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Vieux 05/03/2007, 17h51
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Chapitre 11 : du Pain et des Jeux


Les cellules regorgeaient de prisonniers. Je passais les 2 semaines qui suivirent à ressasser sans cesse ce qui m’avait conduit ici, sans comprendre. J’avais … tué ?
L’époque, le lieu, mais également mon métier m’avaient immunisé à la notion de mort. La mort, c’était pour les autres et non pour moi, c’étaient les autres qui la donnaient ou la recevaient. J’avais finalement basé une partie de mon existence là-dessus, et pourtant la mort m’apparu dans toute sa crûe vérité durant cet insurmontable moment de solitude, entouré de tous les condamnés qui, comme moi, périraient le premier jour des jeux. De chaque soupirail montait le concert des lamentations, souvent suivi de prières. Puis toutes les voix entonnaient le chant, les pleurs laissaient place à une psalmodie qui préparait tous les chrétiens au jugement qu’ils attendaient.



Dans ce puit sans fond ou mon âme avait été jetée, je comprenais qui j’étais réellement : ce Dieu que tous imploraient, je le haïssais soudainement pour ce qu’il laissait faire. Ainsi donc leur dieu n’était pas plus miséricordieux que ceux qui avaient été les miens auparavant !
Et je reniais tout, leur dieu et mon amour pour Chazam, et l’heure d’après je revenais sur mes sentiments, et plus que tout je ne savais qu’une seule chose : je voulais vivre. Lâchement, égoïstement, je pensais que ma vie valait mieux que celle des autres, que si une seule personne méritait encore de vivre, cela devait être moi. Je passais les jours qui suivirent dans un rêve perpétuel, séparé de ceux que je connaissais, que cela soit Chazam ou Oniris.

Une nuit, on nous transféra des sous-sols lugubres de la prison à ceux du Colisée que j’avais fait construire. Je vis Chazam, mais pas Oniris. J’attendais un miracle – mais quoi ? Et il ne vint pas.

Le jour se leva, la fraîcheur du sous-sol laissa place aux relents de la chaleur venant de l’extérieur, de la piste recouverte de sable, du lieu de notre supplice. Les murs épais n’empêchaient pas la rumeur de nous atteindre, et nous savions que la foule prenait place pour nous voir mourir.

On ouvrit toutes les cellules, et on nous fit sortir. Je connaissais certains de ses hommes, certains de ses gardiens, mais eux ne nous voyaient déjà plus. Nous n’étions plus des hommes, nous étions des animaux que l’on envoyait sous le couperet de l’équarisseur. On fit entrer les hommes, les femmes, et même quelques enfants dans l’un des couloirs menant à l’arène, je suivais le mouvement mais une main se prit à l’épaule, et m’envoya valser contre l’un des murs.

"- Non, toi tu passeras après !"

Le gardien continuait de pousser la foule vers la piste, la clameur à l’extérieur se faisait déjà plus lourde, les premiers du cortége avaient du commencer à fouler la piste.

Un bruit sourd de chaînes, on refermait l’accès à la piste. Je regardais autour de moi, je reconnaissais Chazam, tout au fond certainement en train de prier. Et des hommes, que des hommes parmi ceux qui étaient encore là, dont je pensais reconnaître certains sans savoir d’où me venait cette impression. A l’extérieur la foule poussa un long soupir, et des rugissements d’animaux résonnèrent dans les travées bondées. Puis des cris, un chant qui tentait de couvrir la charge des fauves, une prière qui était reprise par des dizaines de voix, mais qui se transforma rapidement en des hurlements de peur.
Je connaissais ces scènes, je savais très bien ce qui se passait exactement. Les chrétiens s’étaient rassemblés pour prier leur dieu, mais la plus grande ferveur est rarement efficace à combattre la peur face à un lion ou un tigre qui charge. Le groupe avait commencé à se disperser dans l’arène, et les animaux, d’une violente poussée des pattes arrière, se jetaient sur les hommes, sur les femmes, dans une joie sadique, presque humaine. Sous le soleil implacable de Crête, les ombres se coursaient, se rattrapaient, et ne faisaient plus qu’une, sous la clameur de la foule en délire.




Je tentais de me rattraper à ce que je pouvais, je tentais d’épuiser le flot des émotions qui me parvenait à chaque clameur, je fixais une lézarde dans le mur, et me concentrais dessus, essayant de la suivre jusqu’à une pierre, m’imaginant pousser une pierre et puis l’autre, être dehors, dans un port, sur un bateau à la dérive, loin de toute terre, de tout homme.

Chazam, qui m’avait enfin aperçu, se glissa jusqu’à moi et me murmura :
« - Surtout tu me suivras, et tu resteras derrière moi, quoi qu’il arrive. »

J’avais la réponse, je savais pourquoi je voulais vivre, c’était lui là seule raison. Pourrais-je donner ma vie pour lui ? Oui, peut être, certainement même. Et que savait-il que j’ignorais ? Pourquoi n’avais-je pas été conduit avec tous les chrétiens pour mourir dans la gueule d’un fauve ? J’étais un assassin, or le sort de l’assassin était, lors des jeux, d’être jeté aux fauves.
Et Chazam avait encore une fois la solution. Oniris, la veille, avait demandé que je ne sois pas envoyé avec les autres chrétiens contre les fauves, mais que je sois mêlé aux gladiateurs.

Un ancien meneur de cirque mélangé aux créatures qu’il devait habituellement faire mourir, c’était bien là le cynisme romain auquel j’étais habitué. Que je meurs avec Chazam, alors que nos relations étaient connues de toute l’île, voilà un spectacle qui ravirait la foule. Surtout, la renommée dont bénéficiait encore Oniris au plus haut niveau en Crête avait certainement pu permettre à la demande d’aboutir.

Je m’effondrais dans les bras de Chazam, soudain saisi d’une envie, presque animale, de survivre. Mais déjà les cors sonnaient dans le Colisée, et on nous menait devant des larges tables posées sur tréteaux, et on nous passait des armes, des boucliers, des armures.
Quel ridicule que cette situation, de me voir enfiler tout un attirail que je connaissais un peu – j’avais déjà fait quelques combats organisés, plus de 15 ans auparavant, mais c’était par pure vanité, je ne savais pas manier un glaive, ignorais tout des feintes, et pourtant on m’écrasait avec tout ce fatras. Des milliers de combats auxquels j’avais assisté, je n’en retenais soudain plus rien. En gladiateur ou sous les crocs d’une lionne, j’étais déjà mort.

Et l’on nous pousse, je suis Chazam qui se retourne toujours vers moi en me disant de le suivre et de me protéger derrière lui, nous franchissons une grille et déboulons sous un soleil aveuglant au centre de l’arène. Le sol est rougi par endroits, malgré les efforts des servants pour nettoyer la piste et rajouter du sable fin, et je surprends un regard, dix regards, des centaines, des milliers, tous ces yeux tournées vers nous, et qui n’auront éprouvé l’extase qu’une fois que chaque corps aura été lardé de coups. Je suis Chazam, je me sens pataud avec ce glaive dans la main droite et ce petit bouclier rond dans la gauche, je vois le dos de Chazam, surtout continuer à le suivre, se concentrer sur son dos noué par l’effort, ne pas regarder la foule, ne pas entendre les cris et les cors, suivre Chazam, toujours, jusqu’au centre de l’arène, tous ces yeux fixés sur moi, son dos, du sang par terre, son dos noué, magnifique, que je ne verrais plus jamais…

Il se retourne, me crie quelque chose qui se perd dans le bruit de la foule qui nous dévore, se jette sur un homme à mes côtés, je sens un choc au front qui m’assomme presque, ma tête résonne sous le casque déformé, de la sueur me pique les yeux et m’aveugle, me laisse un goût cuivré dans la bouche. Du sang. Je bascule, j’ai envie de mourir, d’être encore dans le ventre maternel, je n’entends plus rien, je sens qu’on m’enjambe, le bruit du fer atteint mes oreilles et explose comme une bulle à la surface, j’ouvre les yeux et l’homme est allongé sur le sol, le corps parcouru de soubresauts, du sang partout, la carotide transformée en fontaine macabre.

J’essaye de me relever, Chazam me pousse d’un coup par terre pour me protéger d’un autre gladiateur, il prend des coups mais les rend tous, il terrasse, il découpe, il transperce… la Crête retrouve sa légende.




Les gladiateurs tombent les uns après les autres, je tente d’en éloigner certains en faisant des moulinets avec le bras, une pointe de métal me charcute l’épaule jusqu’à l’os et m’arrache des larmes de douleur, mais toujours Chazam fait une ronde autour de moi, comme une chatte protégerait ses petits. Une énorme clameur, allongé par terre je ne vois rien, que le ciel et quelques oiseaux qui le traverse en poussant des petits cris.
Je m’assoie, ma vision bascule et je vois la foule en extase dans les travées, et la piste rougie par le sang, avec ça et là quelques corps inertes, et Chazam devant moi, le seul debout. Je me relève péniblement, lâche mon bouclier complètement déformé, j’ai tout juste encore mon épée dans la main droite, je vais la lâcher également, mais Chazam la voit, et pourquoi me charge t’il, je vais lâcher mon épée, je vais… Je suis bousculé comme si un éléphant m’avait chargé, je m’écrase au sol, et j’entends Chazam soupirer :

« - Tu es le dernier… tu vas vivre … Je t’attendrais, Caius … »

Et je le vois, la foule trépigne dans toutes les travées, Chazam s’écroule, mon glaive enfoncé à hauteur du ventre. Je rampe vers lui, le supplie de vivre, couvre son corps de tous les morts qui nous guettent, le berce en lui demandant pourquoi il s’est jeté sur mon glaive, lui parle d’Oniris et de Rome, de la vie que nous allons retrouver, des excursions pour lesquelles je l’accompagnerais…

Je bascule, je ne vois plus rien. Dans le Colisée tout le monde s’est tu, tous les regards sont tournés vers la tribune qui connaît un remous croissant. La rumeur passe sur la foule, tout comme elle parcoure la ville depuis l’arrivée au port d’un bateau arrivé de Rome moins d’une demi-heure auparavant. Une voix, celle de Jmlus, crie mon nom, mais déjà je ne suis plus là, j’appelle la mort de mes vœux. La garde prétorienne sécurise les accès au Colisée, le peuple de Crête se tait, tous voient pour la première fois le maître de Rome gagner la tribune. Peu l’avaient déjà vu auparavant, mais les plus riches patriciens de l’île font serment à Griffon Pertinax, successeur de Commode assassiné quelques jours plus tôt.



Tandis que j’épuisais mes dernières forces au centre de l’arène, tenant Chazam dans mes bras, Griffon Pertinax dévisageait les officiels présents à la tribune, jaugeant ces hommes qui lui juraient fidélité. Essayant de savoir qui avait fait transférer les chrétiens au Colisée durant la nuit et, au même moment, fait décapiter Oniris, sa maîtresse, dans les sous-sols de la prison..
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  #72  
Vieux 05/03/2007, 20h47
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Chapitre 12 : Où tout a une Fin


Le temps s’est écoulé, certains souvenirs se sont effacés, mais la douleur ne s’est jamais arrêtée. Je n’ai pas eu le courage de mourir, de la main d'un autre ou de la mienne. L’arrivée de Griffon Pertinax aurait du mettre fin à mon tourment, il n’a fait que l’aviver. Depuis plus de 10 ans que les faits se sont déroulés, je continue à fuir mon passé, ma lâcheté et une vie que tant de fois j’ai reniée. J’ai quitté la Crête, j’ai laissé derrière moi les îles grecques, j’ai fui l’héritage romain, et me suis enfoncé à l’est, de plus en plus loin. Sur certains noms, je n’arrive déjà plus à mettre de visages, certains faits me semblent altérés, comme d’une autre réalité. Ah, pourtant, j’ai bien encore toute ma tête pour me rappeler de l’essentiel. Mais déjà certains faits me semblent irréels, Ainsi Jmlus criant mon nom de la tribune…

Jmlus, dépêché à Rome par Oniris, avait pu rencontré Marcia et Griffon Pertinax. Les deux se sont retrouvé sur une idée commune, l’assassinat de Commode.
Marcia, parce qu’elle savait que Commode n’allait plus épargner la vie de sa concubine. D’ailleurs, Commode n’avait-il pas inscrit sur un papier le nom de ses derniers proches qu’il ferait exécuter dans la semaine ? Le nom de Marcia y figurait en première place.
Griffon, parce que seule la mort de Commode pouvait le propulser à nouveau au sommet de l’Etat, lui permettant de sauver Oniris.

Leur première tentative avait été un échec cuisant : la nourriture empoisonnée que Commode avait avalé, il n’avait pu la conserver : ses beuveries en faisait déjà une épave, et il avait régurgité nourriture et poison. Pourtant le lendemain à l’aube, on retrouvait son corps inerte dans son lit. Marcia enleva rapidement le cadavre, pour que jamais quiconque ne voit les marques que portait Commode au visage.

Ainsi personne ne vit cet esclave toujours muet entrer dans la chambre de Commode, son ombre gigantesque se poser sur le corps endormi de Commode, et lui poser une main détermine sur la bouche tandis que l’autre lui écrasait le nez. Personne ne vit jamais Commode souffrir tel que pu le voir Akmar Nibelung, lorsque le Goth scrutait les dernières lueurs de vie dans les rétines dilatées de Commode. Personne n’eut jamais l’âme en paix comme Akmar quand celui-ci, tuant de ses mains le propre fils de Marc-Aurèle, se vengeait enfin du vieil empereur qui lui avait enlevé sa famille. Du goth, on n’entendit plus jamais parler, et j’aime à penser qu’il a rejoint ses anciennes terres, à l’abri de Rome.

Griffon Pertinax fut le même jour proclamé empereur, et embarquait pour la Crête. Il arriva trop tard pour sauver Oniris, mais il pu observer un homme ensanglanté, moi, tenant dans ses bras le gladiateur le plus valeureux que la Grèce eut connu.

Pendant des mois, j’évoluais dans un monde d’ombres, ou nul ne pouvait m’atteindre. Mais je ne mourrais toujours pas.
Je n’assistais pas aux émeutes qui ravagèrent l’île, pendant les 2 mois que durèrent le règne de Griffon. Pertinax avait repris le pouvoir au plus mauvais moment, les caisses avaient été vidées par Commode et Griffon décida de réduire les subsides de la garde prétorienne à Rome, et de baisser la solde de certaines légions pour renflouer les caisses. La Légion crétoises commença à terroriser la foule, pillant les greniers et se servant dans certains quartiers. Les pirates s’enhardirent jusqu’à s’attaquer aux bateaux qui mouillaient dans le port, maintenant que plus aucune chaîne et plus aucun soldat n’en défendait l’accès.

Le mécontentement atteint des proportions difficilement croyables pour un empire aussi organisé que Rome, et l’apogée en fut certainement – du moins en Grèce – l’incendie qui dévasta la ville, réduisant à néant tous les efforts mis en place depuis 13 ans.
Des quartiers entiers, construits principalement à base de bois, furent tout simplement calcinés, tandis que les constructions les plus solides étaient dévastées par la chaleur et par la foule devenue comme folle. Des constructions auxquelles j’avais participé, la plupart furent balayées, tandis que les plus prestigieuses souffraient de destruction partielle. Le Colisée vit toutes ses parties en bois disparaître – cela concerna particulièrement toutes les travées faites pour recevoir le peuple, construites en bois ,de même qu’une partie du dôme utilisé pour protéger les spectateurs du soleil. Certaines statues furent arrachées par la main de l’homme, des colonnes furent mises à bas, et tout une ville disparue ainsi dans le chaos le plus total.



A Rome, Griffon Pertinax fut assassiné par l’un des membres de sa garde, laissant un empire rongé par la discorde. Tandis que Rome désignait un nouvel empereur, Didius Julianus, trois des grandes provinces de l’Empire désignaient comme empereur le commandant de leurs légions.

Quand je revenais dans le monde des vivants, ayant été finalement trop lâche pour mourir, je quittais l’île au plus vite, profitant de l’un des derniers bateaux de pêche encore en état de naviguer. J’accostais en Syrie, tandis que les 4 empereurs se battaient pour la succession de Griffon et de Commode.
Je m’enfonçais dans le désert, tandis que Didius Julianus, lâché par le Sénat, était assassiné à Rome.
J’entrais dans l’ancien territoire mésopotamien tenu par les Parthes quand Septime Sévère, l’empereur acclamé en Illyrie, prenait la mer afin de chasser de Syrie l’empereur d’Orient. Sur son passage, il finit de réduire à néant les îles grecques qui combattaient pour ses ennemis, et la ville que j’avais quittée y laissa un très lourd tribu.
Quand je quittais le territoire des Parthes pour entrer dans la riche Orient qu’Alexandre avait traversé des siècles plus tôt, Septime Sévère détruisait l’armée d’Orient, et retournait en gaulle pour combattre le dernier des candidats à la succession.
Ce furent les derniers échos que j’eus de Rome et de cet empire maudit. Loin, très loin à l’est, certains commerçants parlaient d’un empire magnifique qui jouxtait un océan sans fin, aux richesses illimitées et à la population innombrable.

J’avançais, et je tentais d’oublier. Toujours plus loin, cherchant la paix, et ne découvrant que l’amertume d’être en vie, habité pour toujours par la haine de moi-même. Je fuyais, et je fuis toujours.

Dernière modification par marlouf ; 05/03/2007 à 21h43.
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  #73  
Vieux 05/03/2007, 20h52
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Vieux 06/03/2007, 13h30
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Vieux 06/03/2007, 13h53
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Félicitation, du très grand récit


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Y'a pas à tortiller : c'est fort probablement le plus bel AAR que j'ai pu lire, tous AAR confondus.
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  #77  
Vieux 06/03/2007, 14h10
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Merci beaucoup
(en plus je n'avais pas vraiment imaginé d'histoire à l'origine, mais c'est la remarque d'Otto sur "la belle espionne" qui m'a donné envie de poursuivre sur cette voie que je n'avais pas prévue)

Bon sinon maintenant, je pense que je vais revendre le jeu
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  #78  
Vieux 07/03/2007, 10h54
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Vieux 07/03/2007, 11h03
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La loi au fond de la Deûle
 
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Bravo! Félicitation!
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And so he spoke, and so he spoke,
that lord of Castamere,
But now the rains weep o'er his hall,
with no one there to hear.

"Si le droit est avec nous, qui sera contre nous?"

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Envoyé par DarthMath
[14-01, 18:22] : Yann !! Avec sa noix de coco dans le cul !!
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  #80  
Vieux 07/03/2007, 12h37
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He bé dit ptiot, c'est du grand art ! Si on ne peut pas dire qu'on en sait beaucoup plus sur Civcity, ton AAR est delicieusement romanesque. Bravo maestro !
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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