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  #11  
Vieux 26/06/2008, 01h08
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Félicitations! toujours aussi prenant.
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Vieux 26/06/2008, 01h53
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Envoyé par Cypho51
Ha, l'add on de MTW2.
J'ai hésité à le prendre. les autres campagnes portent sur quelles régions?

Bon AAR en tout cas.
Il y a les îles britanniques : William (traduit par Guillaume...) Wallace contre les anglois.
La campagne teutonique : Norvège, Dk, Lithuanie, Teutons, Novgorod, Mongols, Pologne, SERG (l'Union de Kalmar apparait je crois mais n'est pas jouable)
Les croisades : j'ai pas vraiment accroché. Je préfère le mod Broken Crescent.
L'Amérique : Les Espagnols et diverses tribus d'indiens. Pas encore essayé.
J'étais un peu réticent vis à vis de ce mode, mais finallement je trouve ces scénarios plus intéressants que la (les, avec les mods) grande campagne. Pour plusieurs raisons :
- la carte est moins grande et, au bout du compte, en GC on en utilise rarement plus de la moitié. Sauf si on joue la conquête totale, mais c'est fastidieux de toute façon.
- Le point précédent a comme résultat des passage de tours moins longs, car moins de calculs.
- Je trouve l'échelle un peu plus adaptée au concept une ville= une province, et même en ce qui concerne la taille des armées en nombre d'hommes, plus réaliste (mériterait bien d'être multiplié par 10 mais bon).
- Les campagnes sont plus courtes et plus scénarisées, donc moins longues et moins répétitives, donc moins lassantes.
- L'échelle permet aussi de jouer de petites factions qui ne pourraient probablement pas apparaitre dans la GC.


Un point noir : la réalisation est toujours en dessous des mods, tant au niveau graphique qu'au niveau de la gestion de la dipomatie ou du réalisme historique. Ca ne change pas vraiment de l'original à ce niveau là, donc en comparaison des mods ça fait un peu mal au coeur de dépenser ses sous...

Une interrogation : pourquoi ne pas avoir mis toutes les factions jouables ? D'autant qu'il suffit d'aller dans le descr_strat pour pouvoir les prendre. Ca les fatiguait juste d'écrire un historique ? Par exemple dans la campagne teutonique, Norvège et Mongols sont dans les non-jouables, alors qu'ils le pourraient parfaitement.

Un regret : Pas de campagne "Guerre de 100 ans" (les 2). Pourtant il y avait de quoi faire avec Azincourt, la Bourgogne, la Bretagne, Jeanne d'Arc etc.

Dernière modification par Tovi ; 26/06/2008 à 02h02.
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  #13  
Vieux 26/06/2008, 10h41
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Pas de campagne en Europe Occidentale?
Bien dommage çà, çà pourrait être super interessant.

Mais sinon le mod a l'air pas mal du tout, c'est séduisant.
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Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI
Parleeeez-nous à boire....

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  #14  
Vieux 26/06/2008, 12h53
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Ben si, les îles Britanniques, c'est à l'ouest.

Mais un petit scenar "Reconquista" ça l'aurait bien fait aussi.
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  #15  
Vieux 28/06/2008, 00h12
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Chapitre IV : Une nouvelle province.

1269 de l'ère chrétienne. Voilà quelques années que la guerre s'est calmée. Il y a encore de nombreuses escarmouches à la frontière mais peu de grandes batailles. La Livonie a été reprise par l'alliance. Edivydas de Siauliai a lancé son armée de Samogites sur Palanga et l'a libérée du joug teuton. L'église y a été détruite pour reconstruire un temple de Perkunas. Plus au nord c'est Windau, une ville teutone, ou plus précisemment de l'Ordre de Livonie, qui a été conquise par Novgorod. C'est cet Ordre religieux : la Milice du Christ de Livonie , qui par le passé fit appel à l'Ordre Teutonique pour nous convertir de force. Cet Ordre a aujourd'hui complètement disparu. Pour nous, ce là ne fait pas une grosse différence, puisqu'ils seront orthodoxe plutôt que catholiques. Mais Novgorod est un allié puissant et je ne peux renier mon serment envers Jesus Christ sans les voir se retourner contre moi.

Je suis las de la guerre. Mais il existe à l'ouest de Hrodna une petite province, Bialystock, aux deux tiers "païenne" et sous domination teutonique. Je tâcherai de la libérer avant ma mort. Le temps presse à présent, j'ai 55 ans et mon fils Nameisis n'a que 8 ans. Le même âge que Casimir, mon petit-fils. Je les élève comme des frères mais je ne sais lequel sera mon héritier. A moins que je ne marrie une de mes deux filles avant. Auquel cas... ma lignée risquerait d'être déshéritée. Et la noblesse Lithuanienne fait pression pour accelerer un tel marriage. Mais je me refuse à les marrier aussi jeunes. Nous ne sommes pas des barbares !

La bataille de Bialystock :

Les maraudeurs Teutons ont pour habitude de s'introduire dans les villages païens la nuit et d'y tuer tous les hommes et violenter les femmes. Je n'ose pas évoquer ce qu'ils font aux enfants. Or, la province de Bialystock compte beaucoup de païens et est mise à sac par le Maître Dietrich Von Schwarzenburg. Avec sa petite troupe il écume la province pour y lever l'impôt avec une incroyable brutalité et un mépris sans limite pour tous les non-chrétiens.
Avec une armée réduite je m'introduit dans la province, avec le soutien de la population locale pour ne pas ébruiter ma venue.
Nous le surprenons dans un petit village situé en haut d'une colline. Un endroit idéal pour un piège.



Sa troupe, constituée de chevaliers, de lanciers en armure et d'archers, pille la place du village alors que nous en fermons les issues . Lorsque les archers nous repèrent il est déjà trop tard. Nos arbalètriers sont déjà positionné à l'abri et vident leur carquois sur eux. Tous les archers mourront ainsi. Les chevaliers tentent alors une sortie desespérée et viennent s'empaler sur les lances des Estoniens. Dietrich mort, les teutons survivants défendrons chèrement leur peau avant d'aller peser leur âme à la face de leur Dieu et des crimes qu'ils se sont autorisés en son nom.
A moins qu'ils n'apparaissent devant Giltine, la déesse de la mort à la langue vénimeuse, particulièrement vénérée chez les Samogites !



Je laisse la région sous le contrôle d'une partie de mes cavaliers Tatares. Je ne peut m'attarder dans ces contrées perdues car l'ennemi a eu vent de mon expédition et les maraudeurs se sont réunis pour lancer une offensive sur Hrodna. Je prend donc ma maigre troupe pour aller à la rencontre de l'ennemi.
Leurs forces sont réellement impressionantes !




Je crains de ne pouvoir faire le poids seul. Heureusement, la garnison de Hrodna s'est portée à notre secours. Arrivera t'elle à temps ?
Ma cavalerie est disposée sur les flancs, tandis que l'infanterie, au centre, attend le choc de la charge teutone.
Les Estoniens seront balayés sous la puissance des Chevaliers Halbbruders. Les arbalètriers font ce qu'ils peuvent mais sont massacrés un par un. J'ordonne leur retraite afin de leur épargner une mort inutile. Reste les puissants hacheurs samogites [17 en attaque, 14 en défense ] qui seront débordés par le nombre et la force de l'ennemi.
Tout semble perdu. quand tout à coup les archers de Hrodna déboulent de la colline derrière les lignes teutones.
Epuisés et affaiblis par leur première charge, les Chrétiens se retournent pour combattre les archers. Avec mes Zlatchas et mes Tatares je m'occupe des Halbbruders. De leur côté, les archers lancent une pluie de projectiles acérés sur les lourds lanciers qui progressent péniblement dans la neige. Au moins la moitié d'entre eux périront avant d'atteindre le haut de la colline. Et ce ne sera même pas suffisant, car privés de leurs chevaliers, nos archers, bien plus agiles dans la neige, les tiendront à distance jusqu'à les tuer tous.

Un an plus tard, des prêtres catholiques de l'Ordre écumeront la province pour convertir le peuple et retourner les catholiques contre les Tatares. Ils y parviendront avec le renfort d'une petite troupes de Halbbruders à pied. Si bien que plus de la moitié des paysans sont désormais chrétiens et que le contrôle de la région est perdue.

Trop occupé à remanier l'armée du grand-Duché, je suis arrivé un peu trop tard. La garde Halbbruder fût, malgré tout, taillée en pièce par l'infanterie samogite et mes cavaliers de Dievas se chargèrent d'opérer un petit "nettoyage" parmis les convertis ayant trahis leur Grand Duc. Ils n'auront qu'à expliquer leur choix à Giltine ! Quant aux prêtres, beaucoup sont pendus ou fris vifs dans l'huile bouillante.

Avec cette dernière victoire se termine la campagne de Bialystok.

Dernière modification par Tovi ; 01/07/2008 à 03h49.
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  #16  
Vieux 28/06/2008, 12h45
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Chapitre V : La route vers Koenigsberg.

1272 de l'ère chrétienne.
L'armée de Lithuanie commence à gagner en puissance, mais l'Ordre a également mis sur pied des troupes plus nombreuses et mieux armées.
Au nord, Edivydas est aux prises avec Tancred de Bohème. Il semble en mesure de le vaincre mais dans le doute je remonte vers le nord avec une petite troupe de renforts.
Cette erreur nous coûtera cher.
Hans de Scharzenburg, le père de Dietrich du même nom, tué quelques années plus tôt à Bialystok, a réunit une armée impressionante de chevaliers Halbbruder et Ritterbruder, lanciers en armure et catapultes. Il s'empare rapidement de Hrodna dans un raid éclair.
Lorsque j'arrive sur les lieux avec mon armée hétéroclite de Samogites et d'archers il est trop tard.
J'engage le siège mais mon armée tombe dans un piège tendu par Hans Von Schwarzenburg. Cet homme a la réputation d'être rigide, cruel et fourbe et je viens de confirmer celle de la fourberie !

La seconde bataille de Hrodna :

J'ai tout juste le temps de disposer mes hommes en haut d'une colline que les deux groupes armés s'élancent vers nous. J'envoi les cavaliers Tatares contourner le groupe des catapultes pour les détruire. Mais il est presque trop tard, ce groupe est déjà sur nous, et c'est la charge !



Les chevaliers Zslatchas font un carnage dans les rangs des Ritterbruders. Aussi puissants soient ils ils ne peuvent rien contre des chevaux et des hommes d'armes lourds lancés à pleine vitesse. Les Tatares également ont rempli leur rôle et ont mis hors d'état de nuire les catapultes. Mais bientôt c'est la confusion. Les premiers hacheurs samogites sont balayés par le nombre des lanciers en armure lancés contre eux. Il faut dégarnir la seconde ligne pour soutenir le choc. Or c'est précisemment à ce moment là que le gros du second groupe de Hans lance sa charge sur la ligne d'archers. Ces derniers sont massacrés par les chevaliers du Christ livoniens et les Halbbruders à pied. Les lanciers estoniens n'auront pas un meilleur sort.
Les cavaliers Djukijas et Tatares subissent de lourdes pertes et s'éloignent du champs de bataille pour se contenter de poursuivre les fuyards teutons avant qu'ils ne changent d'avis pour rejoindre la mêlée. Car c'est bien de celà qu'il s'agit désormais : la mêlée généralisée.


Et dans cette mêlée ce seront mes chevaliers Zslachtas et les derniers Samogites qui feront la différence. Hans mourra écrasé sous son cheval après qu'il eu une patte tranchée par un coup de hache. Mais la plupart des Teutons ne cèdent pas et continuent le combat. Des deux côtés c'est le massacre. J'ai perdu la plupart de mes soldats et l'ennemi également. Chacun sait qu'il n'y aura pas de quartier pour les perdants.
Je vois du côté des catapultes en ruine que des Ritterbruders déciment des hacheurs Samogites. Ces guerriers de l'Ordre constituent le coeur de leur force, ce sont des combattants impitoyables.



Je rassemble les Zslachtas ( les nobles lithuaniens) et je me surprend à invoquer Dievas avant d'ordonner la charge. Et il dû m'écouter car les Ritterbruder furent taillés en pièces, transpercés par nos lances de cavalerie. Après celà il ne restait plus qu'à poursuivre et tuer les derniers fuyards.
J'aurais pu tirer une belle rançon de tous ces prisonniers constituant l'élite de l'Ordre. Jamais ils n'ont dû rassembler une armée aussi puissante. Et pourtant c'est avec une armée relativement impréparée et prise en tenaille que nous les avons exterminés.
Mais il n'était pas question qu'ils rejoignent Hrodna, ils furent donc tous égorgés.


Aussi terrible que fût leur défaite, la chute de Hrodna eu des répercutions politiques. Les Mongols de la Horde d'Or reprirent confiance et changèrent d'alliance. Ils firent la trève avec la Pologne pour se lancer dans l'invasion de la Russie de Novgorod. Lorsque l'émissaire du Khan vint à Hrodna il vit une ville touchée de plein fouet par la guerre et l'armée lithuanienne du sud très affaiblit. Il n'eut aucun mal à exiger du Duché un tribut de 50 florins par ans en échange de leur neutralité.
Je n'ai jamais eu confiance en ces Mongols mais je m'attendais à une trahison plus "directe". Somme toute, s'ils pouvaient en découdre avec Novgorod celà occuperait les russes actuellement bloqué au nord dans leur progression par la libération de Palanga qui leur bloque la route vers la Prusse.
Or, en mer Baltique, l'Ordre domine les flots et bloque nos ports. C'est pourquoi je charge Edivydas de constituer une flotte de guerre pour désenclaver le port de Palanga et ouvrir des routes commerciales. Sans expérience de la mer et sans amiral compétent, notre première tentative pour briser le blocus sera un échec.
Mais le plus grave était encore à venir. Avec les Mongols se rangeant à leurs côtés, les Polonais lancèrent une offensive sur Bialystok. Des Strzelcy, c'est à dire des arbalètriers montés, menés par le général Boleslaw, massacrèrent les cavaliers de Dievas laissés sur la province pour persécuter les Chrétiens.
Conjointement, une formidable armée teutone fait route vers Palanga pour reprendre la forteresse.
Cette fois je suis certain qu' Edivydas, aussi compétent soit il, n'a pas la capacité de mener une bataille de cette ampleur. Je rejoint en urgence son armée au sud de Palanga. Dans sa tente nous faisons un point de la situation stratégique : Il s'agit manifestement d'un plan offensif de grande envergure avec les Teutons au nord-ouest attaquant massivement la Livonie, les Polonais mettant la pression sur le sud-ouest et les Mongols attaquant sur nos arrières nos alliés russes. Il est évident que si je n'avais pas accepté de verser un tribut au Khan, Minsk et tout le sud du Duché serait en grand danger et serait certainement tombée.
Il fût donc décidé que je prenne en main l'armée du nord pour stopper l'offensive de l'Ordre pendant qu' Edivydas prend en main la garnison de Hrodna pour reformer l'armée du sud qui en l'état actuel est incapable de s'opposer aux Polonais.

La bataille de Tauragé :

C'est donc avec l'armée du nord que je vais à la rencontre de l'armée du général Wikerus. Les Teutons ont une force impressionante à leur disposition : 2 unités de mangonneaux, 4 unités de ctapultes, 2 unités de chevaliers du Christ livoniens, 6 de Halbbruders à pieds et 3 à cheval, 2 Ritterbruders ainsi que des lanciers en armures, des fanatiques, des archers. Leur seul point faible est l'inexpérience de leur chef.
En face j'aligne la nouvelle génération de l'armée lithuanienne : 11 unités de lanciers Tatares et Estoniens, 3 unités de Samogites, des Szlatchas à pieds plus ceux de ma garde à cheval, de la milice montée et des arbalètriers. Celà correspond à peu près au schema que j'avais ellaboré quelques années auparavant.
Les deux armées se rencontrent dans les bois de Tauragé. La première passe d'arme a lieu dans les bois quand un groupe de Ritterbruders et d'archers est repéré en train de nous contourner. Avec l'aide de ma garde je n'en ferais qu'une bouchée en 3 ou 4 charges répétées.
Mais pendant que j'étais occupé en arrière de mes troupes, l'ennemi est passé à l'offensive et lache ses barils d'huile bouillante sur mes rangs. Mes hommes sont décimés et plutôt que de rester à mourrir sans rien faire décident d'une charge généralisée.



Le choc est brutal. Jamais la Lithuanie n'avait connue une bataille d'une telle ampleur. Malheureusement, mes lanciers ne font que peu le poids face à l'infanterie teutone. Quant aux Samogites, la plupart ont été décimés par l'artillerie ennemie. Les deux cavaleries de la milice sont arrivés trop tard pour la neutraliser. Et moi aussi... lorsque j'arrive sur le champs de bataille, la moitié de mes hommes a déjà fuit.
Je reste quelque temps pour couvrir la retraite des survivants mais les deux tiers de ma garde est tombée contre les chevaliers chrétiens. Il faut fuir vers Kaunas.

La défaite est humiliante. Peut être aurais-je dû laisser le commandement à Edivydas. Beaucoup de mes hommes ont perdu leur foi en moi, même s'ils n'oublient pas tout ce que j'ai fait pour le grand-Duché. Il y a que j'ai près de 60 ans et que mes fils n'ont que 12 ans. L'ennemi est plus fort que jamais et, uni, il repart à l'offensive. Au nord comme au sud les armées lithuaniennes sont anéanties. Seul une armée en provenance de Daugavpils pourra peut être faire tourner le vent de la défaite qui se lève.

1281 de l'ère chrétienne, je me suis installé dans la forteresse de Palanga. J'ai abandonné l'idée de prendre le dessus sur les mers. Du reste le budget s'est effondré depuis que les Mongols ont brisé la trève et se sont emparé de Baranovitchi.
Edivydas ne m'a pas déçu, comme d'habitude, et a bouté les Polonais hors de Bialystok. Durant son absence, l'Ordre a envoyé une armée de Ritterbruders sur Hrodna. La cité sera libérée de cette terrible menace grâce à une armée de Samogites de Kaunas venu lever le siège.
Ces maigres victoires compensent assez mal la situation générale. Je ne me suis pas remis de la défaite de Tauragé et mon corps est affaiblit, je sens que mon heure est proche.
Mais avant que la Grande Giltine vienne enlever mon âme je compte encore prendre une dernière revanche sur les Teutons. Ma vie ne peut s'achever sur une défaite. Je le dois à mon peuple et à mes héritiers.

La bataille de Siluté :

Je repart une dernière fois en campagne. Pour venger mon honneur cette fois-ci. L'armée du nord étant reconstituée et composé sensiblement comme auparavant : des lanciers en nombre, des Sudoviens à la place des Samogites, des arbalètriers et ma seule garde comme cavalerie. Les fonds ne permettant plus de financer une nouvelle cavalerie.
Je rencontre l'avant garde de l'armée du Grosskomtur Philip sur le chemin de Koenigsberg. J'y retrouve les Halbbruder et l'artillerie de la bataille de Tauragé.
Le froid est mordant sur la plaine et je sens mes vieux os se raidir. Pourtant, il faut encore trouver la force de mener mes hommes à la victoire pour leur renouveller leur confiance.
Face aux tirs intenses d'artillerie, je dispose les arbalètriers en avant sur le flanc gauche, les lanciers au centre et les guerriers sudoviens sur la droit. Quant à moi, je contourne les rangs ennemis grâce à la brume de la tempête de neige qui s'abat sur le champs de bataille.
L'ennemi charge les lignes de Sudoviens et s'engage dans un corps à corps violent. Au même moment, je tombe droit sur les magonneaux tirant allègrement sur mes lanciers. La lutte est inégale et nous tuons rapidement tous les servants.


Malgré quelques pertes, lanciers et Sudoviens finiront par avoir le dessu avec la force du nombre et de la cohésion. Mais je pense que sans mon action sur les catapultes, nos rangs auraient été trop desorganisés et démoralisés comme à la bataille de Tauragé.
Il n'y a plus de doute désormais pour mes hommes. Ils ont retrouvé le courage de leur Grand Duc du passé et sont prêts à se sacrifier dans l'assaut de la muraille de Koenigsberg.

Dernière modification par Tovi ; 01/07/2008 à 03h51.
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  #17  
Vieux 28/06/2008, 19h40
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La bataille de Koenigberg :Le siège de Koenigsberg débuta de façon classique. Les archers amenèrent les béliers devant la porte.
Les Sudoviens et les Zslatchas à pieds prenaient pied sur les rempart.

Soudain, le Grosskomtur décida de tenter une sortie avec quelques chevaliers Halbbruders. Dans un premier temps, ils décimèrent les archers, et c'est alors que je lança ma garde dans le combat.


L'ennemi paya une fois encore le prix de sa folie. Car les portes étaient désormais grandes ouvertes alors que mes hommes perdaient pied sur les murs de la cité. Toute l'armée du Grand-Duc s'engouffra, et moi le premier d'entre tous les Lithuaniens, je pénétra dans Koenigsberg, le ventre du Dragon.
Ma garde mit hors d'état de nuire les catapultes et les mangonneaux qui protégeaient l'entrée de l'intérieur. Mais ce faisant, je me retrouva avancé assez loin dans la ville. Hors, les halbbruders des murs étaient redescendus pour rejoindre le centre de la ville. Je me retrouvait donc coupé de mon armée par une unité de Hallbruders armés de hallebardes me coupant la route du retour. Ces armes terrifiantes sont fatales contre la cavalerie. Continuer plus profondemment dans la cité serait du suicide car ils y sont encore plus nombreux.
Il fallut donc traverser la ligne de Halbbruders coûte que coûte !
Les chevaux lancés à pleine vitesse réussirent à faire une percée, mais beaucoup de mes chevaliers eurent la tête tranchée ou s'effondrèrent sous leur chevaux. J'ai moi même pu franchir la ligne, en abattant mon épée sur le crâne d'un ennemi au passage.
Du côté de la porte une autre unité de Halbbruder tenait en échec toute mon armée ! Mais bientôt ils finirent par céder sous le nombre et la détermination de mes hommes.
Il fallait désormais progresser vers le centre.
Mais de là, les Teutons tiraient encore avec des mangonneaux, arrosant litterallement la ville d'huile bouillante, tuant indifferament bourgeois germains et soldats lithuaniens.
Dans la rue principale les combats commençaient à faire rage, Zslachtas à pied en tête. Derrière eux, les arbalètriers arrosaient copieusement le centre ville de projectiles.
Je fis quant à moi le tour par le nord pour y mener une charge sur les mangonneaux.


J'avais peu d'hommes mais ils furent bien suffisants.

Les combats redoublaient de plus belle dans les rues de Koenigsberg. Mes hommes gagnaient du terrain mais malgré tout les pertes commençaient à devenir très lourdes. Déjà, une moitié de mes hommes avaient fuit ou avaient été tués. Le combat continuait, plus acharné que jamais.
Même quand le Grosskomtur mourru lors d'une charge suicide avec ses chevaliers, le reste des Halbbruders tint bon, tuant quasiment deux de mes hommes pour un seul des leurs perdu.
Mes arbalètriers ramenaient un peu l'équilibre dans le compte des pertes.
Je continua mon tour de la ville par l'est cette fois pour lancer une nouvelle charge. Mon âge avancé, 62 ans, n'eu rien enlevé à ma vaillance dans cet assaut.



Ce ne fût pas déterminant mais celà remonta le moral de mes troupes qui commençait à dangereusement vaciller.
Du côté Teuton aussi la fatigue commençait à poindre après des heures de combat acharné. C'est à bout de souffle et de forces que se déroulèrent les derniers combats. si bien qu'à la fin, il ne me restait plus que quelques arbalètriers qui menèrent des combats d'escarmouche dans les rues du centre-ville. Et c'est ainsi que tombèrent les derniers défenseurs de la ville.

Koenigsberg, ville prise !

Qui l'aurait cru il y a quelques années de celà ? Koenigsberg, la fierté de l'Ordre Teutonique nous appartient. Les églises furent immédiatement transformés en autels dédiés à Perkunas, dieu du tonnerre, tellement cette victoire éclate dans la tempête tel le tonnerre de notre colère.
Des milliers de Chrétiens sont ensuite occis par nos soldats assoiffés de sang et de vengeance. Je les laisse piller et saccager la cité, il sera bien temps de reconstruire plus tard.
Pour achever le travail de conquête et humilier l'ennemi, la ville est renommée Mindaugrad. Cette décision émanant du conseil des nobles me satisfait pleinement...
Beaucoup commencent à me considérer comme froid et dur mais celà ne m'importe plus, je dois désormais assurer ma succession.
Et c'est un matin, alors que je déjeunais auprès du feu avec ma famille que la solution m'apparut. Ma petite Agafia avait maintenant 16 ans et était parfaitement en âge de se marrier. Mais avec qui ?
Et la solution ma sauta aux yeux : quel était le seul homme du Duché capable de prendre ma succession ? D'épousailler ma fille et de par le fait se trouver héritier de mon titre. Quel autre seigneur fût plus méritant et vaillant combattant qu'Edivydas ?
A 43 ans, la guerre ne lui avait pas laissé le temps de trouver une épouse. Il était dailleurs en ce moment du côté de Lida avec l'armée du sud pour repousser l'invasion mongole.
Je demandais alors à ma fille ce qu'elle pensait de l'idée.
" Je ferai selon vos désirs si c'est pour le bien des peuples de Lithuanie, père."
Voilà, ma foi, une jeune fille bien éduquée, me dis-je. Outre le fantastique combattant qu'il est, Edivydas est aussi un gestionnaire compétent et honnête dont les connaissances en agriculture sont bien supérieures aux miennes. Le malheureux est en revanche complètement défiguré par diverses blessures de guerre, mais je pense que ma fille saura voir ses qualités humaines derrière ce corps marqué par les combats.
Elle partit donc pour Lida, épouser Edivydas selon les anciens rites.
Et Edivydas devint ainsi Prince du Grand-Duché de Lithuanie.

Dernière modification par Tovi ; 29/06/2008 à 03h22.
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Chapitre VI : Un nouveau Grand-Duc

1285 de l'ère chrétienne.
Le Grand Duc Mindaugas est mort paisiblement à l'âge de 64 ans. Moi, le Prince Edivydas devient donc son successeur incontesté, Grand Duc de Lithuanie.
Des funérailles grandioses sont organisées à Vilnius. Le peuple pleure à chaudes larmes notre héros qui a su repousser les hordes teutones et reconquerir notre territoire. Sans lui, la Lithuanie ne serait plus qu'un souvenir et nos dieux transformés en démon par la religion de l'envahisseur.
Mais pour les avoir combattus ces dernières années, les Mongols constituent une menace au moins aussi grandes.
Ce qui n'empêche pas les Teutons de relancer les invasions pour libérer Koenigsberg, désormais Mindaugrad. Il n'est pas impossible qu'ils y parviennent car sa garnison est très réduite. Mais avant d'aller à leur secours je dois m'acquiter de la tâche que m'avait confié Mindaugas : libérer Banaravitchi du joug mongol.

S'il y a une seule chose que l'on peut reprocher à Mindaugas c'est de ne pas avoir élevé à un rang supérieur les sujets fidèles et compétents qui l'entouraient. Pour qu'il me reconnaisse comme prince et héritier il aura fallut attendre les derniers mois de sa vie. Un tel personnage de légende ne peut que prendre toute la place et ne laisser personne lui faire de l'ombre.
Ce n'est pas mon tempérament. J'ai besoin de nobles et de seigneurs dévoués autour de moi.
C'est pourquoi je nomme Princes et successeurs potentiels deux Ducs s'étant révélés sur le champs de bataille. Et j'aimerais que les Grands de Lithuanie se distinguent désormais ainsi, et plus seulement par leur naissance.
Je sais que je m'attire l'animosité du fils et du petit-fils de Mindaugas en faisant celà, alors qu'ils éprouvent déjà de la jalousie de ne pas avoir été désigné princes et successeurs logiques.



Gediminias de Vilnius a mené une attaque exceptionnelle avec les troupes de réserves de Palanga sur l'armée teutone faisant le siège de Mindaugrad.
Quant à Svarnas de Voruta, c'est un bon ami de Lida à la loyauté sans faille, qui couvrira mes arrières pendant les combats contre les Mongols.

Namaisis et Casimir sont, quant à eux, deux étranges personnages puisqu'ils ont le même âge et que le premier est l'oncle du second. Ma nomination en tant que Prince a finallement départagé les deux prétendants.
Mais si Casimir est un homme droit, son oncle Nameisis est beaucoup plus rancunier. Je me méfie de lui. Et pour atténuer sa rancoeur je lui confie la gouvernance de Vilnius, la capitale.
J'ai plus de sympathie pour son neveu Casimir, qui s'est démarqué en repoussant une attaque teutone sur Kaunas. Il sera responsable de sa défense.


La bataille de Baranovitchi :

Après avoir hésité de longs mois ma décision est prise : il faut attaquer maintenant.
Mes éclaireurs m'ont rapporté d'importantes forces mongoles aux environs de Baranovitchi et plus j'attend pour reformer l'armée du sud, plus l'ennemi se renforce d'autant.
Je suis revenu aux fondamentaux de l'armée lithuanienne, d'avant la réforme de Mindaugas. Non pas qu'elle fût inutile mais contre les Mongols elle me semble inadaptée. Depuis des siècles que nous luttons contre les puissances nomades de l'Est, nos techniques de guerre pour les contrer sont connues de chacun. J'ai donc recruté massivement de la cavalerie, en particulier des Tatares qui constitueront la moitié de mon armée. Le restant sera composé d'archers et de quelques Samogites pour les coups durs.
J'aligne 850[0] soldats contre 1550[0] Mongols sous les ordres d'Aragei d'Herat.
La disposition de départ ne nous est pas favorable. Les Mongols nous ont pris de court et se sont positionné en haut d'une colline. Mais leur arrière garde n'est pas encore arrivée. Il faut agir vite.
Les archers s'échangent tout dabord quelques traits. Pendant ce temps, mes cavaliers se positionnent sur le flanc de l'ennemi, sur la colline. Miliciens, Coumans et Dzukijas harcellent les troupes ennemies isolées et une unité de cavaliers Tatares cause des ravages dans les rangs des archers mongols, complètement desorganisés.
La bataille tourne en une succession de petites escarmouches, la plupart du temps entre mes cavaliers et des groupes d'archers ennemis isolés du gros de leur armée.
A ce petit jeu , le premier groupe d'armée mongole fond aussi vite que la neige sous leur sang chaud.
Mais bientôt le deuxième groupe arrive sur les lieux, et il compte quelques lanciers dans ses rangs. Cette fois ce sont mes soldats qui sont éparpillés, alors j'envoi les Samogites dans la mêlée pour stopper l'offensive mongole.
Malgré leur efficacité, quelques uns de mes cavaliers poursuivant les fuyards se font accrocher par les lances des nomades.


La bataille sera longue et meurtirère, mais au bout du compte la tactique s'est révélée très efficace. Une armée extrèmement mobile et rapide constitue la meiller réponse aux hordes mongoles surclassée en terme d'armement.
A la fin de la journée nous avons fait de nombreux prisonniers. Un émissaire mongol me propose une rançon très généreuse pour les récupérer. Je refuse. Aucun ne doit rentrer à Baranovitchi vivant. Ni même mort. Alors ils seront tous décapités et brûlés par les cavaliers de Dievas. Il faut dire que les Mongols avaient détruit leur temple à Baranovitchi, ils eurent donc l'occasion de régler leurs comptes avec les Dieux.
Les visages assombris par ce carnage, la troupe entre dans Baranovitchi, libre, enfin.

La bataille de Luminets :

Il ne s'agit plus désormais de simplement libérer Baranovitchi mais de pousser la conquête jusqu'à la Mer Noire. Ou du moins, aussi loin que nous le pourrons. La plupart des peuples slaves sous domination mongole sont prêts à reconnaitre la suzeraineté du duché de Lithunie sans aucun problème.
Je prend mes troupes encore vaillantes et je franchit le fleuve Pripet. De l'autre côté, à Luminets, je rencontre enfin une armée de ces chiens mongols. Ils paieront le saccage du temple de Baranovitchi comme les autres. Mais ces Mongols sont d'une autre trempe que ceux de Baranovitchi. Koshila Des Mordvins est un chef de clan féroce et un compagnon du Khan. Sa tête ornera bientôt un temple de Giltine !
Encore une fois, je trouve l'armée mongole positionnée en haut d'une colline. Mais cette fois ma cavalerie Coumane et Dzukija sombre sous une pluie de flèches. Très peu survivront.
J'avance mes archers pour un duel rapide, car déjà l'ennemi sonne la charge. Il faut absolument commander une contre-charge pour protéger les archers. Le choc des deux cavaleries est rude.


Zlachtas et cavaliers de Dievas feront la différence contre la cavalerie lourde de Koshila. Celui-ci mourra bravement dans le combat.
Après un si noble combat, je ne peux me résoudre à achever les prisonniers et ils seront relâchés contre une faible rançon. De toute façon mes pertes ont été trop lourdes pour continuer l'offensive jusqu'à Pinsk. Il va falloir revenir à Baranovitchi pour y attendre les renforts.

Il faudra bien une année pour reconstituer une armée. Année durant laquelle j'ai rebâtit le temple de Dievas avec l'argent de la rançon. Celà vaut bien une vengeance par le sang aux yeux des Dieux.
Car si les dieux sont en colère contre les Chrétiens et les Musulmans, il ne faut pas oublier que Dievas est un dieu de lumière. Il lui arrive de s'incarner en homme d'allure noble avec un manteau d'argent, une cape, une épée et de nombreux bijoux. Il chevauche alors un char orné d'or. Lorsqu'il apparait ainsi sous son allure guerrière, il sera toutefois bienveillant envers les croyants, se préoccupant d'équité et de chasteté. En outre, il est modeste et délicat.
Mais moi j'enrage de patauger dans la boue des rues de ce château alors que l'ouest est en grand danger. On me rapporte que Gediminas, après une série de victoire sur les Teutons est tombé avec toute l'armée du nord en essayant de briser le siège de Mindaugrad. Je comptais garder Svarnas à mes côtés pour la campagne contre la Horde d'Or, mais je vais devoir l'envoyer là-bas. D'autant plus que Hrodna est assiegée par les Polonais.

Svarnas partit avec sa seule garde pour Hrodna où il rejoignit la garnison de Kaunas venue en renfort. Il repoussa les Polonais avant de reprendre sa route vers le nord.
Quant à moi, il fallut trouver un général compétent pour remplacer Gediminas. Je pense en avoir trouvé un en la personne de Zadvydas de Vievis, un Zslatcha de Siauliai qui s'est distingué dans la lutte contre les brigands.

Dernière modification par Tovi ; 01/07/2008 à 03h43.
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Chapitre VII : La conquête mongole.


1293 de l'ère chrétienne.
Il est temps de prendre une décision. Allons nous valider la conversion au catholicisme de Mindaugas et convertir massivement le peuple, ce qui serait un gage de paix à long terme, ou conserver notre foi et nos traditions, quite à vivre perpétuellement en guerre ?



Etant donné que l'Ordre avait déjà trahit sa parole par le passé et que nous n'accordons aucune confiance dans les promesses de paix de nos voisins, nous décidons de conserver nos croyances et de rejetter massivement le Christianisme.
Je prend dans ma suite un personnage peu recommandable, un maître assassin recruté dans les auberges de Vilnius. Il sera chargé d'une mission très spéciale : l'élimination de tous les missionaires catholiques présents sur le territoire.
Ces dernières années ont vu une lente progression du Christianisme en Lithuanie, mais avec le recul de l'Ordre en position défensive, nos prêtres commencent à rassurer le peuple dans les croyances du passé.
La contrepartie de cette politique de reconquête des esprit est que tous mes voisins chrétiens me considèrent comme un païen cruel et dangereux.

L'Ordre n'a pas tout à fait abandonné ses ambitions de conquête de la Lithuanie. De petits contingents extrèmements puissants (Halbbruders, Ritterbruders) mènent des raids sur la frontière.
Kaunas fût sauvée par un capitaine Samogite venu de Hrodna : Kestutis de Bobruik.

Il fût promu gouverneur de la ville de Kaunas, selon la politique du mérite instaurée par mes soins. Cette nouvelle aristocratie devrait me fournir de nombreux chefs de guerres compétents et loyaux.
De fait, le Duché de Lithuanie est désormais le plus puissant militairement de toute l'Europe de l'Est. Mais nous comptons tant d'ennemis que celà pourrait ne pas s'avérer suffisant.

L'armée du sud est enfin reconstituée. Mais pendant ce temps les Mongols ont eu le loisir de renforcer Pinsk avec une importante garnison. Je décide d'user de la surprise en attaquant une province isolé : Homyel. Réputée pour son blé, son huile de roche et ses ruches.
Je pris la route avec la cavalerie pour préparer le terrain à l'infanterie qui arrivera quelques mois plus tard , étant donné la distance.



La petite ville est dirigée par Khanzada Argudhun le Courroucé, le fils du Khan en personne. Ce chef de guerre inculte et cruel oppresse la majorité païenne (53%) de la région. Les musulmans (34%) oppressent aussi bien les paganistes que les orthodoxes (12%). Il était temps d'intervenir, il n'est pas question de laisser des Slaves honorant les anciens dieux sous le joug musulman.
Une fois la brèche dans la porte effectuée le combat au corps à corps s'engage. Khanzada est un valeureux guerrier et il n'hésite pas à se mettre en première ligne. Je préfère quant à moi superviser les évènements de plus loin...

Le Prince mongol et ses derniers archers seront vite achevés par nos flèches et les haches Samogites.
Cette nouvelle province n'est pas très développée mais elle viendra agrandir la Grande Lithuanie dans sa composante slave.
Je n'ai pas l'intention de m'y attarder, alors je reprend mes cavaliers et je fonce vers Tuvor, entre Pinsk et Homyel. Mais faute d'infanterie, le siège s'enlise et les renforts mongols commencent à affluer.

A l'Ouest, mes généraux ont pris l'offensive également. Kestutis rassemble une armée impressionante de hacheurs samogites et marche sur Marienburg. En chemin il rencontre une armée teutone de Halbbruders supérieure en nombre. Et contre toute attente il remporte la victoire !


Malheureusement les pertes subies ne lui permettront pas de continuer et il fit demi-tour.
Le Prince Svarnas ne perd de temps non plus à Mindaugrad. Il commence par y chasser tous les teutons maraudant et pillant les villages de la province avant de se lancer également sur Marienburg. Le but est clairement de frapper fort au coeur de l'Ordre Teutonique afin de le pousser à faire la paix. Mais citadelle de Marienburg dispose d'une importante garnison. Il ne sera pas facile de l'en déloger.

Pendant que je guerrois avec mes jeunes généraux sur tous les fronts, le clan des "Mindaugas", c'est à dire les héritiers du Duc par le sang, tiennent l'arrière. Nameisis aurait plutôt tendance à se vautrer dans la paresse et les tavernes de Vilnius, mais un nouveau prétendant apparait sur la scène : Svarnas de Mglin, époux d'Anna, la fille de Mindaugas. C'est noble slave deshérité par les Mongols, il pourrait m'être utile dans ma conquête orientale. Encore un peu jeune, je l'éloigne de l'influence néfaste de Nameisis et le rapproche de moi en le nommant Prince de Minsk. Nous comptons donc deux princes Svarnas, l'un est Prince de Lithuanie et l'autre est Prince de Minsk.


Autour de Marienburg la situation évolue. Les Polonais, en guerre contre le Saint Empire, ont visiblement décidé de repousser tous les Germains de leur territoire et ont déclaré la guerre à l'Ordre. Svirnas profite de l'opportunité pour se retirer plus au nord et rassembler son armée avec celle de Kestutis. Ils attendront de connaitre le vainqueur de la lutte entre Teutons et Polonais autour de Marienburg pour frapper.
Les Polonais affaiblirent la défense de Marienburg sans toutefois réussir à s'emparer de la citadelle. Ils s'en retournèrent à Dantzig. Le Prince Svirnas en profita alors pour attaquer. Il défit la fine fleur de l'Ordre Teutonique lors d'une grande bataille au nord de Marienburg et entama le siège de la citadelle.

La bataille de Turov :

Alors que mon infanterie s'est faite repoussée par les Mongols, je pensais abandonner le siège de Turov. Mais le Khanzada (héritier) Kubadai décida de tenter une sortie. Ce farouche combattant enrageait d'être enfermé dans sa ville. Erreur...
Bien inférieur en nombre, la sortie tourna vite au fiasco grâce à une charge généralisée de mes lanciers de cavalerie de toutes sortes. Quant aux renforts mongols ils furent tenus à distance avec les archers montés.
Si bien que la ville fût prise rapidement.


La population musulmane fût massacrée par mes Tatares païens. Un règlement de compte familial je suppose...
Le pillage de cette province s'additiona aux revenus de plus en plus important de la Lithuanie. L'agriculture reprit ses droits, de nouveaux bâtiments furent dressés un peu partout et à Siauliai, Zadvydas et les adeptes de Giltine constituèrent une troupe d'élite redoutable armée de hallebardes. Le Grand-Duché ne fût jamais aussi puissant !
Mais emporté par l'opportunité de prendre Turov je me suis laissé enfermé dans la ville.
Les Mongols encerclent la cité déjà éprouvée par des mois de siège. Il n'y a aucune réserve de nourriture et la population non-païenne (sic) nous est globlament hostile. J'ai envoyé un émissaire à Vilnius pour demander des renforts. Après un aller-retour aventureux à travers les lignes ennemies, l'émissaire me rapporte comme toute réponse de Nameisis, un faire-part de marriage avec une allemande du nom de Indre Umberge. Dievas seul sait quel complot ce traître prépare !
Bref, je ne recevrai aucun renforts et il faut tenter une sortie rapidement.

L'armée fût séparée en deux groupes. Les Dzukijas de Minsk sortiraient par la porte principale, face à l'ennemi. Tandis que le gros des troupes feraient le tour par une autre porte pour encercler l'ennemi.

L'unité de Dzukija Tonnerre, vétérante de nombreuse bataille, la plus expérimentée de toutes, fonça sur les balistes de sièges des Mongols. Ces derniers, principalement des lanciers et des archers, bien que deux fois plus nombreux, reculaient prudemment sur une colline, laissant leur engin de siège à la traine.



Les Dzukijas Tonnerre firent un carnage mais ils se retrouvèrent à portée de l'ennemi. Qui tua autant de ses hommes que des notres.
Une bonne partie de ces cavaliers chevronnés venaient de périr. Ceci me fit réfléchir sur la tactique à venir. Il était inutile d'approcher les archers montés pour tenter un duel d'archers. Nos chevaux, non carapaçonnés, constituaient une cible trop facile. Du reste, ils disposaient d'une plus grande capacité de tir que nous.
J'entrepris donc de renouer avec les tactiques de la steppe, que, manifestement, les Mongols de la Horde d'Or eux même semblaient avoir oublié !
Observant le champs de bataille à bonne distance, j'appellais le chef des Tatares à mes côtés. " Araï, prends tes hommes et chargez les archers ennemis. Evitez tout contact avec les lanciers" . Je n'eu pas besoin de lui répéter, il connaissait parfaitement son affaire et l'attitude à adopter en pareille situation. Il combattait ses frères convertis à l'Islam, et personne mieux que les Tatares ne savaient combattre d'autres Mongols.
Ce fût une danse mortelle qui se joua à présent entre les cavaliers Tatares ( épaulés de quelques Dievaseux et Zslatchas) et les archers mongols. Le but de ce petit jeu étant d'isoler suffisament un groupe d'archers des lanciers pour pouvoir les charger.



Durant des heures, la bataille fût fièvreuse. Charges, contre-charges, tirs de flèches. La mobilité prenait le dessus sur le nombre et la puissance de tir. Si bien qu'au bout d'un moment il ne restait plus que les lanciers mongols. En réalité, de pauvres bougres, des paysans convertis à l'islam, au service des envahisseurs mongols.
Mais peu importe, l'heure n'est plus à la pitié. Désormais les Dzukijas finissent le travail en vidant leur carquois sur les lanciers affolés, courant en tous sens pour tenter de toucher cet ennemi toujours mouvant et insaisissable. Tués, blessés, épuisés, terrifiés, beaucoup d'entre eux fuirent. Ils furent achevés par les Dzukijas et ma garde, un peu frustrée de ne pas avoir eu sa part de sang impie jusqu'ici.

Les chemins de Turov sont désormais libres. Quelques Dzukijas retourneront dans leur ville natale, à Minsk, mais la plupart de mes braves soldats resteront sur place.
J'aimerais m'élancer à nouveau vers de nouvelles conquêtes à la tête de mes cavaliers des steppes, ou bien passer du temps dans cette intéressante cité de Turov, en particulier ses champs de course, inconnus dans nos contrées. Mais le devoir m'appelle à Marienburg. La ville va certainement tomber sous peu et je pense pouvoir négocier une paix avec l'Ordre Teutonique en échange de leur citadelle. Et s'ils refusent, je serai présent pour en finir avec ces sbires du Pape.

Dernière modification par Tovi ; 01/07/2008 à 03h42.
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Chapitre VIII : Une belle citadelle.

Le siège de Marienburg :

1303 de l'ère chrétienne, le siège de la citadelle de Marienburg se poursuit. Une immense armée s'est positionnée sous ses murs. Je rejoint la tête de mes troupes pour prendre le commandement de l'assaut. A mes côtés, le Prince Svarnas et Kestutis , nous formons la seule cavalerie avec nos gardes respectives. L'armée est constituée d'arbalètriers lettons, de lanciers Tatares et Estoniens. Les Samogites sont aux échelles prets à en découdre sur les murailles, tandis que les Sudoviens pousseront les béliers sur la seule porte accessible de la citadelle. En effet, cette dernière est complètement entourée de douves infranchissables, seule une petite portion présente une faiblesse. Que nous exploiterons. Enfin, je dispose d'une unité de Samogites d'élite, les élus de Giltine, la déesse de la mort, armés de marteaux de guerre. Ces troupes incomparables pourront sans mal tenir tête aux fameux Ritterbruders teutons.

La première vague d'assaut se heurte à une résistance farouche. Les Samogites essuient de lourdes pertes en montant sur les murs. En bas des échelles, des chevaliers du Christ livoniens tentent une charge. Non loin, une sortie des halbbruders à pied leur permet d'incendier le bélier des Sudoviens. Ce premier assaut est un échec.


Mais le Prince Svarnas va faire changer le cours des évènements. De sa propre initiative il s'élance vers les chevaliers teutons et les occis promptement. A sa suite, des renforts sudoviens et estoniens intensifient la lutte au niveau de la porte. En sortant pour détruire le bélier, les Halbbruders ont bloqué la porte avec les débris du bélier. Désormais, ils luttent jusqu'à la mort le temps de dégager la porte et de pouvoir la refermer. Nous ne leur en laisserons pas le temps.
Du haut des mâchicoulis, l'ennemi déverse de l'huile bouillante sur les braves Sudoviens. Le Prince Svarnas mène l'assaut avec brio, il démontre à toute l'armée qu'il mérite son titre plus qu'aucun autre. Il sera le premier à franchr la porte de la citadelle.


Les brumes s'épaississent autour de Marienburg, du camp de siège je n'arrive plus à distinguer les combats sur les murs. Mais bientôt plus aucun bruit, plus aucun cri ne nous parvient du haut des remparts. Tous les assaillants samogites ont été tués. Du moins c'est ce que nous pensions avant d'en voir apparaitre une poignée en haut des mâchicoulis. Ils avaient réussit à s'emparer des courtines et nos troupes pouvaient maintenant franchir la porte sans recevoir d'huile bouillante sur le crâne.
Une fois dans la première enceinte de la citadelle, les combats firent rage. Deux unités de lanciers teutons furent éliminés par les Sudoviens, mais des Ritterbruders couvraient la retraite de leurs frères d'arme. Contre ces chevaliers hors norme les Sudoviens ne pouvaient rien. A ce moment là, les élus de Giltine étaient sur les remparts en train de tuer quelques paysans teutons fuyards. Ils descendirent dans l'enceinte pour en découdre avec les Ritterbruders. Le choc entre ces guerriers d'élite fanatiques restera gravé dans les livres d'Histoire comme la lutte symbolique entre nos deux mondes.


Pendant que ces fantastiques guerriers s'envoyaient mutuellement devant leurs dieux respectif, le reste de l'armée commençait l'assaut de la deuxième ligne d'enceinte.
Alors que les Ritterbruders commençaient à faiblir, des chevaliers Halbbruders tentèrent une charge courageuse pour tenter de les sauver. Mais d'une part les Ritterbruders étaient déterminés à mourrir sur place, d'autre part, la charge fût engloutie sous le flot des Lithuaniens qui n'eurent aucune pitié ni aucune compassion envers cet acte de courage.
Nos hommes venaient de s'emparer de la deuxième ligne de murs d'enceinte.

L'ennemi s'empressa d'évacuer la deuxième enceinte dès qu'il vit nos arbalètriers en place sur le chemin de ronde. Sage décision, ils évitaient ainsi de se faire mitrailler depuis les murs. Au lieu de celà, à l'abri derrière leur dernière ligne de défense, c'est eux qui nous lançaient leurs projectiles, nous infligeants des pertes conséquentes.
Un groupe de Tatares poussa un bélier dans les ruelles de l'immense citadelle pour ouvrir une brèche sur les arrières moins défendus du donjon. Mais les Teutons s'en aperçurent et le Groskomtur Tancred en personne tenta une sortie pour les intercepter. Ce nouveau Grosskomtur de l'Ordre a une réputation d'homme cupide et suspicieux, mais au combat il ne manque pas de bravour. Celà lui sera fatal...


Petit à petit, les forces lithuaniennes prennent position pour s'emparer de la dernière ligne de défense. Des échelles et un autre bélier ont été amenés en renfort pour l'assaut final.
Un échange de tirs s'est établit entre nos arbalètriers lettons disposés sur la deuxième muraille d'enceinte et les arbalètriers livoniens ennemis installés sur la dernière ligne d'enceinte.

De mon côté, je profite de la brèche effectuée par le belier de la porte nord pour m'y engouffrer avec quelques lanciers tatares et estoniens.
Et avec les Samogites grimpant sur les échelles de sièges, c'est un assaut général auquel doivent faire face les derniers défenseurs teutons, privés de leur chef.
Les Samogitiens tombèrent nez à nez avec des Ritterbruders. Malgré leurs bravoure, mes hommes ne faisaient pas le poid et une fois encore, les élus de Giltine vinrent à la rescousse. Leurs marteaux de guerre s'abattaient furieusement sur les casques ailés des défenseurs qui diminuaient rapidement en nombre. Ils abandonnèrent les remparts pour se réfugier sur la grande place du donjon.


La porte nord était totallement sous contrôle et j'appelait le Prince Svarnas et Kestutis. La porte sud venait également de tomber et le reste de mes troupes s'y introduisirent.
Les derniers défenseurs se retrouvèrent encerclés sur la place du donjon, prêts à défendre chèrement leurs âmes impures.


Une lutte sans merci s'engage avec les chevaliers teutons. Ils ne défendent pas seulement leur vie, mais également une superbe citadelle militaire, le coeur de l'Ordre Teutonique.
Les premières charges furent un échec. Mes hommes, blessés, épuisés par les combats prirent peur devant ces chevaliers déterminés et aguerris. C'est pourquoi seuls nos propres chevaliers étaient à la mesure de ce combat. La lutte s'engagea entre Halbbruders et Zslatchas de la Garde. Les pertes furent très lourdes parmis la garde de Svarnas, et il fût près d'y perdre la vie. Avec mes propres gardes Zslatchas, les meilleurs d'entre tous, je me chargeait des Ritterbruders.
Pendant ces féroces combats, les arbalètriers avaient pris positions dans le donjon et tiraient sur les Teutons isolés restés en arrière.
Lorsque tout fût finit, je descendit de cheval et m'avança jusqu'à la salle du trône. Au dessus, était érigé une immense croix en pierre sculptée représentant le Christ. Je saisi un marteau de guerre que me tendit un élu de Giltine et le brandit au dessus de ma tête. Dans un grand cri de rage j'abatti l'effigie du Dieu des Chrétiens dans un formidable coup de butoir. Marienbourg était tombée. La citadelle portera désormais mon nom : Edivygrad.

Et quelle citadelle ! Cette fortification aux proportions monumentales regorgeait de merveilles. Ses forges devaient sans doute être les plus grandes et les plus réputées au monde. Ici, siègeait la guilde des forgeurs d'épées, et l'on y fabriquait les lames les plus tranchantes, celles qui avaient fait tant de morts dans nos rangs. Je me fit forger une épée digne de mon rang, avec un pommeau en or.
Nous y découvrâmes également une bibliothèque renfermant de grands savoirs. En particulier l'alchemie d'une certaine poudre noire qui explosait. Dans un atelier adjacent à la bibliothèque, nous découvrîmes un prototype d'arme inédite : un grand tube en fonte pouvant vraisemblablement projetter de lourds projectiles en fer à l'aide de la poudre explosive.
Quoiqu'il en soit, cet engin n'a jamais été mis en service par l'Ordre. Sans doute a t'il été jugé trop démoniaque.
La nouvelle garnison lithuanienne s'employa consciencieusement à détruire tous les symboles chrétiens. Quant aux élus de Giltine, ils s'empressèrent d'ériger un autel à leur déesse pour la remercier d'avoir emporté avec elle les terribles Ritterbruders qui avaient tué tant d'entre eux. Ils la remercièrent également pour ceux d'entre eux qui furent emmenés par la déesse, car il n'est point de meilleur mort en ce monde que de mourrir pour son Dieu... et son Grand Duc !


1304 de l'ère chrétienne.
Je me rend compte que les Polonais ont été malins. Je croyais qu'ils allaient s'affaiblir alors qu'ils assiègeaint Marienbourg mais ils avaient finallement levé le siège pour laisser mon armée s'affaiblir contre la citadelle. Et de fait, les pertes furent lourdes durant la bataille. Et désormais une armée polonaise en provenance de Dantzig mettait le siège devant les portes de Mindaugrad. Le Prince Svarnas eût tout juste le temps de rejoindre la ville pour en organiser la défense.

Dernière modification par Tovi ; 02/07/2008 à 22h04.
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