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Vieux 01/03/2008, 16h23
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Déclaration du roi de Scandinavie, Frederik III, grand defenseur de la foi protestante.

A la Sublime Porte et au Mamelouk: Nous recommençons encore une fois nos
demandes, abandonnez la Pologne, ou nous continuerons le blocus de vos cotes, meme
si cela fait du tord à vos pauvres pécheurs qui la plupart du temps s'abandonne à la
piraterie sur les cotes des états chrétiens! Notre marine restera sur place le temps qu'il
faudra, le blocus suffit amplement à payer les soldes de nos marins, soyez en prevenu.


A l'Empereur: Nous sommes heureux de partager cette guerre avec un prince si
chrétien malgrès le fait que vous restiez fidèle à l'église romaine. Nous ésperons pouvoir
libéré le peuple polonais et lituaniens du tyran qui les diriges et chatier tout les appuies
du sultan en cette région. Nous avons le projet de descendre suivit de la cour de
Scandinavie à Vienne pour nous rapprocher du cour de la guerre et encourager plus
vivement nos soldats à quelques coups de mains.


Aux Royaumes unies: Très cher roi des royaumes des iles britanniques, sachez que
nous surveillons la situation de votre ile, avec la plus profonde attention. La cour discute
beaucoup des peuples de vos états ayant rejoint la réforme que nous défendons, sachez
que votre convertion nous ferrez grand plaisir et que nous pourrions parler ainsi
d'alliance entre nos deux états.


Au Portugal: Seigneur du Portugal, nous vous demandons le retour des terres
d'Islande spolié à la norvège lors des guerres franco-anglaise, sans se retour nous
mettrons le blocus sur vos cotes dès que la croisade sera fini, pour nous les faires
retrouver!


A la Russie: Très grand protecteur de la foi orthodoxe, depuis déjà plusieurs décennies
vos forces avance vers l'ouest, annexant en littuanie des terres qui vous revienne de
droit, mais aujourd'hui une partie de vos frontières touchent des provinces protestantes,
et sachant que bientot le roi de Pologne ne régnera plus sur ces provinces, nous
aimerions que vous les laissiez libre. Toute autre province d'une autre confession ne
nous interresse pas et soutenons toute annexions de votre part sur celle-ci.
__________________

L'homme n'est pas fait pour travailler, la preuve c'est que cela le fatigue. ( Voltaire )

On dit qu'il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C'est pas vrai, de l'argent leur suffirait. ( Coluche )

Si l'Administration travaillait dans le Bâtiment, elle aurait les doigts pris dans le béton. ( Coluche )
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  #82  
Vieux 01/03/2008, 17h17
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Déclaration du Sultan :

A nos adversaires : Notre Empire n'est pas une île. tenez le vous pour dit. Vous avez beau en faire un blocus partiel cela n'amoindrit ni notre puissance ni notre volonté. Votre guerre n'est qu'une stupidité sans nom typiquement chrétienne. L'ardeur avec laquelle les troupes polonaises combattent montre à quel point vous vous trompiez lorsque vous pensiez que le roi de Pologne était mécontent de ses rapports avec nous.
Avec une sagesse remarquable pour un chrétien, il a compris qu'il ne pouvait compter sur aucun de ses coreligionnaires pour assurer sa sécurité face à l'ombre de l'est. Cette sagesse vous fît grandement défaut quand, par deux fois, vous repoussiez mes propositions de paix qui préservez un minimum votre honneur.
Vous n'obtiendrez jamais rien de durable par la force avec nous. Je pensais que l'empereur-fou l'avait compris...

Aux chrétiens : je vous invite très sérieusement à prendre en considération l'annonce faite par notre allié et ami le sultan des Mamelouks. Il ne sera toléré ni à Alexandrie ni à Istanbul qu'un chrétien pose le pied sur une terre musulmane. La multiplication des guerres de chrétiens contre les Etats musulmans d'Afrique du Nord (Castille, Venise) doit immédiatement cesser. Le Maroc doit retrouvé son indépendance complète et indiscutable. Nos représailles pourront aller de la sanction commerciale à la guerre.


Message personnel à l'empereur : votre allié actuel, le roi des infidèles scandinaves, vient de faire une déclaration surprenante. Il a clairement fait savoir au Tsar qu'il pouvait agresser des catholiques tant qu'il ne touchait pas à ceux qu'on appelle protestants. L'Empereur, autoproclamé défenseur des catholiques, rejoint-il cette déclaration ?
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VIVE L'OM !!!
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Vieux 01/03/2008, 23h07
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Petite histoire de Venise

Après le revirement de la politique étrangère de la République, plus favorable à la France, nos marchands purent revenir commercer dans le centre de commerce de Paris, le Roi de France levant l’embargo, pendant que partout ailleurs nos marchands reprenant du poil de la bête permirent au trésor vénitien de dépasser le seuil symbolique des 100 000 ducats par mois, qui n’avait plus été atteint depuis longtemps.

Pendant que d’autres nations continuaient d’annexer à tout va comme à leur habitude, aucune nouvelles possessions n’entra dans le domaine de Venise par les armes. On notera juste l’achat de l’île de Rhodes aux Mamelouks d’Egypte contre 450 000 ducats d’or seulement.




La guerre Venéto-castillo-anglaise

Alors que les barbares pirates Mauresques, venant des côtes algéro-marocaines recommençaient à ravager l’Italie par leurs raides suprises, la Doge Commachio décida de lancer contre eux une expédition punitive qui devait permettre de détruire encore une fois les navires arabes, cependant qu’aucuns territoire ne serait annexé, Venise n’y ayant là aucun intérêt.

Quelle ne fut pas notre surprise, quand le Roi de Castille osa nous menacer d’un ultimatum, nous interdisant tout simplement de traverser le détroit de Gibraltar, en conséquence de quoi il nous déclarerait la guerre. A vrai dire, ce prétexte absurde se révélant totalement fumeux (le Roi de Castille s’intronisant protecteur des royaumes musulmans d’Afrique du Nord fit bien rire toute la place Saint Marc), nous n’y prêtâmes guère d’attention, et les opérations au Maroc se poursuivirent. Mais quand on nous signala que des troupes espagnoles descendaient du nord marocain vers Ifni où nous avions débarqué (troupes espagnoles encore présentes du fait de leur dernière guerre, remarquez l’ironie de la situation), notre petit corps expéditionnaire tenta de résister de la façon la plus brave possible, mais devant le nombre ils durent plier bagage et rentrer en Italie. La flotte d’évacuation rencontra une escadre espagnole devant Tanger, et le combat s’engagea au profit d’une écrasante victoire de Venise, celle-ci annihilant l’escadre ennemie.

Une fois ces évènements passés, la guerre fut des plus calmes, et se borna à l’arrestation de quelques navires de commerce des deux partis. Cependant la République préparait une offensive majeure : à l’Arsenal un nombre considérable d’ouvriers, de charpentiers, de marins et de soldats se massait secrètement, préparant la sortie de la Flotte vers les colonnes d’Hercule, puis la capture des îles de l’Atlantiques telles que les Açores, Madères et les Canaries. En effet, le Roi du Portugal eut la mauvaise idée de se joindre au conflit contre nous, tout comme l’Angleterre dont nous ne saisissons pas bien le rôle et l’intérêt dans cette affaire. Pour la Doge, il fallait profiter de cet état de guerre non provoqué par Nous pour acquérir les Açores, permettant ainsi enfin à nos navires d’exploration, à nos marchands et peut être à quelques courageux colons de Venise de s’établir et de faire fortune sur le nouveau continent découvert par les français et mis en valeur au nord par les anglais.

Le voyage se déroula sans encombre. S’ensuivit la conquète rapide de Madères, et des Canaries comme prévu. La flotte croisa au large des côtes andalouses les navires castillans, appuyés par une escadre anglaise. Les lâches au lieu de combattre préférèrent rester à l’abri dans leurs ports. C’est quand nos troupes débarquèrent à Ponta Delgada que les anglo-castillans se décidèrent à venir à notre rencontre au large des Açores. S’ensuivit donc une colossale bataille où encore une fois, nos marins montrèrent leur invincibilité totale sur les mers : malgré un avantage numérique pour l’ennemi anglo-castillan, toute sa flotte fut pulvérisée, soit plus de 30 navires, et nous ne perdîmes que nos navires de transport, ce qui nous empêcha cependant de rapatrier nos 4 000 hommes des Açores conquises.

Sachant qu’en outre, la Castille possédait de nombreuses flûtes, si notre flotte devait à revenir en Italie pour récupérer de nouveaux navires de transport, nul doute que la Castille déciderait de reprendre les Açores. Ceci fut mis à profit par Marco dans le but de piéger les espagnols : notre flotte se retira totalement en méditerranée, prenant soin de donner du canon devant les forts de Gibraltar, signalant à l’ennemi que la route des Açores était libre. Le nigaud Roi à Madrid tomba dans le piège en lançant tout ses navires de transport sans escorte, avec à son bord 7000 cavaliers : toute la noblesse du Portugal et de Castille participaient à l’opération. Celle-ci fut comme prévue un désastre total : non seulement nos forces des Açores les repoussèrent, mais encore notre flotte arriva dans le dos des ibériques quand ceux-ci étaient en pleine évacuation : leur flotte fut poursuivie et décimée, et les navires de transport capturés permirent de rapatrier nos troupes en Italie sans que nous ayons eu besoin d’en construire de nouveaux.

Venise avait montré son invincibilité totale au niveau maritime : pas une flotte du monde connu n’est dans la capacité de nous mettre en échec. Maigre lot de consolation pour ce qui allait adevnir par la suite.



La brouille franco-vénitienne et la paix blanche

Alors que nous étions en droit de réclamer les Açores ( et uniquement cela au Portugal, ce qui ne lésait nullement la Castille), le Roi de France envoya une ambassade à Venise pour nous sommer littéralement de proposer une paix blanche à la Castille, sinon quoi il nous déclarerait la guerre pour y mettre fin…

Devant la pression de l’invincible armée française, nous dûmes céder de mauvaise grâce et la paix générale fut conclue.

Il s’ensuivit une réunion diplomatique au sommet à Milan où les différentes positions furent expliquées, ou le Doge fou de rage menaça d’abandonner toute relation avec la France après cette acte de quasi-demande de vassalisation. Fort heureusement pour tous, le Roi de France reconnut s’être trompé et fit ses excuses à la République, et le Doge lui pardonna, comme jadis le contraire eut lieu. Des quiproquos, des mauvaises rumeurs, et une incompréhension mutuelle provoquée par les agents espagnols furent la cause de cette crise. Un accord fut signé et les rancunes oubliées.






Diplomatie :

A la Sublime Porte et au Sultan du Caire : Nous avons bien compris vos demandes vis-à-vis du Maroc et de l’Algérie, et croyez bien que la République de Venise, ayant montré sa neutralité dans le conflit actuel entre union de Kalmar et ottoman, saura faire en sorte que les marchands vénitiens ne soient pas inquiété dans leur commerce à Alexandrie et à Istambul. Tant que d’autres centres de commerce ne seront pas découverts pas nos explorateurs, nous feron tout pour que nos relations soient les meilleures possibles.



A l’Autriche et à Kalmar : Nous ne pouvons qu’approuver vos demandes vis-à-vis de la libération de la Pologne d’une quelconque emprise, que celle-ci soit musulmane, orthodoxe, ou encore … protestante. Mais la guerre et les horreurs qu’elle apporte ne nous semblent pas être la meilleure des solutions, d’où notre neutralité. Des négociations sont ils en cours ? Venise peut jouer le rôle de médiateur si les deux parties le souhaitent.

A l’Angleterre : Nous souhaiterions des éclaircissements vis-à-vis de votre position clairement anti-vénitienne dans le dernier conflit avec la Castille : vos navires ont ouvert le feu contre les nôtres et ont été détruit. N’oubliez que vous avez libre droit de commerce… ce libre droit pourrait être remis en cause si des explications claires ne nous sont pas fournies. Nous vous considérions comme une nation amie après tout ce que nous avions fait pour vous. Dans l’attente de votre réponse nous restons dans l’expectative.

A la Castille : nous ne comprenons vraiment pas d’où vous vient ce sentiment anti-vénitien. Si vous souhaitiez engager des discussions vis-à-vis du problème colonial, qui semble être la cause de nos dissensions, nous sommes ouverts à toute proposition.

Il est étrange que la prochaine colonisation vénitienne fasse tellement peur à autant de pays alors que Venise a montré à tous qu’elle était la nation la plus pacifique de méditerranée… Venise n’aspire pas à une quelconque puissance militaire ou à une quelconque hégémonie puisqu’elle a tout à fait conscience qu’elle ne pourra jamais se targuer d’un tel rôle. Le libre droit de commerce suffit déjà à faire de Venise une nation amie pouvant se révéler très généreuse quand le besoin s’en fait sentir. A ce propose nous nous inscrivons en faux vis-à-vis des accusations autrichiennes : l’Empereur disant que Venise ne lui aurait pas envoyé une seule caisse d’or dans sa dernière guerre contre la Hongrie alors qu’il n’en est rien.

A la Russie : les peuples barbares de l’Est du monde ont besoin d’une main de fer pour maintenir l’ordre que leurs instincts animaux peuvent dicter. Nous reconnaissons en vous cette main, et souhaitons que vous puisiez apporter quelque bribes de civilisations en ces terres glacées.

A la France : Suite à l'épidémie de peste qui ravage actuellement la campagne française, provoquant des désordres cataclysmiques, nous vous annonçons que tout personne en provenance de la ligne Milan-Gènes est désormais interdite de passage sur les terres de la République. Seul le paiement d'un droit de passage de 5 ducats d'or par personne après une quarantaine de 40 jours est toléré. Si le fléau venait à se propager davantage, les conséquences en seraient terrible, n'oubliez pas la dernière peste noire ! Nous invitons donc toutes les autres nations à faire de même et à prendre les mesures qui s'imposent pour éviter au fléau de s'étendre davantage.
Notez l'étrange coincidence entre le conversion du Roi de France à la religion protestante (que nous reconnaissons et autorisons avec mesure) et ces évènements terribles. Est ce là un défit que Dieu envoit pour tester votre foi ou une punition divine pour hérésie ?

Dernière modification par comeon ; 01/03/2008 à 23h31.
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Vieux 02/03/2008, 01h14
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Par défaut Délégation mamelouk au Doge

Nous remercions le Doge de ses propositions de médiation dans le conflit austro-ottoman ; nous n'en attendions pas moins de vous.
SnoopyNap, Grand Vizir des Mamelouks
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  #85  
Vieux 02/03/2008, 01h43
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Chroniques Impériales. 1527 – 1540. Les Croisés reprennent du service





La chrétienté menacée, la Chrétienté bafouée, voilà quel était l’état du monde en 1527 . Le Sultan Infidèle, en effet, défiait ouvertement la Chrétienté : il avait vassalisé de force la Pologne puis lui avait imposé une alliance militaire . Sans surprise, la plupart des royaumes chrétiens , ne réagirent pas le moins du monde, préférant dévorer d’autres frères chrétiens, sans le moindre scrupule, sans le moindre remord. Ultime Rempart de la Chrétienté, l’Empereur Dieu, lui, déclara son intention de se croiser pour libérer la malheureuse Pologne :epee: .


Mais les conseillers musulmans qui gravitaient autour du Roi de Hongrie usèrent de toute leur influence pour empêcher la croisade : ils nous refusèrent en effet un accès militaire . Au nom du Christ Sauveur, les armées Impériales se mirent alors en marche et les troupes Hongroises furent balayées comme des fétus de paille. Le problème Hongrois règlé, la Croisade allait pouvoir commencer et là, surprise, un noble monarque Chrétien déclara vouloir se joindre à nous : c’était le Roi de Scandinavie . Aussi, c’est avec ce fier et noble Roi Chrétien que se lança cette nouvelle croisade.


Très vite, il apparut que les Croisés luttaient à un contre deux : le Sultan Infidèle, en effet, pouvait compter sur le soutien de tout un réseau d’allié qui gonflaient ses effectifs de façon outrageuse ( Pologne, Horde d’or, Crimée, Wallachie, Mamelouks etc etc). Malgré cela, les armées Impériales l’emportèrent aisément et mirent le siège devant la Bessarabie, afin de couper la route directe qui menait l’Infidèle directement en Pologne. Les Janissaires tentèrent bien de réagir, mais leurs réactions étaient molles et peu convaincantes . Le succès de cette offensive semblait assuré quand, soudainement, des dizaines de milliers de farouches soldats Polonais surgirent. Répugnant à verser le sang chrétien ( d’autres monarques devraient prendre exemple ), les armées Impériales hésitèrent et ce bref moment de doute leur fut fatale. Ce fut la déroute .


Au même moment, le Danemark, s’il remportait de brillants succès navaux, voyaient de même son offensive en Pologne du nord complètement repoussée et ce pour les mêmes raisons : si les Croisés avaient commis une erreur, c’était bien d’avoir sous-estimés le nombre et la qualité des forces armées Polonaises . La contre-offensive put commencer et les Impériaux furent submergés par le nombre, le Sultan Infidèle avait des troupes deux fois plus nombreuses que nous grâce au support de ses nombreux et puissants alliés. La Hongrie devient le nouveau champ de bataille et, de longs mois durant, les hordes Infidèles s’abattirent en Transylvanie et dans les Carpathes, qui tombèrent brièvement.


L’Empereur cependant avait pris la mesure de la formidable puissance adverse et, sans se décourager, reconstitua ses forces et repartit à l’assaut : une grande offensive fut lancée au nord et les Polonais, qui avaient envahis l’Autriche, furent balayés. Les Carpathes furent reconquises, Krakow était assiégé et les Impériaux s’enfonçaient en Pologne à la rencontre de leurs alliés Danois, bousculant tous les Janissaires envoyés en Pologne pour tenter d’enrayer l’offensive, en vain. Le front Hongrois, malheureusement, céda complètement et l’Empire subit une très lourde défaite en Transylvanie, qui remit tout en cause . L’Empereur Dieu dut stopper son offensive en Pologne et rediriger en toute hâte ses armées vers le sud, où l’Infidèle et ses alliés avançaient de plus en plus.


Après de sanglantes batailles, les Janissaires, soutenus par des milliers de Mongols des steppes, furent repoussés et l’Empire contre-attaqua en Wallachie. Une fois encore, cependant, la rupture totale d’un front, au nord cette fois, nous obligea à renoncer. Polonais et Musulmans unirent alors leurs forces pour défoncer la Hongrie et, pour la première fois depuis le début de la guerre, l’Empereur dut mobiliser des troupes supplémentaires : l’hécatombe avait réduit nos hordes de 40% alors que l’Infidèle, massivement soutenu par ses alliés, ne cessait de grossir, en quantité si ce n’était en qualité.


L’arrivée de ces troupes fraiches permit à l’Empereur de lancer des contre-offensives particulièrement vigoureuses et audacieuses : les Polonais reculèrent, puis le Sultan Infidèle subit une défaite magistrale en Transylvanie , sur le même champ de bataille où il avait remporté sa plus grande victoire, il y avait de cela deux années. Le vent avait tourné . Les troupes Impériales poussèrent leur avantage et expulsèrent l’envahisseur de toute la Hongrie. Après trois années de guerre, c’était le statu quo… En apparence en tout cas. Mais en réalité, les Croisés ont pris l’avantage, et ce de façon indiscutable : le blocus Danois ruine l’économie Infidèle et, surtout, le Sultan est à bout de force, épuisé, vaincu . Bientôt, il viendra nous demander la paix.


Que le monde entier sache que les exigences des Croisés Justes et Bons sont très simples et très honnêtes : la libération de la Pologne. L’Empereur salue le courage et la volonté de son allié de Scandinavie, qui n’a pas hésité à prendre les armes pour contrer la menace Infidèle, alors que d’autres souverains chrétiens au mieux ferment les yeux, au pire menacent ouvertement, et avec un manque flagrant de courage, l’Empereur en pleine croisade. Toute la différence entre un Juste et un scélérit .
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  #86  
Vieux 02/03/2008, 01h48
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Déclarations Impériales



A notre allié de Scandinavie. Un Palais gardé par des centaines de nos meilleurs soldats est à votre disposition à Vienne : la Capitale Impériale est en pleine effervescence pour vous accueillir dignement. Nul doute que cette proximité nous permettra de mieux coordonner nos plans : la victoire nous attend ! Pour la Pologne Libre et pour le Christ Sauveur !


A la Castille chère à notre cœur. Votre courage, votre grandeur d’âme et votre raffinement exquis font de vous l’homme du siècle . Un jour viendra où le Très Haut vous bénira personnellement, mettant fin ainsi à la malédiction qui pèse actuellement sur vous.


A Venise. Reprenez-vous que diable ! Où est le Doge qui jadis combattait à nos côtés pour sauver la Chrétienté menacée ? Ne cédez pas aux sirènes du Mal : récompense terrestre n’est que temporaire, le Jugement Dernier est éternel . Concernant vos dénégations sur les sacs d’or qui nous seraient parvenus, l’Empereur Dieu ne réfute ni ne confirme : suite à l’immense confusion qui a suivi la première interprétation de tous les dons en or, nous avons en effet décidé de ne plus accorder la moindre attention à ces rapports frauduleux .


A la France. Nous louons votre volonté de vous croiser et espérons que les paroles se transformeront un jour en actes : la libération de Jérusalem, voilà qui serait digne de vous !


Au Sultan. Votre refus de négocier et votre intransigeance nous attristent . La guerre se poursuivra donc, dix ans, vingt ans ou quarante ans, peu nous importe : notre mission est Sainte et nous ne renoncerons pas . Ne vous avisez pas enfin d’attaquer la noble Castille sous le fallacieux prétexte de libérer le Maroc, sur lequel de nombreux pays chrétiens sont déjà passés sans que vous ne réagissiez : ce serait pour nous un Casus Belli.


A l’Emir des Mamelouks. Nous notons votre volonté de conciliation, mais sachez que l’intransigeance totale du Sultan rend la poursuite de la guerre inévitable. Pourquoi ne lanceriez-vous pas vos armées contre Constantinople afin de contraindre votre turbulent allié à la paix ?
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Vieux 02/03/2008, 13h49
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Quand la Sublime Porte parle on se tait


Mon maître le Grand Turc m'a chargé de vous annoncer qu'un accord avait été trouvé avec le roi de Castille. Ce dernier, bien que chrétien, semble avoir un minimum de sagesse politique. Chose qui fait évidemment défaut à son alter ego impérial.

La soumission par la force des seigneurs marocains à la royauté castillane ne pouvait être supporté par mon maître qui comprit très vite qu'il pourrait peut être obtenir une victoire diplomatique en se montrant mois intransigeant sur le cas polonais.

Des ambassadeurs furent envoyés à Vienne et Madrid. Leur mission était claire. Ce sera soit l'accord que nous voulons soit la poursuite de la guerre. Nous n'avons aucun raison de nous montrer plus généreux, l'accord doit être conclu d'égal à égal.

L'empereur, aveuglé par sa force illusoire, repoussa notre offre pensant qu'il y avait là un signe de faiblesse de notre part. Le roi de Castille se montra plus disposé au dialogue et ouvert à un accord du type que nous le proposions. Mon maître entra alors directement en contact avec le roi de Castille et tous deux tombèrent d'accord assez rapidemment.


C'est pourquoi, l'Empire Ottoman annonce relever imméditamment le roi de Pologne de son serment de vassalité. De fait, si nos ennemis désirent la paix, nous sommes prêt à envisager la chose.

Comme mon maître l'avait à plusieurs fois répété avant le début du conflit, la diplomatie était la plus à même de trouver une issue à cette affaire. La force brutale des chrétiens n'a rien donné...encore une fois.
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Dernière modification par lemarseillais ; 02/03/2008 à 15h58.
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Vieux 02/03/2008, 14h59
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Castille 1527-1540 : tentative de sursaut ou dernier spasme nerveux ?



Après moultes années d’impassibilité, face aux évènements déchaînés contre la Castille, celle-ci tente de sortir de sa torpeur, et de rendre visite à son voisin du sud, le royaume du maroc, bien connu pour être un repère de la piraterie qui ravage la méditérrannée.

Nos armées faibles mais vaillantes, mettent le siège sur Tanger, tandis que notre cavalerie attend au large sur nos transports, l’attaque ennemie pour fondre sur elle. Le nombre nous est défavorable il nous faudra plusieurs tentatives avant de déverrouiller le cadenas Tanger. Notre bon roi, Alfonso VI, lui même est aux commandes.

L’ennemi nous est deux fois supérieur en nombre, mais c’est une entreprise de longue haleine dans laquelle la Castille est lancée.

Les troupes ennemies s’épuisent, alors que nous économisons nos efforts : ainsi notre cavalerie put faire quelques aller-retours salvateurs Gibraltar-Tanger, entre deux tentatives de contre-attaque ennemie.







Une fois Tanger, prise, la Noria de transports de troupes à travers Gibraltar peut s’intensifier, et l’ennemi commence à se poser des questions. Surtout notre cavalerie fait feu de tout bois pour repousser l’armée marocaine où qu’elle se trouve, et protéger nos sièges, désormais plus nombreux.
Le plus dur était fait, et la moitié nord du Maroc finit par tomber entre nos mains.

Une violente contre-attaque Algérienne menaça nos arrières, mais le roi envoya une cassette d’or pour acheter la paix berbère, et put finir de se concentrer sur sa cible.
La suite ne fut qu’une formalité. L’ennemi épuisé et écrasé, fut contraint de signer la paix par un serment de vassalité.


Les troupes castillanes pouvaient rentrer d’un pas léger, elles venaient de remporter leur premier succès depuis des lustres.
C’est alors qu’un événement imprévu se produisit…



Ingérence de Venise
Contre toute attente, une flotte Vénitienne fut signalée au large d’Ifni. Nous savions le Doge en guerre contre l’Algérie, effort que nous saluons, mais que venait-il faire au maroc vaincu, désarmé, et désolidarisé de l’Algérie par la vassalité qu’il venait de prêter à la Castille.

Le roi, toujours en rogne après le doge pour avoir saboté la ligue de Bruges, n’était pas disposé à laisser passer ce parasitage. Il déclara la guerre aussitôt à Venise, et la cavalerie tujours sur le sol marocain, délogèrent « illico presto » les Vénitiens. Fin de l’acte I



Acte II Déroute navale
Nullement culpabilisé par ses actes les plus bas, le doge revient à la charge et exige désormais l’ile de Madère de notre allié portugais. (Au passage, on se demande encore ce qu’il advint de sa guerre avec l’Algérie, qui était son objectif premier. ) Le roi refusa. Une paix blanche lui allait parfaitement. Le doge n’en fit rien, et débarqua 4000 soldats aux acores. La flotte britannique ayant rejoint la flotte castillane à Séville, nous pûmes nous lancer à la poursuite de la flotte Vénitienne, dans l’atlantique. Le combat eut lieu au large des Acores. D’un côté 21 caravelles Venitiennes. Du côté Anglo-Castillan, 15 caravelles, 9 barques, 9 galères.

Le vent fut favorable aux Venitiens et le doge remporta une victoire éclatante. Tous nos navires furent envoyés par le fond.

Le coup fut rude…



La Castille tenta un coup de poker : profiter du fait que la flotte ennemie était repartie à Venise chercher de nouvelles troupes destinées à s’emparer de Madère et des Canaries, pour tenter de délivrer les acores, protégée par 4000 condotières.

Notre flotte de transport ayant été mise à l’abri de tour regard ennemi, aux asturies, 7000 cavaliers y embarquèrent, pendant que la flotte adverse était signalée au large de l’apulie.

Après un bref voyage, l’assaut fut lancé : mais la malédiction continua de s’abattre sur la Castille. Malgré un meilleur commandement, la supériorité numérique, des troupes de meilleures qualité, la bataille durait trop longtemps (saloperie de dés ). Et nos guetteurs signalaient le retour de la flotte ennemie. Quand celle-ci fut aperçue au large de la sardaigne, le roi prit la décision d’avorter l’opération après trois assauts(choc) infructueux, et rembarquer, la mort dans l’âme. Hélas, pas suffisamment rapidement, pour éviter l’affrontement, qui ne fut qu’une immonde boucherie.

Avec ses troupes fraiches, Venise s’empara sans mal de Madère et des Canaries, mais une embassade du roi de France vint mettre un terme à cette guerre, en menaçant le doge d’intervenir.

La paix blanche fut signée, au grand soulagement de la Castille et du Portugal.
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Dernière modification par vince ; 02/03/2008 à 16h18.
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Vieux 02/03/2008, 15h14
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Missives diplomatiques

France
Le roi vous remercie pour votre médiation entre nous et Venise. Il reconnait votre suzeraineté sur la terre du Rousillon et nous vous souhaitons de l'acquérir rapidement.

UK
Même si nos efforts n'ont pas été courronés de succès, le roi vous remercie chaleureusement de votre soutien.

Kalmar & Autriche
Bravo pour vos efforts contre l'infidèle. Avec nos maigres moyens, nous nous rejoingons dans la lutte de la chrétienté, comme en témoigne notre succès sur le Maroc.
Mais il est temps de panser nos plaies. La Castille va faire une offre au Sultan.

Aragon
Vous allez vous faire dépecer et ce sera bien fait pour vous
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En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes...
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Vieux 02/03/2008, 15h18
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Traité d'Alexandrie

Accord entre le royaume de Castille, les sultanat Mamelouk et Ottoman
- La Castille accepte de libérer le royaume musulman du Maroc de son serment de Vassalité
- L'Empire Ottoman accepte de libérer le royaume Chrétien de Pologne de son serment de vassalité



La CAstille met en garde les sultanats susnommés, contre les parasites qui rodent autour du Royaume du Maroc, et les enjoint à la plus grande vigilance.



Fait à Alexandrie, le 2 janvier 1541.
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