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Vieux 02/08/2005, 23h40
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Par défaut Hurrah for the Bonnie Blue flag that bears the single stAAR!

Il n'y a pas de raisons que je m'en prive! Je transfère ici mon premier AAR!

INTRODUCTION: Le Mexique nous empoisonnera

Le matin du 14 septembre 1847, les soleil chassa la brume qui enveloppait Mexico. Une douce brise dissipa l'odeur de poudre qui s'attardait dans les airs après la sanglante bataille de Chapultepec.

Bataille de Chapultepec
Sales, hirsutes, les soldats de l'armée Américaine pénétrèrent au pas sur la Plaza de Armas, se mirent en rang tant bien que mal et présentèrent les armes avec lassitude, tandis qu'une Banière Etoilée trouée de balles montait dans le ciel pour flotter sur l'antique capitale Aztèque. Le tout sous l'oeil surpris et déçu des civils. C'étaient donc ces gringos en haillons qui avaient vaincu les magnifiques armées de Santa Anna?
Brusquement, une musique martiale tonitruante retentit. Des dragons sémillant arrivèrent au galop, escortant un coursier bai monté par un général de haute taille, superbe dans son uniforme d'apparat avec des épaulettes d'or et un couvre chef à plumes blanches. Les Mexicains eclatèrent en acclamations involontaires. S'ils devaient endurer l'humiliation d'une conquête, autant que ce fût sous la botte de conquérants dignes de ce nom. Au son de Yankee Doodle et Hail to the Chief, le général Winfield Scott mis pied à terre et accepta la capitulation officielle de la ville.

Le Général Winfield Scott

A Guadalupe Hidalgo, l'envoyé des Etats-Unis négociait un traité qui agrandissait le territoire de son pays de près d'un quart de sa superficie.

Gains territoriaux Américains sur le Mexique.
Certaines altercations vinrent ternir ces triomphes. La guerre avait été déclarée par un Président Démocrate, combattue par les Whigs que leur hostilité à la guerre aida à obtenir la majorité à la chambre en 1846. Pourtant, les deux généraux victoriaux étaient Whigs. En 1848, le parti whig désigna Zachary Taylor, principal héros de la guerre, comme candidat; quatre ans plus tard, ce même parti désigna Winfield Scott et perdit. Les députés des Etats du Nord s'efforcèrent de faire appliquer une clause interdisant l'esclavage dans les territoires conquis au cours d'une guerre où les deux tiers des soldats étaient originaires des Etats esclavagistes. Lorsqu'il devint président, Taylor (lui même propriétaire d'esclaves) s'opposa à l'expansion de "l'instituion particulière" . La discorde engendrée par la guerre du Mexique éclata quinze ans plus tard dans un conflit beaucoup plus vaste. La compétence des officiers Américains portait en elle l'ironie suprême de la guerre du Mexique, car parmi les meilleurs d'entre eux, un grand nombre allait se battre les uns contre les autres. Servant ensemble dans l'état-major de Scott, on trouvait deux brillants lieutenants, Pierre G.T. Beauregard et George B. McClellan. Les audacieuses missions de reconnaissance du capitaine Robert E. Lee derrières les lignes Mexicaines ouvrirent la voie à deux victoires américaines décisives. Dans l'un de ses derniers rapport, le capitaine Lee faisait l'éloge du lieutenant Grant. Les lieutenants James Longstreet et Winfield Scott Hancock combattirent côte à côte à la bataille de Churubusco... La guerre du Mexique permit aux Etats-Unis de suivre "la destinée manifeste" qu'ils s'étaient eux-même donnée, laquelle était d'enjamber le continent d'un océan à l'autre. Dès le milieu du siècle cependant, les problèmes de croissance de cette république adolescente menaçaient de mettre le pays en pièce avant qu'il n'eut atteint sa maturité.
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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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Vieux 03/08/2005, 00h12
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PROLOGUE: We, the people of the State of South Carolina...



Depuis la naissance des Etats-Unis, l'opposition avait été sans cesse croissante entre Etats du Nord et Etats du Sud. Les Etats du Sud, du "Dixie Land" étaient basés sur un système de grandes plantations de tabac, de café, de sucre et de coton aux mains de riches familles patriarcales.
En 1793, l'invention d'une égreneuse donna un coup de fouet à la culture du coton et entraîné par voie de conséquence un très rapide développement de l'esclavage. Dépendant de l'Europe pour leurs exportations, les planteurs du sud sont partisans d'une réduction des droits de douane aux frontières. Au contraire, les Nordistes, surnommés «Yankees», ont assis leur prospérité sur l'agriculture vivrière et surtout l'industrie. Ils sont partisans de droits de douane élevés pour protéger leurs productions manufacturées contre les importations européennes. Les tensions s'accroissent au fur et à mesure que progresse la colonisation des terres vierges du Far West. Chaque fois qu'un nouveau territoire demande à se transformer en État, va-t-on lui demander de se ranger parmi les États autorisant l'esclavage ou parmi ceux le prohibant ?
Les liens fédéraux, très lâches, sont menacés par ces divergences d'intérêts comme le montre en 1832 la tentative par la Caroline du Sud de faire usage de son droit de «nullification» pour rejeter une loi fédérale.

Après l'annexion de vastes territoires enlevés au Mexique en 1848, la question se pose à nouveau de savoir quel camp vont choisir les nouveaux États. Les esprits s'échauffent et l'on voit apparaître au Nord comme au Sud des extrémistes désireux d'en découdre.
L'adoption d'une loi fédérale obligeant à poursuivre les esclaves fugitifs (le «Fugitive Slave Act» de 1850) amène une jeune femme indignée, Harriet Beecher-Stowe, à publier sous forme de feuilleton en 1852 un roman à thèse : Uncle Tom's Cabin (La Case de l'Oncle Tom).
Ce roman antiesclavagiste pétri de bons sentiments s'attire un succès prodigieux et mobilise l'opinion publique du Nord.
Celle-ci s'indigne en 1854 lorsque le Congrès de Washington accorde aux deux territoires du Kansas et du Nebraska le droit de se prononcer sur la légalisation ou non de l'esclavage, à l'initiative du sénateur Stephen A. Douglas («Kansas-Nebaska Act»).

Le 17 juin 1856, un parti dit «républicain» est constitué au cours d'une convention tenue à Philadelphie. Ce nouveau parti veut abolir l'esclavage sur tout le territoire de l'Union et, d'une manière générale, se propose de limiter l'autonomie des États. Ce parti, qui réunit exclusivement à ses débuts des citoyens du Nord industriel, se veut également protectionniste.

En mars 1857, avec la décision de la Cour Suprême concernant le cas Dred Scott, la tension atteint son paroxysme. Dred Scott est un esclave qui a vécu libre au Wisconsin et en Illinois avant de s'en retourner au Missouri, un État esclavagiste. Il a alors fait valoir son droit à rester libre mais ce droit lui est dénié par la Cour Suprême !
La Cour Suprême en rajoute en déclarant inconstitutionnel le compromis du Missouri qui limite le droit des États à adopter l'esclavage.


Il fut dès lors évident que ce serait sur le maintien ou non de l'esclavage que se joueraient les futures élections présidentielles.
Le parti démocrate, partisan de l'esclavage et d'une plus grande autonomie des États, commet l'erreur de se diviser en présentant deux candidats, dont le sénateur Stephen A. Douglas, promoteur du «Kansas-Nebaska Act».
C'est ainsi qu'aux élections du 6 novembre 1860, Abraham Lincoln, candidat du nouveau parti républicain, peut l'emporter avec 40% des voix seulement.
Cet avocat autodidacte, d'une rigueur morale viscérale, apparaît aux yeux de tous comme le champion de la cause nordiste. Il n'obtint en effet quasiment aucune voix au sud où le démocrate Breckinridge ainsi que Bell de "l'union Constitutionnelle" se partagèrent les suffrages.

La Caroline du Sud fut la première a réagir. Au milieu d'incroyables scènes de défilés populaires, de feux d'artifices, de milices se nommant "minute men" en référence à la guerre d'Indépendance et d'immences rassemblements de citoyens agitant des drapeaux ornés d'un palmier nain et hurlant les slogans des droits du sud, la convention mit en vigeur, à l'unanimité de ses participants une ordonnance dissolvant "l'Union existant actuellement entre la Caroline du Sud" et les autres Etats".


The Bonnie Blue Flag

1. We are a band of brothers, and native to the soil,
fighting for our liberty, with treasure, blood, and toil;
and when our rights were threatened, the cry rose near and far:
hurrah for the bonnie blue flag that bears the single star!

Chorus
hurrah! Hurrah! For southern rights, hurrah!
hurrah for the bonnie blue flag that bears the single star.

2. As long as the Union was faithful to her trust,
like friends and brethren, kind were we, and just;

but now, when northern treachery attempts our rights to mar,
we hoist on high the bonnie blue flag that bears a single star.

3. First gallant South Carolina nobly made the stand,
then came Alabama and took her by the hand;
next, quickly, mississippi, Georgia, and florida,
all raised on high the bonnie blue flag that bears a single star.

4. Ye men of valor gather round the banner of the right,
Texas and fair louisiana join us in the fight;
Davis, our loved president, and stephens statesmen are;

now rally round the bonnie blue flag that bears a single star.

5. And here's to brave Virginia, the old dominion state.
with the young confederacy at length has linked her fate.
impelled by her example, now other states prepare
to hoist on high the bonnie blue flag that bears a single star.

6. Then cheer, boys, cheer, raise a joyous shout,
for arkansas and North Carolina now have both gone out;
and let another rousing cheer for Tennessee be given,

the single star of the bonnie blue flag has grown to be eleven.

7. Then here's to our confederacy, strong we are and brave,
like patriots of old we'll fight, our heritage to save;
and rather than submit to shame, to die we would prefer,
so cheer for the bonnie blue flag that bears a single star.


Cette mesure hardie déclenche dans tous les autres Etats du Sud une réaction en chaine, avec conventions à l'appui. Après les vacances de Noël, le Mississipi adopta une ordonnance analogue le 9 janvier 1861, suivi par la Floride le 10, l'Alabama le 11, la Georgie le 19, la Louisiane le 26 et le Texas le 1er Février. "C'est une révolutuion [...] de la nature la plus intense qui soit [...] et qui pour le moment, ne saurait pas plus être arrêtée par les efforts des hommes qu'un feu de prairie par l'arrosoir d'un jardinier" écrit Judah P Benjamin, Sénateur de Louisiane. La Sécession était un acte sans équivoque, bien fait pour soulager la tension s'accumulant depuis des années. Elle permettait de se purger de la peur et de l'hostilité si longtemps refoulées. Ce fut un phénomène joyeux qui fit danser les gens dans la rue.

Le 8 février 1861, à Montgomery, en Alabama, sept États du sud des États-Unis proclament leur indépendance et s'unissent au sein d'une nouvelle Conférédation.
Ces États communient dans la volonté de maintenir l'esclavage et plus encore les particularismes d'une société aristocratique menacée par l'affairisme industriel du Nord. La soumission au nord, c'était l'abandon de l'identité du Sud, c'était condamner, à terme, une civilisation.
Le 22 février suivant, leur Confédération se donne pour président Jefferson Davis, Sénateur du Mississipi, ardent défenseur des droits du Sud et pour capitale Richmond (Virginie).

Le Président Jefferson Davis

Investiture du Président Davis

Le président Abraham Lincoln veut plus que tout préserver l'unité du pays. Il fait une ultime ouverture en direction des États sécessionnistes dans son discours d'investiture le 4 mars 1861, n'hésitant pas à permettre au Sud de maintenir l'esclavage sous certaines conditions.

Il conclut pathétiquement son discours d'investiture : «C'est dans vos mains, mes compatriotes mécontents, et non dans les miennes, qu'est la grave question de la guerre civile. Le gouvernement ne vous attaquera pas. Vous n'aurez pas de conflit armé si vous n'êtes pas vous-mêmes les agresseurs. Vous n'avez pas un serment inscrit au ciel qui vous oblige à détruire le gouvernement; moi, j'en ai un, très solennel, celui de le préserver, le protéger et le défendre». Mais son ouverture est rejetée.

La guerre pour maintenir l'Union apparaît inévitable.
Elle va être provoquée par le sort des forts tenus par l'armée fédérale dans la région de Charleston (Caroline du sud).
Les Sudistes somment le Nord de leur remettre les forts et arsenaux tenus par les fédéraux se trouvant à présent sur le territoire d'une puissance souveraine.
Le Fort Sumter, sis dans la baie de Charleston refuse de s'abandonner aux troupes de la Confédération. Les troupes de la Confédération décident alors de l'assiéger. Apprenant la prochaine venue d'une flotte de ravitaillement de l'Union, général Pierre Beauregard ordonne l'assaut le 12 avril 1861 afin de régler le sort du fort dans les plus brefs délais. La petite garnison du major Robert Anderson se rend deux jours plus tard, drapeau déployé, sans aucune perte...

La bannière Confédérée flotte sur Fort Sumter.

Le lendemain, le président Lincoln lance l'appel aux armes et lève 70.000 miliciens.
Outrés par le choix de Lincoln de s'en remettre aux armes et par soutiens à leurs frères du sud profond, quatre nouveaux États vont rejoindre la Confédération, qui compte désormais onze États : Alabama, Arkansas, Caroline du Sud, Caroline du Nord, Floride, Georgie, Louisiane, Mississippi , Tennessee, Texas, Virginie.
Des deux côtés, milices et armées sont mobilisées.

La guerre d'Indépendance des Etats Confédérés commence.
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ADIEU A LA GUERRE DE 90 JOURS





L'affaire du Fort Sumter avait au moins l'avantage pour Lincoln de ne plus lui laisser d'alternative. Sa provocation (envoyer une flotte de ravitaillement dans les eaux territoriales de ce qui se considèrait comme une puissance souveraine) avait été efficace, les Sudistes avaient tirés les premiers. L'Union avait pu ainsi lancer son appel aux volontaires et clairement annoncer sa volonté de réduire la "rébellion" par les armes.
Des deux côtés, les volontaires se pressent pour servir sous les drapeaux.
Au sud, si l'affirmation selon laquelle "un dé à coudre suffira pour contenir le sang versé par la Sécession" n'était plus en vogue, elle était remplacée par une autre fanfaronade: un homme du Sud vaut bien dix Yankees! Il suffirait de tirer quelques coups de canon, d'armer les volontaires de fusils à bouchons pour que les nordistes prennent leurs jambes à leurs cous et retournent d'où ils viennent. Les moins optimistes déclarent alors que la guerre sera l'affaire de 90 jours, il suffira d'une ou deux batailles pour décider les Yankees à laisser la Confédération vivre sa vie.
Pour les hommes du Sud, il s'agissait de se défendre contre ses Yankees voulant se mêler de leurs affaires. Il fallait protéger leurs femmes, leurs filles et le Sud contre ces Nordistes.
Même s'ils s'offuscaient du nom que les Nordistes donnaient alors au conflit (la guerre de la Rébellion), beaucoup de Sudistes arborèrent fierement l'épithète de rebelle. Un poète de la Nouvelle Orléans écrivit même ces mots:

Oui, nommez les rebelles! C'est le nom
que portèrent leurs patriotes de pères
et ils le sanctifieront par des exploits
aussi beaux que ceux d'avant.

Jefferson Davis lui-même répéta mainte fois que le Sud se battait pour ce "droit sacré de s'autogouverner" qui avait alors inspiré les Pères Fondateurs. Dans son premier message au Congrès, après la chute du Fort Sumter, il déclara: "La Confédération n'entend chercher nulle conquête, nul agrandissement, nulle concession d'aucune sorte de la part des Etats avec lesquels nous étions hier encore unis; tout ce que nous voulons, c'est qu'on nous laisse tranquille.".
"Nos hommes doivent l'emporter sur le champs de bataille ou perdre leurs biens, leur pays, leur liberté, tout ce qu'ils ont, nota un Sudiste dans son journal intime. L'ennemi, si en revanche il concède la victoire, n'aura plus qu'à se retirer dans son propre pays et jouir de ce qu'il possédait avant la guerre.".
Cet état d'esprit était commun à bien des volontaires, prêt à se sacrifier pour défendre le Dixie Land contre les Yankees. Ces tout nouveaux soldats sont acclamés, on chante Dixie's Land ou Bonnie Blue Flag sur leur passage; on ne doute guère de la victoire.

Dixie's Land
1. Southrons, hear your country call you!
up! Lest worse than death befall you!
to arms! To arms! To arms! In dixie!
lo! The beacon fire's lighted!
let our hearts be now united!
to arms! To arms! To arms! In dixie!

Chorus
advance the flag of dixie!
hurrah! Hurrah!
for dixie's land we'll take our stand
to live or die for dixie!
to arms! To arms!
and conquer peace for dixie!

2. How the South's great heart rejoices
at your cannons' ringing voices!
to arms! To arms! To arms! In dixie!
for faith betrayed and pledges broken,
wrongsnflicted, insults spoken.
to arms! To arms! To arms! In dixie!

3. If the loved ones weep in sadness,
victory shall bring them gladness;
to arms! To arms! To arms! In dixie!
exultant pride soon banish sorrow;
smiles chase tears away to-morrow.
to arms! To arms! To arms! In dixie!

L'hymne National du Sud.




Les volontaires du 1st Virginia Regiment.


Malgré toutes ces déclarations, les officiels du Sud étaient bien conscient d'une chose: la détermination de Lincoln. Beaucoup d'entre eux étaient convaincu que le Président Républicain ferait tout pour leur imposer un retour au sein de l'Union. Il convenait donc, si la Confédération voulait gagner son indépendance, d'imposer au Nord ses conditions. Le président Davis et ses ministres avaient compris que 9 millions d'hommes contre 22 et une puissance industrielle dérisoire ne permettaient pas une guerre longue. Il fallait frapper les premiers, et gagner le plus rapidement possible.
Une attitude offensive contre l'Union pouvait de plus avoir pour avantage de convaincre les Etats frontaliers esclavagistes (Kansas, Kentucky, Maryland voire Delaware), dont certains avaient (tels le Kentucky) voté des ordonnances de Sécessions mais n'avaient pu les mettre en vigueur du fait de la présence des troupes de l'Union sur leurs sol, de rejoindre effectivement la Confédération. Quoi qu'il en était, la confédération n'avait rien à perdre à pénétrer dans ces Etats à l'Unionisme Chancellant.
Après la période de calme suivant la chute de Fort Sumter et le ralliement du Haut Sud à la Confédération, les évènements s'accélèrerent début Juillet.
Poussé par les journaux et l'opinion, Lincoln fit lui même pression sur l'armée afin que cette dernière entre enfin en campagne. Au nord aussi la croyance en une guerre courte était répandue. Au courant de ces changements et souhaitant attendre les divisions de volontaires prêtes d'une semaine à l'autre, les troupes confédérées se replièrent vers Fredericksburg, afin d'eviter une destruction par des Nordistes jouissant d'une totale superiorité numérique. Là se forme l'armée de Virginie du Nord, sous le commandement d'un héros de la guerre du Mexique, le général Lee.



Ce dernier, anti esclavagiste et aux sympathies Unionistes avait été pressenti par le vieux chef d'Etat major Winfield Scott pour prendre la tête des troupes de l'Union. Néanmoins, ne pouvant se résoudre à tirer l'épée contre sa Virginie Natale, ni contre le Sud, le général Lee avait rejoint l'armée Confédérée et en était devenu, de facto, le commandant en Chef.
Commandées par l'obscur général Kirby, les troupes de l'Union entrent en Virginie et commencent à progresser dans la province de Manassas. C'est sans compter l'Armée de Virginie du Nord mais aussi le corps de 60 000 volontaires (enfin prêts à intervenir) du Général Jackson. Le 17 juillet, les deux armées se mettent en marche afin d'en découdre avec ces Yankees.
Est-ce la fameuse bataille décisive attendue par les deux camps?



A l'ouest, les troupes confédérées, majoritairement composées de volontaires se mettent en marche vers le Kentucky et le Kansas.



En Virginie, les premiers combats ont lieu le 24 juillet. Ces premières escarmouches tournent rapidement à l'avantage des Sudistes, plus nombreux et mieux commandés. Le gros des combats se déroulèrent près de la petite rivière surnommée "Bull Run" , au niveau de la "Manassas Junction". Le général Jackson se fit remarquer par son courage et y gagna le surnom de "Stonewall"



Stonewall Jackson (portant l'uniforme d'avant guerre) à Manassas. "Drive them to Washington!!



Bataille de Manassas.


Les troupes de Kirby cèdent!

Le 6 août après la fin de la bataille de Manassas, la victoire confédérée est totale! L'armée de l'Union recule dans le désordre vers Washington. A l'ouest, les Confédérés ne rencontrent guère de résistance et progressent au Kentucky.




advance the flag of dixie!
hurrah! Hurrah!
for dixie's land we'll take our stand
to live or die for dixie!
to arms! To arms!
and conquer peace for dixie!

Après une victoire si totale à Manassas, les confédérés décident une offensive vers Washington. Dans l'opinion, l'allégresse est totale. Les prédictions les plus optimistes semblent se réaliser. Les Yankees ont été repoussés et humiliés sans coup férir. Un homme écrit dans son journal intime "Après un tel succès de nos armes, il ne fait guère de doute que nous aurons gagné notre indépendance avant l'automne."
Et c'est bien ce que va tenter le gouvernement confédéré. Le 22 Août, poursuivant les Yankees en fuite, Stonewall Jackson arrive aux abords de Washington, rapidement rejoins par Lee. L'affaire est autrement différente de Manassas. Par des prodiges d'organisation, l'Union a reconstitué des forces et si les premiers combats sont à l'avantage de la Confédération les renforts que l'Union jette dans la fournaise vont corser la tâche des Confédrés, il devient vite évident aux yeux de Lee que la prise de la ville si elle est possible sera trop coûteuse en homme. pour un résultat politique trop incertain. La confédération ne peut se permettre de voir sa principale force réduite à une peau de chagrin.
Le 1 er septembre, les troupes confédérées se replient vers la Virginie.


Defense acharnée des Nordistes aux abords de Washington.

Cet échec des Confédérés ne fut peut-être pas étranger au refus de la Grande Bretagne d'arbitrer le conflit, malgré tout les voeux des Sudistes en ce sens. Une intervention étrangère étant, avec une victoire écrasante sur le territoire de l'Union, le seul espoir de la Confédération de gagner son indépendance à court terme.
Lee n'a pourtant pas dit son dernier mot. Fin octobre, ses troupes foulent à nouveau le sol dans la province de Frederick et y malmènent les fédéraux.



C'est à ce moment que l'Union choisit d'attaquer à nouveau, pensant surement, tels les Confédérés début septembre, que les "gris" sont désorganisés par l'échec aux portes de la capitale fédérale et voulant surement profiter de l'absence de Lee.


Seconde bataille de Manassas.

Apprenant la nouvelle, Lee se met en route vers le Sud mais le brillant Stonewall prouve aux yeux de tous qu'il mérite son surnom, et le tout nouveau "Battle flag"
de la Confédération s'y couvre déjà de gloire.



Une nouvelle fois, les Yankees refluent en désordre, une fois de plus, les Confédérés vont tenter d'exploiter le succès.
Atteignant les faubourgs de Washington début décembre, ayant l'avantage au déclenchement des combats, les Sudistes se retrouvent dans la même situation que deux mois auparavant et reculent afin d'éviter une hémorragie qu'ils ne peuvent se permettre.
Richmond apprend l'échec de ce nouvel assaut en même temps que l'échec des tentatives du corps nouvellement formé de 40 000 hommes, sous les ordres de Jeb Stuart, de progresser dans la vallée de la Shenandoah.
L'hiver s'installant, les deux camps léchant leurs blessures, l'accalmie se fit grandissante. Les seules actions avaient lieu à l'ouest, où les Confédérés continuaient à progresser mais où la résistance de l'Union, à défaut d'être pour le moment efficace, se durcissait. Sur mer, les Confédérés avaient espéré frapper un grand coup avec la mise en service du CSS Virginia.



Le CSS Virginia, premier "Ironclad"

Mais malgré les efforts des valeureux marins, le Nord maintenait sa totale suprématie.

Marins Confédérés.

A l'approche du printemps, et alors que le déséquilibre numérique s'installait (35 divisions pour les Yankees, contre 29), il devint évident à tous que l'espoir de mettre fin à la guerre en quelques semaines, voire quelques mois, devait être enterré. Si la Confédération devait gagner son indépendance, ce serait au prix de son sang.



Situation au début du printemps 1862.
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IDEES NOIRES POUR JOHNNY REB SUR LE POTOMAC


Stonewall Jackson's Way

1. Come stack arms men! Pile on the rails,
stir up the camp-fire bright;
no matter if the canteen fails,
we'll make a roaring night.
here Shenandoah brawls along,
there burly blue ridge echoes strong,
to swell the brigade's rousing song
of "Stonewall Jackson's way."

2. We see him now--the old slouched hat
cocked o'er his eye askew,
the shrewd, dry smile, the speech so pat,
so calm, so blunt, so true.
the "blue-light elder" knows 'em well;

says he, "that's banks---he's fond of shell;
lord save his soul! We'll give him"---well,
that's "Stonewall Jackson's way."

3. Silence! Ground arms! Kneel all! Caps off!
old blue-light's going to pray.
strangle the fool that dares to scoff!
attention! Its his way.
appealing from his native sod,
in forma pauperis to God---
"lay bare thine arm, stretch forth thy rod!
amen!" That's "Stonewall's way."

4. He's in the saddle now. Fall in!
steady! The whole brigade!

hill's at the ford, cut off---we'll win
his way out, ball and blade!
what matter if our shoes are worn?
what matter if our feet are torn?
"quick step! We're with him before dawn!"
that's "Stonewall Jackson's way."

5. The sun's bright lances rout the mists
of morning and by george!
here's longstreet struggling in the lists,
hemmed in an ugly gorge.
pope and his yankees, whipped before,
"bay'nets and grape!" Near Stonewall roar;
"charge stuart! Pay off ashby's score!"

is "Stonewall Jackson'say."

6. Ah! Maiden, wait and watch and yearn
for news of Stonewall's band!
ah! Widow read with eyes that burn
that ring upon thy hand.
ah! Wife, sew on, pray on, hope on!
thy life shall not be all forlorn.
the foe had better ne'er been born
that gets in "Stonewall's way."





Avec le dégel, les opération militaires allaient reprendre. A la "maison blanche confédérée" de Richmond, l'ambiance n'était plus aussi enthousiaste que pendant l'été 1861.


La "Maison Blanche" Confédérée

Les échecs aux portes de Washington avait terni le moral. La résistance de l'Union commençait à se durcir dans l'Ouest. Pis encore, avec près de 100 000 hommes de plus que l'armée Confédérée, le déséquilibre numérique allait croissant...
Pour le gouvernement du Sud, il fallait agir. Début mars, une nouvelle série d'engagement volontaires fut encouragés, ainsi 60 000 hommes purent être levés.
[en terme de jeu, j'ai converti -encore- des pops pour gagner du manpower, puis j'ai levé 6 divisions]
Celà ne serait suffisant qu'à court termes et ces fraiches recrues ne seraient disponibles qu'après plusieurs semaines de préparation. Le Congrès Confédéré pris alors une mesure inédite jusqu'alors dans l'histoire nord-américaine. Le 1er Avril 1862, la loi de Conscription fut votée, fournissant 100 000 hommes de plus. Nul doute que l'Union ne tarderait pas à répondre à une telle mesure. Il fallait donc agir au plus vite.


Remise de leurs drapeaux à des régiments de Conscrits.


Des Conscrits

Malgré l'entrainement rapide de ces recrues et leur manque chronique d'équipements, ces nouvelle troupes allaient permettre aux Confédérés de reprendre l'offensive.
Cette dernière n'avait d'ailleurs pas cessé dans l'Ouest où les Confédérés entrent à Chicago fin mars. Dans l'Illinois, un autre corps progresse dans la province de Springfield qui sera définitivement occupée fin avril.
Mais le plus symbolique de ce regain d'activité fut la nouvelle offensive lancée par Lee vers Frederick.



Offensive vers Frederick.

Les 18 divisions de l'Armée du Nord de la Virginie vont y rencontrer les 70 000 hommes du général Putman. "Billy yank" va opposer une résistance acharnée aux hommes de Lee, aidé par la végétation toufue et le caractère accidenté de la région. L'issue finale de la bataille ne fait néanmoins aucun doute.


Défense Yankee dans la province de Frederick

Mais comme lors de la dernière offensive confédérée, le Yoyo ca recommencer. Les Yankees attaquent la Virginie par Manassas Junction où le général Beauregard, vaillant descendant d'émigrés Français en Louisianne et s'étant fait remarqué au siège de Fort Sumter et lors du premier Manassas (ce qui lui valut sa promotion) prépare la défense.


Général PGT Beauregard

Pendant deux semaines, ses troupes vont, accrochage après accrochage, bataille après bataille, tenir la ligne face aux Yankees, bien plus nombreux.


Troisième bataille de Manassas, première phase.


Défense héroique des hommes de Beauregard.

Certains, à court de munitions, jettent des pierres à "Billy Yank"





L'arrivée de Lee et de ses hommes allait changer le sort de la bataille, une fois de plus, et le 16 juin, les troupes du Général Taylor, décimmées par cette contre-attaque venant du nord, abandonnaient la partie.


Arrivée de l'avant-garde de l'Armée de Virginie du Nord sur le Bull Run.

A nouveau, les deux nations s'étaient affrontées sur le Bull Run. A nouveau, l'arrivée opportune de Lee avait transformer la défaite en victoire éclatante, a nouveau, la confédération allait tenter d'exploiter son succès. Cette fois-çi, le général Beauregard menait l'assaut.


Nouvel assaut contre Washington.



Et une fois de plus, malgré une victoire à portée de main, devant les pertes effroyables que subissaient les assaillant, l'armée confédérée se replia en Virginie le 2 juillet, après un mois de combats acharnés.
A l'ouest, les Yankees se reprenaient enfin et pénétraient à Chicago. Stonewall Jackson, envoyé sur place, battit les fédéraux à Evansville, puis fut attaqué lors de sa progression vers Indianapolis. Malgré tout ses efforts, Stonewall ne pouvait rien contre la supériorité numérique de l'ennemi et dut ordonner la retraite pour éviter l'anéantissement. Il avait perdu les 2 tiers de ses 30 000 soldats mais malgré celà, gardait le profond respect, voire l'amour, de sa troupe.


"Jackson is with you!"

La défaite de Stonewall annonçait d'autres revers à l'Ouest. Le temps de l'avance impunie de la Confédération était fini. A Toledo, Cairo, Des Moines, les revers se succèdent alors sur cette partie du front.
Les pires craintes du gouvernement confédéré se trouvent réalisés, aucune décision n'a pu être obtenue à l'Est. A l'Ouest, la contre-attaque de l'Union fait de terribles dégats et l'ensemble du front est menacé d'effondrement, malgré les efforts de Stonewall.
Lee, rencontrant un Jefferson Davis qui perçoit d'autant mieux la gravité de la situation qu'il fut lui-même militaire, réussit à convaincre le président confédéré de lui accordé sa confiance. Le "renard gris" a un plan pour battre l'Union avant que la Confédération ne perde les avantages gagnés à l'Ouest.
Le 9 aout 1862, pour la quatrième fois en une année, les défenseurs de la région de Washington entendent le terrible "rebel yell" et voient la vague grise les charger...

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Il semblerait que la maison soit divisée...

God Save the South

1. God save the South,
God save the South,
her altars and firesides,
God save the South!
now that the war is nigh,
now that we arm to die,
chanting our battle cry,
freedom or death!
chanting our battle cry,
freedom or death!

2. God be our shield,
at home or afield,
stretch thine arm over us,
strengthen and save.
what tho' they're three to one,
forward each sire and son,
strike till the war is won,
strike to the grave!

3. God made the right,
stronger than might,
millions would trample us
down in their pride.
lay thou their legions low,
roll back the ruthless foe.
let the proud spoiler know
God's on our side.

4. Hark honor's call,
summoning all,
summoning all of us
unto the strife.
sons of the South awake!
strike till the brand shall break,
strike for dear honor's sake,
freedom and life!

5. Confederates before
our fathers of yore,
rebel's the righteous name
Washington bore.
why, then, be ours the same.
the name that he snatched from shame,
making it first in frame,
foremost in war.

6. War to the hilt,
theirs be the guilt,
who fetter the free man
to ransom the slave.
up then, and undismay'd,
sheathe not the battle blade
till the last foe is laid
low in the grave!

7. God save the South
God save the South,
dry the dim eyes that now
follow our path.
still let the light feet rove
safe through the orange grove;
still keep the land we love
safe from thy wrath.

8. God save the South,
God save the South,
her altars and firesides,
God save the South!
for the great war is nigh,
and we will win or die,
chaunting our battle cry,
freedom or death!




Poussée par les circonstances, de plus en plus sombres et par un calcul rationnel (l'inévitable supériorité à long terme de l'Union), la Confédération tente, en ce mois d'Août 1862, son va-tout pour gagner son indépendance.
Le plan que Lee fit accepter au Président Davis est simple. Prenant acte de l'inévitable effondrement du front Ouest, le "renard Gris" propose au président de la confédération de lancer l'assaut -une fois encore- sur Washington. La capitale fédérale, à l'Unionisme chancellant, grouille de sympathisant confédérés ayant fait par au Sud du déplacement vers l'Ouest de nombreuses divisions Confédérés. L'Union semblait décidée à profiter de ses succès à l'Ouest en renforçant sa supériorité numérique sur ce théâtre. La première semaine d'août vit en effet trois défaites Confédérées successives, à Springfield (où jeb Stuart vit son Corps entièrement anéanti) , Toledo et Indianapolis. Les troupes, se repliant en désordre et avec de lourdes pertes ne pourraient pas opposer de résistance sérieuse... Ce a quoi Lee va répondre: L'attaque vers Washington va être double: Lee s'avancera avec le gros des troupes vers la capitale fédérale, tandis que Beauregard attaquera vers Frederick.
L'offensive du Potomac décidera du sort de la guerre et tant Lee que le gouvernement Confédéré en sont conscient. Soit Washington tombe et alors l'Union acceptera peut-être la discussion. Soit les rebelles sont repoussés et la Confédération ne pourra que se défendre, menacée d'effondrement à l'Ouest ou à tout le moins d'être numériquement dépassée et ne pouvant compter que sur une lassitude de l'Union, bien peu probable tant que Lincoln residerait à la Maison Blanche.
Le 9 août, l'offensive de Lee vers les terribles défenses de la capitale Yankee commence.



Le 9th Heavy Artillery de New York dans un fort aux alentours de la Capitale fédérale.

Les combats sont d'emblée d'une rare violence. Les défenseurs Nordistes se battent avec l'énergie du désespoir. Au sommet, la surprise est totale! Les divisions en route vers l'Ouest (où un nouvel échec se produit pour le Sud avec l'échec d'une contre-attaque de Stonewall Jackson vers l'Illinois) font demi-tour et se dirigent à marche forcée vers Washington.
Lee, prévenu de ces événements lance alors la deuxième partie de son offensive sur le Potomac. Beauregard doit attaquer la province de Frederick et y fixer le plus d'unités Fédérales possible. "Le sort de la Confédération est entre vos mains" télégraphie-t'il au "Petit Napoléon" pour qui le moment est venu de faire honneur à son surnom.


L'offensive du Potomac.

Aux environs de Washington, la bataille fait rage. Beauregard, de son côté, tente de maintenir ses positions, mais l'armée Nordistes lance de tels coups de boutoirs que ce dernier doit abandonner la partie et se replier vers Manassas le 11 septembre, non sans avoir infliger d'effroyables pertes aux Nordistes.
Tant au nord qu'au sud, l'anxiété est à son comble. Toute personne ne serait-ce qu'un peu au courant de la tenue de la guerre (et comment ne pas l'être au Sud où tant d'Hommes servent, où tant ont déjà donné leur vie) a plus ou moins conscience de l'importance des combats autour de Washington. Un éditorialiste du Richmond Observer écrit alors: "Nul besoin d'être un grand stratège pour deviner que notre indépendance se joue en ce moment même aux portes de Washington. Si nos garçons emportent la décision, nous vivrons libre. Si par malheur Dieu en décide autrement, de terribles épreuves nous attendent... "
Les opérations militaires cessent même dans l'Ouest, permettant aux Soldats de Jackson de se réorganiser et de prendre un repos précieux.



Lee lui-même charge à la tête des troupes: Follow me Boys!

Après leur succès à Frederick, l'Union jette dans la fournaise division après division. La Confédération, a pris le dessus, et les unes après les autres, ces unités disparaissent, se rendent ou sont vaincues. La "furia" Confédérées ne peut plus être arrêtée. Les hommes sont conscients de la nécessité de la victoire. Il faut vaincre dès à présent ou être soumis à breve échéance.


A l'assaut!

Après près de deux mois de combats particulièrement acharnés, les derniers défenseurs de Washington se rendent le 2 octobre. Le battle flag flotte sur la Maison Blanche!!!





Défilé des Confédérés Victorieux à Washington.

Dans le Sud, l'allégresse est totale! Les sacrifices n'ont donc pas été vains. Les journaux, l'opinions, tous louent le génie de Lee et le courage de ses Soldats. Au nord, c'est l'effondrement qui prévaut. Lincoln subit de vigoureuse attaques par presse. Washington fait exception. Appartenant historiquement au Sud, la capitale fédérale dont l'unionisme ne fut jamais très important regarde avec curiosité ces vainqueurs qui défilent. A l'hostilité de certains répond la sympathie d'autres...
Plus au Nord, on reproche à Lincoln d'avoir évacué le gouvernement vers New york quand sa place était à Washington, on lui reproche d'avoir laissé les généraux sacrifier l'armée dans une bataille perdue d'avance.
L'Armée fédéral a en effet été saignée par la défense de Washington. Jettant par petits paquets ses divisions au lieu de se concentrer en vue d'une contre-attaque, elle s'est lancée dans des attaques sanglantes contre des Confédérés supérieurs en nombre de par leur concentration. Avec la prise de Washington, c'est l'ensemble du Nord-Est qui est ouvert aux troupes Confédérées.

Lee a bien sûr compris l'opportunité. Déjà, Beauregard a repris son avance vers Frederick où l'attendent les rescapés de Washington. L'Armée du Nord de Virginie elle se divise et progresse à travers le Nord-est des Etats-Unis. Ce ne sont pas les nouveaux succès des fédéraux dans l'Ouest qui vont porter un coup au moral des Sudistes.



Déjà, l'armée Confédérée progresse en Pennsylvanie et dans le Delaware, tandis que Beauregard tiens en respect à Frederick les dernières forces Yankees organisées sur cette partie du front.


L'Armée Confédérée avance en Pennsylvanie.

Les Combats se poursuivent néanmoins a Frederick


Lincoln, réfugié à New York depuis le début du mois de Novembre, est maintenant conscient de la défaite. Les Confédérés l'ont emporté. On a mainte fois raconté l'événement: contemplant une averse à travers les vitres de l'immeuble où le gouvernement était transferé; son secrétaire lui aurait fait part de rapport selon lesquels les Confédérés approchaient de la ville. Il lui aurait alors demandé de bien vouloir prendre en note un télégramme destiné au Président de la Confédération (ce fut la première fois qu'il accepta de le qualifier ainsi). Relisant le fameux télégramme, il aurait alors soupiré, en le rendant à son secrétaire: "Il semblerait que la maison est divisée"...


"Then here's to our confederacy, strong we are and brave,
like patriots of old we'll fight, our heritage to save;
and rather than submit to shame, to die we would prefer,
so cheer for the bonnie blue flag that bears a single star. "

Le 14 novembre 1862, le cessez-le feu entra en vigueur. L'Union reconnaissait l'indépendance des Etats du Sud et reconnaissait l'existence de la Confédération.



Ce même jour, le Missouri annonce son adhésion à la Confédération. On ne sait pas si les Missouriens connaissaient déjà la nouvelle de la victoire du Sud ou s'il s'agissait d'une coincidence.
Les dispositions de l'armistice, qui furent bientôt officialisées par le Traité de Richmond, étaient les suivantes: -les Etats Unis reconnaissent l'indépendance de la Confédération
-L'Union laissait le Kentucky rejoindre la Confédération, ainsi que le Nouveau Mexique.

Au sud, des critiques s'élevèrent. Le traité était jugé trop généreux, les accusations d'abandons des Etats Esclavagistes au sein de l'Union (Delaware, Maryland) s'élevèrent. D'autres se plaignaient que la Confédération ne s'étende pas jusqu'en Californie.
Mais de telles réactions furent en fait rares. L'allégresse de la Sécession n'était rien comparée à celle qui traversa alors le Dixie Land. Les hommes allaient revenir et le Sud était libre! Partout, les rues, les bâtiments étaient pavoisés des bannières confédérées. Des orchestres jouaient Dixie's Lans et le Bonnie Blue Flag.


Entrée triomphale de Lee en Virginie



A l'étranger, la surprise était grande, et la Confédération retira de son Indépendance un grand prestige. Personne n'avait cru à la victoire de ce si jeune Etat, souffrant de si grands handicaps économiques et démographiques.
Le prix de l'indépendance avait été le sang et la sueur du Sud...





Cimetiere militaire provisoire à Richmond.

Les pertes de la guerre d'indépendance sont estimée pour le Sud entre 400 000 et 600 000 hommes.
Grâce à leur sacrifice, le Sud était libre.



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Il faut libérer les esclaves...


La Confédération avait gagné son indépendance le 14 novembre 1862 (qui fut dès lors la deuxième fête nationale, après l'anniversaire de la Sécession de la Caroline du Sud). Il fallut au gouvernement Confédéré plusieurs semaines avant de pouvoir dresser un bilan de la situation de la Confédération.


La Confédération à son indépendance.

Les Etats Confédérés d'Amérique comprenaient alors 11 millions d'habitant (dont 3 millions d'esclaves), avaient une petite force industrielle et surtout, une dette abyssale.




Le ministère de la guerre, encore en charge de la gestion économique déclara alors "la confédération a gagné son indépendance, elle doit maintenant gagner sa viabilité". Immédiatement, Jefferson Davis pris des mesures énergiques: l'armée était démobilisée, une grande partie des effectifs (au grand dam d'une partie de l'opinion craignant une revanche Yankee) fut renvoyée. Dans le même temps, le gouvernement décida d'encourager l'industrie, tant pour trouver à la main d'oeuvre (redevenant abondante ) un travail que pour trouver les liquidités nécessaires au remboursement des dettes de guerre.

Qu'en était-il des risques de revanche? Dès l'indépendance, le gouvernement confédéré craignit que le traité signé à Richmond ne soit pour les Etats-unis qu'un moyen parmi d'autres pour reconstituer leurs forces et soumettre les Sudistes. Cette crainte fut rapidement dissipée:
Dans le courant de l'année 1863, encouragés par l'exemple Confédéré, les habitants du Grand Ouest se soulevèrent en masse.



L'armée des Etats Unis, non encore remise des pertes dues à la guerre de Sécession, aurait autre chose à faire que de prendre sa revanche sur la jeune Confédération. Après quelques mois d'anarchie, la République de Californie et celle de Colombie proclamèrent leurs indépendances respectives, malheureusement pour elles, la pression militaire de l'Union se fit de plus en plus intense et ces jeunes républiques n'avaient pas la force militaire de la Confédération. Finalement, l'Union réussit à s'imposer (aidée contre la Colombie par les Britanniques) et il ne resta que des lambeaux des Etats révoltés.



Pour de nombreux analystes, le Sud avait manqué une occasion importante de son histoire dans cette affaire. Soutenir les révoltés eut pu permettre le maintien de leur intégrité et par conséquent affaiblir les Etats-Unis. Au Congrès, de nombreuses voix s'élevaient en ce sens: "La Confédération, de part les conditions mêmes de sa naissance, ne peut rester indifférente à ce qui se passe dans le grand Ouest. Des hommes épris de liberté se dressent actuellement contre la tyrannie des républicains, il est de notre devoir de leur apporter notre aide" déclara un sénateur du Texas. Faisant moins dans la mesure, Stonewall Jackson commenta en privé: "Allons aider l'Ouest à Washington". Jefferson Davis avait la tête plus froide. La Confédération était en train de reconstituer une économie viable, et si sur le papier son armée était supérieure à celle du Nord, dans les faits, la plupart des divisions n'étaient qu'à 10% de leur effectif théorique. Plus grave, entrer en guerre pour soutenir l'Ouest, même en prenant en compte l'espoir -bien maigre- d'une adhésion à la Confédération de la Californie et de la Colombie, c'était prendre un pari des plus risqué: mettre en jeu l'existence de la Confédération pour des intérêts non vitaux. Bien malgré lui, le Sud était pour le moment condamné à l'Isolasionisme. Et c'est ce qu'il y avait de mieux à faire. D'autant plus que la politique économique commençait à porter ses fruits.
Dès la fin de l'année 1863, de nouveaux centres industriels ouvrirent. Les deux Carolines virent la naissance d'une industrie textile (tissu au nord, vêtements au sud), tout comme le Mississippi. En Arkansans, des scieries ouvrirent tandis que le Missouri vit une industrie sidérurgique s'adjoindre à son industrie minière.


Fabrique textile au bord du Mississippi.


Scierie en Arkansas.

La politique économique d'industrialisation commençeait donc à porter ses fruits. En 1864, une nouvelle usine de vêtements ouvrit en Géorgie.
La dette se résorbait, le dollar confédéré devenait une monnaie crédible tandis que le gouvernement pouvait maintenant envisager la construction de voies de chemin de fer.


50 dollars Confédérés

La dette fut définitevement remboursée courant 1868.



Depuis quelques mois déjà, la Confédération avait d'autres soucis et commençait à regarder vers l'extérieur. En 1867, le gouvernement confédéré avait renoncé à acquérir auprès de l'Empire Russe l'Alaska, que ce dernier mettait en vente. Dépités, les Sudistes virent l'Union emporter le morceau. Mais Davis savait que la Confédération ne pouvait mettre en danger sa cure financière, de même ce dernier ne voulait pas laisser en leg à la confédération toujours plus de dettes. En effet, Jefferson Davis approchait de la fin de son mandat. En 1868, conformément à la constitution de la Confédération, des élections présidentielles furent organisées et le Vice Président de Davis, Alexander Stephen fut élu président pour un mandant de 6 ans, non renouvelable.



Alexander Stephens, deuxième président de la Confédération.

Ce dernier allait immédiatement avoir de nombreux dossiers à gérer.
Depuis quelques mois déjà, Cuba était en rébellion ouverte contre sa métropole Espagnole. Pour de nombreux Confédérés, c'était l'occasion de s'en saisir. Il s'agissait de concrétiser un vieux rêve sudiste datant d'avant l'Indépendance: s'installer dans les Antilles. Malgré les réticences de Stephens, une proposition d'achat fut envoyée en Espagne qui la rejetta de façon véhémente. La Congrès Confédéré n'oublierait pas l'insulte, nombreux furent à présent ceux qui gardaient les yeux fixés sur Cuba, à l'affut du moindre Casus belli...
Autrement plus important fur l'affaire de l'abolition de l'esclavage. La Confédération était maintenant indépendante depuis huit ans. L'industrie était en plein essor. L'abolitionnisme gagnait de plus en plus une bonne partie de l'opinion, mais aussi des élites. Un représentant du Kentucky déclara au Congrès: "La Confédération ne s'est pas battu pour l'institution particulière, mais pour la liberté de vivre selon sa propre volonté. La survie de la Confédération n'est pas liée à l'institution particulière. Aujourd'hui il est temps que la Liberté que nous avons gagnée soit aussi celle des personnes astreintes au travail. L'avenir n'est plus dans la plantation mais dans l'industrie si nous ne voulons pas être détruits. Il est temps pour la Confédération de rembourser la dette qu'elle a envers le Seigneur en libérant ces hommes, ces frères!" Ce à quoi les députés esclavagistes (Louisianne, Mississippi entre autres) opposaient "le mode de vie du Sud, la civilisation, la sang versé pour l'institution particulière".
L'esclavage avait en effet été le déclancheur du conflit. Mais e fait, l'immense majorité des soldats ne possédait pas d'esclaves. Rapidement, l'opinion fut conquise par les arguments abolitionnistes. Les Elites, elles, comprenaient tout l'intérêt économique qu'il y avait dans une telle mesure: les travailleurs ainsi libérés pourraient aller travailler dans les usines ou à tout le moins seraient incités par le salariat à produire. Même l'aristocratie des plantations, dont une grande partie disposait maintenant de parts dans l'industrie, se laissait gagner à de tels arguments, bien qu'ils s'en défendassent vigoureusement en public. Certains appellaient même à la Sécession.
C'est durant ces débats tendus que la nouvelle éclata:




R.I.P

Monument en l'honneur du Général Lee



La nouvelle de la mort de "l'épée de la Confédération" fut un choc pour l'opinion. Partout, les bannières furent mises en berne. L'esprit n'était plus qu'à l'unité nationale et à la commémoration. Les opposants à l'abolition avaient perdu la bataille, ils le savaient. Stephens utilisa habilement la mémoire de Lee, abolitionniste, et le 10 juin 1870 proclama l'émancipation immédiate de tous les esclaves sur le territoire de la Confédération.








Une page de l'histoire des Etats du Sud venait de se tourner.
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Les Caraïbes sont elles à vendre?



Après la proclamation d'émancipation, les Etats Confédérés purent se concentrer sur la mise en oeuvre (ô combien délicate) de cette dernière mesure mais aussi continuer les politiques d'industrialisation qui portaient petit à petit leurs fruits.
C'était oublier la situation dans les Caraïbes, et notamment à Cuba, toujours scrupuleusement surveillée par ceux qu'ont appellait alors les "rattachistes". L'île, en situation insurectionnelle depuis de nombreuses années, encouragée en ce sens par l'anarchie politique de la lointaine métropole (où Carlistes et autres républicains n'en finissaient pas de s'affronter) connaissait en cet été 1870 un nouveau coup de sang.
Début août, cinq citoyens Confédérés furent arrêtés par les autorités Espagnoles. Convaincus d'incitation à la rébellion, ils furent éxécutés après un procès expéditif, le gouverneur de l'île souhaitant donner une leçon à ces Confédérés arrogants. Aux Etats Confédérés, l'émotion populaire fut immense. La presse s'empara de l'affaire et le Congrés Confédéré se réunit en séance extraordinaire. Après de bien courts débats, la déclaration de guerre des Etats Confédérés à l'Espagne fut votée. Le parti de la guerre exultait à l'idée de l'annexion prochaine de Cuba, bien que le motif officiel donné par le Congrès des Etats Confédérés d'Amérique fut que " vu la situation hautement destabilisatrice de l'île de Cuba pour la sécurité des Caraïbes et des Etats Confédérés d'Amérique, vu les atteintes inacceptable aux droits des gens -y compris des soutiens Confédérés- commises par l'Espagne" , la Confédération ne pouvait rester impassible.



Dans l'opinion, l'affaire Espagnole était l'objet d'attentions soutenues. Personne ne restait indifférent aux malheurs de cette île. Perception d'autant plus aïgue que les Confédérés eux-mêmes n'étaient indépendants que depuis 8ans. Une sorte de réflexe de solidarité envers les insurgés Cubains s'était développé, relayé au Congrès par les "rattachistes" et qui s'était manifesté avec la proposition éconduite d'achat de l'île. En ce mois d'août 1870, le moment était donc venu pour la Confédération de se porter au secours, non seulement de l'île de Cuba, mais aussi de toutes les colonies Espagnoles ( Porto Rico et les Philippines). D'autant plus que l'Europe, empêtrée dans la guerre Franco-Allemande de 1870 ne pourrait guère intervenir.
Si le Président Stephens ne s'opposait guère à cette expansion, il était conscient du manque de moyen de la Confédération pour mener cette guerre. Ce n'était pas tant l'armée de métier qui posait problème, cette dernière est alors nombreuse et expérimentée, de nombreux soldats et officiers ayant servi lors de la guerre d'indépendance, que la marine Confédérée. Cette dernière disposait alors d'une douzaine de bâtiments modernes (bien assez pour s'occuper de la faible flotte Espagnole) mais d'aucun moyen de transport de troupes, ô combien nécessaire pour mener cette guerre. La construction de tels bâteaux fut donc lancées, mais aucun ne serait disponible avant plusieurs mois.
Pendant de nombeuses semaines, la Guerre ne changea de fait rien à la vie quotidienne. Aucun combat n'eut lieu pendant le mois d'août. Les choses changèrent fin septembre: un faible corps expéditionnaire espagnol tenta sa chance sur les côtes de Virginie. Il fut rapidement anéanti par les troupes Confédérées présentes dans les environs. La flotte Confédérées, patrouillant le long des côtes, intercepta l'armada Espagnole et envoya par le fond la majeure partie de ces navires. Les Espagnols firent une autre tentative au mois de décembre, qui se solda elle aussi par un échec.
Pendant ce temps au congrès, le lobby industrialiste, renforcé par l'immense victoire que fut pour lui l'émancipation des Esclaves, réussit à faire adopter une loi d'encouragement à l'industrie qui entraîna l'ouverture de nouvelles usines.



Preuve que la guerre ne perturbait pas plus que çà la vie de la Confédération, une nouvelle série de loi fut mise aux voix au printemps 1871: les journaux Confédérés la surnomèrent la loi de "la guerre des berceaux". Il s'agissait d'une série de mesures visant à promouvoir la natalité au sein de la Confédération ainsi que l'installation d'immigrants. Ces mesures furent acceuillis fraîchement à Washington, et avec raison. Il s'agissait bien évidement d'éviter un approfondissement trop grand du fossé démographique séparant la Confédération et l'Union.
Et la guerre contre l'Espagne? A part quelques accrochages maritimes, rien de neuf ne pouvait de passer tant que les navires de transports ne seraient pas prêts. Ce fut chose faite au mois de juillet 1871. Immédiatement, le 2ème Corps Expéditionnaire, sous le commandement du général Johnson embarqua et se mit en route vers Cuba.
Le 14 août 1871, un an après la déclaration de Guerre, la première action sérieuse commençait.



La progression à l'intérieur des terres Cubaines fut rapide, facilitant la victoire des Whigs (une fois de plus) aux élections générales d'octobre 1871. Il fut heureux pour le gouvernement Confédéré que les élections eurent lieux au mois d'octobre. En effet, au mois de novembre, la résistance des Espagnols à Cuba se durçit, les Confédérés échouant devant La Havane et devant faire façe aux soulèvements loyalistes dans les provinces contrôlées de l'île.
La guerilla permanente à Cuba, immobilisant de nombreuses divisions, n'empêcha pas la Confédération de s'emparer de Porto Rico au début du mois de février 1872. Une offre de paix alors envoyée à Madrir reçut une fin de non recevoir. Madrid ne semblait pas prête à lâcher ses "perles des Antilles".
Toujours empêtré à Cuba, l'Etat Major confédéré décida de lancer une opération inédite pour des troupes américaines: un raid en Europe.
Le 13 mars, le 2ème Corps Expéditionnaire débarqua à Cadiz.



Ne recontrant aucune résistance au départ, les Espagnols étant trop occupés à se battre entre eux, les Confédérés purent avancer dans les terres. Néanmoins, la résistance se durçit rapidement, nourrie par le très puissant sentiment national Espagnol. Rapidement surclassées numériquement, les troupes Confédérées se replièrent vers Granada et le Corps expéditionnaire, durement éprouvé (80% de blessés, tués et prisonniers) se rembarqua début juillet.


Combats en Espagne

Le raid Espagnol était appellé à devenir un nouveau mythe pour l'Armée Confédérée, nouvelle manifestation du courage de "johnny reb". Une partie des troupes étant occupée à maintenir l'ordre sur les îles occupées,
le raid en Espagne s'étant achevé sur une déroute, l'Etat Major Confédéré devait trouver de nouvelle voies pour amener l'Espagne à abandonner le combat (cette dernière étant restée sourde à toutes les ouvertures de paix Confédérées, y compris aux moments les plus noirs du raid Espagnol, alors que le battle flag flottait à quelques centaines de kilomètres de Madrid), d'autant plus que les citoyens Confédérés s'impatientaient façe à une guerre s'éternisant et grêvant l'effort d'industrialisation. Plus aucune voie ferrée n'était construite, plus aucune usine. Au Congrès, les partisans de la paix se faisaient de plus en plus nombreux.
Pendant quelques mois, le corps expéditionnaire se reposa et surtout, reçu les nouveaux fusils à chargement par la culasse que l'industrie confédérée [découverte du progrès] pouvait enfin copier.


Soldat armé d'un fusil à chargement par la Culasse.

Le 28 mai 1873, les défenseurs Espagnols des Philippines virent les navires Confédérés s'approcher. La Confédération avait décider de continuer à frapper l'Espagne là où cette dernière était le plus faible: les relicats de son Empire.
Le 15 juin, après avoir balayé les défenseurs Espagnols, les Confédérés prirent Luzon.


Soldats Espagnols.



Progression aux Philippines.

Se dirigeant vers Manille, les Confédérés y affrontent les Espagnols et après avoir à nouveau vaincus les Espagnols, s'emparent de la capitale Philipienne.


Troupes Confédérées prenant les positions défensives Espagnoles.

Le reste de l'année 1873 fut consacrée à maintenir l'ordre, encore et toujours à Cuba, où les révoltes de loyalistes étaient endémiques (aggravées par les infiltrations de troupes Espagnoles), ainsi qu'à la conquêtes des multiples îles de l'archipel Philippin.
Le 2 janvier 1874, la nouvelle de la restauration des Bourbons à Madrid parvint à Richmond. Après plusieurs mois de tergiversations, le nouveau gouvernement, voulant se consacrer à rétablir la situation en Espagne, accepta enfin les revendications et céda aux Confédérés Cuba, Porto-Rico et les Philippines.



Après quatre ans de guerre, la Confédération avait enfin atteint son but.
L'opinion, un instant transportée par la guerre, acceuillait avec bonheur le retour à la paix. La question du statut de ces territoires se posait, et pour le moment, aucun compromis ne pouvait être atteint. Les rattachistes voulaient l'admission de Cuba et de Porto-Rico en tant qu'Etats au sein de la Confédération. Les opposants à la guerre voulaient maintenant que la Confédération accordat l'indépendances à ses nouvelles possessions.
Une chose était sûre, les Philippines ne pourraient être admises en tant qu'Etat et devinrent par conséquent un "Territoire" de la Confédération.

territoire des Philippines.


Le nouveau président Confédéré, Robert W. Barnwell, pouvait maintenant se tourner vers l'expansion économique. Les années suivant la guerre Hispano-confédérée furent des temps d'expansion économique, le kilométrage de voies ferrées explosait, tandis que de nouvelles techniques économiques, financières et industrielles se répandaient dans toute la Confédération. La vie quotidienne changeait petit à petit, suite à ces changements, mais aussi suite à des découvertes touchant directement aux conditions de vie, telle que la vaccination. Sans oublier la vigueur de la vie intellectuelle de la Confédération, dont les débats entre philosophes pragmatiques et empiristes se faisaient alors remarquer.


de nombreuses voies ferrées ouvrent.


Dynamisme intellectuel.

La politique d'expansion dans les Caraïbes n'en continuait pas moins: en septembre 1878, la Confédération acheta au Royaume-Uni la Jamaique, mais échoua l'année suivant à acquérir les Bahamas. Les Etats-Unis ne pouvaient rester indifférents à cette expansionnisme du frère ennemi. En mars 1880, ces derniers organisèrent un putsch à Haïti, transformant le gouvernement de Port-au-Prince en gouvernement fantoche. Le nouveau président Confédéré, Augustus Hill Garland
, nettement plus orienté vers les affaires étrangères que son prédécesseur - et ancien "rattachiste"- ne tarda pas à réagir, et le 14 octobre, sous un prétexte fallacieux, deux divisions Confédérées occupèrent la République Dominicaine, frontalière de Haiti. Le 8 février 1881, cette république fut admise en tant que quatorzième Etat de la Confédération. Immédiatement la mesure fut étendue à Cuba , à la Jamaïque et à Porto-Rico où le statut temporaire était toujours en vigueur. Ces îles devinrent les quinzièmes, seizièmes et dix-septième Etats de la Confédération.

Le présidant Garland, au début du mandat duquel quatre nouveaux Etats furent admis au sein de la Confédération.


La politique d'expansion ne s'arrêta pas là, la Confédération ayant tenté, mais sans succès encore une fois, d'acquérir Belize aux Britanniques.
Par contre, dans le Pacifique, nouvel horizon stratégique pour les Etats Confédérés, le State Flag fut planté sur les îles de l'ouest de l'océan.



Alors que les Etats-Unis, à la grande inquiétude du Sud, se lançaient dans une guerre contre le Mexique, la Confédération, vingt ans après son indépendance avait prouvé sa capacité à survivre, et en plein dynamisme économique (en ce début des années 1980, de nouvelles usines ouvraient leurs portes, dont une usine de machines-outils au Tennessee) et extérieur semblait bien armée pour continuer sur sa lancée...


L'industrie lourde Confédérée se développe: ouvertire d'une usine de précieuses machines outil au Tennessee



La Confédération, vingt ans après son indépendance.
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Le Roi Coton règne mais ne gouverne pas.


La deuxième décennie d'indépendance de la Confédération avait vue la plus grande participation de cette dernière sur la scène mondiale, ou à tout le moins, dans l'hémisphère Américain. La Confédération avaient maintenant des intérêts non seulement dans les Caraïbes, mais aussi dans le Pacifique, et il n'est guère surprenant que la politique de colonisation à travers l'Océan devint une priorité pour le gouvernement de Richmond.
Au mois de septembre 1883, les Etats Confédérés annoncèrent leur souveraineté sur les îles de Wake et de Midway.


Prise de Possession de Wake.

Une telle expansion était en effet de la plus haute importance pour le gouvernement Confédéré. La possessions des îles du Pacifique permettrait de couvrir les Philippines d'une agression quelconque (bien évidement Yankee) venant de l'Ouest en formant autant de postes avancés.
Le mois suivant, les navires Confédérés arrivèrent en vue de l'archipel Hawaï, n'ayant guère le choix, le gouvernement du Royaume de Hawai céda aux marins Confédérés. Sur Hawaï, possession stratégique faisant façe aux côtes Californiennes, flottait à présent le State Flag Confédéré.



La prise de Hawaï marqua la fin temporaire de la prise de possession Confédérée d'îles du Pacifique afin de sécuriser la route des Philippines.
L'extérieur n'était pas tout, et la Confédération se faisait alors remarquée par la vivacité de sa vie intellectuelle. Le développement de la philosophie analytique et de tous les développements l'entourant entrainèrent un accroissement remarquable du prestige de la Confédération aux yeux du monde. Et rapidement, ce dynamisme intellectuel se répandit dans les domaines littéraires ou encore artistiques: la Confédération fut le berceau de la philosophie individualiste, du rationalisme ou encore de la Littérature et de la musique impressionniste. Le tout en quelques années.


Aperçu du dynamisme intellectuel de la Confédération.

Et le dynamisme n'était pas qu'intellectuel. Hanté par la crainte d'une vengeance de l'Union, le gouvernement du Sud encourageait toujours le développement de l'industrie. Le terrifiant retard en voies ferrées qui était celui des Etats Sudistes à l'indépendance tendait à se combler. Tout au long des décennies 1880 et 1890, l'un des principaux postes de dépenses du gouvernement confédéré fut l'amélioration technique du réseau ferré, ainsi que l'expansion du kilométrage. Cette révolution du transport permit une bien plus grande production, et donc un accroissement des revenus de la Confédération. Cette tendance gouvernementale à l'interventionnisme ne fut guère troublée par la perte du pouvoir par le parti Whig aux élections de janvier 1886, sous le président George Washington Custis Lee, ancien général pendant la guerre d'indépendance. En effet, le parti "democratic", représentant privilégié des employés et autres classes symboliques de la société industrielle chassa le vieux parti whig, représentant les intérêts ruraux. Une page politique se tournait, ce qui amenait certains, tel un candidat whig battu, à se demander "où est donc passé l'esprit si caractéristique du Sud?".


Le président Curtis Lee, sous lequel eu lieu le tournant politique.

A l'étranger, l'Union était toujours en guerre au Mexique et semblait s'y enliser, non du fait de la résistance Mexicaine mais du fait des distances et de l'obstination Mexicaine a refuser la Paix. Inquiet d'une éventuelle prise de contrôle totale du Mexique par les Nordiste, ce qui eut été une catastrophe stratégique pour la Confédération, le gouvernement de Richmond forma le projet de prendre pied en Amérique Centrale, afin de prendre à revers un éventuel Mexique nordiste. En même temps, la Confédération décida enfin de se donner les moyens de ses ambitions navales et étrangères. Le premier chantier naval moderne, pour Vapeurs, ouvrit au Texas.



Le 11 octobre 1886, sous un prétexte falacieux, le gouvernement Confédéré décida d'intervenir au Nicaragua.



Le gouvernement du Nicaragua ne tenta guère de résister, seule une tentative eut lieu, au mois d'avril 1887, qui fut rapidement balayée par les soldats en gris. Le Nicaragua dut accepter les conditions Confédérées: l'ensemble du pays, à l'exception de la capitale et de sa région qui devenaient une "ville libre", passa sous le contrôle politique des Confédérés et immédiatement, fut admis en tant qu'Etat au sein de la Confédération.
La colonisation dans le pacifique repris d'ailleurs en cette fin de décennie 1880, avec l'acquisition des îles Polynesiennes ainsi que de Tahiti.



Ce nouvel accroissement de l'activité Confédérée ne fut sans doute pas sans influence sur la décision des Etats-Unis de signer la paix avec le Mexique et de laisser ce dernier se débattre dans les affres de la guerre civile.
Quoi qu'il en soit, une voix se fit entendre une dernière fois en 1889. Avant de mourir, le Président Jefferson Davis mis en garde la Confédération contre l'aventurisme à l'étranger et conseilla vivement de protéger avant tout ce qu'il y avait de plus cher: l'indépendance de la Confédération. Jefferson Davis s'éteignit le 8 décembre 1889.


La tombe du Président Davis

Comme lors de la mort de Lee, dix ans plus tôt, l'émotion populaire fut immense. Une foule innombrable accompagna le président dans sa dernière demeure.

Le cortège funèbre, à travers la nouvelle Orléans, du Président défunt.

Malheureusement, si une partie du message d'adieu du président put être respecté (celle relative à la prospérité), celle relative à l'étranger ne pourrait guère l'être. Alors que la Confédération enterrait Jefferson Davis, comme par bravade, les Etats-Unis renversèrent le gouvernement du Salvador et en firent un Etat client.
L'engrenage de la lutte d'influence était lancé. Quelques semaines plus tard, au mois de février 1890, la Confédération appliqua la recette qui fit ces preuves au Nicaragua contre le Honduras. Au mois de Juillet, l'ensemble du pays, à l'exception de la capitale et d'une province cotière, fut rattaché à la Confédération. La riposte du Nord ne tarda guère: à l'automne de la même année, ce qui restait du Honduras devint un Etat Satellite des Etats-Unis, assorti d'une alliance défensive. Indéniablement, le mouvement était lancé. Dans le courant de l'année 1891, le président Curtis Lee encouragea la politique d'expansion en Amérique centrale: une bonne partie du Guatemala et le Costa Rica devinrent, bon gré-mal gré des Etats Confédérés, tandis que la capitale du Nicaragua fut absorbée.
En même temps, la Confédération, souffrant toujours d'un complexe d'infériorité vis à vis des Etats Unis, se lança dans une politique de rapprochement avec l'Empire Britannique dont l'alliance permettrait de compenser le déséquilibre économique régnant entre les deux républiques américaines rivales.
Le président Augustus Emmet Maxwell, succédant à Curtis Lee, était par contre désireux de calmer le jeu en Amérique Centrale. De toute façon, la situation était à présent bloquée: à son tour, le Guatemala devint un Etat fantoche des Etats Unis. Un changement de la situation politique dans le région entrainerait la guerre, ce que ne voulait pas Maxwell.
Avec la finalisation de l'expansion dans le Pacifique, le développement économique et militaire redevint la priorité.
De nouveaux centres industriels apparaissait au sein de la Confédération, telles que les Aciéries du Kentucky, les distilleries de Floride ou encore les chantiers naval de Caroline du Sud.


Aciérie au Kentucky

La décennie 1890, et le mandat du Président Maxwell, fut celle de la montée en puissance de la Confédération. Les effectifs terrestres augmentèrent de près de 90 000 hommes, tandis que les chantiers naval du Texas et de Caroline du Sud tournaient jour et nuit: à la pointe de la technologie, la Confédération, en avance même sur l'Angleterre, se constituait une flotte ultra moderne de Cuirassés renforcés de Destroyers.


Le CSS Jefferson Davis, premier Dreadnought Confédéré.

L'armée de Terre, elle, découvrait les mitrailleuses, les fusils à culasse mobile ainsi que les pièces d'artillerie à tir rapide.
De son côté, la diplomatie Confédérée réussit à se gagner les bonnes grâces de l'Angleterre. En 1893, cette dernière signa avec la confédération une garantie en cas d'agression. Deux ans plus tard, ce fut une alliance en bonne et dûe forme.
Le mandat du président Maxwell, calme sur le plan extérieur fut malgré tout bien rempli sur le plan militaire et diplomatique. Sans oublier que la Confédération continuait son développement économique, se hissant à la place de troisième puissance économique mondiale. Loin derrière, cependant, le grand voisin du Nord.

Le successeur de Maxwell, le Texan John Edwin Reagan put à loisir continuer la politique de son prédécesseur.


Le président Reagan.

A nouveau, la Confédération connaissait un boom intellectuel et économique. L'expressionisme se lançait à l'assaut de la Confédération et du monde, tandis que la deuxième révolution industrielle se profilait. Les premières raffineries ouvraient au Texas.



En Virginie, une usine d'armes ouvrit, afin d'offir à la Confédération une source propre d'approvisionnement, tandis qu'en Louisianne, les premiers jalons d'une industries menant à la fabrication d'artillerie lourde furent crées avec l'ouverture d'une fabrique d'engrais.
La prospérité économique Confédérée était alors suffisante pour que le gouvernement tente de mettre en oeuvre des prémices de redistribution, afin d'alléger la vie des plus démunis et aussi, objectif non avoué, d'attirer -enfin- un nombre important d'immigrants au dépends des Etats-Unis.


Lois Sociales de 1904 -et possessions Confédérées en Amérique Centrale-

Et pourtant, les nuages s'ammoncelèrent d'un coup. Depuis l'ouverture du Canal de Suez, l'idée d'effectuer le même genre de travaux dans l'isthme de Panama progressait. Au début de l'année 1904, les Etats-Unis encouragèrent une rébellion dans cette région, puis firent pression sur la Colombie pour que cette dernière accorde l'indépendance au Panama. Elle n'eut d'autre choix que de se soumettre. Pour la Confédération, ce changement était inacceptable. En tenant le Panama et son futur Canal, les Etats-Unis faisaient peser une menace intolérable sur les possessions Confédérées dans le Pacifique. Rapidement, le Président Reagan - et son successeur Beckinridge- préparèrent un coup d'Etat au Panama: il s'agissait de chasser les gouvernants inféodés aux Yankees et de les remplacer par des hommes dignes de confiance.



Ce fut chose faite début décembre 1904.
Les Etats-Unis ne l'entendaient pas de cette oreille et lancèrent un ultimatum au gouvernement de Richmond: il exigeait le retour à la situation antérieure.
Inacceptable pour le gouvernement de Richmond qui répondit par une fin de non recevoir.
En effet, il était devenu évident pour le gouvernement Confédéré que la guerre devait éclater, sans quoi la Confédération perdrait le Panama, mais aussi la face.
Le 3 décembre 1904, l'état de guerre devint officiel entre les Etats-Unis d'Amérique et la Confédération.



La Confédération au déclenchement de la Guerre pour le Panama.
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And conquer peace for dixie!


Southrons, hear your country call you!
up! Lest worse than death befall you!
to arms! To arms! To arms! In dixie!
lo! The beacon fire's lighted!
let our hearts be now united!
to arms! To arms! To arms! In dixie!

Chorus
advance the flag of dixie!
hurrah! Hurrah!
for dixie's land we'll take our stand
to live or die for dixie!
to arms! To arms!
and conquer peace for dixie



La crise du Panama avait été soudaine pour un public non averti. En quelques jours, les Etats Unis et les Etats Confédérés étaient passés du statut de voisins s'ignorant superbement (il n'y eut aucune relation diplomatique significative entre les deux Etats entre l'indépendance Confédérée et l'affaire du Panama) à celui d'ennemi.
Au Sud, la pensée de certains selon laquelle "Le Panama ne [vallait]
pas une guerre" fut vite remplacée par le patriotisme. La Guerre n'était pas pour le canal, c'était la revanche Yankee tant redoutée, il fallait aller se battre pour la Confédération une nouvelle fois.
Les choses étaient pourtant bien différentes, et la simple étude des forces à la déclaration de guerre démontre bien que les craintes Sudistes de revanche qui avaient notamment conduit à la politique d'expansion des forces militaires sous le Président Maxwell étaient peu fondées.



L'Armée Confédérée pouvait en ce mois de décembre 1904 aligner près de 500 000 soldats de métiers, dont une majeure partie au sein des "Etats historiques", directement en mesure d'affronter l'ennemi. Le potentiel mobilisable s'élevait à près d'un million cinq cent milles hommes. En trois mois, la Confédération pouvait donc aligner deux millions de Soldats. De leur côté, les Etats Unis disposaient de 100 000 hommes certes remarquablement entrainés, mais dispersés le long des frontières. Le potentiel mobilisable devait tourner aux alentours de deux ou trois cent-milles hommes. Rapidement, le gouvernement confédéré fit le choix de ne pas recourir à la mobilisation. Il semblait inutile de convoquer sous les armes deux millions d'hommes, deux millions de travailleurs qui manqueraient cruellement à la Confédération.
L'Etat-major Confédéré avait un plan: offensive à outrance afin de gagner le plus d'avantages possibles avant que l'Union ne puisse réunir trop de forces et repousser les Confédérés ou à tout le moins, stopper leur avance. Sur le plan militaire, le Johnny reb de 1903 ne diffère guère (tout comme Billy Yank) de son père de la Guerre d'Indépendance. L'uniforme est resté le même (conservatisme et admiration pour le glorieux vainqueur/vaincu aidant), tout comme souvent les conceptions tactiques. Par contre, fusils à culasse mobile, mitrailleuses et canons à tir rapides ont remplacés les armements de la guerre de Sécession et promettent des combats d'une violence inouïe.

Les premiers combats terrestres vont se dérouler, une fois de plus, sur le vieux champ de bataille de Manassas. Les Yankees, ayant franchi la frontière, vont y être rejoins par les 60 000 hommes stationnés en Virginie.



En quelques heures, la division Nordiste malgré tout son courage va être anéantie, et déjà, les forces Confédérées peuvent avancer sur Washington qui tombe le 7 janvier 1905.



A l'est aussi, courageusement, les Nordistes lancent aussi leurs troupes à l'assaut de la Confédération. Les Sudistes sont certes moins nombreux sur ces frontières, mais tant à Kansas City qu'à Santa Fe, Billy Yank ne pourra vaincre des Confédérés retranchés et, la plupart du temps, plus nombreux.
Sur mer, les marins Confédérés prirent rapidement l'avantage et purent ainsi mettre le blocus devant les côtes Yankees. La situation était l'inverse de celle de la guerre d'indépendance pendant laquelle les forceurs de blocus devaient éviter une marine Yankee toute puissance. La montée en puissance de la marine Confédérée grâce à ses Dreadnought s'avérait être une réalité.


Bataille navale au large du Maryland. Malgré leur infériorité numérique, les navires Confédérés anéantissent la flotte ennemie sans dommages majeurs.

Au nord Est, la prise de Washington avait ouvert les portes du Coeur des Etats Unis: la Nouvelle Angleterre. A l'Ouest, si les Confédérés progressaient vers l'Illinois, ils échouèrent à percer les lignes, parfois avec de très lourdes pertes comme à la bataille d'Albuquerque.
Après deux mois de combats, la victoire sur le sol des Etats Unis pour les Confédérés était évidente.


Situation après deux mois de guerre. Les troupes Confédérés progressent dans le Nord et le Nord Est sans rencontrer de résistance.

Sur le théatre des Caraïbes et centre-américain, ce mois de février se remarqua par la première victoire politique sur les petits alliés des Etats Unis: les troupes Confédérées avaient pris le contrôle de ce qu'il restait du Guatemala, rattachant ces territoires à l'Etat du Guatemala, membre de la Confédération.



Dans le même temps, les divisions Sudistes progressaient au Honduras, s'emparant de la capitale de ce satellite des Etats-Unis. A Haîti, les forces Dominicaines de la Confédération engagaient le combat contre une armée Haîtienne solide et entrainée par les Etats-Unis.



Sur la frontière nord, la progression continuait en ce mois de février:
Cleveland et Springfield tombaient sans résistance, tout comme Indianapolis ainsi que la Virginie Occidentale. Les avant-gardes de la Confédération approchaient de même de la grande ville du Nord Ouest: Chicago.
Seul point noir sur ce tableau, les Yankees résistaient toujours avec acharnement dans l'ouest, usant à merveille le terrain et leurs officiers compétents. L'Etat-major conçut alors un plan déstiné à progresser sur ce terrain: un débarquement sur les côtes Californiennes en profitant de la supériorité maritime totale des Etats Confédérés ainsi que des nombreuses troupes basées dans le Pacifique.
Par contre, la progression continuait dans le nord Est: harrisburg, Philadelphie, Pittsburgh passent au mois de mars sous le contrôle de la Confédération.
Ce même mois, les forces Haïtiennes, magré leur courage, sont vaincues.
Haïti rejoint à son tour la Confédération; tandis que Chicago tombe tout comme Cincinnati et que New york est atteinte par les avant garde de la Confédération.


Soldats Confédérés, en marche dans le Nord Est.

New York tombe le 3 avril. Quelques jours plus tard, le débarquement sur les côtes Californiennes débute.


La marine de l'Union va lancer une dernière sortie, un chant du cygne, en ce printemps 1905. Malgré leurs nombres, les bâtiments Yankees, surclassés technologiquement sont tous coulés.



Rien n'arrête l'armée Confédérée dans le Nord est: Boston est atteinte.
Et pourtant, un événement militaire passé inaperçu ve changer le visage de la guerre. Le 14 avril, des francs tireurs attaquent une colonne Confédérée Binghamton. Rapidement défaits, ils n'en donnent pas moins le signal de la guerre populaire. Partout, de nombreux maquis s'organisent. New York, Philadelphie, Cincinnati suivent rapidement l'exemple. Les forces confédérés se trouvent avec plus de 50 000 hommes sur leurs arrières, les cavaliers chargés de maintenir l'ordre sont débordés, d'autant plus que nombre de ces insurgés sont des soldats de métiers. La progression doit être stoppée afin de pacifier les territoires occupés. Heureusement, la progression en Californie et la conquête du Honduras masquent ces échecs.



Non seulement l'armée Confédérée doit affronter des soulèvements massifs, mais en plus ses espions confirment la montée en puissance de l'armée de l'Union, malgré les nombreux territoires passés sous contrôle Confédéré. 50 000 hommes se forment dans le Maine et se préparent à attaquer les Confédérés en Nouvelle Angleterre.


Soldat Confédéré au repos.

Des premiers contacts diplomatique sont pris: la Confédération offre la paix contre une indemnité de guerre et la Virginie Occidentale. Les Etats-Unis refusent, espérant non seulement l'épuisement de l'armée Confédérée, mais aussi le succès de leur offensive vers New York lancée fin Juin. Les 60 000 hommes du général Henry vont affronter les six divisions affaiblies par plusieurs mois de campagne du général Confédéré Robe.



Première bataille de grande échelle de la guerre, la bataille de New York fut terriblement sanglante (de part les tactiques employées par les deux camps, inadaptées aux armements modernes) et longtemps indécise.



Situation militaire à l'été 1905


Devant la fin de l'offensive et le soulèvement massif du Nord Est, l'Etat major se pose la question de la mobilisation, mais le gouvernement refuse catégoriquement. Les contacts diplomatiques vont reprendre de plus belle, tachant de venir à bout de l'obstination Yankee.
A l'ouest, le statut quo est de mise, même si les forces débarquées en Californie progressent sans rencontrer de résistance. Ailleurs, les Confédérés doivent faire façe aux soulèvements.


Soldats Confédérés affrontant des partisans.

Fin aout, des insurgés, conjuguant leurs efforts avec l'armée Nordiste parviennent même à reprendre New york, le Nord Est est à feu et à sang.



New York doit être reprise, après une sanglante bataille.


Ce début d'automne n'est donc pas reluisant pour la Confédération. Certes, elle tien toujours d'importantes parties du territoire de l'Union, mais cette dernière oppose maintenant une résistance conventionnelle et insurectionnelle terriblement génante. Il devint évident que la situation ne pourra pas être débloquée sans le recours à la mobilisation, que refuse le gouvernement Confédéré tant que la Confédération ne sera pas menacée dans son intégrité. De même, l'opinion au départ enthousiaste n'aurait guère compris le recours à la conscription alors que les Soldats du Sud occupaient autant de territoires.
Heureusement, la lassitude s'installe aussi chez l'Union. Les milieux d'affaires veulent mettre fin à une guerre visiblement perdue. Seuls les militaires et une partie de l'opinion refusent toute concession aux Confédérés.
Rassemblant leurs forces, les Confédérés lancent quelques offensives dans la Nouvelle Angleterre, parvenant à reprendre Boston et Concord aux Nordistes. Dans le Nord Ouest, Chicago a été repris par les insurgés Yankees, assistés là aussi des soldats de métiers et des conscrits de l'Union.


Nouvelle offensive en Nouvelle Angleterre.

Les positions des deux armées se figent peu à peu. L'Union ne parvient guère à reprendre ses territoires. La Confédération, de son côté, ne pourra pas obtenir plus que ce qu'elle tient déjà sans recourir à la Mobilisation, ce qui serait économiquement et politiquement particulièrement difficile.
Le 30 novembre, une nouvelle ouverture est envoyée à l'Union.



De façon surprenante, les Yankees acceptent les propositions Confédérées. Après quasiment un an de guerre, les armes se taisent.
La victoire Confédérée dans la guerre du Panama (ce dernier est d'ailleurs totalement resté à l'écart des combats. De même, le surnom de "2ème guerre d'indépendance" fut vite abandonné vue la facilité de la progression Confédérée) est indéniable. La Confédération gagne la Virginie Occidentale et une partie des provinces Californiennes de l'Union, sans oublier la reconnaissance du changement au Panama et de l'annexion des Satellites des Etats-Unis.



Le retour des troupes (épuisées...) est triomphal, même si c'est plus le retour à la paix qui est célébré. Les Etats-Unis ont été humiliés et la Virgine Occidentale récupérée (c'était oublier que cette partie de la Virginie fut ignorée pendant les 40 ans d'indépendance précédent la guerre; ce fut se rappeller bien opportunément les "provinces perdues").
Mais l'important était sauf: la Confédération était toujours là, et victorieuse!

If the loved ones weep in sadness,
victory shall bring them gladness;
to arms! To arms! To arms! In dixie!
exultant pride soon banish sorrow;
smiles chase tears away to-morrow.
to arms! To arms! To arms! In dixie!

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La Fée électricité.




La Confédération s'était donc sortie victorieusement de la guerre du Panama, ayant réussie sans se mettre en danger à assurer son contrôle sur le futur canal du Panama et donc à protéger ses possessions Océaniques. Sur le Continent américain, la défaite de l'Union avait été totale, cette dernière devant même céder la Virginie Occidentale (autrefois partie de l'Etat de Virginie mais ayant ralliée l'Union au moment de la Secession) et les provinces Californiennes, sans oublier une domination maintenant incontestable en Amérique Centrale et dans les Caraïbes.
N'ayant pas mobilisé, la Confédération n'eut guère à souffrir des conséquences du conflit en dehors de dépenses militaires accrues.
Le retour à la paix allait permettre aux Etats du Sud de lancer l'industrialisation et l'équipement des nouvelles provinces, mais aussi de se lancer dans les nouvelles voies offertes par la technologie. Pourtant, le premier événement marquant de l'après-guerre fut extérieur: la Confédération, souhaitant parfaire son emprise sur l'Amérique Centrale franchit les frontières du dernier Etat indépendant de la région, le Salvador, fantoche des Etats-Unis. Ces derniers se gardèrent bien de réagir, malgré leur alliance avec ce petit Etat.
Le 13 juillet 1907, le Salvador devint un Etat de la Confédération.



L'arrivée de ce nouvel Etat fut certes l'occasion de réjouissances et d'une grande fierté pour les habitants du Sud, mais leur vie allait être bien plus bouleversée l'année suivant par la découverte des rails en Acier, augmentant encore l'efficacité du réseau ferré, mais surtout de l'électricité. Le gouvernement du Président Beckinridge compris vite tout ce qu'il y avait à esperer de cette invention, et rapidement, de nombreuses applications pratiques furent imaginées. Appareils électriques, ampoules, téléphones furent l'occasion d'autant de brevets en ces années 1907-1908. Rapidement, la production industrielle de ses produits fut mise en place et en septembre 1909 ouvrit la première Usine de matériel électrique en Virginie.



L'électricité fut l'occasion de bien d'autres bouleversement: les méthodes de gestions se rationnalisaient peu à peu, l'Organisation Scientifique du Travail s'implantait au sein des Etats Confédérés; l'éclairage électrique accrut de façon considérable la productivité tandis que le réseau ferré ne cessait de se développer. La Confédération entrait sur la voie de la Seconde Révolution Industrielle sur les chapeaux de roue!
Tout celà n'était pas sans inquiéter une partie de l'intelligentsia Confédérée, la même qui crût que le Sud perdrait son âme avec l'Emancipation et qui maintenant se lamentait sur la fin de l'identité Dixie, cet art de vivre des planteurs et ce dynamisme intellectuel. Pourtant, ce n'était guère le cas, le Sud ne perdait pas son âme en s'engageant sur la voie du succès, comme le disait en 1908 à la Tribune un sénateur de Virginie appellé Woodrow Wilson. En effet, une fois encore la Confédération connut, en même temps que le take off de la Deuxième révolution Industrielle, un nouvel essort intellectuel.



Phénoménologie, Herméneutique, Existentialisme, Littérature d'Avant-garde, Musique d'avant-garde, Science Politique et Psychologie Sociale furent autant d'écoles prestigieuses nées dans les Universités du Sud, suscitant l'admiration des intellectuels du monde entier et renforçant l'important prestige de la Confédération.
L'arrivée en 1910 de Woodrow Wilson à la Présidence de la Confédération se fit donc dans un climat de dynamisme extraordinaire.


Le Président Wilson

Isolationiste et pacifiste, le Président Wilson finalisa la prise de contrôle du Gabon intérieur (mouvement lancé par son prédécesseur) mais ne chercha guère à maintenir l'alliance Britannique, estimant que la Confédération s'était prouvé sa force et se sentait donc assez forte pour affronter l'Union seule dans l'hypothèse supposée improbable où cette dernière attaquerait la Confédération. Wilson ne voulait pas non plus que les Etats Confédérés ne se trouvent entrainés dans un conflit Européen étranger à ses intérêts; d'autant plus que l'ambiance en Europe était alors de plus en plus tendue.


Colonisation Confédérée du Gabon

Le dynamisme interne de la Confédération était à peine gêné par les mouvements de mécontentement des Californiens, qui se révoltèrent à plusieurs reprise pour protester contre leur annexion à la Confédération, ou de certaines population d'Amérique centrale.
Sur le plan économique, le développement des nouvelles technologies continuait. Les premières usines de Téléphones et d'automobiles ouvraient.



Premières automobiles


Et premiers téléphones


Ce qui n'empêchaient pas d'autres branches de l'économie de connaître un développement surprenant (notamment à Atlanta et la Nouvelle Orléans) et parfois promis à un grand avenir.


De nombreuses usines de verreries, de machines outils ouvraient elles-aussi, afin de fournir à toutes ces industries de nouvelles technologies les matériaux dont elles ont besoin. En 1913, la Confédération était devenue la deuxième puissance industrielle mondiale, l'indice industrielle ayant presque doublé en 7ans! Quel chemin parcouru depuis la puissance agraire qu'elle était à l'indépendance.




Exemples de centres industriels Confédérés en pleine croissance. Sans oublier, bien-sûr, l'industrie pétro-chimique du Texas, les Chantiers navals des Carolines et évidement la très puissante industrie textile.


La domination Confédérée dans le domaine de la Seconde Révolution Industrielle.

Il apparaissait ainsi, en ce début de décennie 1910 que le XXième Siècle serait un siècle d'une prospérité inégalée. La "belle époque" laissait présager d'une vie des plus agréable dans un pays prospère.
Et pourtant, un coup de tonnerre vint, le 15 février 1914, frapper ces illusions:



Suite à un incident mineur, le puissant voisin du Nord décida donc de faire la guerre, à la surprise d'une Confédération (et de son Président) toute entière tournée vers la prospérité économique. La prospérité voire l'indépendance de la Confédération allait à nouveau être jouée sur le champs de bataille...

God save the South,
God save the South,
her altars and firesides,
God save the South!
for the great war is nigh,
and we will win or die,
chaunting our battle cry,
freedom or death!

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