il avait bu un verre de vin rouge, on le prenait pour un thermomètre. » «Ma femme est tellement molle, que pour la mettre au lit j'ai besoin d'une truelle !» (Pierre Doris) -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- http://twitter.com/#!/evrargi |
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