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  #121  
Vieux 12/11/2006, 14h16
Aedan
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Chroniques de l'empire Britannique
***** 1708 - 1720 *****






Les insurections en Asie se multiplient

La guerre de Sucession d'espagne venait de se terminer et la dynastie habsbourg confirmée à Madrid que de nouvelles révoltes eurent lieu en Asie. Ce fut le Shah de Perse qui rompit en 1er les liens de vassalité qui le liait avec l'Empire Britannique.
L'armée coloniale de Ceylan fut à nouveau mise à contribution et aprés un débarquement Britannique grace au soutien de la flotte des indes orientales, Ispahan fut pour la 3ème fois conquise et le Shah du signer un nouvel accord avec l'Empire.

La Perse venanit d'être pacifiée quand une 3ème révolte éclata au Sultanat de Malacca. L'armée coloniale d'Asie quitta précipitament la Perse et se porta sur Malacca. Le Sultan félon fut arreté et pendu dans sa capitale et un nouveau Sultan favorable aux interets Brittaniques fut nommé.

Cependant nouveau revers, cette fois, c'est l'empire de Chine qui déclare un embargo commercial contre l'empire britannique. Le gouvernement Dosière ne pouvait l'accepter et ordonna que les forces Britanniques d'Extreme orient se tiennent pretes à intervenir en Chine. Mais de terribles evenements en europe devait rtarder l'opération.

La guerre Anglo-Toscane

La Toscane entretenait depuis de nombreuses années un embargo dans son centre de commerce de Genes contre l'empire Brittanique. Malgrés toutes les mises en garde, le duc de Toscane refusa de revoir sa position.
Marlborouth quitta alors l'Angleterre avec 50.000 se se porta sur l'Italie. 2.000 Toscan furent écrasé devant Genes et 5.000 devant Florence. Avec la chute de ces deux villes, le duc dut accepter sa soumission à l'Empire brittanique. Il cédait la Ville de Genes et la liberté de Commerce y fut immeditament rétablit pour l'ensemble des puissances europeenes/

La Guerre Anglo-Ottomane

L'empire Britannique Maintenait l'empire ottoman sous embargo depuis sa lache agression du royaume frère d'espagne au cours de la guerre de succession d'Espagne.

L'Ambassadeur du Sultan à Londres demanda la levée de l'embargo Britanique et fut sechement éconduit car des rumeurs de tension persistait entre l'Espagne et l'empire Ottoman.

Le Sultan vexé décida de fermer ses centre de commerce aux marchands Brittaniques en affirmant ne les ré-ouvrir uniquement quand l'empire Britannique annoncerait la levée de son embargo anti-turc.

Le Gouvernement Dosière était pret à négocier mais certainement pas dans ces conditions et un Ultimatum fut envoyé au Sultan exigeant la levé immédiate de l'embargo. Devant le refus ottoman, la guerre fut déclarée !

Marlborouth disposait de 60.000h bien entrainé dans le sud de l'Angleterre. Il reçus de large crédit de la courronne lui permettant de lever 60.000 mercenaires suplémentaire.

Le loby de la finance pressait le gouvernement de porter la Guerre en egypte pour s'emparer du centre de Commerce d'Alexandrie. Mais Marlborouth et le 1er ministre Lord Aedans s'y opposèrent formelement. Le but de la guerre était d'obtenir la levée de l'Embargo et pour cela, il faller Frapper au coeur de l'empire ottoman à Constantinople et s'assurer de la personne du Sultan. Par la même occasion, il s'agirait de chercher et livrer le combat aux plus grosses armées turques pour les détruire et forcer le Sultan à négocier.

L'Amiral Byng appareilla de Londres avec 200 vaisseaux et transportait l'armée de Marlborouth comprenant 60.000 Britanniques et 60.000 mercenaires Allemands pour la plupart.
Apres des escales à La Corogne, Palma de Majorque, Palerme et Candie en crete, la flotte Britannique força les Dardanelles et se positiona en travers du Bosphore.
Le Sultan Ottoman avait rassemblé 130.000h qui campaient dans la plaine de Thrace au nord-Ouest de la ville. Marlborouth savait la supériorité technique de ses forces ainsi que son genie tactique et décida de débarquer imméditament et de se ruer sur l'adversaire.

La Bataille qui s'ensuivit était une des plus grande de l'histoire de l'Humanité. 120.000 Britanniques et Allemands se portant facee à 130.000 Turcs. Le feu roulant des lignes rouges Britanniques eu bientot raison de la cohésion Turque et l'armée Ottomane se débanda aprés avoir perdu la moitié de ses forces. L'Armée de Marlborouth avait beaucoup moins souffet et le général brittanique ordonna l'assault immédiat des murailles de Constantinople. La resistance ne dura que quelques heures et les forces Brittaniques penetrèrent dans la Ville. Mais le Sultan était parvenu à s'échapper... le but de la campagne de frapper vite et au coeur était en peril... il etait indispensable d'eviter une guerre de guerrilla. La flotte Ottomane de Constantinople fut alors capturé et une trentaine de chebec furent coullés.

Le Sultan et 70.000h s'était repliés sur la Macédoine devant Salonique. Marlborouth pris la route de l'Ouest mais ses informateurs lui annoncèrent que l'armée du Sultan se portait vers le nord et les montagnes Bulgares. Il ne fallait surtout pas se laisser entrainer à l'interieur des terres et des montagnes. Marlborouth ordona à son armée de rester à Constantinople puis d'embarquer sur la flotte de l'Amiral byng.
Le Sultan ne se sentant plus menacé stoppa son mouvement vers le nord et la Bulgarie et demeura en Macédoine ou il avait ordonné la levée de nouvelles troupes.

Le plan de Marlborouth fonctionait et le Sultan était tombé dans le piège tendu. La flotte britannique transporta l'armée de Marlborouth en toute discretion devant Salonique et procéda au debarquement frd forces Britannique. Le Sultan fut completement surpris par cette nouvelle offensive venu de la mer et n'avait plus le temps de s'enfuir dans les montagnes.

Marlborouth et 90.000h remporta sa plus brillante victoire et anihila complètement l'armée Ottomane de 70.000h et en n'essuyant que des pertes minimes. Salonique fut alors prise d'assault et le Sultan capturé.

Le Sultan aux mains de Marborouth avait perdu sa capitale et toutes ses armées du centre en une poignée de jour. Abattut il signa la capitulation de ses forces et accepta le traité de paix imposé par l'empire Brittanique.

Londres ne souhaitait pas humilier plus que de raison le Sultan et de se soumettre au lobby commercial qui réclamait Alexandrie, et se contenta d'une paix généreuse:

L'Empire Ottoman levait l'embargo contre l'Empire Brittanique et s'engageait à ne plus le remettre pendant 20 ans quoi qu'il arrive.

Devant l'attitude honnorable du Sultan et ne souhaitant pas la ruine de cet empire necessaire à l'equilibre europeen, quelques semaines plus tard l'Empire Britannique levait son propre embargo contre l'empire Ottoman.

Des voix s'élevèrent alors à Londres: Pourquoi avoir effectué cette campagne et aboutir ainsi à une situation identique à celle proposé quelques mois plus tot par le Sultan...

Mais l'empire brittanique venanit de prouver sa capaciter à vaincre et imposer ses conditions à un grand empire comme l'était l'Empire ottoman et cela au cours d'une guerre qui n'avait duré moins d'un mois. Le prestige de l'empire aumentait encore même si cela pouvait peut-être un jour à terme lui attirer de nouveaux adversaires...

Le général MarlBorouth, vainqueur des Français et des Turcs, l'Homme qui s'était emparé de force de Paris et de Constantinople, l'homme qui avait remporté tant de bataille, l'homme qui avait tant oeuvré pour l'empire s'eteignait en 1718 et reçu l'immense honneur d'être enterreré dans le cimetière royal au coté de la famille royale.
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Vieux 12/11/2006, 20h23
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Nouvelles du Portugal : développement de l'outil d'auto-défense et explosion économique.

Après la régence du premiere-ministre Vinceria, les affaires du portugal revinrent dans les mains de la famille des Comeoneira, illustrissime famille portugaise.
Il fut décidé de grandes réformes, dont la première fut la construction d'une immense flotte, afin de nous garantir la supériorité navla suprêm sur les mers du globe. Malheureusement, le Royaume-uni, fort de son incroyable richesse, fut à même de nous empêcher d'atteindre ce but, en construisant baucoup beaucoup plus de navires que nous. Certes les navires anglais sont d'une technologie nettement inférieure à la notre, mais ils disposent d'amiraux extraordinaires. Notre école de l'amirauté à Lisbonne étant incapble malgré tout nos affaires de sortir des chefs convenables.
Nous estimons ainsi les forces navales anglaise : environ 600 navires de haute-mer, alors que de notre côté nous en possédons [censuré par les services royaux].
La menace d'une invasion britannique pour piller nos riches centres de commerces d'Ivoria où de zanzibar devenant de plus en plus pressante, l'effort naval fut continué et une part croissante du trésor royal y est affecté.
La tension entre nos deux pays est désormais à son paroxysme : après que nous ayons rompu notre accord de vassalité avec l'Angleterre suite à l'expédition contre le Turc, totalement injustifié; nous venons de recevoir des menaces très claires de Londres. Les voici : "construisez une seul navire de plus, et ce sera la guerre, et nous vous prendrons ivoria" . Mais que peut le Portugal seul face à tant de haine et de suffisance ? Face à tant de volonté et de puissance aveugle ? Nous invitons tout les pays du monde connus se sentant menacé à protester vigoureusement contre l'hégémonie britannique.
Seront nous seul, petit pays de 1 million d'habitant à nous dresser face au géant destructeur ?
Nous ne souhaitons pas la guerre, seulement que les autres nations du monde se déclarent prêts à réagir. Si rien n'est fait, un jour viendra où le drapeau anglais flottera sur toutes les villes du monde connu.
Réfléchissez...
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Vieux 21/11/2006, 13h13
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Chroniques de l'empire Britannique
***** 1720 - 1735****






La Guerre nordique se poursuit, l'empire Britannique intervient.

La terrible guerre opposant le royaume de Suède et les empire d'Autriche et de Russie n'en finnissait plus de faire ses centaines de milliers de morts sans qu'une issue ne puisse être envisagée. Le Peuple Britannique par son histoire ne pouvait que se montrer proche et trés préoccupé par la situation difficile du courageux peuple suédois qui luttait pour la defense de son intégrité territorial dans un conflit ou ses adversaires disposaient d'un avantage numérique considérable.

Les agents Autro-Russes de plus s'étaient infiltré en scandinavie pour formenter des révoltes. Les forces militaires suédoises étant en grande parties immobilisés sur le front, le gouvernement suédois fit appel à la solidarité protestante et demanda l'intervention d'une force de maintien de l'ordre Brittanique en Suède.

Le Parlement de Westminster n'hesita pas et vota à l'unanimité l'envois qu'un corps de police de 25.000h qui débarqua à Goteborg avant d'être envoyé dans le nord de la Suède.

Mais les agents Austro-Russes sur place ne manquèrent pas d'alerter l'empereur d'Autriche qui semble t'il entra dans une colère noire. Sa réaction fut alors de decreter un embargo commercial contre le commerce Britannique et de geler les avoirs financiers brittanique au seil de l'empire.

Le Gouvernement de sa gracieuse majesté fut absolument outré et une lettre de protestation officielle fut délivré à Vienne par notre ambassadeur. Mais l'Empereur se montra intraitable er refusa de revoir sa position. L'Empire Britannique n'avait jamais accepté le moindre embargo sans réagir et cela ne devait pas devenir un précedent. La Grande-Bretagne devait punir l'empire d'Autriche en exerçant des représaiille à la hauteur de l'affront.

L'Empire d'Autriche n'était guère sensible à un embargo commercial et encore moins vulnérable à un debarquement comme ce fut le cas jadis avec les turcs Ottoman et la chute de Constantinople. Non il fallait frapper au coeur, en Allemagne, et faire comprendre à l'empereur la folie qui consistait à defier ouvertement l'empire Britannique.

Le Gouvernement Walpole se reunit en secret et le plan fut établit. La république soeur de Hollande entra dans l'alliance Britannique et offrit le libre passage à nos forces armées. 2 armées Britanniques quittèrent Londres et débarquèrent à Amsterdam et Roterdam avant de marcher sur leurs objectifs à savoir le duché de Munster et l'évéché de Cologne, terres d'empire et vassaux de l'empereur d'Autriche.

La Campagne militaire ne dura que quelques semaines. Le duc de Munster et l'évègue de Cologne rompirent leurs lien de vassalité avec l'Autriche et prétèrent allégeance au roi de Grande-Bretagne.

L'Empire Britannique venait de faire son grand retour en europe continentale en signant un traité d'alliance avec la républqie soeur des Provinces-Unis et en s'affirmant protecteur du duché de Munster et de l'évéché de Cologne.

L'Empereur d'Autriche était mortifié de colère mais la guerre nordique s'eternisant, il ne pouvait réagir. L'empire Britannique venait à nouveau de montrer sa determination et sa volonté à relever tout les defis et à punir tout les outrages...

(A suivre)
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Vieux 21/11/2006, 16h05
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L'Orage en provenance de la mer gronde

Le XVIIème siècle avait vu la réconciliation de l'Angleterre et de l'Espagne aprés 5 décénies de conflit à l'initiative des ibériques. Cependant l'Espagne entrée en décadance économique avait compris l'interet pour elle de renoncer à la course ruineuse des armements navals et avait opté pour ce rapprochement en vue d'économiser ses forces vives pour la reconstruction de l'état Espagnol au bord de la faillite apres les banqueroute de 1626.

La politique Portugaise avait été plus versatile. S'opposant à l'Espagne en choisissant l'alliance Française, elle fut vaincu par l'espagne puis par l'Angleterre. Plus par realisme politique que par conviction, le Portugal avait ensuite opté pour un rapprochement avec l'espagne et même une alliance avec l'Angleterre qui atteind son paroxisme avec els accord de Methuen ou l'Angleterre se déclarait protectrice de la royauté portugaise.

Le petit Portugal était ainsi un royaume fort prospère. Son commerce dominait le monde au coté de celui des Britanniques. Sa société moderne et scientifique en faisait une des nations la plus moderne du monde et sa flotte était également la plus avancée.

Mais le Portugal souffrait d'une faible démographie l'empechant d'entretenir d'importantes forces armées. Le Portugal en ce début de XVIIIeme siècle était une superpuissance économique grace à son commerce florrissant mais ses possibilités militaires étaient faibles. Sur le plan terrestre sa voisine l'espagne pouvait alligner 4 à 5 fois plus d'homme et sur le plan naval, la flotte Portugaise ne pouvait briguer que la 2ème place loin derriere la royal Navy Brittanique.

La versatilité de la politique Portugaise s'exprima au cours du conflit commercial anglo-turc. Les Portugais poutant allié de l'Angleterre et vassal de cette dernière, prirent fait et cause pour le sultan et cassèrent leur alliance avec l'Angleterre au début du conflit et rompirent également leurs lien de vassalité. Le Portugal venait de trahir l'empire Britannique.

Le gouvernement Portugais sortit de la protection Britannique se retrouvait en situation de vulnérabilité car son empire maritime restait fort vulnérable devant une puissance maritime comme la Grande-Bretagne. Pour le Gouvernement Walpole, le revirement portugais n'était pas une surprise et n'alarma pas l'empire Britannique.

Cependant le portugal se lança alors dans une course à l'armement Naval. les chantiers navals du Portugal mais aussi du Brésil et d'Indonésie fonctionnèrent à plein régime pendant des années pour produire des centaines de vaisseaux nouveaux. Nous devions découvrir que Madrid fut abusé pas Lisbonne qui déclarait craindre une alliance Franco-Suédoise.

Les services espagnols avertir Londres qu'effectivement l'Espagne finançait la flotte Portugaise car le roi de Portugal pensait qu'une attaque Franco-Suédoise contre la péninsule ibérique menaçait. Pendant ce temps le Portugal avertissait l'Angleterre qu'il envisageait une guerre éclair contre la France dans le but de s'emparer des coloneis françaises d'afrique. Enfin le Portugal faisait mention que l'Angleterre pourait s'emparer du centre de commerce espagnol de zacatécas.

La diplomatie tortueuse portugaise était en marche et comme par le passé, Lisbonne faisait financer par Madrid la construction de la flotte portugaise pendant que le Portugal investissait ses propres deniers dans son éconnomie et son commerce. Comme par le passé, l'Espagne se faisait "pigeoner" (expression Française) en payant pour le portugal...

L'Empire Britannique n'avait plus de problème avec la France et la frontière actuelle entre la Nouvelle-France et la Nouvelle-Angleterre était satisfaisante. des premiers contacts fructueux furent établit entre Paris et Londres.

Le doublement en 10 ans de la flotte portugaise qui atteignit 500 vaisseaux ne pouvait qu'alerter les services de l'amirauté et le gouvernement Walpole dut prendre les mesures nécéssaires. Les impots furent triplés dans tout l'empire pendant 7 années consécutives et la royal Navy fut portée de 300 à 700 vaisseaux afin de maintenir une marge de sécurité suffisante vis à vis de la flotte Portugaise qui commença à manquer de port pour entretenir une flotte supérieure à 500 vaisseaux.

Un Ultimatum fut envoyé à Lisbonne, si le Portugal pousuivait la course navale, l'empire britannique prendrait les mesures qui s'imposait. Et si une guerre éclatait, le Portugal vaincu devrait céder son riche centre de commerce Africain d'Ivoria.

La guerre semblait à présent inévitable. Les espions Français présent en Espagne annonçait la levée d'une puissante armée de plusieurs centaines de milliers d'hommes tandis que les arsenaux espagnols fabiquait des centaines de navires de transport.

L'empire Britannique et la Frannce avait à présent signé un accord defensif de coopération militaire qui prévoyait notament la conquète de la Lousiane Espagnole si Madrid commetait la folie d'entrer en guerre. Pendant ce temps, Portugais et espagnols courtisait Paris et inondait de subside le gouvernement de Louis XV afin de reconstruire son armée et de construire des arsenaux navaux.
Louis XV feignit de suivre les ibériques dans leurs préparatifs de guerre contre la Grande-Bretagne. Le Portugal et l'Espagne ne se sentaient visiblement pas assez forts à 2 vs la Grande Bretagne et demandait en plus l'alliance Française. Finalement Louis XV estima qu'il en allait de l'honneur de la France de ne pas participer à une curée à 3 vs 1 contre la seule Angleterre et choisi alors définitivement l'alliance Brittanique d'utant que les gains en cas de victoire s'annonçait encore plus important pour la France.

Les ibériques se sentaient pret mais la peur ne les quittait pas, les empechant de franchir le Rubicon. L'Espagne quand à elle s'appretait à fouler au pied un siècle de colaboration fructueuse avec l'Angleterre et les hesitations restaient nombreuses.

Le Gouvernement Walpole était tombé en Angleterre, remplacé par Lord aedan Dosière. Lord Aedan réunit son cabinet et décida qu'il fallait pousser les ibériques à la faute car maintenir les forces navales et terrestres en alertes coutait une fortune. L'embargo comemrcial contre les royaumes ibériques fut proclamé imméditament suivit par un embargo similaire de la part de Madrid et Lisbonne. Le prostectionnisme économique fut couteux pour l'economie Britanique qui se contacta de 25% en valeur. Mais le resultat escompté fut atteind, l'alliance Ibérique entra en guerre contre l'Empire britannique bientot suivis, esperaient-ils par la France de Louis XV.

L'espagne et le portugal attaquent l'Empire Britannique

D'apres les historiens, voici les forces initiales au début du conflit

Empire britannique

*Flotte:
- 750 vaisseaux dont la Home fleet de 700 vaisseaux commandé par les amiraux Byng et Boscawen
- 50 vaisseaux répartis entre la Nouvelle-Angleterre, Ceylan et l'Australie

*Armée
- 100.000 h en Angleterre
- 30.000 h en Amérique
- 30.000 h à Ceylan
- 15.000 h en Crete
- 10.000 h en Australie

Les estimations des services secrets Britanniques aidé par les services Français étaient de

Portugal:
500 vaisseaux en europe
50 vaisseaux dans le reste du monde
100.000 h à Lisbonne
30-40.000h en Asie

Espagne:
400 navires dont une majorité en europe
50 navires hors europe
350.000 -400.000h en Espagne
35.000h en Lousiane

France:
2 navires
35.000 h dans la vallée de l'Ohio
100.000 - 150.000h en France

Le 1er ministre Dosière reunit son cabinet et plusieurs mois avant la déclaration établit son plan de bataille:

EUROPE:

Les Amiraux Boscawen et Byng commanderaient chacun une flotte de 350 vaisseaux. Les Flottes britanniques devaient appareillaient pour le nord vers l'actique et les ports novégiens de la Suède afin de laisser la voie libre aux Ibériques pour approcher de l'Angleterre et y débarquer.
L'amiral Byng était confiant sur sa capacité à affronter les 900 navires ibériques avec ses 700 vaisseaux car les équipages et les navires espagnols n'avaient pas bonne réputation en Angleterre. cependant une telle bataille bien que gagnée serait terriblement couteuse en navire. Il insista donc sur la necéssité de séparer les flottes portugaises et espagnoles (plus lentes car les navires étaient de modèles plus anciens) et de les combattres et de les battres séparéments.
La stratégie maritime établit était ainsi d'attirer les flottes ibériques le plus au nord possible tout en les incitant à passer à l'attaque et à prendre l'offensive. Ainsi pendant des mois, la Home fleet patrouilla entre l'islande et le port norvégien de Narvick.

Cependant pour que le plan fonctionne, il fallait que les 100.000h de l'armée britannique d'Angleterre soit capable de resister au débarquement de plus de 300.000 espgnols alors qu'aucun grand général depuis Marlborouth n'avait repris le commandement des forces terrestres.

Lord Aedan établit donc ses plans pour attirer les Espagnols dans son piège. Il décida d'abandonner la défense de Londres et de cantonner l'armée au centre de l'Angleterre et loin des côtes. Ainsi l'armée serait à l'abris d'un débarquement surprise des Espagnols qui perdraient leurs avantage numérique à 3 vs 1 et manquant de ravitaillement, l'armée Espagnole seraient obligée de se diviser ce qui permetrait la encore de la battre séparément. Enfin si les forces espagnoles demeurait trop puissante, l'armée Brittanique devait renoncer au combat et attendre le moment propice de la contre attaque quand la famine ou une eureur de commandement auront affaiblit les espagnols.

Lord Aedan resuma ainsi son plan

- Laisser la route maritime de l'Angleterre ouverte et sans protection
- Inciter les Ibériques à attaquer
- Proteger au centre de l'Angleterre l'armée
- attendre les débarquements espagnols
- Ramener à ce moment précis la Flotte Britannique et essayer de détruire séparément els flottes ibériques
- Contre attaquer au sol les Espagnols au moment opportun quand l'usure ou une erreur de commandement sera commise
- Détruire tout les espagnols imprudement débarqué une fois le controle naval revenu.

Le plan secret établit fut alors voté et transmis aux officiers supérieurs de l'armée et de l'amirauté. Alors qu'un calme olympien regnait à Londres sur de l'efficacité du plan de bataille adopté, au même moment à Madrid et Lisbonne, les Stratèges ibériques donnaient leurs ordres de mouvement dans un climat de tension extreme si contrastant avec la sereinité qui régnaiit à Londres
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  #125  
Vieux 21/11/2006, 16h50
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La guerre Anglo-ibérique. Le triomphe de l'empire Britannique


L'amiral Byng avec l'amiral Boscawen quitta l'Angleterre pour la Norvège laissant ouverte volontairement l'English Channel à une invasion Ibérique.


L'amiral Byng, commandant en chef de la Home Fleet


L'Amiral Boscawen commandant en second


La Home Fleet quitte Southampton pour la Norvège

Le Portugal dépécha une multitude de navire espion dans la mer du nord et les mouvements de la home fleet de passèrent pas innaperçu. Peu importe, l'important était de laisser ouverte la voie de l'invasion de l'Angleterre ouverte et que les ibériques le sachent.... voila qui était chose faite!

Les services secrets français signifièrent l'embarquement de plus de 350.000 soldats espagnols dans les ports espagnols de La Corogne et du pays basque. La guerre était iminente et la rupture des relations diplomatiques suivit de la déclaration de guerre conjointe des ibériques ne fut pas perçu à Londres comme une surprise mais commeune libération.

La France imméditement cassa ses liens avec l'espagne et lui déclara la Guerre. Madrid compris imméditament le revirement de la France qui fut perçu comme une trahison. Inexplicablement la déclaration de guerre Française passa innaperçu au Portugal au grand dam de Madrid.
L'espagne bien que non défendu en europe face à une offensive Française décida de tenter le tout pour le tout en Angleterre. En amérique par contre, l'armée d'invasion de la Nouvelle-Angleterre devenait une armée de defense de la Louisiane face aux Français de l'Ohio.

Les forces Ibériques cinglaient vers les cotes Anglaises tandis que la Home fleet demeurait imobile à Narvick.
2 flottes espagnoles de 175 navires se placèrent au nord et au sud de Londres pour se préparer au débarquement. Mais l'armée Britannique ayant quitté la région de Londres, il étaient inutile de concentrer à Londres les 350.000h et le debarquement fut divisé. 175.000 espagnols débarqèrent à Londres et 175.000 plus au nord.

C'était le moment pour la Homme fleet d'attaquer. Elle quitta Narvick et fonça sur l'Angleterre. Elle surprit la flotte Espagnol du nord et la coula (175 navires) puis obliqua vers le sud et surpris la 2ème flotte espagnole et la coula également (175 navires).


La bataille au large de Londres entre la Home Fleet et "la réal"

La Flotte Portugaise qui était plus à l'Ouest n'avait pas bougé. L'Amiral Bing se porta sur elle et livra le combat. Rapidement 100 navires Portugais furent coullé et le reste de la Flotte Portugaise s'enfuit vers l'Ouest et le Portugal.

Pendant ce temps au sol, c'était la panique et les généraux espagnols coupés de leurs bases par le naufrage de leurs flotte n'avait plus d'autres choix que de tenter de forcer la décision. Les 150.000 espagnols devant Londres tentèrent l'assault des murails de la capital Britannique.
Les ingrédients de la contre attaques étaient réuni conformement au plan établit avant guerre
- les armées espagnoles s'étaient divisées en 2 pour éviter l'usure
- Le manque de ravitaillement faisaient des milliers de victime (la disparition de la flotte espagnoles avait divisé le suply max de moitié)
- Les espagnols affamés lançaient un assault et le moral chutait devant la resistance de la ville

L'armée Britannique se mit en marche forcé et parvint sur els arrieres des espagnols avant qu'une breche ne fut ouverte dans les murails. Le moral espagnols était au plus bas et la victorie Britannique ne faisat aucun doute quand le général espgnol appela l'aide de la 2eme armée espgnole cantonnée plus au nord.
Mais la Victoire devant Londres fut rapide et totale. L'armée Espagnole fut mise en déroute avant de pouvoir recevoir des renforts du nord. Londres était dégagé et les débrits des forces espagnoles refluait sur leurs bases du nord bien incapable de ravitailler et nourir une telle masse de soldat. La Famine et la disette devait encore faire de terribles ravages.

Sur mer, Byng poursuivait les Portugais au dela de la Bretagne avant de renoncer, une poursuite jusqu'a Portugal étant assurement trop couteuse. Byng et la Home fleet se porta alors vers le nord et la mer d'Irlande.

Mais la Panique ne se trouvait pas qu'a la cours d'Espagne. Le Portugal apeuré par le risque d'une invasion de dona un ordre incompréhensible. La Flotte Portugaise au lieu de rentrer se mettre à l'abris au Portugal, décida de virer de bord et de remonter vers le Nord à la poursuite de l'amiral Byng. Mais le chasseur devient bientot le chassé et Byng vira de bord et livra bataille au large de la pointe de Cornouaille. Cela devait etre la plus grande et brillante victoire de la royal Navy de son histoire. En quelques heures, la Flotte portugaise perdit environt 300 vaisseaux sur ses 400 pour moins de 50 navires anglais.

La flotte portugaise venait d'être quasi détruite et depuis le conflit les ibériques avaient perdu 800 navires pour 70 vaisseaux Britannique. L'Amiral Byng avait montré tout son talent et fut décoré par le roi.

En Angleterre la situation allait de mal en pis pour l'Espagne. Le manque de ravitaillement continuait à décimer l'armée du roi d'Espagne. Les forces espagnoles étaient maintenant réduite à un peu plus de 100.000h en lieu des 350.000 initiaux. Des levées de mercenaires avait permis à l'armée Anglaise de maintenir ses effectifs.

A l'heure actuelle, une ultime bataille a lieu au nord de Birmigham opposant 100.000 espagnols à 100.000 Anglais. Le trésor anglais est encore abondant et permet la levée de nombreux mercenaires tandis que els forces espagnoles coupées de leurs bases ne peuvent à présent qu'être entièrement détruite.

Enfin en amérique, les forces coloniales Françaises s'appretent à terminer la conquete de la floride et de la Lousiane. Le débarquement Portugais au Japon et espagnol en Inde sont anecdotique. La Royal navy ayant éliminé et coulé toutes les flottes ibériques, l'heure de la reconquete et de la conquetes des empires coloniaux clairsemé du Portugal et de l'espagne commence et ne se terminera que par la destruction des derniers navires ibériques et la destructions des manufactures outre-mer avant la capitulation complète.


Cependant des négociations de paix se seraient ouverte. Le Portugal serait pret à céder Ivoria à la Grande Bretagne et l'Espagne une partie significative de la Louisiane à la France.

La guerre semble donc touché à sa fin. La France a pris sa revanche sur l'Espagne. L'Empire Britannique à remporté une victoire triomphale sur des forces biens supérieurs.

Grace à un plan de guerre établit longtemps à l'avance et à une défaillance du moral et des trops nombreuses erreurs de commandements ibériques, l'Empire Britannique remportait brillament une guerre face à des forces pourtant bien supérieures et préparées...
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  #126  
Vieux 24/11/2006, 01h09
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*** 1690 - 1730: La Grande Guerre Scandinave ***





1590 - 1606 : L'Enlisement


La guerre débute donc dans le cours de l'année 90 alors même que Moscow n'a aucune assurance de la neutralité Ottomane. Les gouvernements Russes et Turcs n'avaient jamais connu de crise, mais depuis plusieurs décénies existait un certain flou concernant les zones d'influences respectives dans le Caucase. Or, cette nouvelle guerre entre la Russie et la Suède pouvait être l'occasion d'imposer l'influence Ottomane sur le Caucase et la Crimée car la puissance militaire de la Suède ne permettait pas à Moscow de se battre sur deux fronts. Les 6 premiers mois de guerre, un effort constant de mobilisation fut donc mis en place sur tous les territoires bordant notre frontière avec l'Empire de la Sublime Porte. Aux jours d'aujourd'hui, on ignore encore si les intentions Ottomanes étaient béliqueuses, mais toujours est il qu'au final, les armées Turcs ne franchirent jamais la frontière. L'effort militaire Russe y fut peut être pour quelque chose mais c'est sans doute la destabilisation politique engendrée par nos agents Grecs orthodoxes qui fit chuter gravement la stabilité de l'Empire et lui interdit toute intervention étrangère qui en faut la raison principale.



Concernant la guerre en Scandinavie, si elle fut d'une intensité militaire inouie, elle ne recquit pas dans un premier temps d'effort économique particulier. Nos bénéfices des années 80 nous avait permis d'économiser de nombreux ducats sur lesquels nous pûmes nous reposer jusqu'en 1605. Des envoies de cagnote eurent même lieux vers Vienne qui de son coté soutenait l'effort de guerre principale car l'Empire d'Autriche dû rapidement lutter sur deux fronts. Lors des deux premières années de guerre, Russes et Autrichiens combatirent sur leur front respectif. Mais si les Autrichiens remportaient d'important succès tant dans la prise de territoire qu'en bataille rangée, les armées Russes elles, penaient même à prendre des villes, même avec l'appuie d'une artillerie importante. Ainsi Ingermanland, territoire pour lequel la Russie s'était lancée dans la guerre tint bon durant deux ans de siège. Face aux armées Suédoises, seul le manque de ravitaillement et l'étendue de la guerre interdisait aux Suédois de pousser leurs victoires contre nos armées. Très vite, il fut donc convenu entre Vienne et Moscow qu'il y aurait constament une armée Autrichienne en territoire Russe afin de faire bénéficier les Russes de leur armement et de leurs méthodes militaire. Avec le soutient des Autrichiens, les victoires arrivèrent. Les armées Suédoises furent rejetté à la mer plusieurs fois dans les pays baltes et en Allemagne du nord, et certains corps armées furent totalement anhilés en Allemagne du nord. La III ème Armée Russe qui stationnait à la frontière Austro-Russe était à la fois chargée d'intervenir en urgence sur le front d'allemagne en cas de percée ennemi ainsi que de surveiller les Catholiques Russes. Elle mis fin à la furieuse avancée d'une armée Suédois qui avait réussit l'exploit d'atteindre la Galicie et d'y mettre le siège. Aucun danger ne pesait sur Vienne, mais cette armée était une menace sur l'arrière de la contre offensive Autrichienne en allemagne du nord. Les Autrichiens ayant été repoussés dans leur tentative de briser le siège, la III ème armée fut chargé de briser la série de Victoire de cette armée. Ce fut le seul succès total des armées Russes de toute la guerre, le corps d'armée fut totalement détruit et plus de cents canons furent pris à l'ennemi.



En 1598, l'allemagne du nord, Dantzig, Ingermanland, les territoires baltes et le Sud Est de la Finlande était occupé. Pourtant les Suédois n'étaient pas prêt à céder, assurés que nous n'étions pas capable de les mettre à genoux. La réforme de leur Armée en 1598 marquit un tournant qui redonna aux Suédois l'avantage militaire sur le champs de bataille, les rares fois où il était donné aux russes de les affronter. Car désormais les Suédois se contentaient de débarquer, de reprendre leur ville en force puis rembarquait immédiatement. Presque tous les territoires que nous devions prendre pour nous enfoncer dans leur Royaume étant bordé par la mer, ils passèrent les 10 années suivante à attendre nos assauts contre leurs places fortes pour nous prendre à revers, entre deux feux. En 1605, nombre de nos armées sont massacrées par ces débarquement surprises et redoutable. L'effort de mobilisation doubla pas seulement pour remplacer nos pertes mais aussi pour pouvoir lancer des contres attaques à leurs propres débarquements surprises ou pour lancer plusieurs offensives sur divers fronts pour s'assurer qu'ils ne pourront débarquer partout.


Cet effort violent mis fin à nos dernières réserves d'or et désormais nous dûmes nous appuyer sur notre trésor et parfois même contracter des prêts pour forcer la décision sur certaines offensives. Stokholm mis au courant par ses espions de nos difficultés financières déplaya alors toutes son énergie à installer un système très efficace de coruption au sein du Ministère des Finances et des diverses Banques Russes qui finançaient le nouvel effort de guerre. Ils furent bientôt aider par des financiers Britaniques, dont l'Empire est si libéral que l'on s'étonne à Moscow qu'il ne s'emploie à vendre de la Liberté ( Napoléon Bonaparte ). La Russie alors même que le conflit s'enlise se retrouve donc dans la délicate situation de devoir soutenir un effort militaire et économique important alors même que le pays ne cesse de se retrouver au bord de la banqueroute....




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1706 - 1720 : La guerre d'usure



A partir de 1706, c'est une véritable guerre d'usure qui s'engage, les batailles rangées n'ont presque plus lieux et l'essentiel des opérations consiste en des luttes acharnées pour le sauvegarde des conquêtes. Les débarquement Suédois deviennent la hantise de nos hommes et des Autrichiens. ils sont d'autant plus dangereux qu'il est presque impossible de stationer des armées conséquentes sur les territoires concquis, le ravitaillement étant quasi impossible notamment en hiver. Ne laisser que 10 000 hommes pour tenir une province ou débarqueront presque 100 000 hommes accompagnés d'une artillerie lourde et d'une cavalerie efficace n'était pas réaliste. Globalement la décenie qui s'écoule correspond à un recul très important des forces du bien ( c'est nous hein ) Et en 1716, l'essentiel de nos conquêtes en finlande et dans les pays baltes fut repris par les Suédois. Une nouvelle contre offensive générale est organisé pour le pringtemps 1718 mais les Suédois résistent globalement au choc, et certaines batailles rangées ont même de nouveau lieu dans les pays baltes, opération militaire absente du front scandinave depuis 20 ans... En 1720, le bilan de la contre offensive est mitigé, certains territoires, ont bien été repris, mais pour des coûts bien supérieurs à ceux du début de la guerre. Ainsi, la prise d'Ingermanland aura engloutie 2 armées Russes et 1 Armée Autrichienne à elle seule. Un assaut de 80 000 Russes soutenus par près de 150 pièces d'artillerie contre 15 000 assiégés se soldera par un échec avec la perte de 60 000 hommes et d'une trentaine de canons pour la mise à mort de 2 500 Suédois, et ce sans même que la Marine Suédoise ne débarque une Armée de soutient comme elle en avait pourtant l'habitude...


Les pertes humaines et les investissements deviennent énormissimes pour des résultats parfois bien maigres voir nuls. Seul point positif, le pays tout entier reste solidaire dans la guerre et ce même après 30 ans de bataille acharnée. Il faut dire aussi que l'essentiel des mobilisations se déroulent dans le Nord Ouest du pays, là ou le ressentiment anti-Suédois est le plus fort et que les contrées les plus éloignées de la frontière n'ont ni à souffrir de la guerre, ni même de la mobilisation. Même les Catholiques restent dans leur ensemble très calmes. Cependant, le même calme serein rêgnait en Suède et ce alors même que les espoirs des défenseurs de la Justice reposaient en partie sur une implosion de l'intérieur du Royaume du coté obscur :cabug: . Cependant, au moment même où les états majors Russo-Autrichiens envisagent d'adopter une stratégie défensive, la Suède rencontre une crise institutionnelle qui semble suseptible de destabiliser gravement le pays. Les deux empereurs décident alors de tenter une ultime et féroce offensive....






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Vieux 26/11/2006, 12h12
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La Grande Guerre du Nord 1690 – 1730



Sans avertissement aucun, comme il est pourtant d’usage entre pays civilisés (ce que la Russie n’est pas, nous le savons, mais nous espérions mieux de l’Autriche ), deux pays lâches et sans honneur se jettent comme des fauves enragés contre l’innocente brebis Suédoise en 1690 : les Russes et les Autrichiens ont des armées trois fois plus importantes que les notres et des généraux plus qu’excellents. Ils ont de plus accumulés un important trèsor de guerre. De notre côté, nous n’avons que notre courage indomptable, notre foi en la victoire, la suprématie navale et, surtout, l’appui du Très Haut, qui, dès le début de la guerre, va bénir notre camp : le Juste ne saurait être vaincu par le Malin .



1690 – 1695. Von Starhenberg fait plier la Suède


Les hordes démoniaques se précipitent dans nos provinces d’Allemagne du nord, les Pays Baltes et Ingermanland. Aucun assaut ne sera lancé, la coalition privilégie les sièges exclusivement : la taille de nos forteresses explique cela. Vu leur impossibilité de réaliser un blocus de nos provinces et le terrain souvent difficile, les chances de victoire semblaient maigres. Une armée Russe mettra ainsi le siège devant Ingermanland pendant 2 années sans obtenir le moindre résultat ! Mais ailleurs, les sièges avancent à une vitesse infernale et même les barbares Russes apprenent de leurs erreurs : ils amènent des centaines de canons pour soutenir leurs sièges.


Il faut réagir et l’armée Suédoise débarque en masse pour livrer d’incessantes et féroces batailles rangées aux Austro-Russes


La bataille d’Hinterpommern



La bataille de Danzig



Les sièges cependant continuent toujours et les armées Suédoises, quatre fois moins nombreuses que leurs adversaires, ne peuvent pas être partout. De plus, chaque victoire ne fait que nous gagner un répit : l’ennemi revient toujours, avide de sang et de carnage. La Suède finit par comprendre que la raison de ces sièges ultra-rapides, alors que pas un seul assaut ne sera jamais lancé, portait un nom : Von Starhemberg . Ce général Autrichien était un véritable génie dans l’art de la poliorcétie, comme on en avait plus vu depuis le fameux Vauban en France. A lui seul, il parvenait à emporter nos meilleures forteresses. Et si le vaincre était possible, le tuer ne l’était pas, nos armées n’avaient pas les moyens de poursuivre nos ennemis vaincus dans leur territoire aride et inhospitalier : des hordes, en face, n’attendaient que cela pour dévorer la pauvre brebis Suédoises .


Il ne nous restait plus qu’à user et abuser de notre domination navale pour surgir une fois au nord, une fois au sud, pour stopper les sièges qui avancaient trop vite et trop bien, pour frapper là où l’ennemi était le plus faible. Chaque fois des batailles rangées incertaines et dangereuses...


Septembre 1694, nous frappons en Estland :



Décembre 1694, nous frappons en Vorpommern, preuve de notre rapidité incroyable, et mettons la pâtée au Prince Eugène d’Autriche, le meilleur général Autrichien, qui sera battu une trentaine de fois durant la Grande Guerre du Nord



Mais tous nos succès ne sont qu’éphémères, les Austro-Russes avancent toujours, grâce au génie de Von Starhemberg, véritable héros de cette première partie de la guerre. Comme il était encore jeune et vaillant, la Suède pouvaint craindre le pire. L’invasion de la Finlande commence en outre, enfin dirons certains, en 1695.

Des ambassadeurs partent pour Vienne afin d’apprendre quelles sont les exigences Austro-Russes : ils ont pour instruction de céder Ingermanland s’il le faut, tant cet objectif semble le plus probable pour l’axe du Mal. A leur grande surprise, ils apprennent que l’avidité est vraiment sans limite chez ceux qui attaquent déjà à deux contre un, avec des forces de trois à quatre fois supérieurs aux notres : ils veulent en effet Ingermanland, Vor Pommern et Hinterpommern . « Dans ce cas, préparez-vous à affronter toute la colère du Peuple Libre ! Nous allons continuer le combat et notre résistance brisera votre folie ! La guerre ne fait que commencer ! ». Les vils Austro-Russes ignoraient à ce moment que leur refu de modérer leur folle avidité allaient les entrainer dans 35 ans de guerre supplémentaires, desquels ils allaient sortir brisés et humiliés…

Dernière modification par Danton ; 26/11/2006 à 12h18.
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Vieux 26/11/2006, 13h18
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1690 - 1730. La Grande guerre du Nord



1696 – 1708. La victoire change de camp


1696 – 1699. Le dernier espoir de victoire Austro-Russe s’envole


L’année 1696 allait marquer un premier tournant important de cette longue guerre : la Suède obtenait un avantage technologique, qui n’allait disparaître que 6 ans plus tard suite aux efforts enragés de l’Autriche pour se remettre à niveau. Curieusement, c’est au même moment que les Austro-Russes se décident enfin à lancer des assauts et, de ce fait, ils parviennent à avancer en Finlande où, malgré notre avantage technologique, nous ne parvenons toujours pas à les stopper.


A ce moment, la victoire ne tenait plus qu’à un fil : Karl XI ne cessait de contre attaquer et, en 1697, rencontra trois fois le Prince Eugène pour trois grandioses bataille rangées qui impliquèrent plus de 150.000 soldats ! Les Austro-Russes s’étaient en effet enfin décidés à lancer toutes leurs forces au combat, en Finlande puis en Suède, malgré leur crt de retard : ils voulaient vaincre avant 1699 et l’arrivée de Karl XII…


L’année 1698 fut décisive et marqua l’ultime espoir de victoire des envahisseurs : plus de 100.000 soldtas se précipitèrent, avec Eugène, bousculant tout sur leur passage, et ce fut la seule et unique fois, en 40 ans de guerre, que l’ennemi foula le territoire Suédois proprement dit. Bousculée, l’armée Suédoise dut abandonner toute idée de contre-attaque en Allemagne du nord et dans les Pays-Baltes : c’est en Suède que tout allait se jouer. Mais les Austro-Russes, peut-être épuisés par 11 années de guerre, n’avaient clairement pas envoyé assez de moyens pour permettre à Eugène de vaincre.


Et ce qui devait arriver arriva : Eugène fut écrasé et attaqué de partout. La Suède recruta en masse des mercenaires pour couper toute route de retraite aux envahisseurs et attaquait partout : aucun corps d’armée des envahisseurs ne fut épargné, l’enfer était sur eux en Suède comme en Finlande . Ce fut un des moments les plus intenses de toute la guerre, les batailles rangées étaient incessantes et acharnées, mais le bon droit finit par l’emporter !


Contre tout espoir, Engène parvient à regarder la Russie… Avec 4000 hommes. Les seuls survivants des armées qui, au printemps, avaient tenté l’ultime coup de poker Austro-Russes. Mais, si ceux-ci avaient perdu plus de 100.000 hommes, la Suède, elle, sortait de cette épreuve plus forte que jamais : les nombreux mercenaires recrutés pour faire échouer cette ultime assaut avaient en effet porté nos effectifs à plus de 150.000 soldats ! Tout était prêt pour l’arrivée de Karl XII…


1700 – 1708. La Suède reprend l’avantage



Karl XII reprend le commandement des armées Suédoises et la contre-offensive est généralisée : les provinces perdues en Finlande et Suède sont rapidement reprises, puis en Allemagne du nord, où les forteresses ont été tellement endommagées que les reprendre d’assaut devient d’une immense facilité .

Notre domination navale nous permet de tourner les Austro-Russes en bourrique : quand ils rassemblent leurs forces en Finlande, pour contrer notre grand Roi, nous filons en Allemagne du nord et reprenons facilement tout … En Finlande, cependand, Von Starhemberg avance toujours, via des sièges beaucoup trop rapide et il nous faut prendre le risque de lancer des batailles rangées sanglantes et indécises : la Suède n’a plus d’avantage technologique .

Mais elle conserve le contrôle de mers, ce qui lui permet de débarquer des renforts au dernier moment pour offrir la victoire à Karl XII. Très vite, les victoires s’enchaînent et les Austro-Russes ne cessent de reculer. En 1705, en outre, Von Starhemberg décède enfin et, l’année suivante, même si la coalition conserve les Pays-Baltes et une petite partie de la Finlande (Danzig par contre est Suédois… ), Karl XII peut annoncer devant tous les nobles réunis devant ce héros dans peur et sans reproche : « La guerre est gagnée ! Les Austro-Russes ont complètement échoué et n’ont plus aucun espoir ! »


Vienne et Moscou refusent cependant d’admettre l’évidence : l’idée d’avoir combattu pendant 18 ans pour rien les rend malade. La guérison cependant ne leur viendra pas en continuant ainsi la guerre, mais peut-être espèrent-ils encore quelque chose… Il est à noter qu’ils demandent toujours trois provinces pour la paix, ce qui provoqua de grands éclats de rire en Suède, où tout le monde, du plus humble au plus grand, avait compris que la guerre était gagnée . La coalition a eu sa chance, elle l’a laissée passée et, maintenant, elle est sans cesse bousculée par un Karl XII qui est le plus grand homme militaire de son époque.
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Vieux 26/11/2006, 13h47
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1690 -1730. La Grande Guerre du Nord



1708- 1721. Karl XII, génie militaire



La guerre continuait donc puisque les Austro-Russes refusaient d’admettre l’évidence et de sanglantes batailles rangées continuaient en Finlande : Eugène avait été renforcé. De nouvelles vagues Austro-Russes arrivèrent et la coalition parvient même quelques fois à reprendre l’offensive généralisée : comme le monde entier pu le constater, le Tsar et l’Empereur engloutissaient dans cette guerre des moyens qui excédaient des milliers de fois les gains qu’ils revendiquaient toujours .


Face à cette folle obstination, la Suède ne flancha pas et continua son chemin. Karl XII stoppait les offensives ennemies en Finlande puis, alors que ceux-ci se repliaient avant l’arrivée de l’hiver, passaient à la contre-offensive.


Et les saisons passèrent et se ressemblaient : les Austro-Russes attaquaient durant l’été, les Suèdois pendant l’hiver. Et toujours, le grignotage continuait, la victoire Suédoise devenait toujours plus évidente. Sans cesse, l’Allemagne du nord changeait de mains : les forteresses n'étaient plus que l’ombre d’elles mêmes et un simple assaut les faisait systématiquement tomber.


Alors qu’il sentait le poids des âges peser sur ses glorieuses épaules, Karl XII décida de porter le fer dans les Pays-Baltes même ! Là, les forterresses étaient intactes, là la coalition pouvait amener facilement des hordes de renforts pour emporter la bataille. De gigantesques batailles rangées éclatèrent sur ces provinces contrôlées par la coalition : l’ennemi engloutit des dizaines de milliers d’hommes pour triompher enfin. Karl XII attaquait sur un terrain qui favorisait largement la coalition, il en avait bien conscience, mais aux hommes bien nés, rien d’impossible !


Quand le bruit des canons cessa enfin, quand la poudre fut rangée, quand les cavaliers survivants rentrèrent chacun de leur côté, il ne pouvait y avoir aucun doute sur l’issue de cet ultime coup de butoir qui avait mobilisé plus de 150.000 soldats des deux camps : la Suède avait triomphé . Humiliés et vaincus sur un territoire qui leur était pourtant de loin plus favorable que le territoire Finlandais où ils s’embourbaient en vain depuis si longtemps, les Austro-Russes baissèrent enfin leurs exigences : ils ne demandaient plus que Ingermanland.


La « concession » d’une coalition qui venait de réaliser qu’elle avait perdu la guerre mais refusait toujours de l’admettre devant le reste du monde. La Suède victorieuse rit fort et longuement de cette folle exigence puis se prépara à la suite : Karl XII venait de décéder, au sommet de sa gloire. La coalition allait-elle en profiter pour relancer la guerre ? Les offensives ennemies allaient-elles enfin reprendre ?


Pas du tout. Durant deux années, ce fut le statu quo, ni la coalition, vaincue, ni la Suède, qui pleurait le deuil de Karl XII, ne prit l’offensive. C’était le calme plat, les campagnes cessaient enfin de brûler, la paix allait arriver, c’était évident : aucun des deux camps ne souhaitait reprendre l’offensive, il fallait bien en terminer avec cette guerre qui durait maintenant depuis 30 ans, un record dans l’histoire du monde .


C’est à ce moment qu’une grave crise institutionnel frappa notre héroïques pays : la stabilité s’effondra, le risque de révolte culmina à des niveaux jamais atteints. La Suède allait-elle finalement être vaincue de l’intérieur ? Allait-elle s’effondrer comme l’espéraient les Austro-Russes ? La victoire allait-elle être remise en question ?
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