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Vieux 02/07/2008, 18h30
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La bataille de Mindaugrad :

L'armée polonaise menée par Niebor Bytom, un chef de guerre polonais paranoïaque, réunissait toute la noblesse de Pologne. Le royaume de Pologne vivait des heures sombres, car à l'ouest il perdait du terrain face au Saint Empire, et il semblerait qu'ils n'eurent rien trouver de mieux que de tenter d'étendre leur royaume à l'est pour fuir l'envahisseur.
Mauvaise idée.
Des renforts de Palanga desscendirent du nord, tandis que je rassemblait une petite armée de secours remontant d'Edivygrad. Si bien que Niebor se retrouva encerclé par 3 armées.
Prudent, il chercha refuge sur une colline.
Les hostilités débutèrent avec des tirs d'archers baltes de Palanga. Les chevaliers Polonais contre-attaquèrent et tentèrent de charger les archers. Mais ils tombèrent dans une embuscade tendue par les Tatares cachés derrières des rochers.



Les Tatares brisèrent la charge des chevaliers polonais, puis une autre, et encore une autre. Ils combattaient comme des lions pour leur Duc, tuant chevaux et cavaliers, égorgeant les blessés à terre. Niebor de Bytom intervint en personne pour sauver ses chevaliers du désastre causé par cette petite unité de piquiers tatares. Il les tua jusqu'au dernier. Mais leur sacrifice permit à l'avant garde de Svarnas d'arriver à la rescousse et d'intercepter la garde de Niebor. Svarnas tua Niebor dans un duel épique.


Le moral des Polonais commençait à vaciller. Au sud ils tombaient sous les carreaux de mes arbalètriers. Ils étaient encore nombreux mais le moral n'y était plus. La plupart d'entre eux n'étaient que de braves paysans avec la peur au ventre qui n'avaient rien à voir avec les guerriers fanatiques de l'Ordre. J'avais même de la pitié pour ces chevaliers Polonais venu mourrir ici pour fuir l'invasion germanique.
Les Polonais tentèrent une dernière charge menée par quelques nobles qui n'avaient même plus de chevaux pour combattre. Ils se lancèrent sur la milice de lanciers germains de Mindaugrad, mais très vite les vétérans sudoviens furent sur eux et ce fût la débacle.
Il y eu beaucoup de prisonniers ce jour là. Je tenta de négocier une rançon auprès de la Pologne. Mais que vaut la vie de quelques paysans ?
J'ordonna de les achever sans souffrances inutiles.

La leçon fut rude mais necessaire pour les Polonais. Peu de temps après leur défaite à Mindaugrad je leur envoya mon fidèle émissaire Ramvaldas de Chernobyl pour signer un traité de paix.


Sur le front Ouest, les choses allaient se calmer un peu : la chute de Marienbourg avait mis un terme à toutes les ambitions de revanche de l'Ordre Teutonique, dont il ne restait plus qu'une forteresse au sud et le siège de l'Ordre de Livonie installé dans une île balte. Avec la paix signée avec la Pologne, livrée à son sort, plus aucun danger immédiat n'était à redouter. Exceptée l'éventualité d'une reprise de la Croisade par le Saint Empire lui même...
A l'Est aussi la situation se stabilisait. Mon offensive en territoire mongol avait avait coupé leur territoire en deux et nos alliés de Novgorod avaient pu envahir toute l'Ukraine. Si bien qu'il ne restait désormais plus que quelques guerriers mongols dispersés et perdus en territoire polonais.

La grande croisade teutonique commençait à arriver à son terme. Il était évident aux yeux du Pape désormais que celle-ci avait rendu la Lithuanie plus puissante que jamais en quelques décennies et que notre foi reprennait du terrain. Mais je ne me réjouis pas pour autant. Qui sait quelle fourberie les Catholiques nous préparent ils ?

Dernière modification par Tovi ; 02/07/2008 à 19h14.
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Vieux 02/07/2008, 20h02
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Chapitre IX : La fin de la Croisade Teutonique.

1308 de l'ère chrétienne,
depuis quelques années la situation était calme. Je reconstituait mes forces armées avant de lancer un assaut définitif sur Torùn, la capitale de l'Ordre Teutonique, qui refusait toute négociation de paix.
Je patrouillait le long de la frontière avec une petite troupe d'infanterie afin d'éviter tout raid des Teutons. Les frontières ainsi protégées, l'arrière pays de Lithuanie pouvait prospérer comme si la guerre n'existait plus. Sur la frontière sud, Baranovitchi servait de ville frontière avec les Mongols, et une armée d'invasion s'y assemblait petit à petit.

La bataille de la forêt de Torùn :
Un jour que je patrouillais au nord de Torùn, mes éclaireurs me rapportèrent des mouvements de troupes teutones dans les environs. A mes côtés se tenaient les vétérans de nombreuses guerres, armés des meilleures armes des forges d'Edivygrad, nous ne craignions personne en ce monde.
L'hiver s'était attardé cette année et l'air était très humide. Nous aperçûmes l'ennemi dans le brouillard, et nous étions prêts à fondre sur lui. Mais au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient , je constatait avec effroi qu'il y avait des centaines de Halbbruders et de Ritterbruders. Mes éclaireurs revinrent au galop, essouflés, m'avertir qu'une deuxième armée teutone fonçait droit sur nous. Impossible de fuir, nous étions faits !

D'où sortait cette armée impressionante de chevaliers teutoniques ? Avaient ils reçu de l'aide de la part du Saint Empire ? Celà ne présageait rien de bon pour l'avenir.
Mais il n'était guère l'heure de méditer à ces choses. L'ennemi venait droit sur nous. La mêlée fût terrible. Jamais bataille n'avait rassemblée autant d'hommes d'armes de telle valeur, tant du côté Lithuanien que du côté Teuton. Le champs de bataille voyait s'affronter les meilleurs hommes des deux camps. Samogites, Zslatchas à pied et élus de Gilti contre Halbbruders et Ritterbruders.


Nous étions en position avantageuse sur la pente de la colline et c'est sans doute ce qui nous donna l'avantage. Les Teutons commençaient également à manquer cruellement de généraux de valeurs, je n'avais en face de moi que de vagues barons.
La moitié des soldats environ s'élança à la poursuite des ennemis en fuite.
Avec mes chevaliers Zslatchas je commençais à m'éloigner un peu trop de mes hommes. Je n'étais pas rassuré avec cette seconde armée qui marchait sur nous. Je laissais les derniers fuyards s'évaporer dans les bois pour m'en retourner vivement vers mes hommes. Et là je vis toute mon arrière garde, dont les élus de Gilti, des lanciers et mes archers se faire massacrer par les Halbbruders de l'armée teutone.
La situation tournait au désastre. J'avais perdu la moitié de mes hommes d'un seul coup. Heureusement les archers et les arablètriers en avaient échappé et continuaient à mener des embuscades sur l'ennemi en se cachant dans les arbres et le brouillard.

L'avant-garde fût attaquée par des chevaliers Halbbruders mais elle réussit à les repousser et à gagner la forêt pour s'y cacher.
C'est dans les bois que je réunit mes hommes. Nous n'étions plus qu'une poignée, mais avec des coeurs de pierre et des bras d'acier. L'ennemi allait payer cher sa victoire.
Le voilà qui marchait en ordre discipliné sur notre position. Je sorti du bois pour pouvoir effectuer une charge.
Pendant ce temps l'ennemi avait atteint nos lignes...qui furent vite balayées.


Je me retrouvait seul avec mes Zslatchas au milieu des lignes ennemies, avec comme seules troupes, des arbalètriers qui harcellaient l'ennemi sur ses arrières. J'eu juste le temps de tuer le capitaine teuton.
Puis je lança ma première charge sur des Halbbruders pour me dégager de cette nasse.


Après les avoir exterminés, mes Zslatchas tournèrent bride et chargèrent une autre unité de Halbbruders. Leurs armes d'hast ne purent rien contre les chevaliers vétérans de nombreuses batailles, armés jusqu'au dent et lancés à pleine vitesse sur eux.
C'est alors que je vis mes arbalètriers luttant bravement contre d'autres Halbbruders. Etant de nouveau positionné au centre des lignes ennemies, j'avais leurs dos juste en face de moi. Ils ne virent jamais la mort fondre sur eux et leur vie s'évanouie comme un mauvais rêve dans un choc d'une violence extraordinaire.
La quatrième et la cinquième charge élimina encore deux unités de Halbbruders. Mes chevaliers commençaient à être épuisés, couverts de sang, chevaux et hommes blessés. Moi même je venais de rajouter quelques cicatrices à mon visage déjà horriblement mutilé par les années de guerres et les innombrables batailles. A tel point que beaucoup m'appellaient le "Balafré", un surnom dont je n'avais pas à rougir.
Le vent de la bataille commençait à tourner. Il restait encore une puissante unité de Ritterbruders qui rendit l'âme lors d'une sixième charge. La septième se termina sur des Halbbruders complètement démoralisés et ne comprennant toujours pas comment ils avaient pu perdre cette bataille.

Avec mes quelques survivants, je rentra à Edivygrad, couvert de sang, l'armure défoncée de toutes parts. Lorsque le Prince Svarnas m'accueillit je n'osa lui raconter immédiatement la catastrope à laquelle nous avions échappé. Mais j'ordonnais que l'on lance des préparatifs pour une attaque immédiate sur Torùn. La capitale teutone était presque sans défense, je n'avais laissé aucun survivant sur le champ de bataille...

Le coeur emplit de rage, je réunit toutes les unités combattantes prêtes à combattre et marcha directement sur Torùn.

Le siège de Torùn :

Mon armée était bien supérieure en nombre à celle du Grosskomtur Nikolaus S.
Le premier bélier enfonça la première porte sans trop de problème. Puis tous les Lithuaniens se ruèrent dans le château. Les archers se positionnèrent sur les murailles pour tirer sur les archers livoniens tandis que les Samogites installaient déjà les échelles pour prendre les murs.


Les défenseurs teutons furent débordés de toutes parts. La deuxième porte venait de céder. J'allais m'y engouffrer lorsque tout à coup je vis de l'huile bouillante tomber sur les premiers Zslatchas. J'ordonnais un replis immédiat. Ma hâte d'en découdre avait faillit me coûter le vie et j'attendis plus sagement que les Samogites aient sécurisé les mâchicoulis.
Une fois entrés dans la cour du donjon, les choses sérieuses commencèrent. Un combat brutal s'engagea entre les zslatchas à pied, les Sudoviens, les Samogites etc. , bref, toute la mosaïques des peuples et des guerriers habituels de la Lithuanie contre les brutes disciplinées que sont les Teutons.
La mêlée était déchainée et nos pertes étaient terribles.



Ce nouveau bain de sang allait mettre un terme à la présence de l'Ordre Teutonique en Pologne. Torùn tomba, Nikolaus mourrut. Les églises de la région allaient pouvoir être rasées, les Chrétiens persécutés et chassés. Mais surtout il fallait les convertir, car ces contrées étaient depuis bien longtemps catholiques et le peuple n'appréciait pas vraiment l'occupation par un Duc païen.
Non loin de la ville, un seigneur du Saint Empire passa constater la prise du château. Il en réfèrera certainement à l'empereur germanique et je crains que cette dernière victoire ne le satisfasse pas.
Plus fort que jamais, l'Empereur gagnait du terrain en Pologne. La rumeur disait qu'il était furieux de la chute de l'Ordre Teutonique, il se voyait déjà en grand conquérant chrétien de l'Orient.
En attendant, toute la Lithuanie fêtait l'échec de la croisade teutonique. L'Ordre avait bel et bien disparu et ne subsistait qu'un reliquat dans les îles livoniennes constitué de l'Ordre Livonien d'Arensburg.
Il ne me restait plus qu'à constituer une flotte pour que notre victoire soit totale.

Dernière modification par Tovi ; 02/07/2008 à 22h15.
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Vieux 03/07/2008, 00h06
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Chapitre X : l'Empire contre-attaque

Plusieurs années se sont écoulées depuis la chute de Torùn. Le Grand Duché vit une période faste.
Sur la frontière mongole, rien n'a encore bougé, mais celà ne saurait tardé. La Horde d'Or amasse des troupes à Pinsk et la garnison de Baranovitchi est de plus en plus nerveuse. A Turov, des adeptes de Perkunas, dieu des forges célestes et du tonnerre, s'arment de faux et réclament une offensive contre les Mongols. Le principal problème étant que les territoires mongols sont à majorité musulmane et que nous n'avons pas la possibilité (ni la volonté ?) de les occuper durablement.

A l'ouest, je suis inquiet de la tournure des évènements à la frontière. De plus en plus de soldats de l'Empire brigandent sur le fief de Torùn, au delà de la frontière. Les chasser par la force serait considéré comme un acte de guerre. Et visiblement l'Empereur n'attend qu'un prétexte.
Ce sera chose faite lorsque notre flotte prendra la mer. Celle-ci était destinée à aller conquerir le dernier bastion teutonique. Mais l'Empereur ne voulut pas laisser disparaitre l'Ordre et attaqua notre flotte. L'émissaire de l'Empire nous apporta la déclaration de guerre en bonne et dûe forme, peu après.
Alors que je ruminais sur la future stratégie à adopter, dans la forteresse de Torùn, une jeune princesse polonaise sollicita une audience.
" - Grand Duc, je vous salut humblement. Mon père, le roi de Pologne, m'envoi auprès de vous pour vous délivrer un message de paix.
- Nous sommes déjà en paix, il me semble. Que veux tu, parles.
- Par le passé vous nous avez pardonné notre attaque sur Mindaugrad et vous n'avez pas profité de votre position de force pour porter le coup de grâce à notre royaume, déjà rudement éprouvé par le Saint Empire Germanique.
- Certes...
- Aujourd'hui, vous êtes également en guerre contre l'Empereur des Germains. Nous savons que vous êtes un païen..
- Hum !
- Veuillez me pardonner. Je voulais dire : nous avons conscience que nos religions sont différentes mais notre ennemi est le même. Mais après tout, vous êtes alliés à Novgorod et ne sommes nous pas tous Slaves ?
- Ce n'est pas faute de le répéter aux braves petits soldats du Pape que vous fûtes.
- Pouvons nous être alliés, Grand Duc Edivydas ?
- Je crois que c'est une bonne chose. Que proposez vous ?
- Je vous ai apporté quelques cartes de la région. Comme vous le voyez nous sommes situés exactement entre l'Empire et le Grand Duché de Lithuanie. Nous pouvons assurer la sureté d'une grande partie de vos frontières. En guise de gage de confiance, nous ferons la guerre aux Mongols.
- Soit. Je tâcherai de vous apporter tout le soutien nécessaire. Allez, maintenant, et dites au Roi de Pologne que j'accepte son alliance."



Quelques semaines plus tard, je dû faire face à un autre problème, presque plus important que la guerre : ma succession. Si j'ai toujours affirmé que le Prince Svarnas prendrait ma succession, celle-ci ne fût pas pour autant acceptée par tous les Grands de Lithuanie, et en particulier par les descendants de Mindaugas. A l'instar de mon illustre prédecesseur, je commençais à me faire vieux. Et à son instar j'eu une idée similaire.
Ma fille Jadvyga venait d'avoir 16 ans. Cette jeune femme, simple et humble que je n'ai jamais vraiment considérée comme jolie avait néanmoins un tempéramment de feu, gardant toujours une épée courte à son ceinturon. Elle sût également me suggerer ses idées de façon assez diplomatique. Elle ferait une bonne épouse de prince.
Celà faisait même plusieurs années que je l'avais promise à Svarnas, qui, s'il n'avait jamais été attiré par cette jeune fille, savait néanmoins le profit politique qu'il tirerait d'une telle union.
Ainsi, il épouserait la petite-fille de Mindaugas. Entrant par la même occasion dans cette noble lignée comme je le fis jadis.
Seulement, il y eut un problème. Ma fille refusa le marriage pour une raison que j'ignore. Et selon nos traditions, il est impossible d'obliger une femme à épouser un homme.
Furieux, je l'envoya en Allemagne se trouver un meilleur mari !

Dernière modification par Tovi ; 03/07/2008 à 00h45.
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Vieux 03/07/2008, 00h14
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Toujours aussi bien.

J'ai une question : les unités présentes sont historiques? Leur force relative correspond à quelque chose, ou les développeurs ont juste une imagination fertile?
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Vieux 03/07/2008, 01h13
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En général Creative Assembly se base toujours sur des faits historiques pour creer des unités. Mais pour certaines un peu "exotiques", elles se basent souvant sur des rumeurs ou des cas uniques ayant dans la réalité peu ou pas existé.

La bataille de Plock :

Puisque l'Empire voulait la guerre, j'allait frapper fort. Je vide Torùn de ses défenseurs et je marche sur la ville de Plok, au sud-est de Torùn. En face, l'armée impériale aligne un nombre impressionant de machines de guerre.



Mes troupes courent à la catastrophe s'ils marchent droit sur les lignes ennemies. Alors j'envoi une unité d'archers pour effectuer une diversion. Ces hommes courageux se sacrifieront pour la bonne cause en recevant une pluie de projectiles enflammés.
Lorsque l'ennemi est à court de munitions, l'armée lithuanienne marche avec détermination sur l'ennemi. Malgré leur position dominante sur les hauteurs, les allemands reculent dès le premier choc. Leurs pertes sont lourdes mais ils trouvent le moyen de fuir vers Plok à cause de mon manque de cavaliers pour les poursuivre.
Je continue donc la marche vers la ville. Bien que je n'aime guère ces engins, je me suis résolu à emmener avec moi deux trébuchets qui me permettent de briser les lourdes portes en bois de la ville. Les Germains, menés par Arnold de Darmstadt, n'ont que quelques chevaliers à opposer.
Je suis le premier à franchir la porte et à m'élancer sur les balistes venues en protéger l'accès.


Les chevaliers germains arrivent à la rescousse et la lutte s'engage avec mes fiers Zslatchas. Mais le poids des années commencent à se faire sentir. Je pare un violent coup de masse d'arme avec mon bouclier. Sous le choc je me déboite l'épaule dans un râle de douleur. Le deuxième coup du chevalier germain est paré avec mon épée. Je suis pris dans la mêlée sans pouvoir y mouvoir ma monture. Le reste de mes troupes arrive et la lutte s'engage dans les petites rues de Plock. Alors que j'essayait de me dégager et de rallier mes hommes, un coup venu de nulle part écrase mon heaume qui vole en éclat. J'ai le visage en sang. Je peine à voir mon assaillant, il faut reculer car je ne suis plus en état de combattre, du sang coule dans mes yeux.
La ville sera prise après de furieux combats de rue, mais pour moi la victoire est douloureuse. Je me suis remis de ma blessure à l'épaule mais mon crâne me fait toujours souffir.
A 62 ans je ne me remet pas aussi bien de mes blessures que par le passé. Je souffre de terribles migraines et je dois rester alliter la plupart du temps. Un prêtre de Giltine reste constamment auprès de moi pour négocier mon passage dans l'autre monde avec la déesse de la mort.
Un jour, un prince lithuanien se présente, Svitrigaila de Dokshitsy. Il désire épouser ma fille. Je n'ai plus la force de refuser. De toute façon, Svarnas est marrié désormais et son pouvoir n'est pas vraiment contesté étant donné ses glorieuses actions militaires.
Je sens que mes jours sont comptés. Mes forces m'abandonnent. Mais je quitterai ce monde avec le sentiment du devoir accompli.

Dernière modification par Tovi ; 08/07/2008 à 14h05.
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Chapitre XI : Le Grand Duc Svarnas

1324 de l'ère chrétienne, la chrétienté recule. La mort du Grand Duc Edivydas n'a en rien affecté la foi des Lithuaniens. Au contraire, désormais ce sont les slaves de l'ouest qui renouent avec le paganisme.
Le Saint Empire semble hésiter à se lancer dans une guerre généralisée.
C'est pourquoi je profite de cette accalmie pour me lancer dans un raid contre la dernière forteresse de l'Ordre Teutonique, sur l'île d'Arenburg.
J'allais oublier de me présenter. Je suis Svarnas, le nouveau Grand Duc de Lithuanie.



Une fois débarqué sur l'île d'Arenburg, j'établit un campement. Mes éclaireurs ont rapporté une force teutone importante et mes troupes sont insuffisantes. J'attendrai donc l'arrivée des renforts en espérant que l'Ordre ne profitera pas de son avantage.
Mais je crois que des années d'échecs et d'humiliations les persuaderons de rester à l'abri dans leur forteresse .
Cette campagne militaire dure plus longtemps que prévu et je suis un peu coupé des affaires du Duché. Mais l'alliance avec Novgorod est solide, je sais qu'ils progressent à l'est et que la menace mongole est écartée durablement. Seule Pinsk résiste, mais elle est régulièrement assiégée par les Polonais, qui semble tenir leur promesse d'anéantir les Mongols.
Seulement, loin de tout, des Ducs s'enhardissent. En particulier Nameisis, qui n'a pas renoncé à sa reconquête du trône.
En 1326, les Mongols sont définitivement éradiqués de Pinsk et donc d'Europe par les Polonais. Nameisis en profite pour prendre à sa suite la garnison de cavaliers de Baranovitchi pour parcourir le duché à la poursuite de "rebelles". Je me demande quelle est la nature réelle de ces rebelles et de quelle façon il gère le Duché en mon absence.

Sur Arenburg la situation se complique. Pour éviter d'être assiégé j'évacue la fortification de fortune pour aller brigander quelques nourritures plus au nord. Les Teutons en profitent pour s'installer dans le fortin. Mais une armée russe a pris pied sur l'île et assiège le fortin. C'est à cette période également que les renforts de Mindaugrad parviennent enfin. Tout est prêt pour une attaque conjointe sur Arenburg.



La bataille d'Arensburg :

La ville d'Arensburg est la dernière que possède l'Ordre Teutonique. Le Hochmeister de l'Ordre, Andreas dit "le fou", est effectivement fou à lier. En plus d'être cruel, alcoolique, paranoïaque et d'avoir des goûts étranges pas toujours en accord avec sa foi. Beaucoup disent qu'il n'a pas supporter l'échec de la croisade teutonique.
Mon véritable adversaire sera le Grosskomtur du moment, un certain Adolf, qui montre un certain talent dans l'art de la guerre, à défaut d'en avoir ailleurs. Il commande la milice de la ville, composée de bourgeois armés d'épée et de bouclier, ou pour les plus riches d'une longue pique. Il ne reste presque plus aucun Halbbruder. Et encore moins de ces terribles Ritterbruders.

Le premier assaut fera sauter la porte facilement avec un bélier tandis que des Samogites nettoient les murailles des miliciens teutons.
Mais les renforts affluent à la porte, et mes hommes, des Sudoviens et des élus de Giltine, peinent à pénétrer dans la ville. Or pendant ce temps ils se font ébouillanter par les défenseurs des mâchicoulis.



Les pertes sont de plus en plus lourdes. Je ne peux me résoudre à voir mes meilleurs hommes ainsi ébouillantés vifs ! Il faut une intervention de la cavalerie pour bousculer la mêlée.
Alors je m'élance avec mes gardes Zslatchas vers la porte.


La ligne de front est bousculée et mes troupes peuvent enfin passer. Malheureusement je me retrouve bientôt isolé au beau milieu d'une cinquantaine de miliciens. J'ai beau tailler en pièce ces gueux, ils sont toujours plus nombreux. Je suis vite désarçonné et transpercé de toutes part par leurs épées.

Pendant quelques temps l'on me croit mort car j'ai perdu connaissance. Mes hommes ont repris le dessus et repoussé plus loin les miliciens. La lutte fait rage : la horde de guerriers vétérans lithuaniens déferle sur les bourgeois fanatisés et nombreux d'Arensburg.
La vaillance et la valeur aura le dessus sur le nombre et la foi.




La grande cité sera totallement mise à sac, les chrétiens persécutés et massacrés. Il faut dire que les hommes ont beaucoup souffert de ces combats et le pillage est bon pour le moral.
Quant à moi, j'ai bien faillit y perdre la vie, mais je me remettrai de mes blessures.
Il faut désormais faire de cette cité un port Lithuanien sur la Baltique. Je rebaptise l'île d'Arensburg : Île de Svaarn.
L'Ordre de Livonie a cessé d'exister, et l'Empereur n'a pas réussit à m'en empêcher.

Dernière modification par Tovi ; 08/07/2008 à 21h50.
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  #27  
Vieux 11/07/2008, 12h43
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Voilà, l'Ordre Teutonique est vaincu. Désirez vous que je continue cet AAR, en luttant contre le Saint Empire ? Ou alors j'en recommence un, peut être avec le mod Broken Crescent.
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  #28  
Vieux 11/07/2008, 13h08
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Ma foi, c'est ta partie, c'est toi qui décide...
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  #29  
Vieux 11/07/2008, 13h39
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Ce serait amusant de voir le paganisme reconquérir le SERG...
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  #30  
Vieux 11/07/2008, 16h51
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C'est essentiellement à toi de choisir Tovi. il ne faudrait pas que tu joues en t'ennuyant.

Si ce n'es tpas la cas, un SERG paien, ce serait sympa sinon.
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