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  #151  
Vieux 23/03/2012, 21h41
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C'est sûr que ça fait mal au prestige.
Mais de toute manière, là à mon goût, il y'a trop de fronts à gérer. Difficile de se concentrer de façon efficace.
Mais bon j'ai confiance en l'Empereur pour simplifier la situation !
Je me dis que c'est quand même un poil plus crédible avec tout ça (ça restitue un peu l'ambiance qu'il devait y avoir vers 1807/1808 avec une Espagne qui devenait de plus en plus préoccupante, des coalitions qui renaissaient, et tout le bordel ambiant...)
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  #152  
Vieux 24/03/2012, 04h36
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C'est vrai qu'on sent bien le côté "Nous contre le reste de l'Europe (bon à quelques exceptions près)."
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"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre...Et les avions aussi...En même temps l'air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est un peu comme mon cerveau... "
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  #153  
Vieux 24/03/2012, 14h03
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La situation dans l'Empire en 1807-1808 était florissante ... aucun nuage à l'horizon ... :propagandastaffel:
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"In war, truth is the first casualty" - Eschyle.

"You know, in this world, there's two kind of people, my friend. Those who have a loaded gun, and those who dig in. You dig in ..." - The Good, the Bad and the Ugly.
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  #154  
Vieux 24/03/2012, 14h25
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Ah oui un peu comme la situation du Royaume de France en 1788 selon Palpatounet.
Tout va bien madame la Marquise.
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  #155  
Vieux 24/03/2012, 14h29
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Ah oui un peu comme la situation du Royaume de France en 1788 selon Palpatounet.
Tout va bien madame la Marquise.
Exactement, M. d'Iskandar ... d'ailleurs, je vais demander à M. Fouché de diligenter une enquête ... vos propos séditieux ne me disent rien qui vaille ...
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  #156  
Vieux 24/03/2012, 14h32
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Oh mais faites donc, je vous en prie.
L'Empereur sait déjà qu'il peut compter sur ma loyauté en toutes circonstances.
Surtout lorsqu'il s'agit de casser du Godon, ou du Prussien, ou du Russe, ou de l'Ottoman, la liste est longue.
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  #157  
Vieux 24/03/2012, 19h12
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Ne cassons pas trop de sucre sur ce Monsieur de Dartmath - famille dont le cadet est mort pour la gloire de l'Empereur, et dont l'ainé fait tout pour suivre les pas de son frére
Quant à Monsieur d'Iskan d'Ar, c'est un homme bon et brave. Qu'il ait abandonné le sort de la France pour lui préferer les utopies spagnolesques d'un prince dirigeant un rocher stérile, cela ne peut décemment entrer dans le débat
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  #158  
Vieux 26/03/2012, 17h30
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Stylée la bataille de nuit !!

Quand a la situation de l'empire, elle est préoccupante mais pas sérieuse. Reste à savoir si l'ambiance est celle de l'empire en 1808-1809 ou en 1813. Non mais bon, je pense qu'il y a encore moyen de redresser la situation. Et cela passe avant tout par la mise en place à Madrid (ou à Cordoue. )d'un pouvoir ami et totalement dévoué au bien de l'empire.
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"L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre."


Ar Sparfell



( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? )
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  #159  
Vieux 05/04/2012, 13h34
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Automne 1807

L’Empire traverse une période troublée et, pour la première fois, Rodo vient à douter : s’est-il attaqué à trop forte partie ? N’a-t-il pas trop dilué ses axes d’attaques tandis que l’Angleterre, sans cesse, remettait la main à la poche et faisait travailler ses marchands de Londres pour armer les nations européennes contre la France ?


En Italie, l’armée (amputée) de Reynier est toujours stationnée en Sicile, tandis que tout juste couronné, Manu Militari ne cesse de grogner : on lui a promis les Deux-Siciles, il n’en voit toujours qu’une seul en sa possession. Mais Reynier est incapable de traverser le détroit de Messine, tant le danger qu’exerce la flotte napolitaine est présent.

Les armées renégates commandées par le Prince du Rocher, Ar Sparfell, sont elles quelque part sur la Méditerranée, décidées à mener bientôt le combat en Espagne, notre alliée de toujours.

Tout au nord de la botte Italienne, Davout, après sa cruelle défaite, longe le Piémont afin de ravitailler, soigner et recomposer ses troupes à Turin. Il évite de peu une offensive lombarde menée depuis Milan mais perd encore 500 hommes dans l’aventure – sa retraite n’est qu’un long calvaire durant lequel les régiments ne cessent de se déliter chaque jour. De Marseille, on lui enverra des renforts car il faudra à un moment ou l’autre briser l’Italie : Milan, Rome, Naples, les 3 royaumes sont une gigantesque épine dans le pied de l’Europe qu’on espérait rapidement pacifiée.


Tandis que Villeneuve revient en Méditerranée avec sa flotte afin d’affronter le Royaume de Naples, des bruits commencent à courir sur l’Espagne. Ar Sparfell aurait-il réussi à prendre Madrid ? La rumeur enfle et devient mauvaise : non seulement on n’a aucune nouvelle de l’armée de Sparfell, mais c’est l’Espagne qui, sous l’afflux d’or anglais, rompt toutes ses relations avec l’Empire puis déclare la guerre à la France. Les navires espagnoles se répandent dans la Méditerranée, évitant la lourde armada de Villeneuve, et se rabattant sur les navires de commerces français le long des comptoirs des côtes du Maghreb.





Tanger, Tunis, Alger, Tripoli : les positions françaises font l’objet de raids audacieux, les navires marchands sont saisies, coulés ou incendiés, selon l’état d’esprit des Espagnols. 5 navires ici, 4 là, 2 autres plus loin… Certains capitaines, qui avaient armé leurs vaisseaux pour se prémunir des actes de piraterie, tentent de s’interposer mais la messe avait déjà été dite … En 2 semaines, le commerce de l’Empire, qui reposait intégralement sur le bassin méditerranéen, s’effondre. Les biens ne parviennent bientôt plus à Paris, et l’agitation commence à gagner la bourgeoisie. L’état des finances du pays est, lui, particulièrement inquiétant.





Les revenus commerciaux sont divisés par 5, passant de 15 millions à 3,5 millions. Or c’est cette masse monétaire qui permettait de faire des dépenses d’investissement nouvelles et de renforcer la Grande Armée – là ou les impôts des provinces permettaient à peine, eux, de prendre en charge les unités déjà crées ainsi que la flotte toujours plus couteuse. On arrive dans une impasse, pour la première fois Rodo se heurte aux financiers lorsqu’il veut lancer de nouveaux régiments : « Pas de crédit ! »

Tandis que Villeneuve continue à faire des ronds dans l’eau sans trouver personne, on fait venir depuis Brest une petite escadre de 3 navires de lignes afin de sécuriser le passage des bateaux à Gibraltar. Au prix d’une petite fortune (2000 rodos d’or) on a engagé un amiral compétent et qui, malgré sa nature bretonne, ne boit pas en mer, chose rare pour être notée. Sous les ordres de l’amiral Julien Marie Cosmao-Kerjulian, on donne à un capitaine valeureux, Eugène Marie Bucher, son premier trois-ponts, l’Orient. Les 3 navires longent l’Espagne sans rencontrer de forces ennemies avant de se faire surprendre, à Gibraltar, par une gigantesque escadre ibère.





Là ou un Villeneuve aurait déjà fuit, les Bretons décident d’ouvrir les sabords et d’attaquer les vaisseaux de ligne de tête. 3 navires contre 18, 318 canons contrer 1154. Mais le plan français consistera à focaliser le feu des 3 navires sur un même adversaire jusqu’à ce qu’il soit désemparé, avant de passer au suivant.

On fait monter de fins tireurs aux hunes, avec ordre d’abattre tous les officiers espagnols en vue lors des abordages. On fait également donner toute la voile, pour prendre le vent et manœuvrer plus vite que l’adversaire.





Notre premier adversaire ! 5 frégates, plus rapides que les navires de lignes espagnols, mais également bien plus vulnérables et moins armées. Il faudra les détruire avant que le gros de la flotte ne soit sur nous …





On fait donner des bordées, prés de 60 canons par flanc de navire. Un espagnol est touché de plein fouet et l’équipage abandonne aussitôt le combat. Sur un autre, le pont supérieur se fracasse sur les hommes situés aux ponts inférieurs. Une nouvelle bordée ravage les structures déjà affaiblies du navire, qui prend feu avant de couler. Les vaisseaux français manœuvrent à l’abri de cette épaisse colonne de fumée pour s’en prendre aux autres frégates.





Nos vaisseaux sont plus lourds et plus lents que les rapides navires espagnols. Une frégate se rabat sur l’Orient afin de prendre d’assaut le vaisseau du capitaine Bucher. Au dernier instant, on fait donner toute une bordée à tribord. Les boulets arrachent les pans de bois de l’Espagnol, quasiment à bout touchant. La sainte barbe est éventrée, le batiment explose à quelques métres de l’Orient, tandis que le souffle balaie le pont français, tuant aussi bien les matelots français que les assaillants espagnols. Le Capitaine Bucher fait donner toute la voile pour déguerpir de ce chaos, tandis qu’on essaye d’éteindre l’incendie qui a pris dans l’entre-pont.




De son côté, l’Amiral Kerjulian élimine encore une autre frégate tandis qu’il est désormais pris à partie par le gros de l’armada espagnole. Un tir espagnol chanceux emporte son gouvernail.





L’Intrépide, le 3éme vaisseau français, commence à prendre de la gite. Matraqué par les boulets espagnols, il sert désormais de cible pour l’ennemi. Embrasées, les voiles s’effondrent sur le pont ou elles terminent de se consumer, tandis que les rares marins présent sur les superstructures sont balayés par la mitraille. Le navire démâte, puis se casse en deux, sous les vivats espagnols





Côté français, c’est l’hallali. Depuis le pont de l’Orient, le capitaine Bucher constate les ravages qui avaient été faits à la coque de l’Intrépide. Les trous béants apparaissent sur ce qui était situé sous la ligne de flottaison : le navire était de toute façon condamné avant qu’il n’implose.





Le navire de l’amiral Kerjulian est lui aussi condamné. Assailli par le nombre, pris d’assaut par les espagnols, en perdition sans gouvernail, l’amiral met le feu au navire afin que l’incendie se propage au bateau espagnol le plus proche. La plan réussi, la frégate adverse commence à s’embraser tandis qu’une dernière salve fait éclater la coque. L’amiral abat un officier espagnol d’un coup de pistolet dans la face, avant que les deux navires, liés dans une étreinte mortelle, ne plongent dans les profondeurs de l’océan. Disparait l'un de nos meilleurs (et plus cher ...) officiers maritimes, seulement 1 mois après son départ de la rade.

L’Orient est le seul rescapé des 3 navires français, qui commence un dure périple pour retrouver un port français. Côté espagnol, on fête cette victoire, qui ferme temporairement Gibraltar à la flotte française, même si la couronne n’a pas eu spécialement de mérite : 7 navires ont été brulés ou coulés, face aux 2 pertes pour l’Empire. Gibraltar est une défaite, mais pour qui ?





Au nord de l’Europe, Rodo tente d’en finir avec la Prusse. Avec Masséna, il marche en direction de Dantzig, afin d’appâter le plus de troupes ennemies possibles, sans pour autant donner d’assaut. La Prusse orientale se vide de troupes, qui afflue pour contrer l’Empereur, ce qui laisse tout loisir à l’armée de Murat de marcher plein est, et surprendre les Prussiens à leur frontière la plus orientale. Sur le terrain de Friedland, c’est donc Murat qui décidera de ce qu’il adviendra de la Prusse orientale, face à un homme de la stature de Clausewitz.





Murat récompense ses soldats les plus zélés. Au colonel Gladiatt, la gestion de l’infanterie sur le centre droit. A Maximus, récemment nommé général et débauché de l’armée de Rodo, de gérer la totalité de la cavalerie.

Le temps presse, car l’Europe s’affole. Le Tsar de toutes les Russies vient de déclarer la guerre à la France, menaçant désormais la maigre frontière est d’un déferlement de cosaques. L’Autriche n’a pas encore rejoint cette énième coalition, mais a déjà rompu tous ses accords commerciaux. On sait ce que cela présage ... La république Batave, soudoyée par l’Anglois, a également rejoint la Coalition et, depuis Amsterdam, les troupes s’élancent sur la Belgique et l’ouest de l’Allemagne.
Les Etats de la Confédération du Rhin ont, eux, refusé de rejoindre la guerre côté français, attendant de voir de quel côté viendra le vent pour tenter de s’agrandir. Franchissant les Pyrénées, des troupes espagnoles massacrent les faibles garnisons françaises positionnées à Pau et Mont-de-Marsan.

Il reste peu d’alternatives …

Depuis Berlin, Ney devra, à lui tout seul, gérer l’affaire batave tout en empêchant de nouveaux débarquements anglais. Depuis Paris, on charge le colonel Sval, à la tête d’un millier de cuirassiers tout juste embrigadés, de partir plein sud et empêcher les excursions espagnoles. Des canons et de l’infanterie ? Quand on aura assez d’argent pour en produire … Et si Murat fait tomber la Prusse orientale, on donnera le morceau au duché de Varsovie (protectorat neutre) afin de fermer tout accés direct avec la Russie. Laissant assez de temps pour Rodo et Masséna pour culbuter définitivement les Prussiens à Dantzig, puis rejoindre les frontiéres de l’est et du sud face au danger austro-russe. L’Italie ? Quand Davout aura le temps…

A l’Etat Major, les hommes se taisent en écoutant ce plan. Certains se disant que l’Empereur a perdu tout sens commun…
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  #160  
Vieux 27/08/2012, 17h41
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Automne 1807

Les dangers sont multiples pour les troupes de l’empereur Rodo : incursions espagnoles au-delà des Pyrénées, déclaration de guerre de la Russie, changement d’alliance de la république Batave qui bascule du côté anglais, échec français pour soumettre le Vatican et défaite de Davout aux portes de Rome, troupes isolées dans le royaume fantoche des deux-Siciles, défection d’une partie de l’armée d’Ar Sparfell, « prince du Rocher », retourné en vadrouille on ne sait-ou pour taper de l’Espagnol et consolider son faible royaume…

Il faut donc en finir avec la Prusse, avant de se retourner sur les autres adversaires – c’est dans ce secteur que l’armée française, forte de plus de 50.000 hommes contre les restes de l’armée prussienne, peut forcer la décision au terme d’une campagne de prés de 3 ans…

Rodo, qui lorgne sur Danzig, envoie Masséna en éclaireur et masse ses propres troupes un peu plus loin. 80 lieues plus à l’est, Murat a, lui, décidé du terrain : ce sera Friedland…





La victoire de Friedland est totale, exemple de parfaite coordination entre l’infanterie du centre commandée par le colonel Gladiatt et la cavalerie dirigée par le général Maximus. La faible cavalerie prussienne est anéantie dés les premiers échanges et l’infanterie forme deux goulets dans lesquels vient s’enferrer la masse prussienne.
L’infanterie se rabat des 2 côtés et chaque nasse est fermée hermétiquement par la cavalerie qui surgit par l’arrière. A la catastrophe côté prussien et la chute de la Prusse orientale, s’ajoute la mort du major von Clausewitz. Dans sa tente, on retrouve quelques pages griffonnées que les grognards français récupèrent afin d’user de l’envers pour leur courrier aux familles. Une lavandiére récupère la page de garde, barrée d’un grand « de la guerre » Trop tachée, la page finira le soir dans un brasier.

Plus à l’ouest, l’avant-garde de Masséna se heurte à 25.000 soldats prussiens sortis de Danzig. Les ordres de Rodo sont de tenir le plus longtemps, il est fait selon ses ordres. Au bout d’une journée de combat, Masséna doit battre en retraite, avec prés de 50% de pertes dans ses effectifs.





Le premier régiment d’infanterie de ligne a particulièrement souffert, on ne compte plus qu’un homme sur cinq debout. Le colonel Lionel est touché en début d’après-midi par les éclats d’un boulet, son ordonnance meurt sur le coup. On emporte l’homme un peu à l’écart, et on fait venir le chirurgien–major Superchaussette. Une jambe a été arrachée au niveau du tibia lors de la déflagration, quand à l’autre, les muscles ont été arrachés et seuls quelques tendons maintiennent encore péniblement le pied. Double amputation effectuée des mains même du major, tandis que certains s’écrient : « il ne tiendra pas le choc ! »

Mais le colonel Lionel survit au choc et à la perte de sang. C’est la fièvre qui l’emporte dans la nuit, alors qu’on hésitait encore à le bouger. Cette nuit là, ils seront des centaines de Français à agoniser sur des ballots de paille, dans la boue creusée par les cratéres d’obus, ou alors à quelques mètres de leurs camarades, un peu à l'écart, un infirmier ayant constaté une blessure inopérable.

Côté prussien, on tente de se soigner durant la nuit : la victoire sur les Français a couté cher, très cher : prés de 10.000 pertes, et ce n’était qu’une force secondaire, Rodo doit être 40km plus au sud …
Au petit matin, la troupe prussienne reprend son chemin pour Dantzig, quand soudain Rodo s’immisce comme un coin entre elle et la place-forte : les troupes n’ont cessé d’avancer sans prendre aucun repos, afin de bloquer toute retraite de l’ennemie. Deuxième combat en 2 jours pour les Prussiens, dont le moral s’effondre au bout de trois petites heures. La colonne prussienne est anéantie et Rodo peut envoyer un millier d’hommes s’emparer de Dantzig, non défendue.

La campagne de Prusse trouve enfin son terme avec la disparition d’une nation que Rodo avait tant voulu favoriser, mais qui crû bon s’opposer aux desseins français. On rattache les territoires au Duché de Varsovie, permettant ainsi la mise en place d’un territoire tampon entre Français et Russes.





On compte de nombreux prisonniers de marque, mais force est de constater que l'un des plus grands adversaires de la Révolution est absent : Le général Herbert von Palpatine a certainement dû proposer ses services à l'Autriche, la Russie ou l'Angleterre.

En Italie, Davout parvient presque miraculeusement à rejoindre Venise. Les ordres sont clairs : retrouver un semblant d’unité, puis marcher sur Milan et y rejoindre les troupes fraiches envoyées depuis Marseille et qui sont établies à proximité de la cité ennemie. La guerre contre le Pape ? Ce sera pour plus tard, si les troupes ne sont pas envoyées sur un autre secteur européen…
Avec son armée, Ney quitte Berlin et marche plein ouest en direction des unités bataves. Ces dernières, conseillées par des attachés militaires anglais, s’enfuient à la vue des colonnes françaises : il n’est pas encore temps pour elles de mourir quand bien même les sommes versées par l’Anglais sont conséquentes.

L’Anglais, toujours lui, continue d’arroser l’Espagne de son argent. Deux nouveaux comptoirs français sont détruits par l’Armada en Méditerranée tandis que les navires français qui sont capturés sont conduits dans la baie de Cadix. Démâtés, ils augurent de ce que seront les pontons pour les prisonniers français…





L’Amiral Villeneuve, lui, continue à faire des ronds dans l'eau, cherchant désespérément à intercepter les flottes espagnoles, anglaises ou napolitaines. Sans rencontrer une seule des trois ...
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