JE croyais que je devais avoir un rouleau compresseur moi !!!

[Leiv]

moi je garde staline, k'investis en masse dans la recherche (comme tu l'as dit, on gagne beaucoup d'argent), je continue les collectiviastions mais j'arrête stakhanov dés qu'il fait parler de lui, j'abandonne la marine sauf quand il y a 1 points de prod a gratter et industrie lourde aussi of course

[Maurice Morisson]

Je suis en mai 1940, la Guerre Hivernale s'est bien passée, j'ai choisis de fantôchiser en prenant soin de ne pas détruire l'armée finlandaise, c'est toujours ça de pris. Je suis à presque 290 PP, je construit en grande quantité des divisions d'infanterie (pour un total de 137 divisions dont environ 80 d'infanterie, 14 motorisées, 8 blindées dont j'augmenterai le chiffre quand j'aurai la bonne technologie et 8 QG) et pas mal d'avions (39 groupes actuellement), auparavant j'avais arrêté aussi tôt que possible le stakhanovisme, je connais les moddeurs du 33 et ce genre de bonus gratuits ne leur ressemble pas , comme j'ai stoppé la collectivisation, j'ai pu relancer la NEP résultat environ 15 PP de gagnés et environ +12% d'efficacité industrielle en plus, les soviétiques sont contents, moi aussi.
Et comme je n'ai pas signé le décret machin en 1934, pas de purges et donc pas de désagrément liés aux purges, j'ai même pu garder en prime le maréchal Tukatchevsky et son niveau 5.
Niveau ressources je croule sous le charbon et même le reste, tout va bien de ce coté, j'ai 11000 d'argent en réserve qui me servent à essayer de voler des plans aux allemands, italiens américains et autres japonais avec assez peu de succès à présent , mais si je veux développer la marine ou changer de doctrine terrestre je suis blindé... Ma GDE est actuellement à 0,68 , ce qui me semble "raisonnable".

Reste la phase la plus difficile, le placement des troupes avant l'invasion et le début de la guerre, je pense que je placer le gros de mes troupes en défense le long des fleuves et laisser en avant quelques divisions d'infanterie sur des positions "défendables" pour gagner du temps et utiliser mes divisions blindées et motorisées en soutien et contre l'avant garde allemande, dans le but de gagner du temps que je pourrai mettre à profit en lâchant mes BEP.

En y réfléchissant bien, la dernières partie "normale" et sérieuse que j'ai dut faire avec l'URSS doit remonter à...2006 et je ne suis pas sur de savoir comment elle se terminait... Tout va bien, tout va bien...

[Maurice Morisson]

Dépêche de dernière minute! L'Allemagne a déclaré la guerre à l'URSS...

...Fin juin 1940 sur l'affaire de la Bessarabie, du coup j'hésite, mon armée n'est pas prête mais elle est à peut prêt moderne, ce qui ne sera plus le cas en 1941, en outre l'Allemagne est déjà à presque 700 PP (je l'ai pas souvent vue un tel niveau, surtout si tôt ) je n'aurai donc pas la supériorité numérique en 41, mes troupes sont déjà en position et il faudra un bon mois pour que les troupes allemandes de France reviennent à l'est et soit opérationnelles, d'ici là je dois pouvoir tenir et peut être même m'enfoncer en Roumanie...

[Leiv]

Bon, alors prends des notes pour les purges et le collectivisation (stakhanov, j'aais fait l'erreur la première fois, quand tu vois le bordel après c'est bon quoi... ).

En fait, ce que tu fais c'est que tu fonces sur l'infanterie 39 et tu construis que des divisions de ce type ou quoi ? parce que moi, a chaque fois, je modernise, je renforce, et au final, j'ai pas assez de temps pour produire les divisions..

[Maurice Morisson]

Pour la modernisation, j'applique le principe du contre poids, à par au début, je modernise mes troupes en permanences simultanément avec la production, en adaptant celle ci en fonction des paliers technologiques, de mes besoins du moment, du niveau de main d'œuvre disponibles...
Jusqu'en 36 je ne produis pas d'infanterie simple mais uniquement de l'infanterie motorisée, après je produis pas mal d'infanterie mais aussi beaucoup de choses à coté, jusqu'à la fin de la guerre hivernale (ou je me suis renfloué en main d'œuvre) je n'avais que deux chaines de production d'infanterie (4 maintenant).
Je ne prends pas spécialement d'avance au niveau de la recherche, avec les équipes soviétiques c'est impossible mais j'essaye d'être au niveau sur les technologies importantes, l'infanterie 39 je l'ai commencé à l'été 38 pour pas être en retard, mais avec la situation du moment ce n'était pas super urgent...

Après un mois de guerre, la situation est bonne, quelques accrochages au nord et au centre (la plupart m'ont étés favorables ), le gros des combats s'est déroulé au sud contre les roumains, le front n'a pas beaucoup bougé mais grâce à mon aviation ils ont subit de très lourdes pertes. L'infanterie allemandes a attaquée très mollement et n'a pas bien digérée mes contre attaques et mes tapis de bombes, je ne me fais pas franchement d'illusions, pour l'instant je ne pas vus l'ombre d'un panzer et la Luftwaffe est en pleine bataille d'Angleterre. A noter que la France n'a pas capitulé...
J'ai 385 PP, dont 150 dans la production et 100 dans la modernisation.

[Maurice Morisson]

Les premiers panzers sont arrivés début aout, de manière aussi soudaine que désagréable, m'obligeant à me murer dans Riga au nord et à passer sur la défensive dans le sud, au centre les allemands avant lentement mais surement, et je ne peux non plus lancer de contre attaque d'envergure.
Sur le front nord pourtant peu actif jusqu'à ce moment, c'est 15 à 20 divisions blindées/motorisées qui apparaissent d'un coup et viennent s'additionner à la vingtaine de divisions d'infanterie déjà présent, en défense je n'ai à ce moment qu'une trentaine de divisions principalement d'infanterie 18/36, mal organisées, réparties sur 4 territoires avec un soutien aérien minimal, autant dire que je me voyais déjà cuit, mais les allemands mettront presque un mois à ce décider à franchir la Daugava... Au sud les panzers remplacent aussi les soldats roumains, je recule lentement mais surement, réussissant quelques contres attaques , les allemands essayent d'encercler Kiev. La Luftwaffe arrive à la mi-aout, mais par petits groupes, je conserve la supériorité aérienne et gare aux bombardiers qui voudraient mettre le nez dehors. Au centre, c'est la grande surprise les allemands se montrent très mous et ne lancent d'assauts qu'en grande supériorité ou contre des objectifs non défendus...
Minsk par exemple ne tombe que le 6 septembre, ce qui m'est très problématique car j'avais initialement prévu de replier ces troupes au nord, pour défendre la jonction entre la fin du front nord (Vitebsk) et le début du front centre (Smolensk), alors qu'à ce moment les allemands avaient trouvés la faille et foncés dans la-dite zone jonction et débordés tout le front nord...
Kiev est évacuée le 29 octobre, la neige tant attendue qui a déjà refroidi toute la région et empêchée les allemands d'encercler totalement la ville via Vyshgorod ne daigne choir sur la ville que le 1er novembre...



La ligne de front au 3 novembre:

[Maurice Morisson]

J'ai rejoué un peu à cette partie.

Hiver: Globalement calme, je réorganise mes lignes, continue tout doucement de moderniser et compléter mes troupes les plus sensibles et je fais tourner à fond la presse à soldats. Mes bombardiers sont lancés sur les arrières des allemands contre leurs unités en déplacement, une quinzaine est totalement détruite au cours de l'opération et au moins autant sont amochés. La Luftwaffe ne peut pas riposter efficacement puisque toute ma chasse est en patrouille permanente au dessus des 3 seuls bases disponibles sur le front (que j'ai pris soin avant guerre de maintenir à des tailles modestes ) et j'utilise en permanence une groupe de bombardier stratégique pour maintenir à 0 la base la plus utilisée. Mes seuls mouvements d'ampleurs sont le retrait de Vychgorod et une vaine tentative de reprendre Velikiye Luki avec les alpins de Vorochilov pour profiter du gel des marais. La marine perd un sous-marin en Baltique et le Marat est sévèrement endommagé (je voulais voir si il était possible d'embêter les allemands en débarquant à revers ).
Pendant ce temps là les français et les anglais règlent le problème italien et débarque en Provence avec un certain succès, ils réussissent à occuper Grenoble et Toulouse mais ce front n'occupe qu'une petite dizaine de divisions de chaque cotés.

Fin mars/début avril: Le dégel est en vue! Les allemands et les roumains profitent de la situation pour lancer une puissante offensive contre Odessa, la puissante garnison local n'insiste pas et se replie en bon ordre de façon à pouvoir lancer de grandes contres-offensives face à un ennemi qui avance en ordre dispersé, la ville changera une dizaine de fois de propriétaire jusqu'en mai, à l'avantage final des soviétiques.
Pendant ce temps le reste du front est cette fois paralysé par la boue, le rapport de force à ce moment est de l'ordre de 1 pour 1,2 soldat à l'avantage de l'Armée Rouge mais les allemands ont un très net avantage qualitatif. L'écart en terme d'efficacité et d'organisation s'est réduit pendant l'hiver (GDE à 0.73 et 142 points d'organisation sur une division d'infanterie classique) et je commence à toucher les évènements de bonus (et de malus...) de Barbarossa. Les VVS sont en grande forme et maintiennent leur net supériorité. Le niveau de préparation de mes forces est bon même si certains groupes sont loin d'avoir récupéré leur niveau de force et que la moitié du front sud est indisponible (combats d'Odessa) la Heer a souffert de mes bombardements, surtout dans le nord (assez désorganisée au nord de la Daugava) mais reste puissante dans le centre et le sud.
Fort de ses constats, ma stratégie sera donc celle de l'offensive à outrance; l'objectif de ce printemps 1941 n'est ni de résister ni de reconquérir le territoire perdu mais de briser la Wehrmacht par une série de grandes offensives contre ses points faibles et de contres attaques systématiques. Le rôle de l'aviation restera le même, pas de soutien mais de l'attaque au moindre mouvement ennemi et sur ces arrière quand il ne bouge pas.

Avril: Une grande offensive nord est lancé au nord dès que le terrain redevient praticable pour griller la priorité aux allemands. De Riga à Smolensk se sont près de 150 divisions, 8 groupes d'avions d'assauts (et 8 de bombardiers moyens en auxiliaires) et 12 groupes de chasse qui ont pour mission de réduire le saillant de Polotski, d'user et d'écraser les troupes qui s'y trouvent. Opotchka et Daugavpils sont reprises après de violents combats, la "pointe" allemande de Velikiye Luki est finalement refoulée après quatre tentatives. Au centre l'Axe attaque et découvre à Rogachev que l'Armée Rouge ne s'effondre plus à la vue du moindre panzer, l'assaut échoue au prix de lourdes pertes de part et autres, sur les autres secteurs nous je n'insiste pas et applique avec succès la même tactique qu'à Odessa, tout le terrain perdu sera repris les allemands épuisent les forces de leurs plus puissantes armées en percés stériles qui se solderont même par l'encerclement et la destruction de 6 divisions. Le sud est la zone la plus fragile, je suis contraint d'abandonner Krivoï-Rog sans réel contrepartie, la pression allemande est forte mais le front tient. A l'extrême sud la situation faillit tourner à la catastrophe alors que j'avais pris un net avantage, je décide de profiter de mon avantage pour entrer en Roumanie mais les allemands se remettent plus vite que prévu, l'expédition tourne cours et je suis contraint d'abandonner à nouveau Odessa, il me faudra un mois de plus pour reprendre définitivement l'avantage (comme annoncé plus haut ).

Mai/mi-juin: Les allemands contre attaque violemment au nord et reprennent Daugvpils pour un temps, cette action a finalement pour effet d'augmenter le nombre de troupes ennemis dans le "hachoir géant" de la région. Ils perdent Nevel et Vitebsk malgré d'autres contres attaques. Au centre les choses se tassent les pertes des deux camps sont lourdes et les dernières offensives allemandes échouent. Au sud je profite du transfert d'une partie des troupes allemandes (vers le nord?) pour reprendre le terrain perdu.
Si à l'est les opérations sont dans la continuité de celle d'avril et que les choses bougent peu, la situation est tout autre à l'ouest ou l'offensive de Provence est entrée dans une nouvelle phase, les alliés percent et se répandent dans toute la France, Paris est reprise début juin et Turin tombe dans la foulée.
Les allemands alignent environ 220 divisions dont une vingtaine blindées.

Fin juin/juillet: Au nord la saillant est complètement réduit fin juin et les troupes soviétiques se réorganisent, l'objectif de l'opération est totalement atteint la Wehrmacht est saignée à blanc et n'est plus capable de la moindre action dans le secteur. Mais étrangement, c'est le sud qui verra son effondrement lorsque les allemands voudront reprendre Krivoï-Rog en engageant toutes leurs forces et toutes leurs réserves du secteur alors que leurs effectifs sont réduits depuis l'envoi de renforts au nord, je suis une fois de plus contraint de céder temporairement, mais libérer de toutes contrainte à Odessa et au centre je lance le gros de mes forces du secteur contre Balta et Tcherkassy sur les flancs de l'ennemi qui cèdent rapidement, provoquant la destruction de 10 divisions (dont deux blindés) "fraîches" à Krivoï-Rog et la mise en déroute d'une dizaine d'autre. Le front sud n'est plus continu et se disloque, en moins de deux semaines la moitié de la Roumanie est conquise et elle capitule, l'Armée Rouge se répand rapidement dans les plaines ukrainiennes en écrasant les faibles forces allemandes en garnison ou en mouvement dans la zone, Kiev est reprise mais les allemands utilisent leurs ultimes forces "fraîches" disponibles au centre (45 divisions dont 12 blindés) pour lancer une puissante offensive contre Priluki pour essayer de "retourner le front" mais ils sont finalement repoussés faute de soutien du reste de leur force dans le secteur (et par un engagement massif de ma part pour sauver la situation ).
La Norvège (satellite de l'Allemagne) est annexé par le Royaume-Uni suite à la prise de Narvik par l'Armée Rouge.

Début aout: La Wehrmacht a pratiquement cessé d'exister, elle est morte debout, broyée dans les combats du nord et du centre et balayée par un usage massif de l'aviation en attaque au sol. Au premier août elle ne compte plus que 180 divisions d'infanteries et 20 divisions blindés squelettiques, alors qu'une quarantaine de divisions franco anglaise l'envahit à l'ouest et qu'à l'est j'en engage environ 320. Mes pertes ont bien évidemment étés très lourdes mais contrairement à l'IA allemande je pouvais me les permettre, elle s'est laissée engagée dans une série de bataille très couteuse et n'a pas été capable de contrer mon aviation. J'ai pris l'initiative et lui ai imposé mon jeu.
Je ne serai probablement pas à Noël à Berlin, mais y arriver pour le printemps me semble réaliste, reste à savoir si j'en délogerai le Fourreur ou les anglais.

[Maurice Morisson]

Fin octobre/début novembre j'entre en Allemagne (la vrai hein, pas la Prusse Orientale ) juste avant l'hiver. Je ne pense pas pousser plus loin pour le moment il faut que je réorganise mes troupes. L'offensive franco-anglaise piétine en Belgique mais occupe tout le nord de l'Italie et progresse en Autriche. Au cours de l'automne la Wehrmacht a perdu une centaine de divisions, c'est cuit de chez cuit.


Bilan: la clef de la victoire est dans la supériorité numérique et le meilleur moyen de l'obtenir est d'attaquer sans relâche. Ne pas chercher à défendre à tout prix chaque centimètre de terrain mais reculer pour mieux contre attaquer sur les pointes offensives adversaires (et toujours faire avancer groupés ses armées jusqu'à la rupture du front pour éviter que l'allemand fassent la même chose.) en utilisant tout le soutien disponible sur zone (même la plus forte des Panzer-Division fatigue à 60 contre un avec un soutien aérien massif). Tout engagement défensif massif doit être murement réfléchit, si les allemands percent et écrasent les corps d'armées c'est foutu. L'aviation est d'un grand soutien, à la fin de la campagne j'avais environ 6 groupes de bombardiers en piqués par zones de front (donc 6x3=18 et de mémoire seulement 10/12 au début des opérations) tous réglés en "attaque au sol" (bourrin mais efficace ) et 8 groupes de bombardiers tactiques qui avait un rôle plus "libéral" sur l'ensemble du front, j'ai aussi utilisé un groupe de bombardier stratégique pour empêcher l'IA d'utiliser ses aérodromes et pendant l'hiver pour ralentir ses déplacements par endroits.
Niveau recherche pas grand chose à dire, j'ai développé des trucs et des machins sans mettre d'accent particulier sur tel ou tel domaine.
Niveau production, j'ai lancé de grandes chaines d'infanterie (même déjà dépassée ou en passe de l'être), d'infanterie motorisée (pour faire des armées blindés avec le bonus d'armes combinées) et de blindés, quelques QG, des avions pour compléter mes groupes et quelques brigades pour muscler/spécialiser certains groupes. A l'heure actuelle (et ça n'a qu'assez peu varié depuis un moment) je dépense environ 170 points dans la production, 100 points dans le renforcement (j'ai 2700 points de main d'œuvre à compléter ) et 170 points dans la modernisation de mes troupes et le reste à peu prêt équitablement pour arriver à environ 550PP.

Bon, rien d'extraordinaire là dedans, mais je l'ai fais, c'est donc possible.