Patton...

[Cypho51]

Mon Général,

Je viens d'apprendre qu'un grave danger menace votre armée.

Vous n'êtes pas sans savoir que les soldats américains ont des relations avec des prostituées allemandes violées par les soldats russes lors de l'invasion de l'Allemagne nazie et porteuses de blennorragies que leur ont refilées les Russes.

Ces mêmes Allemandes contaminent les GI et le traitement de leur maladie vénérienne mobilise la pénicilline britannique alors que la production de ce médicament-miracle est encore limitée.

Il existe une rumeur selon laquelle, il serait question au Haut-Commandement de mettre du camphre dans la nourriture des soldats pour leur empêcher d'avoir des érections et les empêcher ainsi de voir les prostituées, ce qui économiserait la pénicilline.

Quelle est votre position sur ce sujet?




Quartier général de la IIIème armée

Monsieur,

Je vous remercie de l'attention que vous portez à la santé de mes soldats mais croyez bien que je ne serais quand même pas le dernier à être au courant si mes soldats s'amusaient à aller forniquer avec les putes de tous les bordels de la région!

Cependant, vous oubliez deux choses dans votre message. Tout d'abord que je ne laisse pas mes soldats forniquer avec toutes les putes du coin justement. Une armée, ça se construit par la discipline et la première chose à faire c'est d'arriver à leur faire oublier qu'ils ont une paire de burnes entre les jambes! Mes hommes se battent et ne passent pas leur temps à s'envoyer en l'air sous mon commandement. Et ensuite, vous oubliez que je n'ai pas encore rencontré les Russes puisque je n'ai fait que commencer à traverser ce foutu Rhin. Alors les blénorragies de ces salopards de russkoffs, vous pensez bien que je n'ai pas encore à m'en occuper.

Ceci dit, soyez rassurés, je ferai attention à avoir suffisamment de péniciline en réserve à ce moment-là mais surtout je ferai tout pour que mes hommes n'aillent pas rencontrer ces barbares à peine sortis de leur crasse.

George S. Patton
Général commandant la IIIème armée US.




Mon Général,

Cette courageuse prise de position en faveur de la surveillance des burnes de vos troupes me rassure.

Cependant , il faut bien compter sur la perfidie des Allemandes car ces femmes ne sont pas des prostituées ordinaires, ce sont des Allemandes normales qui poussées par la faim se prostituent. Elles ont été chassées par l'avance des Russes et ont été ruinées par leurs pillages et violées maintenant, elles se rabattent sur la partie de l'Allemagne non encore occupé par l'armée rouge que va libérer vos troupes.

Elles se tiennent dans la rue et tancent les boys d'un «come here boys» pour les faire monter dans des appartements minables pour les contaminer par la blennoragie soviètique. Les soldats ne se rendent donc pas dans des bordels, ils sont accostés et racolés au passage dans les rues même.

Ces blennorragies réclament de la pénicilline pour leur traitement alors que les blessés par balles en ont un urgent besoin et que les usines britanniques ont de la peine à en produire.

Le camphre dans la nourriture a été une solution préconisée et me semble-t-il appliquée depuis que vos troupes, ou d'autres troupes alliées je manque d'information sur ce sujet précis,ont traversé la Belgique. En effet, les femmes Belges y ont tellement «fêté» à leur manière la libération qu'y a apporté vos troupes qu'une plaisanterie court dans toutes les maternités de Belgique:«les Américains ont engrossé tellement de femmes que pour la prochaine guerre, il suffira d'expédier des armes car les troupes seront déjà présentes».

Amicalement,
G lison




Quartier général de la IIIe armée

Monsieur,

Tout d'abord, il est normal de ma part de devoir m'excuser pour ce grand retard dans ma réponse. Comme toujours, la guerre se montre capricieuse et je n'ai guère eu de temps à moi ces dernières semaines. Ma femme, qui m'écrit régulièrement, se désole elle aussi de mon silence ou de mes réponses laconiques à ses lettres! J'ai dû en effet faire face à des problèmes climatiques assez gênants et j'ai enfin reçu l'autorisation d'avancer et d'envoyer les krautz se faire foutre de la meilleure manière, c'est-à-dire avec la peau trouée! Remettre une armée comme la mienne en marche, et la conduire prend du temps; je pense que vous pouvez l'imaginer. Le mouvement est maintenant lancé, donc je peux prendre un peu plus de loisirs.

Ce que vous me dites me concerne d'autant plus que je suis maintenant en Allemagne. Je savais bien que ces enfants de putain de rouges trouveraient des moyens pour nous pourrir la vie et nous ralentir! La question de la fréquentation des bordels par mes hommes est réglée comme je vous l'ai déjà expliqué, mais je vous assure que je vais faire attention à dégager les rues des civils qui, de toute façon, ne font guère que nous gêner. Je vous remercie d'ailleurs de votre aide.

Ceci dit, je fais confiance à nos médecins; ils sauront distribuer cette pénicilline à qui en aura vraiment besoin.

Je ne sais pas si le taux de natalité belge va augmenter, comme vous le dites, grâce aux soins de mes soldats mais, voyez-vous, je me sens moins préoccupé par cette question. Si les bordels ne sont pas autorisés, quelques escapades avec les jeunes femmes du coin que je surveille permettent d'entretenir le moral! Je sais aussi que maintenir la discipline signifie aussi être indulgent sans le laisser paraître.

George S. Patton,
Général commandant la IIIe armée US.



Je vous remercie, mon Général, pour votre réponse. On les aura!

Amicalement,

G Lison


J'ai mis çà de bonne foi dans le forum histoire, pensant tenir une jolie correspondance fort interessante...

Mais, en regardant mieux le site où j'ai trouvé cela, j'ai ausis déniche ce genre de correspondance:

Kurt_Cobain

Bien monsieur Beethoven, je tiens tout d'abord de m'excuser pour mes nombreuses fautes en français. Mais comme tu le sais sûrement ce n'est pas ma langue maternelle.

Même si nos style de musique différent de plusieurs centaines d'années, c'est très bien tous les deux de mon avis personnel. Permettez-moi de vous envoyer avec ce courrier un extrait de mon premier album, bleach, que vous pourrez ecouter chez vous.

Pourriez-vous me donner vos impressions, j'ai toujours rêvé d'être critique par une grand musicien comme vous.

Respectueusement,



Kurt Cobain

Ludwig Van Beethoven

Monsieur Dumontais,

Je m'adresse à vous, cher Sinclair dans l'embarras de cette petite boîte que M. Cobain m'a envoyée et dont je ne sais que faire. Je pensais que ce monsieur m'enverrait la partition en question.



LvB

Sinclair Dumontais

Monsieur Cobain,

J'ai reçu ce message de monsieur Beethoven, à qui vous avez écrit ces jours-ci.

Je m'adresse à vous, cher Sinclair dans l'embarras de cette petite boîte que M. Cobain m'a envoyée et dont je ne sais que faire. Je pensais que ce monsieur m'enverrait la partition en question.

Vous comprendrez bien sûr que monsieur Beethoven doit être bien embêté avec une cassette dans les mains. Lui qui compose à la lueur d'une chandelle... Vous serait-il possible de lui faire parvenir une transcription écrite de la partition que vous souhaitez lui faire entendre?

Vous remerciant en son nom,

Respectueusement,

Sinclair Dumontais
Éditeur



cc: Ludwig_Van_Beethoven@mpolis.com

Kurt_Cobain

Mr Dumontais,

I received the message from Mr. Beethoven, but I thought you received my music that I sent the day after. It seems it didn't work, so here is the music. A little message follows with my apologies to Mr. Beethoven.



Kurt Cobain

Kurt_Cobain

Mr Beethoven,

What else should I be ? All apologies. What else should I write? I don't have the right. Veuillez m'excuser de ne pas avoir pensé à votre surdité, je suis bête.

Voici les partitions que j'ai essayé de faire de mon mieux.

À bientôt,



Kurt Cobain

Ludwig Van Beethoven

Cher jeune homme,

J'entends dans votre musique une jeunesse fougueuse qui ne me trompe pas, mais aussi des émotions inquiétantes, une vision terrifiante, dans cette partition très rudimentaire pour guitare. J'avoue que cela dépasse mon entendement. Les émotions doivent composer avec la musique, jeune homme, pour en distiller la violence. Dans votre musique, les paroles indiquent solo et choeur, je n'y vois pas la ligne vocale, mais que l'accompagnement. Comment la guitare supporte-t-elle des émotions si brutales que traduisent les paroles. Malgré mon anglais élémentaire je ne déchiffre que des émotions à l'état cru, même inarticulées, incohérentes. Comme des chansons d'étudiants ivres à la taverne! (Acceptez ma franchise!) Est-ce bien votre intention? C'est ainsi que vous voulez vous exprimer dans la musique? Votre muse est-elle souffrante? Elle semble habiter un volcan et se laisser emporter par des forces cataclysmiques, des rythmes déchaînés, et je crains surtout que la subtilité de vos émotions débordantes ne s'y perdent. J'y verrai un dialogue passionnant...

Surtout ne prenez pas, jeune homme, mes commentaires pour une expression d'un manque de talent quant à votre composition mais plutôt une confession de mon embarras devant un talent qui me dépasse.

Ludwig van Beethoven

[Coelio]

??
Qu'est ce que ca fout là ?
Cypho est encore bourré ?

[Cypho51]

T'étais pas là aprés midi, tu peux pas saisir... dit la viande sur la lèche fritte...