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J'ai quelques objectifs sympathiques en tête (qui devraient, je l'espére, me compliquer un peu la tâche) que je vais pouvoir développer aprés, le temps que la Coalition me foute la paix : Etendre la Confédération du Rhin, rétablir le Duché de Varsovie, aller me frotter aux Royaumes d'Italie et au Pape pour mettre en place sur le trône des généraux français méritant...
Ah, et puis ce statut assez batard de l'Espagne alliée ne me convient pas. Ceux qui combattront le mieux à Gibraltar pourront, je pense, accéder au trône madriléne Et si avec ça je ne perds pas en 1812, une petite expédition jusqu'à Moscou sera envisageable. Bref le but c'est de faire de l'Europe un vaste terrain de jeu, mais qu'avec des Français - et pas avec des alliés timorés qui pourraient retourner leur veste. Et si tout se passe bien, on aura les Coalisés à Paris en 1814 et la Restauration (ça aurait de la gueule, quand même, de se faire botter le cul par l'ia européenne ...) Faut que je vois comment simuler ça, au cas ou ... car si les Prussiens sont trés vindicatifs et combattifs, les armées russes elles, sont effroyablement mauvaises. Or des provinces prussiennes, il n'y en a plus que 3, tandis que des Russes, il y en a encore plus qu'avant ... Ah oui, bien sur ... désormais toutes les villes seront pillées, puisqu'il faut bien développer le sentiment anti-français un peu partout dans l'Empire ... |
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Citation:
J'approuve totalement la motion !! Ceux qui combattront le mieux à Gibraltar auront ainsi démontré qu'ils sont les plus à même de défendre L'Empereur et la France sur ses marches du Sud !! Citation:
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"L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre." Ar Sparfell ( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? ) |
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teaser :
"Colonel d'Aspar, votre maitrise de l'espagnol et vos succès sur place vous appellent à une hautes destinée ! Moi, Rodo 1er, vous couronne Prince du Rocher et Roi d'Andalousie ! Vive la France, et vive l'Empire ! " l'Empereur se tourne vers le colonel Gaspard Sentenza, le colonel Guerrand Amédé Thrawn et le général Elvis Gérard "Et bien messieurs ! les royaumes de Sardaigne, de Lusitanie et de Madrid vous attendent, que diable ! Action, on se bouge ! Faites votre devoir pour la grandeur de la France !" et un coup d'oeil vers le capitaine Kara d'Iskan d'Ar "Capitaine, pour ce qui suit, vous aurez bien besoin du grade de colonel. Roi de Sicile, ou Prince d'Istambul, quel sera votre choix ?" Et les hommes de Rodo de louer l'absence de fréres et soeurs de l'Empereur, ce qui leur permettra un avancement inesperé qui fera défaillir toutes les vieilles monarchies d'Europe. Rodo revient vers ses troupes et s'écrie "Ah oui, j'oubliais ... vu comme c'est parti, il va nous falloir, à un moment ou à un autre, un nouveau Pape ... personne n'est intéressé ?" Dernière modification par marlouf ; 28/02/2012 à 09h02. |
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Ha mon Empereur, quel honeur! moi qui ait pris des cours de castagnettes dans ma prime jeunesse, vous me voyez pret a m'en foutre plein les poches la bas ... je veux dire, propager les idées de Liberté à ces rudes Hibères
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There are two kinds of people in the world my friend, those with a rope around their neck and the people who have the job of doing the cutting
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L'ibère est rude, mais le printemps sera doux ... Colonel, vous trônerez bientôt ! C'est décidé !
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Pax Rodoïa !
La fin de l'année 1806 s'écoule tandis que l'Empire fête la paix retrouvée dans ses frontiéres. Certes, l'Angleterre continue la guerre, mais elle est uniquement navale pour l'instant. Quelques corvettes anglaises mettent à mal le commerce français en Afrique du Nord, aussi l'escadre de Villeneuve, renforcée désormais par 6 imposants vaisseaux de ligne, quitte la Bretagne à destination de la Méditerranée. Les prochains combats les plus importants pour l'Empire se feront là, et un support naval ne sera pas de trop. Les Suédois accepteront rapidement par la suite un traité de paix avec la france, puisqu'ils ne comptent plus d'allié d'importance en EUrope continentale. Quant à la Sicile, elle refuse obstinément de se rendre et agite l'idée d'indépendance italienne, poussé en cela par le Pape. Masséna quitte donc Venise pour la frontiére avec le Vatican, histoire de montrer que si la France est la fille ainée de l'Eglise, elle n'hésitera pas à gifler un parent considéré comme désormais trop intrusif. Des mots s'échangent, les armées françaises font le blocus de l'Etat papal, mais la guerre n'est officiellement pas entamée. Rodo en profite, aprés l'inauguration de l'Arc de Triomphe, pour réorganiser économiquement l'Empire. Les bases sont saines, l'armée peut facilement recruter le double des effectifs actuels, la seule ombre au tableau étant les raids anglais qui, d'un mois sur l'autre, peuvent nous couter la bagatelle de 4.000 piéces d'or Bilan financier au 1er décembre 1806, avant la paix avec l'Autriche et la Suéde On lance aussi les premiéres etapes d'une véritable révolution industrielle en Europe : les mineurs sont envoyés par dizaines de milliers extraire les richesses du sol pour apporter un nouvel élan à l'Empire. Partout également, on répare ce qui a été détruit par 2 ans de guerres et de sabotages. Et on décide de ne plus laisser aucune impunité face à ces actes de terrorisme. Il ne s'agit finalement que de continuer la guerre, mais par d'autres moyens, tout en évitant de relancer une nouvelle coalition. La Prusse peut sembler affaiblie territorialement, mais sa force est encore surprenante et c'est surtout, actuellement, la seule nation capable de rivaliser sur le terrain avec nos généraux. On tue donc en sourdine, de chaque côté de la frontiére. La Prusse perd deux espions, on en perd un et une mine d'or est "accidentellement" détruite en Moravie. Rodo ne peut cependant rester en place et quitte de nouveau Paris. Ney est à Berlin, Murat en Silésie, Rodo arrive à Vienne, trois armées vigoureuses qui agiront selon les circonstances. L'Europe semble effectivement entrer dans une nouvelle phase de déconstruction, où les choses se font sous le regard de l'Empereur. Le général Reygnier et les troupes françaises, renommées "armée d'Espagne", sont reçues à Madrid par le monarque Charles IV, qui monnaye durement le passage de Reygnier jusqu'à Gibraltar. On apprend que l'Espagne a de nouveau déclaré la guerre au Portugal, malgré l'arbitrage qu'avait fait Rodo lors de la paix d'Amiens en 1802. Le roi d'Espagne demande des gages de l'amitié française, on l'assure qu'on l'aidera peut être par la suite. une action victorieuse française, pourquoi pas, voilà qui permettrait de mettre un monarque ami sur le trône portugais, et pourquoi pas un Français ... Reygnier poursuit sa route jusqu'à Gibraltar, caressant des rêves d'extension dans la région, quand la nouvelle tombe : les armées portugaises, malgré le financement de Londres, sont tombées ! Le Portugal est rattaché à l'Espagne, ce qui fera éclater de fureur l'Empereur. La couronne du Portugal échappe à la France. Il faudra corriger cela ! L'Etat Major devra mettre en place un projet pour l'Espagne. Des dates ? Il y a temps à faire au sud ... quelques mois, un semestre, fin 1807 au plus tard ... le temps de s'occuper de Gibraltar, des Royaumes d'Italie et de sécuriser toute la Méditerranée ... L'autre nouvelle d'importance, en ce mois de février 1807, c'est l'effondrement annoncée de l'Empire ottoman. La poussée austro-russe est trop forte pour les Ottomans, qui peu à peu doivent reculer face à François II et au Tsar Alexandre. Des émissaires dans la région annoncent la situation perdue, les provinces tombent les unes aprés les autres, les armées russes s'emparent même d'Athénes, faiblement défendue ... La ville de Salonique résiste vaillement, on s'étonne du courage des autorités locales alors que les armées ottomanes refluent. On annonce qu'un Français a remotivé les milices de la ville tandis que les troupes réguliéres, elles, cavalaient à l'est pour protéger Constantinople. L'affaire fait grand bruit, la Russie menace de former une nouvelle coalition avec l'Angleterre, la Prusse et l'Autriche si on n'exfiltre pas ce diable d'homme qui n'a rien à faire dans les affaires grecques. Des émissaires de Paris sont envoyés en pourparlers à Salonique et on découvre la vérité : Homére J. Bartimeus ! Le capitaine a miraculeusement survécu au naufrage de son navire et, avec 2 autres marins, a pu rejoindre les côtes de Capadoce. Rembarquant pour l'Europe a bord d'un navire de commerce faisant escale en Grêce, il s'est retrouvé en plein assaut des Russes et trouvé sur terre la même hargne qu'il montrait déjà sur les Mers. Les journaux font leurs grands titres sur le héros, qui refuse d'abandonner Salonique aux Russes. La médiation française permet d'évacuer les Turcs qui le souhaitent, tandis que les Grecs se demandent ce qu'ils vont bien pouvoir gagner à une occupation non plus ottomane, mais russe. Quant à Bartimeus, c'est à coup de menaces et de cajoleries qu'on arrive enfin à le faire quitter la ville, à bord d'un navire qui devra rejoindre l'escadre de Villeneuve, où le capitaine pourra prendre le commandement d'un trois-ponts, au côté de Bob Terrius et Patrick de Whatman. Salonique, célébrant le héros français Enfin, fin février, l'armée de Reignier arrive à proximité de Gibraltar. Pour motiver ses troupes, le général s'écrie "Ce soir, le premier qui entrera dans la ville sera Roi !" Les navires anglais quittent le port tandis que les Anglais en garnison acceptent le combat. Même si elle n'est pas encore totalement aguerrie au feu, les Français disposent de l'armée la plus solide actuellement disponible : 60 canons lourds, 750 cavaliers d'élite, 2800 chasseurs et autres flanqueurs, 4800 infanterie de ligne (qui vient tout juste de finir ses classes) et 2400 grenadiers. il y a certes beaucoup de bleu, mais aussi nombre de grognards et d'unités de la Garde. Les Anglais, eux, ne disposent pas de canons, mais d'une cavalerie nombreuse (2100 hommes) et d'une puissante infanterie (10.000 hommes) comptant en son sein certaines des meilleures compagnies du Royaume d'Angleterre... Plan général de la bataille de Gibraltar, 28 février 1807 |
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Citation:
Je jure de continuer à défendre mon Empereur et mon pays, la France, dans mes nouvelles fonctions et avec mes nouveaux titres !! Et aussi, je remercie la mère de notre si noble Empereur pour n'avoir enfanté qu'un seul mâle. Et aussi pour avoir placer la qualité de cinq ou six rejetons dans cette merveille de la nature qui est notre Empereur !! :Lefèvre: :Morano:
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"L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre." Ar Sparfell ( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? ) |
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Gibraltar, 28 février 1807
Début des hostilités lancé côté français. On aurait bien laissé les Anglais tirer les premiers, mais ils n’ont pas cru bon d’amener de batteries sur le champ de bataille. On applique donc la toute récente stratégie de la concentration du feu, qui a fait en quelques mois des artilleurs français les hommes les plus craints du globe. Jean Hubert Bismarck appliquant à la lettre les consignes édictées par Rodo 1er dans son guide « Comment maraver de l’Anglais en 10 leçons» 30 boulets d’un côté, 30 de l’autre, le tout envoyé sur un espace confiné, assez pour faire douter l’infanterie la plus solide psychologiquement … Les Anglais, sachant que la passivité signifierait une mort rapide et honteuse, font donner la cavalerie et l’infanterie sur tout le front. 11.000 hommes s’élancent sur les positions françaises. Un temps, côté français, on fait silence, les hommes admirant cette charge de 2.000 cavaliers, suivie par les redoutables tuniques rouges anglaises. « Ca a de la gueule ! » lâche, émerveillé, le colonel Sentenza, qui rêve d’initier une telle charge avec sa Garde d’honneur. Puis les ordres tombent, les mousquets montent le long de la premiére ligne de Chasseurs à pied de la Garde Impériale et autres Flanqueurs. « Attendez … Attendez … » La charge se rapproche … Encore un peu … Un instant, le capitaine Tahiti Bob retient sa respiration avant d’ordonner à sa compagnie de faire feu. Les cris montent, l’odeur de poudre survient, insistante, après une salve de prés de 2.000 fusils. Les cavaliers de tête, côté britannique, s’effondrent dans la poussière tandis que le bruit de la cavalcade commence à être remplacé par le hennissement d’agonie des chevaux. Pour autant, la charge n’a absolument pas été brisée, loin de là. Hussards et autres Dragons britanniques viennent s’écraser sur les lignes des Chasseurs qui déjà, refluent. Les plus lents sont renversés, les plus chanceux meurent dans l’instant tandis que d’autres, l’échine brisée ou la poitrine enfoncée, agoniseront pendant d’interminables minutes. Tactique éprouvée … la retraite des chasseurs est couverte par les grenadiers de la 2nde ligne, qui se mettent en carré. Les Grenadiers de la Garde Impériale d’Elvis Gérard reçoivent de plein fouet la charge anglaise, mais les hussards sont chassées par le mur infranchissable des baïonnettes française. Quelques hussards parviennent quand même à franchir la ligne. On fait donner, partout ou c’est nécessaire, la Garde. Combat inégal, le colonel Guerrand Amédé Thrawn n’a aucun complxe à faire achever par ses grenadiers les quelques malheureux privés de tout soutien anglais, sous l’oeil impavide de la cavalerie française. Le gros de la cavalerie anglaise en déroute, c’est un classique combat d’infanterie qui s’annonce. Mais soutenue par ses puissantes piéces d’artillerie qui lachent désormais la grenaille à bout portant, l’armée français tient la dragée haute à l’armée britannique. Au centre, on fait donner la Garde d’Honneur du colonel Sentenza. Attaquées de face et de côté, les lignes anglaises commencent à se déliter avant de rompre le combat. On lance la contre-attaque au centre … Tandis que sur les flancs, l’artillerie française se tait, sa besogne achevée. On fait donner l’infanterie de ligne, tandis que les chasseurs à pieds de Kara d’Iskan d’Ar finissent de démotiver les compagnies adverses tentant de résister. Le reste de la cavalerie, qui s’était avancée sur les 2 ailes françaises, lance également l’assaut sur le dispositif anglais, qui vole en éclat. Chaque homme ne pense qu’à sauver sa peau. Le colonel d’Aspar, à la tête de ses gendarmes lanciers, fonce sur l’ennemi jusque dans les champs entourant la petite bourgade de Gibraltar… Avant de fournir le dernier effort et d’y entrer, défaisant les quelques soldats défendant encore les cantonnements. Un cri passe de bouche en bouche du côté français : « Nous avons un Roi ! » Les hommes peuvent désormais se regrouper, souffler, et chercher ceux qui, parmi leurs camarades, ont disparus. Des soldats s’égrènent à travers champs. Des brancardiers et chirurgiens s’affairent autour des blessés français, on sauvera ceux dont les blessures ne semblent pas trop graves. Ceux qui ont été touchés aux extrémités ou aux membres, seront amputés à la chaine. Les malchanceux qui présentent des plaies au ventre sont conduits sur le côté où, à la lumière de quelques chandelles, ils mourront pendant la nuit. Les blessés anglais sont, eux, achevés sans ménagement. Sans artillerie, l’Angleterre ne pouvait que perdre le rocher … Même si les pertes françaises sont également importantes, 3.500 hommes alors qu’on avait là l’élite, la créme de la créme. Certains régiments ont payé un lourd tribu, le général Elvis Gérard prend ainsi le temps de se tâter les membres, cherchant une blessure … aucune, alors que ¾ de son régiment a été décimé. Plus loin, ceux qui ne pleurent pas un frère ou un ami ovationnent le colonel d’Aspar – premier Français à entrer dans Gibraltar, il sera fait Prince du Rocher par l’Empereur. Il aura également le titre de Roi d’Andalousie. Un soldat questionne, c’est où l’Andalousie ? On lui montre l’horizon, les provinces espagnoles qui rougissent sous le soleil couchant. Le soldat s’entête, le roi espagnol est au courant ? Tous s’esclaffent. Le soldat s’écarte du groupe en ronchonnant. A quoi bon nommer des Rois s’ils n’ont pas de Royaume ? Dernière modification par marlouf ; 28/02/2012 à 18h37. |
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Et pendant ce temps, à
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Tu as levé des hommes ... mais manque de pot les Prussiens ont signé la paix avant que tu n'interviennes
Ce n'est bien sur que partie remise, il va y avoir un grand choix d'adversaire dans l'avenir |
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