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Vieux 15/08/2007, 18h56
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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Par défaut AAR La République romaine

En rejouant à RTW j'ai eu l'envie de faire un AAR (sisisisi)


L'AAR sera séparé en actes et parties dont je rajouterais les liens dans ce premier post au fur et à mesure

Sachez qu'avant le récit il y a tout un tas de posts sur les institutions/armées romaines et de la façon dont je vais les retranscrire dans l'AAR. Bref à vous de voir si vous voulez zapper ou non ce passage. L'AAR commence après cela, avec l'acte I : Pyrrhus en Italie.


Les institutions romaines, sous la République
I. Les magistratures
II. Le Sénat
III. Les assemblées
Les institutions romaines, dans le récit
I. Les magistrats
II. Le Sénat
III. Les assemblées

L'armée romaine, sous la République
I. Avant la réforme de Marius
II. Après la réforme de Marius
III. La marine romaine
IV. La hiérarchie dans l'armée romaine
L'armée romaine, dans le récit


L'AAR commence à partir de là !


Acte I : Pyrrhus en Italie
I. Rome en danger
II. La bataille de Corfinium

Acte II : La fin de la Grande Grèce ?
I. Rome aux prises avec les difficultés économiques
II. La punition de l'alliance des cités grecques
III. L'émergence d'un jeune romain
IV. Veni, vidi, loosi

Acte III : Un renouveau pour Trawnus ?
I. Pyrrhus plus redoutable que jamais
II. Une impression de déjà vu
III. Trawnus le lucky looser

Acte IV : l'essor de Carthage
I. La fin de la Grande Grèce
II. La chute de Rhegium
III. La (re)chute de Rhegium

Acte V : La première guerre punique
I. La réaction de Rome
II. Granpiedus, dernier rempart contre l'ennemi
III. La bataille de Mamertium
IV. La campagne sicilienne de Trawnus
V. La débâcle
VI. La dictature de Granpiedus
VII. Un espoir déçu
VIII. Une dernière chance pour accomplir un rêve
IX. Le dernier espoir de Rome
X. La seconde campagne sicilienne de Trawnus
XI. Trawnus l'omnipotent
XII. Vers une ère de prospérité sans précédent

Récapitulatif -280 à -258


Acte VI : La menace venue du nord
I. Une période troublée
II. La Sicile au bord de la révolte
III. A la conquête de la Gaule cisalpine
IV. Rome en deuil
V. Un renouvellement politique important

Récapitulatif -280 à -250


Acte VII : Rome en plein boulversement
I. L'invité surprise
Les conséquences de la réforme de Trawnus dans le récit
II. La toute puissance de l'alliance Trawnus/Leazus
III. La fin d'une époque
IV. Le bras vengeur de Rome
V. La réaction de Palpatus
VI. La seconde bataille de Segestica
VII. Un ennemi infatigable
VIII. Le dernier espoir d'un Roi
IX. Une confrontation avortée


Acte VIII : Un avenir incertain
I. Le lent déclin du Sénat
II. La réaction macédonienne
III. Une campagne pénible
IV. La rage de Palpatus
V. Coelius princeps senatus
VI. La Lex Ricia
VII. Le dernier Roi d'Illyrie
VIII. Le sac de Pella
IX. Pour la gloire de Rome ! Et du Sénat...
X. Des élections très attendues

Récapitulatif -280 à -230


Acte IX : La révolte de Lemarseillix
I. L'émergence de Dantonius
II. Les Gaulois attaquent !
III. La Macédoine : une conquête qui promet d'être longue...
IV. Un cuisant échec
V. Le meilleur ennemi à la rescousse
VI. Une population intenable
VII. La glorieuse campagne d'Yboomus
VIII. La fin de l'hégémonie de Coelius
IX. Lemarseillix, ultime espoir de la Gaule
X. Le retour au calme
XI. Le grand compromis



Cette partie se jouera au niveau très difficile/difficile (campagne/bataille), couplé avec le mod Rome Total Realism... ce qui ne sera pas une mince affaire. Je pense surtout aux difficultés que je vais rencontrer lors des batailles, dans RTR les soldats ont un moral d'acier et réagissent mieux... autrement dit cela ne va pas être facile et les pertes devraient être colossales. A cela s'ajoute la difficulté des sièges où je suis, disons le clairement, franchement mauvais En général je simule les sièges/petites batailles, mais au niveau difficile l'on ne peut simuler qu'en cas de supériorité écrasante...
Dernier point sur les batailles : le temps est illimité, d'une part parce que je préfère, et d'autre part parce que les batailles dans RTR sont infiniments plus longues que dans la version vanilla.
Quant à la gestion, je gère toutes les communautés moi même... hors de question de laisser l'IA faire n'importe quoi...
Campagne longue : conquête de 50 provinces.


Pour ceux qui n'auraient pas encore saisis, je joue avec Rome :

Avantages :


- Rome, et notamment ses institutions, est plus connue que bon nombres d'autres factions. Cela facilitera à la fois la compréhension, un approfondissement du récit à l'aide des institutions, et aussi tout simplement parce que même si je ne connais pas Rome comme certains ici, je ne connais quasiment rien des institutions des autres factions
- Rome n'est pas morcelée comme certains territoires, tels que les cités grecques ou Carthage
- Même si cela ne vaut pas les cités grecques, l'Italie est tout de même assez riches, et dispose de nombreux ports, ce qui facilitera la tâche même si le niveau très difficile de la campagne devrait limiter tout de même fortement mes revenus (et augmenter celui de l'IA...)


Inconvénients :


- RTR commence en -280... donc non seulement on a un territoire très réduit, mais en plus on se tape pyrrhus d'entrée de jeu
- même si l'armée romaine est sympa, je déplore l'absence d'archers dans cette faction (et oui, exit les archers romains dans RTR). Ce qui était tout de même fichtrement pratique à la fois pour réduire fortement les troupes adverses avant contact, ainsi que se prémunir des archers adverses...
- je vais en chierrrrrr
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 04/12/2007 à 16h43.
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Vieux 15/08/2007, 18h57
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Les institutions romaines




Comme vous devez vous en douter, je ne reprendrais pas les institutions de la République telles qu'elles l'étaient, et ferait même de nombreux, voire trop nombreux aménagements. Le but étant de développer un peu l'histoire, tout en ne se tapant pas toute la lourdeur que pourrait représenter une application stricte.
Donc je vais tout simplement faire une distinction réalité/récit, histoire que je n'ai pas embêté Otto pour rien, et aussi pour rentabiliser les lectures que j'ai dû faire pour parfaire des conaissances incomplètes (toute façon vous pouvez toujours zapper la partie qui suit ) (mais surtout parce que j'aime bien l'idée, j'aimerais voir ça parfois )


Les institutions sous la République




Faisons simple : les institutions romaines répartissent le pouvoir entre 3 organes : les magistratures, le sénat et les assemblées.
(sous la République les institutions ont évolué, notamment les influences des divers organes, j'essaie autant que possible de retranscrire la situation au début de la partie)
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 15/08/2007 à 19h04.
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Vieux 15/08/2007, 18h59
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I. Les magistratures



Très hiérarchisées sous forme de cursus honorum, elles représentent l'administration romaine.
Le cursus honorum réprésente l'évolution des magistrats dans la hiérarchie, il comporte 4 étapes, dont la charge doit être exercée avant d'accéder à la suivante, pénalisées par un âge et un cens minimum. Ils sont tous élus pour une durée d'un an, et en principe il faut redevenir un simple citoyen avant de pouvoir ré-accéder à une même charge. Il faut également avoir accomplit son service militaire pendant au moins 7 ans en tant qu'officier pour prétendre à ces charges.


A. Les magistratures du cursus honorum


1. Les questeurs


C'est en quelque sorte le gardien du trésor, que ce soit à Rome ou dans une province. Il peut accompagner une armée en campagne afin d'assurer la solde.


2. Les édiles


Ils sont chargés de la police, l'approvisionnement de la ville, la surveillance des marchés et l'organisation des jeux en grande partie à ses propres frais (ils avaient droit à un budget, mais très faible, donc usaient de leur fortune pour compenser et surtout gagner en popularité).


3. Les préteurs


Ils ont une double fonction.
Dans le domaine judiciaire, ils rendent la justice. Dans le domaine militaire ils peuvent recruter, former et envoyer des soldats au combat, et cela en général sous l'autorité d'un consul.
Ils disposent de l'Imperium, qui en résumé seule permet la convocation des assemblées et du Sénat, permet le commandement militaire, d'édicter le droit et la protection de la sécurité publique (droit de vie ou de mort sur les romains). Pour faire plus simple, l'Imperium = pouvoir royal - sa fonction sacerdotale.
Ils font une application particulière du droit tel que nous le conaissons actuellement. Dans la période contemporaine il s'agit de la toute puissance de la loi, nulle infraction sans loi. Les preteurs quant à eux, sans compter le fait qu'ils pouvaient prendre une loi unilatéralement, établissaient une liste des actions qu'ils promettaient de défendre. En gros, ils appliquent la loi, mais en plus de cela ils peuvent intervenir dans des situations non prévues par la loi, mais que le preteur défendra tout de même (mais les magistratures étant courtes, en général les listes seront reprises par leurs successeurs qui ne fera que la compléter si nécessaire).
2 types de preteurs :
Le preteur urbain qui se chargera de conflits entre romains
Le preteur pérégrin qui se chargera de conflits impliquant des étrangers. Ce preteur peut même aller jusqu'à appliquer en partie le droit des étrangers.


4. Les consuls


Magistrature suprême à Rome, ils disposent aussi de l'Imperium (mais d'un niveau supérieur aux preteurs). Ils sont au nombre de deux afin de respecter une collégialité, l'un peut s'opposer à l'autre (ce qui est d'ailleurs aussi vrai pour les autres magistratures du cursus honorum).
Ils sont supérieur à tous les autres magistrats, en d'autre terme ils peuvent les sanctionner. Outre les pouvoirs issus de l'Imperium, ils sont les commandants suprêmes de l'armée.



A ces charges, il en existe d'autres qui ne se situent pas dans le cursus honorum.

B. Les magistratures hors cursus honorum


Même si elles ne sont pas considérées comme fesant parties du cursus honorum, ces charges restent souvent dans une certaine continuité. En effet il est fréquemment requis d'avoir exercé une certaine charge du cursus honorum avant d'avoir accès à celles-ci.
Ces charges sont tantôt habituelles, tantôt exceptionnelles.


1. Les censeurs


Cette charge a plusieurs particularités.
D'une part la durée de la fonction, celle-ci dure 18 mois, et les censeurs ne sont élus que tous les 5 ans.
Cette fonction ne peut être remplie que par d'anciens consuls. Comme dans les autres magistratures il y a ici aussi le principe de collégialité avec 2 censeurs.
Les consuls, pourtant magistrats suprêmes, ne peuvent s'opposer aux censeurs (donc par extension personne ne peut s'opposer à eux ) du fait de leur autorité morale, ils représentent la conscience morale de Rome.

Ils ont deux fonctions :
D'une part recenser la population par niveau de fortune. Mais très important, ils établissent la liste des sénateurs pour 5 ans. La liste, hiérarchisée, tient compte avant tout des fonctions de magistrats exercées. En premier sur la liste apparaissent les anciens consuls, les anciens preteurs, etc Ainsi le Sénat est généralement composé exclusivement d'anciens magistrats. La hiérarchiesur la liste représente l'ordre dans lequel les sénateurs prennent la parole... autrement dit il vaut mieux avoir été consul pour parler, sinon on ne vous écoutera même pas (la prise de parole se termine une fois que le détenteur de l'Imperium juge avoir entendu assez d'opinions). Comme les censeurs établissent la liste, ils peuvent très bien se mettre tout en haut de la liste Etant aussi une autorité morale, ils peuvent apporter un jugement moral négatif sur le comportement des citoyens. Si cette note vise un sénateur ou un magistrat, sa carrière politique s'achève nette (pratique )
La seconde fonction est la surveillance du bon déroulement des transactions sur les marchés (autorité morale oblige), l'adjudication des terres conquises, mais aussi l'attribution des marchés publics.

L'un des deux censeurs doit obligatoirement être plébéien.


2. Les dictateurs


Il s'agit ici d'une magistrature exceptionnelle, en cas de grave crise interne.
La décision est prise par un consul qui peut nommer un dictateur parmi les anciens consuls sur avis du Sénat (quand je dis UN consul, le principe de collégialité obligeant, il faut que les deux soient d'accord). Ce dictateur met fin à la collégialité puisqu'il concentre les pouvoirs, exit les consuls et autres magistrats (hormis les tribuns de la plèbe, et encore ça dépend des époques, or là je ne sais pas ).
Ses pouvoirs cependant ne durent que 6 mois (il peut toujours démissioner), et son but est de rétablir la situation. Il désigne, par principe, un maître de cavalerie qui sera en quelque sorte son second... mais en gros il ne sert à rien

Si au bout de 6 mois la situation n'est pas rétablit, un autre dictateur peut-être nommé (et en général on essaie de prendre des chtis vieux histoire qu'ils emmerdent pas trop quand même )


3. Les tribuns de la plèbe


Ce ne sont pas vraiment des magistrats, même si avec le temps ils sont reconnus comme tels.
Les tribuns de la plèbe ne peuvent être issus que de la plèbe, et leur but premier est de défendre celle-ci (note : plèbe = peuple - patriciens). Donc ils ne défendent pas le peuple dans son ensemble.

Ils ont un pouvoir important, s'il y en a bien qui peuvent être les empêcheurs de tourner en rond, c'est bien eux.

En effet, même s'ils ne disposent pas de l'Imperium, ils ont la puissance tribunicienne. En d'autres termes ils peuvent dans le cadre de la protection de la plèbe, s'opposer à tous les actes des magistrats, y compris les consuls, et y compris les dictateurs au début du IIIème siècle av JC. En somme ils peuvent mettre un veto qui peut aller jusqu'à empêcher la levée de troupes, la convocation des assemblées, les élections, voire même empêcher la prise de parole du Sénat. Ils sont également inviolables (portez les mains sur lui et vos biens sont confisqués, et bien entendus vous êtes maudis, et avec un peu de chance vous pouvez être mis à mort ) et ne peuvent quitter Rome (plus exactement ne peuvent pas faire plus de 1000 pas hors de Rome, limite de leur juridiction) sous peine de perdre leur charge.
Bien qu'ils ne disposent pas de l'Imperium, on leur a reconnu avec le temps la possibilité de convoquer le Sénat

Leur pouvoir est ainsi énorme mais dans une certaine limite : ils ne peuvent l'appliquer qu'en temps de paix.


4. Les promagistrats


Cela comprend les propreteurs et les proconsuls. Les promagistrats sont en quelques sortes des gouverneurs.
Les propreteurs étaient envoyés dans des provinces paisibles alors que les proconsuls l'étaient dans des provinces plus agitées.

Généralement les promagistrats sont des consuls ou preteurs à la sortie de leur charge. Cette charge pouvait s'exercer plus longtemps que les autres magistratures (par exemple César proconsul 5 ans dans 2 provinces en Gaule, Verrès propréteur 3 ans en Sicile).

Il s'agissait en quelque sorte d'une prorogation de leurs pouvoirs, mais cantonnés à une ou plusieurs provinces.



C. Les conséquences de la hiérarchisation et de la collégialité




C'est assez simple : les magistrats ne sont jamais seuls (sauf le dictateur, et encore secondé par un maître de cavalerie).
Même s'ils sont longtemps restés irresponsables de leurs actes ils sont limités dans leur exercice à la fois par leur supérieur dans le cadre du cursus honorum ou bien de leurs collègues.

Dans tous les cas il existe deux procédures :
La première est l'opposition à un acte de manière préventive, avant que l'acte ne soit prit, il s'agit de la prohibitio. C'est en quelque sorte la manière la plus douce.
La manière quelque peu plus brutale est l'intercessio, où la décision est tout simplement annulée.
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 15/08/2007 à 19h03.
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Vieux 15/08/2007, 19h00
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II. Le Sénat




A. Composition et fonctionnement du Sénat


1. La composition


Comme déjà évoqué, ce sont les censeurs qui établissent l'album sénatorial, autrement dit les membres du Sénat, tous les 5 ans.
Le Sénat est strictement hiérarchisé, en tenant compte notamment de la plus haute fonction exercée, mais aussi de l'âge (ce qui revient un peu au même vu qu'il y a un âge minimum pour chaque magistrature).
Ainsi apparaissent en premier les dictateurs, puis les consuls, puis les preteurs, etc Et ceci jusqu'à avoir 300 sénateurs (plus selon les époques).
Cet ordre établit la prise de parole, et le premier de la liste était le princeps senatus (premier du Sénat).


2. Le fonctionnement


Le Sénat ne se réunissait pas de droit, mais devait être convoqué, et ceci par un magistrat disposant de l'Imperium (preteur, consul, dictateur)(mais aussi plus tard par le tribun de la plèbe) qui présidait la séance et pouvait établir l'ordre du jour.
Le Sénat n'avait pas de lieu de réunion défini, ils se réunissaient généralement dans le temple correspondant à l'ordre du jour.
Le magistrat posait simplement une question aux sénateurs qui devaient répondrent, et ceci dans l'ordre établit par l'album sénatorial.
Bien que devant répondre à la question, les sénateurs pouvaient évoquer n'importe quel autre sujet si cela leur plaisait. De même, l'on ne pouvait interrompre un sénateur, si bien qu'un sénateur inspiré pouvait parler jusqu'à la tombée de la nuit, afin de reporter la séance au lendemain. Cela permettait de retarder le vote.

Une fois que le magistrat pense avoir obtenu assez d'avis, l'on procède au vote. Les sénateurs n'ayant pas pris la parole votent avec leurs pieds, en allant derrière le sénateur qui a exprimé selon eux l'avis le plus juste. L'avis majoritaire l'emporte tout simplement.



B. L'autorité du Sénat



Le Sénat est un organe consultatif. En droit cela signifie que non seulement l'on peut se passer de prendre son avis, mais aussi l'on peut outrepasser son avis si non conforme à nos attentes (par rapport à celui qui l'a convoqué).

Néanmoins le Sénat dispose de l'auctoritas, une sorte d'autorité morale, qui non seulement avait une valeur immense, mais aussi augmentait automatiquement l'autorité donnée à la décision dont il était question (par exemple une loi, il n'était pas nécessaire d'avoir l'avis du Sénat, mais le fait qu'il approuve la loi augmente considérablement l'autorité de celle-ci).
Cette autorité est telle qu'un acte qui aurait un avis défavorable du Sénat sera presque systématiquement modifié ou annulé.

L'avis rendu par le Sénat est un senatus consulte.
Dans des cas graves le Sénat peut rendre un senatus consultum ultimum, procédure exceptionnelle qui confère au bénéficaire des pouvoirs étendus lui permettant de lever des armées, faire la guerre, avoir une autorité suprême civile et militaire, avoir droit de vie ou de mort sur quiconque. Cette pratique a permis de donner des pouvoirs étendus aux consuls lorsque l'on ne recourait plus aux dictateurs (IIème siècle av JC).



Outre cette fonction, le Sénat, en tant que garant de la République, dispose d'autres fonctions.
Il gère ainsi, avec l'aide de questeurs, le budget de l'Etat. Il gère également la diplomatie en envoyant ou recevant des ambassadeurs. C'est aussi lui qui gérait les provinces et nommait les gouverneurs (comprennez promagistrats).



Les magistrats se montraient particulièrement dociles avec le Sénat, d'une part parce que le Sénat, ayant la haute main sur les finances, pouvait geler le budget des magistrats. Dans une telle situation le magistrat ne pouvait plus rien faire. D'autre part il était important d'avoir une bonne image parmi les sénateurs afin de bénéficier de bonnes promagistratures, qui rapportaient beaucoup d'argent. Et enfin, sur le plan militaire, le Sénat pouvait refuser les honneurs aux chefs des armées, ce qui poussa ces derniers à ménager le Sénat.
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 15/08/2007 à 19h04.
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III. Les assemblées




Il existe 3 assemblées, les comices, qui regroupent chacunes tout le peuple.



A. Les comices curiates


La plus ancienne des assemblées... mais aussi la plus inutile
Elle sert lors des adoptions, l'investiture de certains prêtres (notamment le Rex Sacrorum, qui était la seule des anciennes fonctions royales que les consuls n'exercaient pas au début de la République) mais surtout, en votant les lois curiates, l'assemblée conférait l'Imperium aux magistrats élus.
Ces comices tomberont peu à peu dans l'oubli et ne seront plus convoquées.

Elles se réunissent au forum.


B. Les comices centuriates



Cette assemblée est subdivisées en centuries, c'est à dire un groupe d'individus, classés selon leur richesse, devant fournir chacunes 100 soldats. L'assemblée est divisée en 193 centuries.
Le système de vote favorise les plus riches, puisque non seulement ils votent en premier, mais en plus disposent de plus de centuries. En effet les riches disposent de 80 centuries, la classe aisée 30 centuries, et la dernière composée d'individus très pauvres seulement 5 centuries.
Le vote s'effectue donc par ordre de richesse, et celui-si s'achève dès qu'une majorité a été atteinte. Autrement dit, les classes les moins riches n'ont rarement, voire jamais l'occasion de voter.

Cette assemblée a plusieurs compétences :
Elle vote les lois importantes sur convocation d'un détenteur de l'Imperium, loi qui doit recevoir par la suite l'aval du Sénat (à partir de 339 av JC ce sera l'inverse, le Sénat délibérera avant) et des curies (pareil que pour le Sénat, sauf qu'ici cela deviendra une simple formalité). Les centuries doivent accepter ou refuser la proposition, elles ne peuvent pas amender, ni même proposer.
Elle élit aussi les magistrats dotés de l'Imperium (préteurs, consuls) parmi des candidats proposés soit par les prédecesseurs, soit par le Sénat. Ils élisent également deux censeurs parmi les anciens consuls, un patricien et un plébéien obligatoirement.
Elle doit approuver la guerre déclarée par le Sénat.
Elle dispose également de la provocatio ad populum, autrement dit un appel du peuple à toutes les décisions des magistrats. Il s'agit de la cour d'appel la plus élevée.

Elles se réunissent au champ de Mars.


C. Les comices tributes



La répartition des tribus est purement géographique et il existera jusqu'à 35 tribus. De ces 35 tribus, seules 4 sont urbaines, ce qui donne un net avantage à la campagne pour les votes.

Ils sont convoqués par les Ediles.
Ils ont grosso modo les mêmes attributions que les comices centuriates. La différence se situe dans l'importance de leurs décisions :
Ils élisent les magistrats inférieurs (questeurs, édiles) ainsi que les tribuns de la plèbe et les tribuns militaires (officiers dans les légions, chacune avait 6 tribuns militaires).
Ils n'ont pas à approuver les déclarations de guerre.
Ils sont convoqués pour des lois moins importantes.
Ils servent de cour d'appel pour les délits moins graves.
Bref ce sont des comices centuriates de niveau inférieur en quelque sorte

Il n'y avait pas de lieu de réunion défini.




Dans tous les cas, pour toutes ces comices, le vote secret n'existe pas. Ainsi le fait de voter en premier est important, cela permettra d'orienter plus ou moins les votes des suivants.
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 15/08/2007 à 19h04.
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Les institutions dans le récit








Rome Total War n'étant pas particulièrement apte à l'historicité, il va falloir procéder à pas mal de modifications des institutions exposées afin d'obtenir un AAR viable.


Il faut savoir tout d'abord que j'utilise le mot Rome Total Realism, pour ceux qui ne savent pas ce mod supprime les factions Julli, Scipii, Brutii et le Sénat pour laisser place qu'à une "faction" : la République romaine. La république est au départ limitée à 3 provinces et est confrontée d'entrée de jeu à Pyrrhus qui vient de débarquer à Tarente. Bref Rome est loin d'être aussi avantagée qu'elle ne l'était dans la version de base du jeu.


Du côté "des membres de la famille", je ne tiendrais guère compte des chefs et héritiers de faction, cela s'accordant peu aux institutions romaines. De même la famille va considérablement s'accroître, et hors de question d'incarner tous les personnages, la plupart (notamment ceux étant stationnés en tant que gouverneurs de province) seront tout simplement ignorés ou presque, le récit se concentrera sur certains personnages seulement. D'ailleurs dans le récit il y aura des personnages importants qui ne seront pas présent sur la carte
Sachez aussi que je reprendrais les noms des personnages, mais comme ils n'ont que 2 noms au lieu des 3, j'en rajouterais un, qui correspondra à certains membres du forum
En gros je reprends les 2 premiers noms dans le jeu : le premier est en quelque sorte le prénom (inutile), le second permet de reconnaitre la gens du personnage (une sorte de clan). A cela s'ajoutera donc le troisième que je choisirais arbitrairement (oui oui ! :tyran impitoyable: ).
Exemple : Sextus Aemilius Akmarus
A cela pourra éventuellement s'ajouter un quatrième nom, qui définira en gros la popularité ou le caractère d'un personnage (en réalité ce quatrième nom, ou cognomen n'est dévolu qu'en cas d'adoption ou pour un grand chef des armées comme Scipion l'Africain). Ce quatrième nom ne sera donc accordé qu'aux plus grands personnages du jeu.
Exemple : Sextus Aemilius Akmarus Tyranus



Du côté des institutions donc, voilà comment cela va fonctionner dans le récit :

Limitation du cursus honorum aux préteurs et consuls, la durée des magistratures sera multipliée par 10 (donc 10 ans pour la plupart), âge minimal des magistratures revu à la baisse, possibilité d'enchaîner une même magistrature.




De façon plus détaillée :


N.B.: les conditions seront en général respectée, mais dans des cas exceptionnels je me réserve le droit de passer outre... après tout à Rome aussi ils ont fait quelques petites entorses aux règles (exemple : Scipion l'Africain proconsul sans avoir été consul auparavant, Marius qui se fait élire Consul non seulement plusieurs fois d'affilés, mais en étant carrément absent lors des éléctions, etc) Ces entorses ne se verront appliquées que si personne n'est en mesure de remplir les conditions, en cas de crise grave, ou en cas d'apparition d'un membre de famille très prometteur (du genre 4 points partout à 16 ans ).
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 15/08/2007 à 19h05.
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I. Les magistrats


Les questeurs : ils seront présents hors du cursus honorum, en tant que conseillers et gardiens du Trésor. Ce rôle sera dévolu au personnage le plus doué en gestion. Toujours est-il que ce ne sera pas un rôle important, il n'y aura qu'un seul questeur qui sera plus un fonctionnaire qu'un magistrat. En somme le poste sera occupé tant qu'un personnage doué en gestion existera, bref pas d'égibilité.

Les édiles : ils ne seront pas présents dans le récit.

Les préteurs : au début il y en aura deux, détenteurs de l'Imperium ils peuvent commander éventuellement une armée, armée qui sera en général assez réduite sauf cas exceptionnel ou s'ils viennent à assister un consul lors de grands conflits (ils ne font que l'assister, ils n'ont pas de supérieur hiérarchique sur le terrain). L'un d'entre eux (si ce n'est un Consul, mais ça sera plutôt rare) devra rester obligatoirement à Rome pour procéder ainsi aux convocations des assemblées et Sénat.
Conditions pour être préteur : minimum 20 ans, 2 points en influence, 1 point en militaire.
Avec le temps il pourra y avoir plus que 2 préteurs, mais pas tant que ça, les propréteurs prendront le pas.

Les propréteurs : il y en aura aussi, notamment lorsque la partie sera à un stade avancé. Leur mission principale sera de chasser les rebelles dans une province donnée (province à ne pas entendre comme une seule province dans RTW, mais un groupe de provinces) et éventuellement de petites armées ennemies (ils ne peuvent donc pas quitter la province qui leur a été assigné avec les troupes, sauf si le Sénat en décide autrement). Ils auront en général sous leur commandement une armée asssez réduite (2 légions maximum sauf crise (N.B.: 1 légion = 5 unités dans RTW))
Conditions pour être propréteur : avoir été préteur, 2 points en influence, 2 points en militaire.

Les consuls : il y en aura toujours que deux. Ils seront chargés de commander les plus grands armées lors des grands conflits.
Conditions pour être consul : avoir été préteur, âge minimum 30 ans, 4 points en influence, 3 points en militaire.

Les proconsuls : alors que les propréteurs sont tenus de maintenir l'ordre dans des régions relativement calmes, les proconsuls auront soit à charge des provinces frontalières agitées, soit de conquérir de nouvelles provinces. En somme ils sont un peu comme les consuls, sauf qu'ils sont limités géographiquement aux provinces qui leur auront été assignées.
Conditions pour être proconsul : avoir été préteur ou consul, 3 points en influence, 2 points en militaire.

Les censeurs : il n'y en aura qu'un, ce sera tout simplement le plus vieux personnage sans magistrature. Il n'aura qu'un rôle très limité... en fait il ne sera là que symboliquement, afin d'étabir la liste sénatoriale (voir la partie sur le Sénat plus bas).

Les dictateurs : il peut y en avoir en cas de grave crise. Il sera nommé par les deux consuls sur accord du Sénat (logiquement ce rôle sera dévolu au personnage le plus doué à ne pas être consul).
Conditions pour être dictateur : avoir été au moins préteur (la logique voudrait que ce soit un ancien consul, mais je doute qu'il y en aura beaucoup dans le jeu donc ancien préteur suffira ici). Il nommera à sa guise son maître de cavalerie.
Comme les charges durent 10 fois plus longtemps que dans la réalité, le dictateur sera nommé pour 5 ans. Il fera un peu ce qu'il veut...

Les tribuns de la plèbe : en théorie il n'y en aura pas vu qu'ils ne peuvent utiliser l'intercessio en temps de guerre... et comme dans le jeu on est tout le temps en guerre En plus, à part en faire un empêcheur de tourner en rond, je ne vois pas trop quel rôle il pourrait avoir dans le récit vu qu'il portera plus sur l'aspect militaire que sur d'éventuels conflits plèbe/patriciens. Mais qui sait, si jamais un jour je suis en temps de paix il pourrait bien y avoir un tribun de la plèbe qui fera irruption

De la collégialité et de la hiérarchie : vu qu'en principe le récit sera surtout porté sur la guerre, il ne devrait pas y avoir utilisation importante de l'intercessio ou de la prohibitio. Et si cela devrait arriver, ce serait en cas de propositions d'ordre militaire devant le Sénat.
Les consuls étant les commandants suprêmes, et les préteurs n'ayant malgré tout pas de supérieurs hiérarchiques sur le terrain, chaque magistrat devrait jouir d'une relative indépendance l'un de l'autre, se contentant peut être d'appuyer militairement un autre (mais tout en veillant à récolter eux mêmes la gloire ). Ils se limiteront souvent aux missions confiées par le Sénat (d'ailleurs ils ont intérêt à ne pas dépasser le cadre de leur mission, dépasser l'autorité conférée par le Sénat pouvait relever de la trahison).
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Vieux 15/08/2007, 19h05
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II. Le Sénat



Ce sera un organe absolument essentiel dans le récit, c'est lui qui tels des pions, placera les magistrats sur différents théâtres d'opérations.

Composition :

Le Sénat aura la majeur partie du temps qu'une poignée de sénateurs influents, la plupart du temps ces sénateurs ne seront pas un personnage du jeu, par contre ils appuyeront plus ou moins les magistrats déjà en place. Ainsi les sénateurs seront en quelques sortes des partisans de telle ou telle tendance incarnée par les différents magistrats.
La composition du Sénat est effectuée tous les 5 ans (pour une fois que ça rejoint la réalité ! ) qui établira ainsi la force des différentes tendances...

Fonctionnement :

Sachez tout d'abord que le Sénat ne peut être convoqué que par les préteurs et consuls, ce qui ne devrait pas poser grand problème puisque normalement il y aura toujours au moins un préteur à Rome même. Mais tout de même, si un magistrat veut se voir octroyer une nouvelle mission après avoir accomplit sa précédente, celui-ci devra se rendre à Rome pour convoquer lui-même le Sénat.
J'aurais une approche très mathématique du Sénat, avec en quelque sorte la présence de partis en son sein.
Le fonctionnement sera quelque peu plus scénarisé que ça, mais histoire que vous sachiez comment je vais procéder pour obtenir un avis favorable ou défavorable du Sénat voilà comment je vais procéder :

Je prends tous les personnages d'une même gens et comptabilise la force de chacunes d'elles à hauteur de 1 point pour chaque point en militaire, et de 2 pour chaque point en influence ainsi que 4 points pour la gens qui a le questeur pour ses qualités de conseils (je ne prends pas en compte la gestion, les sénateurs se doivent de ne pas avoir une profession dégradante, donc le côté commercial : out). Le tout accumulé donne en quelque sorte le nombre de voix, ou plus exactement l'influence d'un mouvement au sein du Sénat.
Si une gens présente moins de 3 membres, ses membres seront comptabilisés chez les modérés (Cicéron powa ! ).

Il va se soi que les membres d'une même gens s'appuyeront mutuellement, bien qu'il peut y avoir dissenssion en cas de désaccord opposant deux magistrats d'une même gens.. auquel cas je prendrais en compte les membres selon leur proximité dans l'arbre généalogique... un savant calcul
Mais à la base je ne fais ce calcul que pour déterminer les partisans ou adversaires politiques des principaux magistrats, cela ne veut pas dire que tous les sénateurs feront partis d'une poignée de gens et voteront en famille
Il y aura donc dans chaque mouvement un ou deux représentants, représentants qui ne seront en général pas des personnages du jeu

Bref, cela peut sembler étrange, et surtout pas franchement en accord avec la réalité des faits, mais il faut bien faire pencher la balance d'un côté ou d'un autre...


Les décisions :

De manière générale le Sénat donnera une mission plus ou moins précise aux magistrats, comme lever un certain nombre de troupes, où combattre, qui commande, etc. De même le Sénat a la haute main sur la diplomatie. Le Sénat gère aussi l'imposition ainsi que les travaux publics.
Outrepasser l'autorité accordée par le Sénat peut relever de la trahison...
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Vieux 15/08/2007, 19h06
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III. Les assemblées




Elles ne serviront quasiment à rien dans le récit. Elles ne serviront qu'à élire les magistrats... et comme ici le cursus honorum se limite aux préteurs et consuls, seules les comices centuriates seront probablement évoquées.
Elles n'auront probablement pas d'autres fonctions...

Pour les élections des magistrats, seront pris en compte bien entendu les conditions d'accès à la charge en premier lieu, puis à la suite à la capacité d'influence des candidats selon des modalités semblables à ce que j'utiliserais pour le Sénat.
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Vieux 15/08/2007, 19h06
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L'armée romaine



Puisque le jeu est avant tout militaire, autant faire un bref récapitulatif de l'armée romaine telle qu'elle fonctionnait sous la République, puis d'indiquer comment elle fonctionnera dans le récit.


L'armée romaine sous la République





Sous la République on peut distinguer deux périodes dans l'organisation de l'armée romaine : avant et après la réforme de Marius.
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