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  #1  
Vieux 30/03/2009, 11h33
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Par défaut Iddio conservi il Re!

Bientôt, dans ce fil, si j'ai le courage ( )


Je ne remercie pas certains qui m'ont redonné envie de m'y mettre.
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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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  #2  
Vieux 30/03/2009, 11h33
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Je jouerai avec le mod VIP.
Role play, comme toujours:
- maintien de la monarchie, fusse-t-elle constitutionnelle
- Pas d'unification italienne, y compris sous ma direction. C'est le corollaire du premier point: les Deux Siciles n'ont de sens à mes yeux que si elles survivent sous les Bourbons, indépendantes et conservatrices. Les idées de ces canailles mazzinistes et autres carbonarii n'ont pas d'avenir dans le Sud Italien!
- Tenter de survivre et une fois l'objectif atteint, devenir une grande puissance en méditerranée et outre-mer si les opportunités apparaissent.
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  #3  
Vieux 30/03/2009, 15h02
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Après une histoire mouvementée, faite de séparations, de réunifications et d'annexions, le Royaume des Deux Siciles rescussita en 1738, confié à Ferdinand Ier, prince cadet des Bourbons d'Espagne.

Las, les tourments révolutionnaires puis impériaux n'épargnèrent pas le royaume péninsulaire, et la partie continentale de celui-ci fut usurpée, d'abord par une éphémère république fantoche, puis par Joseph Bonaparte et enfin Murat. Ce dernier aurait pu continuer à régner, il fut d'ailleurs confirmé par le premier traité de Vienne. Mais le fougeux parvennu cru pouvoir profiter des Cent Jours pour faire renaître des ses cendres le Royaume d'Italie, en le plaçant évidement sous son autorité. Murat, vaincu par les autrichiens, finit face à un peloton d'exécution. "Risparmiate il mio volto, mirate al cuore, fuoco!"



Ferdinand Ier fut restauré et confirmé dans son royaume. Le Souverain se fit ardent défenseur du Statu-quo et conserva les institutions mises en place par Murat (qui ne l'empêchèrent pas de régner sans partage), tout en proclamant l'unification des deux Royaumes. Les séquelles de l'ère des révolutions et les tentations révolutionnaires étaient pourtant bien présentes. En 1820, une mutinerie d'inspiration Carbonari secoua la Sicile et il fallu l'intervention de la Sainte Alliance pour réduire l'insurrection à laquelle faisait pourtant cruellement défaut le soutien populaire. La fin du règne fut placée sous le signe de la réaction aux tendances révolutionnaires, voire de la pure et simple vengeance.



Moins interventionniste que son père, Francis Ier succéda à son père en 1825, son court règne étant surtout marqué par le départ des troupes autrichiennes.

La décennie 1830, en commançant, inaugure le règne de Ferdinand II. Le souverain hérite d'un pays en crise, affligé de profondes blessures politiques. Lors de son avènement, le nouveau Roi annonça sa volonté de concentrer son action sur une administration impartiale, les efforts financiers mais aussi et surtout la guérison des blessures du Royaume ("renouer la chaîne des temps", comme aurait dit Louis XVIII) en règnant avec le bonheur commun pour but, guidé par le respect de l'oeuvre de ses pères.

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  #4  
Vieux 03/04/2009, 15h22
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Ferdinand II, en 1836, règne sur un royaume contrasté.


Les Deux-Siciles sont alors ce qu'il est convenu d'appeller aujourd'hui dans une situation d'"Ancien Régime", sous tout les sens du terme.
Economiquement, malgré la part écrasante du secteur primaire (ce qui commence à devenir handicapant en cette ère de la manufacture), les revenus sont confortables. Les mines de souffre de Siciles y jouent une bonne part à cette relative aisance financière. La situation économico-financière est, de fait, hautement favorable à une industrialisation : le large exédant budgétaire de l'Etat va permettre à Naples d'encourager, voire de financer lui-même, les investissements.

Le changement de gouvernement décidé par Ferdinand II en février 1836 se comprend dans cette optique. Les "ultras" sont remplacés par les conservateurs modérés, plus ouverts au libéralisme économique et plus en phase avec la masse conservatrice des paysans du Royaume. Moins méfiants vis à vis d'une maigre bourgeoisie économique qu'ils espèrent d'ailleurs rallier de façon solide à la Couronne, les conservateurs sont aussi accueillis favorablement par ces "élites économiques".


Les investisseurs potentiels: assez peu nombreux, il faut l'admettre.

Cette politique plus libérale du cabinet conservateur porta ses premiers fruits en quelques années.
L'agriculture, coeur de l'économie des Deux-Siciles entra dans un cercle vertueux, grâce à de bonnes récoltes et à un contrôle amoindri des autorités étatiques.


Bien plus significatif encore, la bourse de Naples ouvre pour la première fois le 30 avril 1839.


La clairvoyance économique du gouvernement Royal ayant rassuré les investisseurs et facilité leurs placements, les capitalistes commencèrent à participer à l'oeuvre de transformation économique du Royaume.


Certes perçu comme un parvenu par l'aristocratie Deux-Sicilienne, le tycoon Luigi Vittorio-Immanuelo-Umberto Uriali se targua, selon la légende, d'un "va f'e...." une fois confronté à un de ces critiques au sang noble. En créant un complexe industriel de nourrite en conserve, produit si demandé -à en juger par son prix d'alors si élevé sur le marché-, tant par les armées du monde civilisé que par les populations , Uriali est symptomatique de ces bourgeois acquis à la couronne par Ferdinand II et de ces pionner de l'industrialisation Napolitaine. En quatre ans, le visage du Royaume avait commencé à changer... Ferdinand II allait-il réussir son pari?
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  #5  
Vieux 04/04/2009, 18h51
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Une courte présentation de la situation diplomatique et militaire du Royaume des Deux-Siciles au début du règne de Ferdinand II s'impose.


Puissance conservatrice, les Deux Siciles sont alors intégrées à la Sainte Alliance par l'intermédiaire d'une alliance défensive avec l'Empire d'Autriche. Le gouvernement Napolitain n'entend alors guère modifier cette politique et aspire même a des liens plus étroits avec l'État des Habsbourgs. Idéalement, Vienne assurerait la surveillance de l'Italie septentrionale, en modérant l'influence Piémontaise, tandis que Naples exercerait son parrainage sur les États de l'Église. Tel est du moins le dessein de Ferdinand et de son gouvernement.

Les liens diplomatiques sont également poussés avec les cousins Espagnols, malgré les sympathies Carlistes de la monarchie Napolitaine. C'est surtout la France de Louis-Philippe qui est le deuxième allié d'importance des Deux Siciles. Bien que le Roi des barricades, le "gouvernement du juste milieu" moqué par Chateaubriand, n'attirât que peu de sympathie (pour ne rien dire des moqueries et des accusations d'usurpations) au Palais Royal, la France était un partenaire à ne pas négliger. Arrivé sur le Trône porté par la plèbe, le roi des Français et ses gouvernements, bien que se piquant de libéralisme, n'avaient guère bouleversé la politique étrangère d'intégration à la Sainte Alliance lancée par Louis XVIII et poursuivie par Charles X. Bien plus, Paris apportait un contre-poids non négligeable à l'alliance autrichienne.

Hormis ses diplomates, le Royaume Bourbon dispose en 1836 d'un outil militaire relativement modeste mais bien entraîné et moderne.
La flotte aligne péniblement une demi-douzaine d'unités de taille moyenne, mais est surtout remarquable du fait du Ferdinando II. Le premier navire de guerre à vapeur de Méditerranée, un navire à la pointe de la technologie mondiale.




L'armée, quant à elle, est forte de quatre divisions rassemblant 40 000 hommes. Bien dotée en artillerie, elle accueille aussi une prestigieuse division dite "de Suisses", traditionnelle garde d'honneur des Rois Bourbons.


Cette armée manque cependant cruellement de réserves et reste, pour la politique ambitieuse du Roi, bien trop modeste. Développer un système de conscription moderne permettant d'avoir des réservistes en nombres, mais aussi et surtout augmenter les effectifs de l'armée sont deux priorités du Royaume dans les années qui suivent l'avènement de Ferdinand. La Marine Royale elle aussi sera l'objet de l'intérêt du gouvernement.
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  #6  
Vieux 04/04/2009, 21h14
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Cool un AAR Vicky
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  #7  
Vieux 04/04/2009, 23h47
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Oui, c'est chouette. Un bon jeu, Vicky.

Cela aura manqué, des GPO avec Victoria.
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Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI
Parleeeez-nous à boire....

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  #8  
Vieux 05/04/2009, 20h09
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Merci!

Vicky est un bon jeu, qui a souffert d'une sortie bâclée et de quelques concepts intéressants à l'usage mais pas du tout "user friendly".
C'est surtout le seul qui existe pour le moment sur la période et à chaque fois que j'y joue, j'oublie les défauts en voyant à quel point le modèle politique est bien foutu.
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  #9  
Vieux 07/04/2009, 15h17
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Peu nombreux encore, les malthusianistes et autres démographes plus ou moins amateurs donnaient de la voix.
Leur argument était difficilement contestable: les familles du royaume sont particulièrement... vigoureuses.

Dans certaines parties du Royaume, telle que la région côtière de Reggio, la surexploitation des terres ou de la mer se fait sentir. Trop de fermiers, de pêcheurs. Trop de nouvelles générations arrivant. Bientôt, elle voudront peut-être quitter le pays pour des chimères lointaines sur le nouveau monde.


A moins que... A moins que... Dans ces quelques questions se trouve l'origine de ce qui allait devenir le parti de l'expansion, du besoin Napolito-sicilien de nouvelles terres.
Mais comme toute source de changement, le gouvernement Royal accueille pour le moment avec circonspection de telles suggestions.
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  #10  
Vieux 07/04/2009, 15h19
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Le Royaume des Deux Siciles du début de la décennie 1840 est donc un Etat relativement prospère.


Malgré quelques émotions populaires dûes aux bandes criminelles présentes dans les grandes villes, comme la "guerre des gangs" de Messine de l'été 1840.


Cependant, le Royaume vit en cette aube des années 1840 dans un calme inespéré qui surprend tant le gouvernement que les agitateurs mazzinistes qui doivent se résoudre à faire le dos rond en attendant des jours meilleurs.


La tendance des populations du Royaume (militancy) à protester, à se soulever est alors en baisse dans toutes les couches de la population. Aussi bien dans la masse des paysans conservateurs que chez les rares ouvriers de Naples, "clients" privilégié des agitateurs révolutionnaires.


Ce sont de bonnes années sur tout les plans pour le Royaume. 1842 est particulièrement faste pour les arts et la science Napolitaine, encouragés par le Mécennat de Ferdinand qui fonde l'Observatoire du Vésuve. D'autres oeuvres, cette fois académiques et littéraires, sont remarquées dans tout le Royaume, dans toute l'Europe.



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