Chambellan Latiatia

[curTis newTon]

Ma bonne amie,

Je suis outrée, triste, désappointée, colère, presque éructante : en un mot, j'enrage !

Ma belle robe parme à crinoline que j'avais préparée pour la cérémonie des noces de Monsieur de la Jurysterie et de Mademoiselle de la Chouinerye : gâchée !

Mademoiselle de la Chouinerye resplendissait dans sa robe blanche, magnifique quoique fort resserrée au niveau des hanches. Chacun dans la chapelle exprimait sa joie dans une clameur de vivats, avant de se recueillir pour la messe.

C'est à cet instant que Monsieur de la Jurysterie a gâché la fête (et ma robe) : s'avançant auprès du prêtre qui célébrait l'office, il lui chuchota quelques mots à l'oreille, lui présentant un document. Incontinent, l'homme d'église offusqué interrompit la cérémonie. J'appris quelques instants plus tard, par la rumeur publique que transportaient les chuchotements, que le Chancelier, habile homme de droit, avait fait valoir une lointaine consanguinité pour invalider les noces. Quelle surprise d'apprendre que les maisons de la Jurysterie et de la Chouinerye sont parentes au quatorzième degré par la branche des Notariac !

Et surtout, quelle déception... pour Mademoiselle de la Chouinerye qui, prise de vapeurs sous le camouflet, sous l'outrage, perdit ses sens et répandit son corps sur les marches de l'autel, une fugace larme coulant de son oeil."

Audience pour le mariage avec M. de la Jurysterie : refusée par la régente

[GA_Thrawn]

Le camouflet infligé par M. de la Juristerye m'était insupportable.
De longues heures j'ai pleuré de rage, tempêté et cassé ma vaiselle! Perdre un si beau parti, avec une telle fortune m'avait rendue folle.
Au bout d'une semaine passé à pleurer, certains à la cour murmurèrent que j'avais l'intention de m'homicider.
Mais je ne peux accomplir ce peché, par contre quelqu'un doit payer pour l'outrage qui me fut fait!

Cette nuit je me glisserais discrètement hors du palais, dans un carosse sans marques distinctives. Ma bonne amie, M. de Curtisse m'a conseillé d'aller voir une certaine Lavoisin qui réside dans un des quartiers les plus mal fâmés de la Capitale. J'en tremblais de peur et d'excitation.
Elle me remit une poudre blanche, me fit assister à une messe noir et me fit planter des aiguilles dans le corps en cire figurant M. de la Jurysterie.
Sitôt rentré à Versailles, je demandais à mon chambellan de se charger de demander à un valet de la Juristerye qui était à moi, de nous venir en aide. La poudre fut versée dans son cacao et les malédictions d'usage prononcées.

Deux jours plus tard, M. le Baron de la Juristerye, Chancelier de France, se tordait de douleur et ses cris de douleurs emplissaient le palais et ravissait mes oreilles. Enfin l'infâme expirait! Vis il en agonisant tous les maheureux qu'il avait fait emprisonner et brancher? Le créateur le fera payer pour ses crimes!
Son trépas n'est plus loin, que le diable emporte son âme emplie de noirceur, aujourd'hui est le jour de la revanche pour La Chouinerye!!

Carte "Poison" jouée avec succès -> décès du baron de la Jurysterie, qui reviendra au début du tour de Sent Chambellan (en même temps que le nouveau roi), sous le nom (et le sexe) de Mademoiselle de la Jurysterie

A Jag !

[jagermeister]

Le carrosse brinquebalait sur la mauvaise route qui mène à Versailles avec à son bord le Duc de la Jaguerie, celui-ci semblait fort nerveux et passa sa tête à la fenêtre : "Cocher hatez vous la vie d'un homme est en danger !"

Finalement le carrosse arriva à destination, Monsieur de la Jaguerie se précipita de suite dans les appartements de Monsieur de la Juristerye mais il était trop tard, le malheureux gisait sur son lit, mort, les yeux exhorbités, le pauvre à dû être pris de terreur quand il s'est rendu compte que c'en était fini pour lui.

Le Duc entendit alors des bruits dans le boudoir qui jouxte la chambre du défunt, Mademoiselle de la Chouinerie était là, la mine défaite, agitée par ce qui semblait être un rire nerveux, elle tenait aussi une fiole vide dans sa main droite.

Mon Dieu Madame qu'avez vous fait ?

La Dame éclata alors en sanglots et se jeta dans les bras de Monsieur de la Jaguerie : "Monsieur le Duc je vous en prie aidez moi je ferai ce que bon vous semble."

"Voyons Madame vous venez de commettre un crime odieux !"

"Mais je l'ai fait pour vous Monsieur, pour que vous m'épousates ensuite !"

"Je ne vous ai rien demandé Madame et me voyez vous prendre pour femme une criminelle ?"

Les pleurs de l'empoisonneuse se furent alors plus intenses.

"Je suis perdue alors, je finirai mes jours en prison et je mourrai sans avoir connu de nouveau les plaisirs de la chair."

Re-sanglots...

"Ceci ferai un scandale dont la Cour n'a pas besoin, je vais voir ce que je peux faire."

"Oh merci Monsieur je vous serai éternellement reconnaissante."

"D'abord rentrez chez vous Madame, de mon côté je vais prévenir les laquais de Monsieur de la Juristerye pour qu'ils hèlent un médecin du Palais, j'aviserai ensuite."




Mais en tant que Chancelier j'ai le devoir de rendre justice, ce crime ne peut rester impuni...........ah comme je regrette la Cour d'Espagne l'atmosphère y était plus saine.

[curTis newTon]

Ma bonne amie,

Versailles est un tourbillon. Je ne sais plus où donner de la tête.

Mademoiselle de la Chouinerye veut épouser Monsieur de la Jurysterie. Monsieur de la Jurysterie refuse. Monsieur de la Jurysterie décède. Mademoiselle de la Chouinerye veut épouser Monsieur de la Jaguerie. Monsieur de la Jaguerie refuse. Monsieur de la Jaguerie ne meurt pas mais est nommé Chancelier par la Régente, en remplacement de Monsieur de la Jurysterie. Monsieur de la Jaguerie, sitôt nommé, convainc la Régente d'embastiller Monsieur de la Noobitude qui, très certainement (ou du moins je le suppose), allait épouser Mademoiselle de la Chouinerye (qui veut épouser tout le monde).

Par ma foi, je n'y comprends goutte, et je me contente de suivre les processions et cérémonies, de mariages en messes d'enterrements, d'oraisons funèbres en hommages aux ministres de la France, de cour auprès de la Régente aux visites rendues à la Bastille à ces pauvres messieurs de la Perfydie et de la Noobitude.

Jag a pioché la carte "Chancelier" dans la Maison du Roi
+ requête acceptée par la Régente pour la charge de chancelier

A Messire Mad

[curTis newTon]

Ma bonne amie,

Quel spectacle touchant je vis ce matin : Mademoiselle Rouqmouton se promanant dans les allées du parc avec Monsieur du Marseillicide, sous un gris ciel pluvieux, à petits pas lents, chacun le dos courbé, les épaules affaissées, le nez bas, la mine triste, les yeux perdus dans le souvenir de jours meilleurs... Les deux ombres disparurent dans la brume qui se levait, comme happées, englouties, funèbrement cajolées par les blanches traînées (je ne parle pas de Mademoiselle de la Chouinerye, je veux parler du brouillard).

Mad pioche le "baron" de la Maison du Roi + 1 pioche

A Messire Antonius

[curTis newTon]

Deux pioches pour Antonius, qui doit se défausser également de 2 cartes

A Danton (qui doit d'abord se défausser de deux cartes avant de me dire ses actions)

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

Tout est trop calme à Versailles, ces temps-ci. La chaleur est touffue, a moiteur nous enveloppe, le ciel est bas et nous pèse. Oh, attendez un instant, je m'en vais faire fermer la fenêtre, je sens un orage qui approche...

Me revoilà. Tout semble ralenti, vous disais-je. Chacun vaque à ses occupations l'oeil absent, depuis la mort de notre bon roi, et encore plus depuis celle du Chancelier (de l'ancien chancelier, veux-je dire, M. de la Jurysterie).

J'ai vu Monsieur du Marseillicide, ce matin. Il se déplaçait à petits pas mesurés, veillant à s'économiser dans la chaleur moite qui nous enveloppe. Il me dit qu'il a envoyé un courrier à Mademoiselle Nemesis d'Erynies de la Jurysterie, la nièce de notre défunt chancelier, afin de l'informer du décès de son oncle. Personne d'autre n'en avait pris le soin, figurez-vous.

Je n'ai rien d'autre à vous annoncer. Ah si, ce matin, le petit chat est mort.

Nous l'avons mangé en ragoût au repas de midi."

Danton envoie une carte à Coelio
+ 1 pioche
Pas de tour pour Coelio, on saute à Messire Palpat !

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

Ce fut un moment très émouvant ce matin : la Régente fit ses adieux à quelques courtisans choisis, dont j'étais, avant les cérémonies officielles couronnant notre nouveau roi.

Ce fut triste et digne. La Régente, les larmes aux yeux, eut un mot agréable et une attention pour chacun.

A Monsieur du Marseillicide, elle offrit une toute petite statuette de Monsieur de Turenne, un "mini Tou-Tou", comme elle le dit joliment avec son accent natal.

A Mademoiselle de la Jurysterie, elle offrit de fort belles paroles ainsi qu'un délicieux écrin de nacre contenant fioles diverses, corde, coupe-papier, chandelier, clef anglaise... de quoi décorer son intérieur, probablement.

A Mademoiselle de la Chaste en Foeüye, elle assura que sa charge de dame d'atours lui serait conservé.

Elle fit la même promesse à Mademoiselle de la Chouinerye, concernant sa charge de gouvernante des enfants de France, ainsi qu'un seau à glace.

A Monsieur de la Jaguerie, elle offrit sa main à baiser, ce qui est déjà beaucoup mais ne paru point satisfaire entièrement le Duc, qui eût sans doute voulu davantage.

A Mademoiselle Rouqmouton, elle fit ses compliments.

La Régente eut encore la délicate attention de signer l'acte enjoignant la libération de Messieurs de la Noobitude et de la Perfydie, qui se sont morfondus suffisamment longtemps à la Bastille que pour expier leurs fautes (chacun cherche à se remémorer quelles elles étaient, et je crois que nul n'y parvint vraiment).

Enfin, à Monsieur de la Moustacherye, pour qui elle eut des paroles très gracieuses, elle fit don d'une babiole : une pension de 4000 louis.

Nous sentîmes l'émotion nous gagner quand la Régente se retira en ses appartements, fort éplorée de devoir quitter Versailles et ses courtisans. Elle se retirera, nous dit-on à Port-Royal.

Je vis, au sortir de cette entrevue, un laquais remettre un pli à Mademoiselle de la Chaste en Foeüye. Le nom de l'expéditeur était celui de Monsieur de la Noobitude. N'est-ce pas un fort charmant et galant homme qui, du fond de sa geôle, trouve encore la force d'adresser de charmants billets aux jeunes damoiselles ?"

Palpat pioche et voit sa requête de pension acceptée
Latiatia envoie une carte à Sent Kevinus et pioche
Sent Kevinus est le nouveau Chambellan. Nouveaux souverains, nouvelles cotes... les embastillés sont libérés, et Coelio revient en jeune fille prude, belle, bonne et chaste

[Emp_Palpatine]

Ah, Ma Reine, nous vous regretterons.
Soyez certain que je continuerai à vous rendre visite.