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Vieux 19/03/2012, 13h10
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(pas de screens de la bataille de la bataille de Sicile, j'ai foiré la save vidéo )


Tout juste débarquées en Sicile, les troupes du général Reynier sont prise à partie par l’armée de Manfredo Cassini. Financés directement depuis Londres, les régiments italiens ont acquis un certain professionnalisme, tout particulièrement concernant la cavalerie.

Celle-ci lance une charge furieuse sur nos lignes, avant d’être repoussée non sans pertes de notre côté. Une fois la cavalerie défaite, les Italiens font avancer leur ligne de fantassins, pour la plupart des miliciens ayant abandonné leurs champs pour défendre Palerme. Leur courage ne peut néanmoins faire grand-chose face au déluge d’obus qui percent leur ligne.

Dans l’Etat Major de Cassini, le moral commence à flancher : les Anglais sont capables de franchir 800m sous un déluge d’artillerie sans rompre les lignes, mais peut on demander la même chose de paysans habitués à retourner la terre ? Les troupes françaises s’avancent à leur tour, la progression sur le centre et le flanc gauche donnent lieu à des échanges de salves meurtrières. Sur le flanc droit, la cavalerie française pénètre comme un biseau entre les lignes italiennes, dépassant chaque régiment avant de l’enfoncer en une charge destructrice. Cassini fait finalement retraiter les régiments qui n’ont pas encore été sonnés, tandis que la mort fauche ceux qui sont trop éloignés du camp italien.

Le bilan est frappant, les ¾ de l’armée italienne ont été proprement brisés tandis que les Français ne comptent pas plus de 2.000 morts. Esseulé, l’Etat Major sicilien tente de prendre des dispositions pour éviter la chute de Palerme mais, sans aide extérieure, la mission s’avèrera impossible. La ville tombe puis, début juin, c’est toute l’île qui est conquise. On met en place un protectorat français à travers le Royaume des deux-Siciles, ce qui évitera de devoir laisser trop de troupes dans une île de faible interêt stratégique.





Côté français, on cherche un homme qui pourrait s’imposer sur le trône. « Il nous faudra un Italien ! » avait averti l’Empereur. Avant de compléter : « Ou du moins quelqu’un qui ait des ascendances italiennes. Et si vous ne trouvez pas cela, prenez le premier bagarreur qui parle un peu fort »

On cherche parmi les troupes, d’abord les gradés, et l’œil du général Reynier tombe sur un petit colonel d’infanterie. On s’enquiert de son nom, ce dernier répond d’une petite voix « Manu Militari »

Ca sonne Italien ? On se consulte. Le colonel se fâche, il est Français depuis la nuit des temps. On demande au colonel s’il dispose d’autres prénoms pour en attester ? Fiérement, il lance à la cantonnade : « Emmanuel Vittorio Militari » Les lavandiéres de Palerme poussent de grands cris, le général sourit. A ses troupes, il lance « la France est grande, car en chaque soldat sommeille un roi ! » On pousse Manu Militari jusqu’au Palais des Normands, résidence du nouveau roi qui continue de vitupérer « Mais puisque je vous dis que je ne suis pas Italien ! »

Le colonel d’Aspar, Prince du Rocher et roi d’Andalousie, se retire à l’écart, déçu qu’on compte un deuxiéme roi dans la troupe et que surtout, ce dernier ait un vrai territoire. Des chefs de corps, toujours plus nombreux, l’entourent tandis que ce dernier fait miroiter les richesses de l’Andalousie, les formes généreuses des jeunes femmes madrilènes et le climat tempéré de la Catalogne. Pourquoi continuer à se battre en Italie, puisque si Roi des Deux-Siciles il y a, c’est qu’il faudra marcher sur Naples ?

De tout cela, le général Reynier ne veut rien voir, continuant à dresser à l’Etat Major les plans pour franchir le détroit de Messine. On n’a toujours pas de nouvelles de Masséna mais on espère qu’il fera rapidement taire le Pape et ses récriminations excommunicatoires.

A Vienne, Rodo fait venir des renforts pour ce qu’il espère une campagne à venir fructueuse. Assisté de Murat et Davout, il espère franchir la frontière prussienne sitôt l’été terminé et foncer avec plus de 50.000 hommes jusqu’aux territoires retirés de la Pologne. Y mettre en place un Etat tampon face à l’insatiable appétit russe semble de plus en plus urgent. Et l’Angleterre ? Rodo enrage … il faut faire revenir toute la flotte qui croisait en Méditerranée, l’étoffer encore avec les navires construits en Bretagne, tomber sur le rable de Nelson (à moins que ce ne soit l’inverse …) et esperer une défaite anglaise pour songer à, peut être, faire franchir la Manche à la grande Armée. Plusieurs mois au moins, assez pour préparer cette invasion de la Prusse et de défaire d’un ennemi audacieux.

Mais les Anglais ne l’entendent pas ainsi … une armée débarque à Hannovre, rappelant la triste disparition de Bernadotte deux ans plus tôt … Face aux 12.000 Red Coats, Ney est chargé de rameuter les troupes depuis Berlin et rejeter les Anglais à la mer. On prend tout ce qui respire et sait tirer, on récupére Charles Henri Lilan, qui végétait dans une maison de passe berlinoise, et on le bombarde général : il s’agit d’un des rares à avoir survécu à l’aventure prussienne (son absence aidant, certes, diront les mauvaises langues) et il combat depuis les guerres d’Italie.
Ney le reçoit personnellement et lui confie la gestion d’un des corps d’armée : a lui de gérer toute l’aile gauche française face à ces diables anglais ! Et puis il y aura l’aile droite français, et là pas d’hésitation …





Alexandre François Darthmath, général de brigade, dont la famille a tant donné pour la France : son plus jeune frére, le colonel Dartmath, tué dés le début des guerres rodoiennes et qui repose désormais sous l’Arc de Triomphe … le symbole est fort, et on confie à l’aîné, désormais général de corps d'armée, toute l’aile droite. Ces deux généraux auront une énorme charge sur leurs épaules au regard de la nature du terrain et de l’adversaire.

Point de vue numérique, les troupes françaises disposent de 13.000 hommes déjà sur le terrain, plus une réserve de 5.000 hommes en approche qui pourra être appelée si la percée française a du mal à se faire. On compte une petite 20aine de canons, dont la portée n’est cependant pas suffisante pour véritablement inquiéter les Anglais. Au niveau de la cavalerie, qui est le point faible de Ney avec les pertes enregistrées depuis 2 ans, il n’y a que 3 escadrons de lanciers.

Les Anglais disposent d’une cavalerie plus nombreuse et aguerrie, des dragons ayant sur les mains le sang d’à peu prés toutes les nationalités qu’on peut trouver à travers le monde. Également une 60aine d’howitzers qui, s’ils tirent encore moins loin que les canons français, sont mortels à courte distance. Et puis le terrain … les Anglais ont investis les hauteurs à 15km au nord d’Hanovre, et ne sont pas du tout disposés à charger bêtement sur nos lignes, mais plutôt attendre que l’on se fatigue à venir jusqu’à eux pour pouvoir fusiller des Français déjà épuisés.





Les affuts de nos deux batteries sont montés au maximum, et les boulets interdisent alors péniblement aux Anglais d’enprunter le chemin serpentant entre le plateau à gauche et la colline à droite. Ce qui veut également dire que pour passer, nous allons devoir éviter un assaut central (ou nous serions facilement dominés par les Anglais sur les hauteurs) mais les attaquer sur les flancs.





Avec 15 régiments d’infanterie, Lilan pourra évoluer à couvert jusqu’à l’orée de la forêt de Goosemoor. Au-delà …
A l’est, Darthmath aura une dotation légèrement plus faible en infanterie, mais avec un support de cavalerie dont il pourra user à discrétion.

L’artillerie française se concentre d’abord sur le chemin forestier entre le plateau de Bergen et la colline de Krainhöppen, faisant refluer la cavalerie anglaise qui s’y massait. Lorsque des unités tentent de prendre position sur Krainhöppen, on peut également écharper quelques diables anglais, mais la limite de tir est atteinte.

Du village de Meissendorf, des patriotes français guideront un temps nos tirs via des drapeaux agités depuis un clocher. Quand les Anglais s‘en apercevront, ils tenteront de déloger les Français de l’église dans laquelle ces derniers s’étaient barricadés. Après des échanges de tirs, les Anglais régleront le problème en canonnant le clocher jusqu’à ce qu’il s’effondre sur le reste de la nef.
Notre artillerie étant désormais inutile (n’étant les zones d’interdiction qu’elle a permis de mettre en place), les troupes se mettent en branle à 10h45


Avant-garde du général Darthmath, aile droite
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Vieux 19/03/2012, 13h35
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Tiens, mais je suis revenu, finalement ...

Vive l'Empereur !! (2ème tentative ... )
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"In war, truth is the first casualty" - Eschyle.

"You know, in this world, there's two kind of people, my friend. Those who have a loaded gun, and those who dig in. You dig in ..." - The Good, the Bad and the Ugly.
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Vieux 19/03/2012, 13h51
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Tiens, mais je suis revenu, finalement ...

Vive l'Empereur !! (2ème tentative ... )
Par contre t'as pas d'autre frère, donc derniére chance.
Mouais ... quoique ... Si tu claques, il y a bien une niéce, Gaspardine Darthmath, qui irait frotter ses jupons à la soldatesque prussienne pour obtenir des informations de premiére main.

Bref si j'étais toi, je prierais pour ne pas mourir
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Vieux 19/03/2012, 14h00
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Par contre t'as pas d'autre frère, donc derniére chance.
Mouais ... quoique ... Si tu claques, il y a bien une niéce, Gaspardine Darthmath, qui irait frotter ses jupons à la soldatesque prussienne pour obtenir des informations de premiére main.

Bref si j'étais toi, je prierais pour ne pas mourir


Dans la famille, nous ne faisons pas de concessions ... d'aucune sorte ... c'est pourtant connu !!
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Vieux 19/03/2012, 14h22
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Il va y'avoir du sport, ça tombe bien les godons aiment ça.
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Vieux 19/03/2012, 14h47
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Il va y'avoir du sport, ça tombe bien les godons aiment ça.
Ah tiens, "godon", je ne connaissais pas, j'ai appris une nouveau mot à charge contre les Anglais aujourd'hui (et pourtant on en a déjà une floppée )
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  #137  
Vieux 19/03/2012, 14h54
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C'est un souvenir de la guerre de Cent ans. Parait-il que Jeanne d'Arc aimait bien l'employer.
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Vieux 20/03/2012, 00h10
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Alors que les ailes françaises commencent à se former, les Anglais décident de tâter le terrain. Sir James Basileon Coelio, qui tient le plateau de Bergen, fait envoyer un unique régiment au centre, du côté du maréchal Ney, jusqu’à ce que toutes nos positions lui soient dévoilées.





Le feu de nos 20 piéces d’artillerie se concentre sur cette formation, avant que les salves de nos fusillers de ligne et une charge de cavalerie ne terrasse le petit groupe d’hommes. Ceux qui refluent éventent néanmoins notre dispositif auprès de l’Etat Major anglais. L’aile gauche française, dirigée par Lilan, est arrivée en lisiére du bois de Goosemoor, et attend le signal indiquant que sur l’autre aile, le général Darthmath aura positionné ses forces en vue d’un assaut coordonné qui diviserait les forces britanniques. Mais Sir Coelio prend les Français de cours en faisant donner les howitzers à l’orée de la forêt.





En explosant en vol ou au sol, les obus lancent des shrapnels qui viennent frapper les arbres, mais aussi les hommes. Plus le temps d’attendre une éventuelle coordination avec Darthmath, Lilan fait avancer tous ses hommes à travers bois pour éviter que le carnage ne se prolonge.





6.000 français s’enfoncent dans les taillis avant d’en sortir, côté anglais, avec des pertes substantielles dues à la canonnade anglaise. Une compagnie de howitzer est prise à revers et a tout juste le temps de lancer une salve sur l’infanterie française qui la charge.





Toute une ligne de fantassins s’effondre, tandis que leurs camarades les enjambent pour courir sus aux canons anglais. La batterie est enlevée, les derniers artilleurs font sauter leur pièce avant que les Français n’aient la possibilité de s’en resservir. Une batterie enlevée, oui, mais encore d’autres derrières, qui continuent le massacre. D’autant plus que les Anglais ont adroitement manœuvré.
Sur leur flanc gauche, Sir Peregrine Aheuc fait donner une partie de la cavalerie afin de demeurer maitre de la colline de Krainhöppen , empêchant une rapide progression des troupes du général Darthmath. Quand les dragons sont enfin laminés, toute l’aile droite française a perdu une heure précieuse pendant laquelle Lilan s’est retrouvé seul contre l’énorme masse britannique.





Que peuvent faire 15 régiments d’infanterie quand en face, on lui en oppose 25, avec un soutien artillerie conséquent ? Des saignées sont opérées dans les rangs français, les explosions empourprent l’horizon et de véritables cratéres d’obus apparaissent à la surface du sol.





« Tenez bon ! » hurle le général Lilan tandis que ses hommes sont fauchés. Un régiment français cède, puis un deuxième. « En avant ! » exhorte Charles Henri Lilan, et de toutes ses forces l’infanterie française continue sa poussée. Sur un terrain minuscule, ils ne sont plus que 4.000 français face au double d’Anglais





Après échange de salves, les masses se percutent avec rage. Des hommes, percés de toute part, hurlent avant de s’effondrer et d’être piétinés par leurs compagnons d’arme. On se bat à la baïonnette, au sabre, à coup de crosse même.





Enfin sur l’autre flanc, le général Darthmath s’empare de la colline et, sans s’occuper des quelques éléments isolés anglais qui sont désormais derrière les lignes, vient prendre à revers le camp anglais et permet à l’étau de se desserer autour des troupes du général Lilan. Ce sont désormais les Britanniques qui sont en danger, pressés d’un côté par les troupes épuisées, mais toujours combatives de Lilan,et de l’autre par les troupes fraiches et remontées de Darthmath.





Sir Aheuc Peregrine fait reculer les Scot Greys et ce qui peut encore être sauvé de la cavalerie anglaise, tandis que le lieutenant-général James Basileon Coelio assure sa sécurité en permutant les red-coats en premiére ligne. Vient le moment ou l’évacuation générale doit etre donnée, elle sera assurée par le sacrifice des milices anglaises qui permettent à l’infanterie de ligne et aux grenadiers de reculer jusqu’au village, ou des batteries positionnées là empêcheront toute progression française.

A la fin de la journée, les Anglais se retirent au nord et progressent vers la côte. Ils ont perdu prés de 7500 hommes, contre 5500 côté français.





Ney prend aussitôt en chasse l’armée anglaise, avec une force réduite de 6.000 hommes. L’avant-garde française rattrape les Britanniques, occasionnant 1500 morts de plus côté britannique, contre 1200 pertes françaises supplémentaire. Les troupes étant épuisées, Ney donne l’ordre d’arrêter l’avancée. Les Anglais, étrillés mais qui ont quand même réussi à tenir la dragée haute à un adversaire numériquement supérieur, tout en évitant de perdre leurs propres formations d’élite, rembarquent en abandonnant le province d’Hanovre aux Français. La guerre sur le continent se continuera donc en Italie, pour la conquête de Naples.

A la mi-juillet, l’aide de camp du général Rynier vient le réveiller dans sa chambre du Palais des Normands de Palerme. Dans la salle principale, il retrouve le nouveau roi des Deux-Siciles, Manu Militari, toujours peu habitué au rôle qu’on veut lui faire jouer. « Et bien ? » s’enquiert le général. Par l’une des fenêtres, on lui montre du doigt les voiles qui se détachent au loin sur la Mer dans la lueur du soleil levant.
« Voiles françaises en approche, non ? » interroge Reynier


On hésite à lui répondre. Voiles françaises, oui, mais qui s’éloignent. A bord, le colonel d’Aspar (aka Prince du Rocher) mais aussi ses proches, le colonel Thrawn et tous ses grenadiers de la Garde, l’intégralité du régiment du colonel Elvis Gérard, une partie de l’artillerie de Bismarck qui a pu etre entreposée sur les navires sans attirer l’attention, les chasseurs de Kara d’Iskandar et du cpitaine Tahiti Bob … Tous sont partis pour, selon les souhaits du roi d’Andalousie, sauvegarder ces terres françaises contre le danger espagnol.
« Mais les Espagnols ne sont pas en guerre contre nous ! » s’écrie, désemparé, le général. S’ils ne le sont pas, le Prince d’Aspar le leur fera savoir avec tous les moyens français qu’il a pu réquisitionner au dépend de l'armée d'italie. A Palerme, les soldats restés pour combattre avec le général Reynier regardent les navires disparaitrent à l’horizon.




La journée sera belle, mais Reynier n’a plus de flotte pour passer le détroit de Messine, et quant aux hommes, il lui en reste peu après le départ d’Aspar et ses troupes. Un homme lâche un juron avant de s’écarter. Le colonel Gaspard Sentenza, qu’on n’avait pas mis dans la confidence et qui aurait bien aimé lui aussi saisir sa chance en Espagne.
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Vieux 20/03/2012, 18h51
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Côté français, on cherche un homme qui pourrait s’imposer sur le trône. « Il nous faudra un Italien ! » avait averti l’Empereur. Avant de compléter : « Ou du moins quelqu’un qui ait des ascendances italiennes. Et si vous ne trouvez pas cela, prenez le premier bagarreur qui parle un peu fort »

On cherche parmi les troupes, d’abord les gradés, et l’œil du général Reynier tombe sur un petit colonel d’infanterie. On s’enquiert de son nom, ce dernier répond d’une petite voix « Manu Militari »

Ca sonne Italien ? On se consulte. Le colonel se fâche, il est Français depuis la nuit des temps. On demande au colonel s’il dispose d’autres prénoms pour en attester ? Fiérement, il lance à la cantonnade : « Emmanuel Vittorio Militari » Les lavandiéres de Palerme poussent de grands cris, le général sourit. A ses troupes, il lance « la France est grande, car en chaque soldat sommeille un roi ! » On pousse Manu Militari jusqu’au Palais des Normands, résidence du nouveau roi qui continue de vitupérer « Mais puisque je vous dis que je ne suis pas Italien ! »

Le colonel d’Aspar, Prince du Rocher et roi d’Andalousie, se retire à l’écart, déçu qu’on compte un deuxiéme roi dans la troupe et que surtout, ce dernier ait un vrai territoire. Des chefs de corps, toujours plus nombreux, l’entourent tandis que ce dernier fait miroiter les richesses de l’Andalousie, les formes généreuses des jeunes femmes madrilènes et le climat tempéré de la Catalogne. Pourquoi continuer à se battre en Italie, puisque si Roi des Deux-Siciles il y a, c’est qu’il faudra marcher sur Naples ?
Mais euh !! Pourquoi on n'a pas conquis l'Andalousie aussi ?? Après tout, c'est à nous.

Moi je dis qu'on devrait conquérir l'Andalousie. Nos alliés espagnols ne s'en porteraient que mieux, car l'Andalousie a toujours été une charge pour eux.

Enfin, après tout, ce n'est pas si grave si je ne conserve que Gibraltar : mes descendants se vengeront au XXième siècle en faisant de cette principauté indépendante de 5 000 habitants la place tournante européenne des casinos, du sexe, de l'argent de la drogue, et des exilés fiscaux.
Un vrai Macao Européen (oui oui, je sais, il est difficile de croire que ce futur attend ce misérable îlot portugais, mais ça sera ainsi, je vous jure !!) )
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"L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre."


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( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? )
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Vieux 20/03/2012, 18h54
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On hésite à lui répondre. Voiles françaises, oui, mais qui s’éloignent. A bord, le colonel d’Aspar (aka Prince du Rocher) mais aussi ses proches, le colonel Thrawn et tous ses grenadiers de la Garde, l’intégralité du régiment du colonel Elvis Gérard, une partie de l’artillerie de Bismarck qui a pu etre entreposée sur les navires sans attirer l’attention, les chasseurs de Kara d’Iskandar et du cpitaine Tahiti Bob … Tous sont partis pour, selon les souhaits du roi d’Andalousie, sauvegarder ces terres françaises contre le danger espagnol.
« Mais les Espagnols ne sont pas en guerre contre nous ! » s’écrie, désemparé, le général. S’ils ne le sont pas, le Prince d’Aspar le leur fera savoir avec tous les moyens français qu’il a pu réquisitionner au dépend de l'armée d'italie. A Palerme, les soldats restés pour combattre avec le général Reynier regardent les navires disparaitrent à l’horizon.
Je ser...ce Colonel sera le nouveau Cortés !!
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