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Vieux 19/11/2007, 15h29
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La guerre des Dupes (1631-1640)



En l'an de grâce mil six cens quarante et ung, Xavier ( ) roi de France par la grâce de Dieu, m'ordonna à moi, Monseigneur de Montargis, historien royal, de faire le récit de tenir les chroniques de la dernière décennie achevée. Me fut également explicitement demandé d'accorder grande place à la guerre des Cinq.

C'est donc pour le plaisir et le bon vouloir de mon roi que j'ai réalisé ce précis de l'histoire de France de la dernière décennie.

Contexte : Notre grand roi, noble et preux parmi les princes du monde, avait envoyé cinq ans plus tôt une ambassade au roi d'Espagne pour lui signifier notre ultimatum : il avait 5 années que Dieu fait pour se soumettre ou bien c'était la guerre. Beaucoup s'étonnèrent de cette démarche, mais il faut rappeler que notre roi avait proclamé lors de son avénement sa volonté de conduire la France vers la gloire éternelle. Or la gloire est fortement amoindrie par la spontanéité d'une déclaration de guerre. Plus elle est mûrie par votre adversaire, plus la victoire est grande. Toujours est-il que l'Espagne était avertie et avait 5 ans pour préparer son royaume à la guerre puisqu'il était évident que son orgueil l'empêcherait de céder.

Or, voilà qu'en ce début des années 1630, alors que l'ultimatum allait prendre fin dans qlq mois, l'empereur attaqua dans la surprise la plus totale la Frise. Contrairement aux habitudes, aucun ultimatum, aucune demande ne furent annoncées avant les premiers affrontements.
Le duché de Frise jouissait alors d'une position diplomatique enviable : allié de notre roi, de la riche Venise et de la lointaine république de Russie. Bien sur, de longtemps, Venise et Frise avait noué des accords étroits et toujours respectés. La France ni la Russie (qui de toute façon ne pouvait atteindre le front) ne devaient intervenir dans ce conflit. Venise et Frise avaient prouvé peu de temps avant leur capacité à écraser les armées impériales. L'entreprise impérial semblait folle. Semblait seulement !

En effet, en y regardant de plus près la situation n'était peu être pas si mauvaise que cela pour eux. L'Espagne, avertie chevaleresquement par la France, était prête à la guerre ou presque et aurait inévitablement porté secours à la maison autrichienne.
Venise sortait d'une grande défaite contre les armées turques et avait fortement amoindri son potentiel militaire. Il lui fallait du temps pour se refaire.
Surtout, et fort probablement, l'empereur savait que l'assassinat de l'ancien doge avait remis en cause les alliances passées. Il ne s'était pas trompé.

Alors que la guerre durait depuis plusieurs mois, la France remarqua que l'Autriche concentrait TOUTES ses forces contre la Frise qui, malheureuse, était débordée face au grouillement ennemi. Notre étonnement fut grand. Mais que faisait le doge. Même avec une armée réduite, il pouvait facilement mobiliser 20-30000 hommes sur le front dès le début des hostilités et mener de nombreux sièges puisque l'opposition était inexistante.
Non ! Venise assiégeait le milanais et uniquement le milanais, sans se presser qui puis est en y envoyant un faible corps expéditionnaire qui mis des mois à parvenir à ses fins.

Notre roi dépêcha aussitôt un ambassadeur à Venise pour s'enquérir de la position officielle du doge. Celui-ci lui assura, après plusieurs semaines d'attentes (j'aurais très bien pu écrire après plusieurs milliers de frisons supplémentaires morts), que Venise soutenait la Frise contre l'Autriche et avait besoin de temps pour un plus grand effort. L'ambassadeur repartit faire part de la situation au roi.

C'est alors que la Savoie, notre alliée récent, décida de profiter de l'embrasement général pour entrer en guerre contre Venise. Cela était absurde et malvenu de la part de notre allié. Nous proposames aussitot une paix blanche à Venise que nous pensions encore animer de bonnes volontés pour la Frise. Contre toute attente le Doge refusa !!!

Cette fois-ci c'est une ambassade vénitienne qui vint à nous (nous pumes d'ailleurs constaté à cette occasion que la capacité de réaction et de dialogue existaient chez le doge. Etonnant alors le temps qu'il mis à nous répondre lorsqu'il s'agissait de parler de la guerre et de la Frise...). Le doge nous demandait si nous comptions protéger la Savoie car il souhaiterait l'annexer. Comme le doute sur les véritables intentions vénitiennes à l'égard de la Frise commençait à poindre chez notre roi, il répondit que l'heure n'était pas venu à l'annexion de la Savoie, qu'il y avait une guerre à finir avant. L'ambassadeur revint à la charge avec une nouvelle offre : des terres dans les Alpes pour la France si nous abandonnons la Savoie. Notre roi refusa séchement. Comment Venise pourrait-elle avoir le temps d'assièger la Savoie puisqu'elle n'a, soit-disant, pas d'autres forces à envoyer contre l'Autriche ?

Cette question passa dans l'esprit de notre roi. La réponse semblait évidente. Elle fut claire comme de l'eau de roche après un nouvel échange entre le roi et le doge. Ce dernier exprima clairement son but de guerre : Milan. Ainsi, étais-ce sa conception de la guerre défensive ! Venise ne vise qu'a s'aggrandir en abandonnant à son sort son allié. Du même coup, la situation de la Savoie devenait plus claire : Venise restait en guerre car, d'une part, elle se savait non menacé par l'Autriche (au contraire même), d'autre part, elle attendait l'intervention espagnole tout en continuant à reconstituer ses forces.

Toujours est-il que le temps s'écoulait inlassablement, face au comportement de Venise, la France décida d'entrer dans la guerre pour tenter de sauver l'Autriche. Mais la situation était déjà pénible, la moitié de la Frise était occupée. La France annonça officiellement son intention. L'Espagne intervint aussitot qu'elle n'accepterait pas une invasion de l'Autriche. La France répliqua qu'elle ne voulait que défendre la Frise et rien d'autre. De fait, pas une seule armée royale ne foula du pied le territoire autrichien de toute la guerre.

Hélas, si la France tient parole on ne peut pas en dire autant de l'Espagne. Quelques mois plus tard, elle ouvrait un nouveau front et attaquait la France dans le dos. Alors même que nous avions respecté ses demandes. Bref, nous aurions dû le savoir que la parole espagnol ne vaut pas son or.

La situation était très difficile pour plusieurs raisons :
- la France, avant cette guerre, avait réformé son armée pour limiter la part de cavalerie à 33% des effectifs totaux. Or, l'Autriche, puis Venise ensuite, ne recrutèrent que, ou presque, de la cavalerie. Les armées n'avaient pas la même structure et cela se ressentit dans les pertes de nos troupes.
- l'Autriche et Venise disposaient de généraux, parfois même de très bons, la France n'en avait aucun
- la France devait tenir trois front en Europe et donc partager son armée. Sans compter le front américain avec l'Espagne. Alors que l'armée française est une des plus grande du monde, la division en trois lui fit perdre l'avantage du nombre sur chaque front, ce fait s'ajoutant aux autres.

Si bien que la France avait envoyer environ 60000 hommes pour soutenir la Frise et avait lancé le recrutement en urgence de 20000 cavaliers supplémentaires. Face à Venise, 30000 hommes étaient réquisitionnés. Face à l'Espagne, dans les Pyrénées, se trouvait plus de 50000 hommes. Le reste de l'armée assurant la défense de l'empire colonial.
Si nos armées purent bloquer l'avancée autrichienne en Frise et la repousser de qlq kilomètres, l'usure nous empêcha bientôt de faire un effort plus important.
Au Sud, les provinces montagneuses furent abandonnés carrèrement à l'Espagne. Quelques combats s'y déroulèrent avec des pertes plus fortes chez l'ennemi. Mais notre priorité était la Frise, notre attention était fixée la haut.
Sur le SE, rien ne se passait.

Plusieurs mois s'écoulèrent encore jusqu'à une année noire où l'édifice craqua de toute part :
- au Sud, par un débarquement dans le dos de nos lignes, l'Espagne tenta de nous encercler. Il fut repoussé après plusieurs combats mais les armées furent usées et durent prendre du repos.
- au SE, Venise envoya 31000 cavaliers commandés sur la Savoie que nous défendions alors avec 13000 fantassins. Malheureusement l'information arriva tard à nos oreilles et quand nous mismes en mouvement nos renforts (20000 hommes) ils ne pouvaient qu'arriver avec 1 semaine de retard. Nos 13000 fantassins disparurent en 3 jours, en pleine montagne la cavalerie parvenait à charger (QUELLE PRODIGE ). Nos renforts stoppèrent leur mouvement pour fixer une ligne de défense derrière le Rhône. 20000 contre 27000 cela était jouable.....nouveau désastre la moitié de mort. La cavalerie parvient à charger à travers un fleuve (QUELLE PRODIGE ). Face à ce désastre, nous sommes contraint de prélever 19000 hommes du front espagnol pour faire face à Venise à hauteur du comtat Venaissin avec les restes de notre armée en déroute. Cette fois-ci, la victoire fut notre et notre adversaire pu s'estimer heureux que notre cavalerie était trop loin pour poursuivre sinon il ne serait jamais revenu en Italie.
- au Sud, l'Espagne profita du retrait de 19000 hommes du front pour prendre position en Languedoc. Dans le même temps, une armée débarqua en Bretagne pour prendre le port de Brest où se trouvait la flotte royal. La citadelle fut pris d'assaut et notre marine dû quitter le port en urgence.....l'armada espagnole l'attendait. Malheureusement, personne ne nous avait averti de la chose et nous étions encore en train de suivre du regard l'évolution des fronts frisons et vénitiens.
- en Frise, le duc commença a entamer des discussions voyant que la situation ne s'améliorait plus depuis que l'Espagne et Venise passaient à l'offensive

Deux semaines plus tard, alors que nous pestions contre l'ouverture de multiples fronts qui nous rendait la gestion de la guerre tout bonnement impossible, alors que nous louions le courage de nos adversaires à 3vs1 (l'armée frisonne était réduite depuis plusieurs mois), nous remarquames qu'un faible contingent espagnol se trouvait en Bretagne. Tiens ? Que font des espagnols si haut. Tiens toute la flotte espagnole est là aussi !................................................. ........OU EST LA MARINE ROYALE ????????!!!!!!!?????
Dépité nous apprimes que les 120 batiments français avaient tous coulé. La moitié de la marine espagnole aussi mais c'était une maigre consolation. Nous envoyames aussitot un diplomate suicidaire en Espagne pour lui signifier la honte qui entoure son nom. Alors que nous avions eu le tact de le prévenir d'une guerre suffisament tôt pour qu'il s'y prépare, ce cher cousin d'espagne a coulé notre flotte alors même qu'il avait bien remarqué qu'il était étrange que je la laisse se suicider ainsi. Quelle grande victoire pour l'armada espagnole !

Finalement, la guerre pris fin ainsi. La Frise céda deux provinces à l'Autriche. Venise annexa la Savoie et obtint de son nouvel allié le milanais. Venise venait de réussir le superbe coup de magie suivant : entrer en guerre soit-disant pour soutenir son allié pour finir par être allié avec celui qu'elle "affrontait" et faire la guerre à la France.




Diplomatie :

Autriche : Je constate qu'en pleine guerre vous êtes capable de vous arranger avec Venise pour le Milanais. C'est fort étonnant quand on sait que vous n'avez pas le temps de discuter en temps de guerre avec nous.

Venise : Votre prédécesseur avait obtenu par la patience notre renonciation sur le nord-ouest de l'Italie. Félicitations, nous réclamons à présent la libération de la Savoie, du Milanais et de Gênes.

Espagne :

Angleterre : Vive la France

EO : A la place du doge je vous dirai "ok ok faisons copain copain pour obtenir la levée de l'embargo", mais entre vous et moi vous y croyez ?

Frise : Votre peuple est voué à vivre au quotidien la guerre, mais c'est le prix de sa liberté. Tenez bon !

Russie : On dit qu'à l'Est la neige est blanche. Ici elle est rouge.

Suède : Vous ne seriez pas en train de monter une contre-gpo avec l'Angleterre ?

Pologne : .....l'heure est à la méfiance ! Gardez vos frontières.

Portugal : Un jour ou l'autre cet embargo va se retourner contre vous.
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Vieux 19/11/2007, 16h07
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Déclaration à la maison de France.

Vous aviez parfaitement le temps avant votre entrée en guerre effective contre l'empire de réflechir et de répondre concernant le devenir de votre allié le Duc de Savoie responsable du déclanchement des hostilités contre la république Vénitienne. Il est à savoir qui souhaita le plus gagner du temps.

La maison de France n'a aucune légitimité de ce coté des Alpes. Peut-être la république pourait discuter du statut de la Savoie occidentale trans-alpine avec la France, mais encore faudrait'il que vous acceptiez enfin de discuter avec notre ambassadeur et non ne nous menacer en profitant de votre surpuissance militaire. Encore une fois ce sont les ambassadeurs Espagnols et Autrichiens qui se sont rendu à la cérémonie d'investiture du nouveau doge alors que l'absence de l'ambassadeur Français fut trés remarqué.

Si la Maison de France et son roi souhaite s'entretenir avec les services diplomatique de la république voir avec le Doge, nous en serions ravis car nous ne considérons pas du tout la France comme une puissance hostile. Mais peut-être n'est-ce pas votre vision de la république vénitienne des la nouvelle connus de l'arrivée de la famille Morosini au pouvoir à Venise?

Déclaration au Sultan de la Sublime porte.

Nous sommes trés déçu par l'embargo Ottoman à notre encontre qui rejoins celui de la France.... coincidences étranges. Notre famille à toujour eu des liens commerciaux officiels ou officieux avec l'empire Ottoman.. du moins jusqu'a qu'a la conquete de notre principauté de Morée. Votre politique religieuse conciliante est fortement appréciée à Venize. Cependant l'occupation de la Morée est une probleme de fond trés difficile à surmonter dans notre relation bilatérale. Nous restons ouvert encore une fois à la discution et une échange d'ambassade pourait faciliter ces mêmes discutions.
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  #193  
Vieux 19/11/2007, 16h27
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Message au Doge

Cher Doge,

Comme dit précédemment, l'embargo Ottoman ne tient qu'à une chose :
les déclaratiosn officielles de votre Etat faisant de l'Ottoman un ennemi lorgnant sur vos
terres. Le Sultan n'exige qu'une chose :des excuses officielles pour ces déclarations rapides
concernant une situation que le Doge ne connaissait apparemment pas vraiment.

Une fois cela fait nos centre de commerce vous seront ouverts.

D'autre part, il semble encore une fois que les Vénitiens ont la mémoire courte. Morée a été
annexée après VOTRE guerre d'agression vis-à-vis de la Transylvanie. Et ceci peut de temps
après que vous ayez vous même annexé le Duché de Morée que nos 2 puissances avaient
précédemment convenu de laisser indépendant. Le Status de Morée est donc le résultat de la
politique agressive du précédent Doge. Peut-être y réfléchirons nous à nouveau quand le
Doge actuel nous aura montré une face plus plus plaisante à nos yeux. La popultation
Orthodox de Morée est pour le moment protégée par le Sultan.
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Vieux 19/11/2007, 17h14
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Réponse française à Venise :



Du temps...........
Je vous rappelle que la première fois que vous êtes venu nous parler de la Savoie nous vous avons demandé de régler cette histoire après la guerre pour avoir le temps de discuter. Voyez vous, suite aux dernieres événements dans votre république, nous avions besoin de savoir qu'elle était votre nouvelle position diplomatique (la guerre nous a donné la réponse). Cette discussion était beaucoup trop longue pour être abordé en pleine guerre. Nous n'étions pas opposé à l'annexion de la Savoie comme nous vous l'avons dit.

D'autre part, et non des moindres, "avoir parfaitement le temps" quand votre allié est à moitié envahi est une tournure d'esprit pour le moins étonnante. Nous savions que nous n'avions pas la même définition d'une alliance défensive, nous savons maintenant que nous n'avons pas la même conception du temps.

La France a accepté jadis de fermer les yeux sur le sort des républiques italiennes. Et pas seulement sur les 3 nommés. Vous parlez de notre légitimité mais vous ? Sur quelle légitimité fondez vous ces annexions ? Le choix de ces peuples ? Je vous rappelle qu'un choix du peuple sonne plus juste par une annexion diplomatique que par la force des armes. D'autre part, nous n'avons pas manqué de remarquer une révolte du peuple de Savoie occidentale trans-alpine.

La France, au contraire de l'Autriche, était en longue amitié avec Venise depuis plus de cent ans. Les changements à la tête de votre principauté n'impliquaient pas nécessairement une remise en cause de ce statut. C'est votre politique qui remet en cause cela. A vous de voir ce que vous voulez.
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Vieux 19/11/2007, 17h16
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Réponses de l'Empereur :
Au patricharche de l'église orthodoxe de Constantinople
Vous extrapolez nos propos. L'empereur n'a pas remis en cause le schisme d'orient de 1054. Vous vous affolez inutilement. Soyez rassurés, il n'y a pas de population orthodoxe dans le Saint-Empire, et donc nulle raison de hurler à l'intégrisme religieux.

Au Pasteur Ric représentant Impérial des immigrés protestants français en Turquie
(Mais combien y'a t-il de Pasteur RIC ??? )


Réveillez-vous mon bon... Cela fait plus de 100 ans, que les Empereurs du Saint Empire ROMAIN Germanique, ont déclaré impies, les thèses luthériennes et Calvinistes. Quoi de plus normal, quand on dispose de l'onction de sa Sainteté le Pape, que de défendre son Eglise ?
D'ailleurs, si vous tenez tellement à jeter l'opprobe sur ceux qui défendent l'Eglise Romaine, sachez que la fille ainée de celle-ci, la France, partage le même point de vue que l'Empereur à ce sujet. En effet, le roi de FRance n'a jamais caché ses désirs de convertir ses provinces infidèles, ce dont l'Empereur s'est toujours félicité. Rappelons-nous également que l'Autriche a cédé gracieusement la province de Metz à la France, moyennant une promesse de conversion.
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on peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas...

En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes...
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Vieux 19/11/2007, 17h39
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Message du Kniaz

Au nom du Velche



La Russie n'est en aucun cas autarcique. Lors de la dernière guerre entre l'Autriche et la Frise, elle a immédiatement amené 30000 hommes à la frontière autrichienne, à travers les plaines Polonaises, jusqu'à ce que la France annonce qu'elle assumait le rôle de défenseur de la Frise. Nous avons renoncé alors à entrer en action car la guerre à 3 contre 1 ne fait pas partie de nos valeurs, mais si la France n'avait pas souhaité agir nous ne nous serions pas défilé. Nos alliés ont toujours pu compter sur nous.

A l'Angleterre: si vous estimmez que mener la guerre aux Mings est une partie de plaisir, n'hésitez pas à vous lancer ! Leur équipements et leurs techniques sont peut etre obsolètes mais leur nombre infini fait que le front est toujours une boucherie, surtout en Sibérie centrale. Ces guerres extraordinairement couteuses ne nous ont jamais apporté que quelques plateaux arides. Mais conformément à nos annonces, nous n'avons pas hésité à dépenser ensuite sans compter pour porter le message du Christ dans ces territoires. Les Mings font toujours partie des nations les plus riches du monde , ce ne sont pas vos tribus d'Amérique du Nord.

La Russie est prête à toute forme de collaboration, en particulier au niveau commercial et colonial. Faites-nous donc des propositions au lieu de gémir, nous les étudierons avec bienveillance.
Nos voisins se sont montrés dignes de confiance. Nous menons la politique que nous avons toujours annoncé et n'avons été trahis par personne.

Pour ceux qui en doutent, nous rappelons notre position générale: la Russie n'est pas là pour changer les rapports de force en Occident, à moins que celà serve notre politique: prédominance en Asie, extension commerciale, succès de l'orthodoxie. Sinon, c'est comme le disent nos marchands allemands: Demerden Sie Sich

Quant à notre position vis-à-vis des Balkans, nous resterons en bons termes avec quiconque respectera la religion orthodoxe là où elle est installée. Toute tentative de conversion forcée se heurtera à notre hostilité. Toute libération de nation orthodoxe sera extrémement bien vue par la Russie. Pour l'heure, les comportements se valent.
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Vieux 19/11/2007, 17h49
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Au Pasteur Ric représentant Impérial des immigrés protestants français en Turquie

D'ailleurs, si vous tenez tellement à jeter l'opprobe sur ceux qui défendent l'Eglise Romaine, sachez que la fille ainée de celle-ci, la France, partage le même point de vue que l'Empereur à ce sujet. En effet, le roi de FRance n'a jamais caché ses désirs de convertir ses provinces infidèles, ce dont l'Empereur s'est toujours félicité.
Dites donc l'empereur "prix repère" de chez carrefour, vous croyez pas que vous êtes complètement à côté de la plaque là ?
Regardez un peu la titulature du pasteur ric, bougre d'âne , si c'est un représentant des immigrés protestants français en Turquie c'est qu'il connaît parfaitement la situation de la France .
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Vieux 19/11/2007, 17h59
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Envoyé par lemarseillais
Dites donc l'empereur "prix repère" de chez carrefour, vous croyez pas que vous êtes complètement à côté de la plaque là ?
Regardez un peu la titulature du pasteur ric, bougre d'âne , si c'est un représentant des immigrés protestants français en Turquie c'est qu'il connaît parfaitement la situation de la France .
Oups...

Après tout, qu'importe... Cela ne fait que conforter l'idée que la France et l'Autriche sont à mettre dans le même sac

et puis c'est pas "prix repère" mais "marque repère"
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Vieux 25/11/2007, 17h06
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1640 –1647. Pas de changement sous le brouillard d’Angleterre





A la traîne technologiquement, ruinée et abandonnée de tous, maudite par les Dieux qui s’acharnaient contre elle, l’Angleterre était bien mal en point en 1640 . L’ambitieux programme lancé il y avait déjà 15 ans fut poursuivi avec une vigueur nouvelle : Londres avançait désormais à pas de géants pour combler le fossé immense qui la séparait des autres nations occidentales.


En 1643, le monde éberlué apprenait que l’économie Anglaise était désormais la troisième mondiale . Un océan gigantesque nous séparait toujours de l’Espagne, qui avait quasi le double de nos revenus, et des décennies d’avance dans le domaine technologique, mais le Portugal était rattrapé et la France orgueilleuse laissée derrière nous. L’heure arrivait tout doucement de solder certains comptes : un embargo commercial fut décrété contre Lisbonne.


Paniqué, le Portugal vient nous implorer de lever celui-ci, en échange de la levée de son propre embargo illégitime et injuste, qui durait depuis presque un siècle. Soit, l’Angleterre a accepté, mais que Lisbonne soit bien conscient d’une chose : à la plus petite incartade de sa part, nous rétablirons immédiatement notre embargo.


La croix dans une main, le mousquet dans l’autre, nos missionnaires extirpent enfin complètement tout le paganisme de nos provinces d’Amérique : des constructions d’églises viennent saluer ce nouvel exploit. Gloire à l’Angleterre, qui a apporté la parole de Dieu dans ses contrées sauvages pendant que les autres nations d’Europe ne pensent qu’à leur petit portefeuille.




Missives diplomatiques


France. Votre alliance contre-nature avec votre du voisin du sud nous surprend et nous inquiète. Nous demandons des explications et vous prévenons que nous vous gardons toujours à l’œil, notamment et principalement cet ambassadeur nommé « Lemarseillais » ( si ce dernier pouvait s’expliquer clairement de temps en temps, cela nous changerait )


Espagne. Cela ne vous coûte pas trop cher d’entretenir tant de catins ? Ne vous laisser pas vampiriser non plus, tant de monde compte désormais sur vos largesses que la terre cesserait probablement de tourner si vous veniez à disparaître.


Autriche. Courage, digne choupinette.


Frise. Toutes nos félicitations pour vos succès contre les Mings avides.


Portugal. Nous vous avons aussi à l’œil…


Venise. Si votre empire colonial est désormais un fardeau pour vous, n’hésitez surtout pas à nous le céder. Juste retour des choses, c’est grâce à notre aide formidable que vous avez pu le bâtir… L’absence de tout retour vis-à-vis de nos sacrifices ne sera pas oublié de si tôt en Angleterre…


Tibet. Nous vous remercions pour votre proposition d’alliance, mais sommes au regret de devoir la refuser : l’Angleterre n’est pas isolationniste par volonté, mais par nécessité. La guerre est un privilège de riche.
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Vieux 25/11/2007, 18h01
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Chronique espagnole 1630-1647

Or et libre commerce

Après une sombre période au début du XVIIe sièce, où les finances et la richesse de l'Espagne furent ratrapées par des Etats comme la France ou la République de Venise, l'Espagne connue une véritable rennaissance économique en à peine une dizaine d'année. La création de la compagnie des Indes Orientales suite à la capture de Malacca, ainsi que notre avance technologique nous permit ainsi de remonter la pente descendante sur laquelle nous étions dangereusement engagée. De plus, la doctrine commerciale ultra-libre échangiste génialement imaginée par nos penseurs économiques et nos Rois, nous permit d'envoyer des marchands dans tout les centres de commerce connus. La qualité et le talent de nos marchands permettant de supplanter les marchands français et vénitiens.
Les revenus de la couronne d'Espagne s'élèveront ainsi à plus de 520 millions de ducats par mois.
Parallèlement à ce renouveau, la position diplomatique de l'Espagne fut comme toujours celle de l'équilibre européen :

Ainsi lorsque l'Autriche décida de recouvrer ses terres légitimes d'Allemagne illégalement en possession de Frise, et que voyant la France attaquer par la suite l'Autriche, nous ne pouvions et ne devions que suivre notre fidèle allié, et nos armées passèrent les pyrennées.
L'unique but de l'Espagne était de permettre à l'Autriche de recouvrer ses terres, et notre royaume n'émit aucune revendication.
La guerre fut courte, et volontairement nos troupes avancèrent lentement dans le sud de la France, le but étant de fixer les armées françaises pour que l'Autriche puisse finir sa besogne sans trop de difficulté, sans faire trop couler le sang français contre lequel nous n'avions aucun grief.
La paix fut donc signée,l'Autriche eut gain de cause, et l'Espagne signa une paix blanche générale.
Pendant cette houleuse période, un changement de Doge à Venise allait avoir des conséquences politique majeures puisque Venise ancien allié de la France et de Frise trahis ses anciens alliés pour s'allier à l'Autriche.
Notre sentiment était alors paradoxal. D'une part nous étions heureux que l'Autriche ait enfin trouvé un allié proche de ses frontières, et partageant quelques intérêts communs. Ce faisant l'Autriche navait plus besoin de nous pour assurer sa sécurité vis à vis de sa frontière du Rhin et pouvait voler de ses propres ailes.
D'autre part la trahison de Venise, chose que nous exécrons tout particulièrement, eut le douloureux effet de nous rappeler la trahison polonaise. Et le message diplomatique envoyé à Venise avant ces évènements fut amèrement regretté.
Ainsi la position diplomatique de l'Espagne se devait d'évoluer et de tenir compte de ce nouvel état de fait : d'une part par un rapprochement et une réconciliation définitive avec la France (chose attendue depuis plus de 200 ans!), d'autre part par une prise de distance avec Venise car la couronne espagnole ne s'aurait s'enticher des traîtres et des miéleux.
De la réconciliation avec la France une idée communemment admise émergea aux fil des discussions : les deux royaumes devaient signer leur alliance par la guerre, seul moyen de montrer notre confiance réciproque. Ainsi la France nous incita à la guerre contre Venise contre laquelle elle avait encore de grands griefs. Dans un premier temps nous repugnâmes à attaquer ce pays dont l'allié était notre ami autrichien, mais les propositions de la France nous incitèrent à attaquer, et des revendications très mineures (4 villes coloniales en amérique du sud anciennement espagnoles) furent annoncées. En réalité cette guerre n'était nullement une guerre de conquète, mais seulement une guerre pour la confiance. Parallelement à cela, la France annonça des revendications mineures envers l'Autriche (à savoir la vassalisation de la Suisse) une fois convaincue par nous de ne pas charger inutilement la barque.
La guerre fut rondement menée et en quelques jours Venise capitula en nous cédant 4 colonies. Pendant ce temps Autriche et France sont toujours en guerre, dont nous félicitons la modération en pertes humaines, et espérons que celle ci prennent rapidement fin. A vrai dire si la guerre n'aboutit à aucun avantage concret pour un camp particulier, la paix blanche peut très bien être une solution, l'Espagne pouvant dédommager financièrement la France pour ses efforts à la place de l'Autriche, à condition qu'elle suive le modèle de notre modération.

Pendant cette période, l'armée espagnole, afin de garantir l'indépendance de ses territoires devant une concurrence de plus en plus acharnée fut portée à 200 000h de façon permanente. Parallèlement la flotte fut considérabelment renforcée pour garantir les routes de commerces trans-océaniques.
A ce propos d'ailleurs, l'Espagne signale que du fait de sa doctrine libre échangiste, tout marchand est le bienvenu dans nos centres de commerce, tant qu'il n'empiète pas sur les affaires des notres. Cela à pour corolaire de laisser nos propre marchands faire fructifier leurs affaires dans tout les centres de commerce du monde connus. Bien évidemment nous garantissons le fait de ne pas attaquer les monopoles sur les centres de commerces nationaux.

A la France : nous sommes heureux de notre réconciliation, et sommes prêt à servire de médiateur dans votre conflit avec l'Autriche si les deux parties sont d'accords.

A Venise : allez et ne recommencez plus. La traitrise est une chose que nous avons en horreur , à vrai dire mais si elle ci sert nos propres adersaires, nous ne pouvons pas ressentir de l'amitié ou un autre sentiment approchant pour ceux qui se livrent à une telle activité. Mais le pardon de notre Seigneur se doit d'être appliqué également dans les relations entre Etats.
Afin de montrer notre volonté de repartir sur de bonnes bases, nous sommes prêts à vous racheter à bon prix votre empire colonial d'amérique du sud.
A vrai dire, notre prix serait tellement généreux, que nous ne pourrions trouver qu'extrèmement désagréable si ces terres étaient vendues à une autre puissance.

Au Portugal : vous avez toujours été notre fidèle allié, et avez toujours respecté votre parole. Tant que ces relations entre nos deux pays continuent de la sorte, et que nos marchands peuvent librement commercer, nous resterons des amis en toute circonstance.

A l'Angleterre : Votre proposition d'achat des terres vénitiennes en Amérique a reçu à Madrid un accueil extrèmement défavorable. Ce n'est pas de cette manière que les relations entre nos deux royaumes s'amélioreront. A cela est cumulée l'éternelle pleurnicherie anglaise désormais célèbre dans toute l'Europe. Prenez garde que quelque écrivains de théâtre n'en viennent pas à user de ce défaut pour en faire des comédies qui traversaient l'histoire et marquerait votre peuple de cette marque peu flatteuse pendant longtemps.
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