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Vieux 16/12/2006, 13h12
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Récit d'une guerre


En mars 1599 éclaitait en Europe et dans le nouveau monde la première grande guerre de ce temps entre coloniaux.
L'Espagne, la France et la Hollande s'unissaient pour vaincre l'Angleterre arrogante et monopolisatrice.

La jeune République avait réussi à réconcilier un temps les deux anciens ennemis français et espagnols. En 3 années, ils se préparèrent à un conflit à l'importance capitale pour l'avenir colonial. Ils n'escomptaient pas tant une victoire franche que de freiner l'essor anglais et ramener celle-ci à une puissance abordable. Les objectifs étaient multiples : renforcer la position française en Louisiane face à la menace d'une amérique du Nord totalement anglaise ; aider l'espagne à réconquérir des positions aux Antilles et en amérique du Sud ; forcer l'Angleterre à épuiser ses ressources dans la guerre ; permettre à la Hollande de mettre sa flotte au niveau de celle anglaise.


Pour atteindre nos objectifs, le plan suivant fut mis en place :
- envahir l'amérique du nord anglais à partir des bases coloniales françaises de Louisiane. Cette tâche incombée aux armées françaises et espagnoles qui ne pouvaient que transiter par voie terrestre, parfois sur des terres vierges ou inconnues, ce qui montre la difficulté de la tâche.
- l'armée hollandaise, soutenue par sa flotte, avait pour charge de prendre le contrôle des Antilles anglaises. Une fois cet objectif atteint, elle devait remonter au nord et débarquer dans le dos des armées anglaises au Canada.


Durant les premiers mois de la guerre tout se passa comme prévu : les toupes franco-espagnoles avançaient en amérique du nord et très vite la Floride tombait en leur main ; les Antilles anglaises étaient déjà à 80% tombées aux mains hollandaises dont le riche COT de Jamaïque.
C'est à ce moment que la flotte anglaise, forte de 200 navires de haute-mer, fit irruption sur nous au large de Saint Dominique. La flotte hollandaise de 160 navires ne fit pas le poids et nous dûmes abandonner le combat et laisser notre armée débarqué se sacrifier face aux anglais.
Une course poursuite de plusieurs semaines dans les Antilles se fit alors entre anglais et hollandais. Malheureusement après 2 nouvelles batailles navales perdues en mer, la situation devint périlleuse. La flotte ne comptait plus qu'une petite quatre-vingtaine (ça se dit ? ) de navires pour des pertes insignifiantes côté anglais.

Libre sur mer, l'Anglais pu calmement reprendre le contrôle d'une grande partie de ses colonies des Antilles, seul le cot de Jamaïque restait sous notre contrôle. C'est que la situation devenait urgente pour lui en amérique du nord. Certes les troupes coalisées n'avançaient plus vraiment mais les attaques se répétaient de toutes part. L'Anglais débarqua alors dans le dos des armées coalisés, au nord de la Floride. Il fit de nombreuses pertes mais fut finalement repoussé à la mer. La flotte hollandaise, pendant ce temps, embarqua alors rapidement le reste de son armée et se porta en hâte à l'est des terres iroquoises pour essayer d'allèger le poids que devaient supporter nos alliés.

L'armée hollandaise de 30000 hommes, commandées par le général Nassau, échoua dans sa prise d'assaut de Conecticut. Ce fut une grande malchance car cela força la flotte à fuir devant l'arrivée imminente de la flotte anglaise. Notre corps d'armée, bloqué par les armées anglaises, se fit progressivement exterminer jusqu'au dernier. Mais dans notre malheur, note objectif avait été atteint : l'anglais avait ramené sa flotte au nord et ne débarquait plus dans le dos de nos alliés.

Finalement après à peine 2 ans de guerre, chaque camp connu des victoires importantes et des défaites importantes, la ligne de front se stabilisa au Nord de Santee.



Pendant ce temps, la flotte hollandaise avait du retourner dans sa métropole pour réparer ses navires et renforcer la flotte. Il fallait également embarquer de nouvelles troupes pour reprendre le contrôle des Antilles. Après plusieurs mois d'attente, voyant que la situation se stabilisait en amérique du Nord, informé par nos alliés que la flotte anglaise qui protégeait l'île était composée d'environ 200 galères. Le Stathouder décida d'attaquer la flotte anglaise de la Manche pour permettre à ses alliés de débarquer en force en Angleterre.

Les 140 navires hollandais croisèrent les galères anglaises dans le détroit de Kent. A tout moment les galères françaises et espagnoles pouvaient arriver pour nous épauler. Les Français arrivèrent les premiers mais la bataille était déjà gagné. Les pertes hollandaises étaient ridicules par rapport à la cinquantaine de galère coulée du côté anglais. La flotte anglaise se réfugia en Kent, nous en fismes alors le blocus. Espagnols et Français lancèrent alors leurs armées en Angleterre.

Evidemment des troupes anglaises protègeaient l'île mais les armées françaises les mirent en déroute avec brio. Pendant que les Espagnols débarquaient en Cornouaille et la prenaient d'assaut, les Français, passant par le Kent, débouchèrent sur la capitale de l'arrogance et la prirent de force. C'est à ce moment que la flotte anglaise d'amérique, qui fasse au danger imminent était revenu en tout hâte, se montra dans le détroit de Kent.

Ce fut une bataille navale de plusieurs jours, dure et indécise. Finalement la flotte anglaise d'amérique, renforcée par la flotte de la Manche, remporta une victoire mineure contre la flotte coalisée. Les pertes furent minimes dans chaque camp. Mais les consèquences furent grandes. En reprenant le contrôle des mers, les anglais nous empêchaient de soutenir nos armées en Angleterre qui, sous les coups de butoirs incessants des armées anglaises, s'amenuisaient de semaines en semaines.

L'Angleterre redressait la situation dans sa métropole, il ne restait plus que Londres à reprendre et un petit corps d'armée français pour la défendre. A ce moment, la flotte anglaise leva son blocus en manche et se porta en baie d'anglia pour bloquer toute retraite par la mer à l'armée française qui fut exterminée les armes à la main. Néanmoins un malheur ouvrant toujours une porte d'espoir, le stathouder profita de sa liberté pour embarquer ses nouvelles armées de Hollande et les conduire en diligence vers le Canada.

Une nouvelle fois, nous changions encore le lieu de bataille. Le débarquement au Canada fut d'abord un franc succès : 5 colonies tombèrent entre nos mains et 3 comptoirs furent rasés. Dirigée par un conquistador, nos armées pouvaient s'enfoncer à l'intérieur des terres sans trop de crainte. Triple hélas, une armée anglaise remontant du sud vint à notre rencontre. Notre armée, affaibli par les hivers et divisées, ne pouvait pas offrir une résistance forte. D'autant plus que la flotte anglaise apparaissait en Nouvelle Ecosse et débarqua 20000 hommes.

Nous comprîmes alors que nos alliés ne combattaient plus du tout en amérique du nord. Epuisé par les guerres, ils n'avaient pas pu renouveler continuellement leur force. L'Espagne devait faire face qui puis est à de nombreuses révoltes. Quel malheur car assurement, fort de leurs offensives au sud, la campagne du Canada aurait probablement était un succès. Mais une nouvelle fois, l'armée hollandaise fut détruite et l'anglais repris le contrôle de ses colonies.


La guerre avait éclaté depuis 6 ans à présent. La situation semblait bloquée. Certes nous avions plus de victoire que de défaites (malgré les folles sorties des galères espagnoles dans la manche ) mais l'Anglais n'était pas encore vaincu. Son pays était néanmoins poussé à bout par son roi : l'inflation montait rapidement, les tensions dans les provinces augmentaient (rr +10). Une franche victoire, un coup d'éclat pourrait suffire à briser le moral anglais et à le forcer à la paix.

Celui-ci arriva plus vite que nous ne l'espérions. Alors que la flotte anglaise arrivait au Canada pour repousser notre campagne canadienne. La flotte hollandaise, elle, faisait voile vers l'Europe. Un nouvel effort conséquent de la vigoureuse république permettait enfin à la hollande de dépasser en navires de haute-mer les effectifs anglais.
Notre flotte atteignait les 230 navires, l'Angleterre un peu moins de 200 avec il est vrai une bonne centaine de galères en plus.

Cette fois-ci l'Anglais avait été plus prompt pour revenir en Europe et lorsque notre nouvelle et puissante flotte sortait du port d'Amsterdam, la flotte anglaise en Anglia. Nos alliés préparaient depuis quelques mois d'important effectifs pour lancer un nouvel assaut sur l'Angleterre. La flotte hollandaise appareilla le long des côtes d'Anglia. Nos alliés embarquaient leurs troupes et commencèrent à prendre direction pour nous rejoindre.

C'est alors que la flotte anglaise sorti nous attaquer. Nos alliés n'étaient pas encore arrivés. Une défaite avec perte de la Hollande aurait ruiné les projets d'invasion de l'Angleterre. Mais Triomphe avait posé son regard sur la jeune république. La victoire navale hollandaise fut sans discussion. Les pertes ridicules et la flotte anglaise sérieusement touchée. Nos alliés arrivaient enfin, le blocus démarrait et les troupes se préparaient à débarquer.

C'est à ce moment qu'un navire anglais isolé, batant pavillon blanc, se dirigea vers le navire de l'amirauté hollandais où se trouvait également les chefs français et espagnols. L'Angleterre faisait savoir qu'elle était prête à négocier et demandait nos conditions.
La victoire était obtenue.......
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Vieux 16/12/2006, 16h19
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1596 – 1606. La Grande Guerre Coloniale



L’expansionnisme incessant de l’Angleterre, qui partout établit comptoirs et colonies, sans jamais les développer, le but premier étant de bloquer honteusement les terres aux autres puissances mondiales , inquiétait de plus en plus les autres pays coloniaux, qui se demandaient où ils allaient encore pouvoir s’installer avec un tel blocage systématique.

La jeune République de Hollande prit la tête du mouvement contestataire et organisa, à Amsterdam, une grande conférence : la première réaction du Roi de France, en apercevant son homologue Ibérique, fut de dégainer son sabre et de décapiter séance tenante l’impudent , mais son bras vengeur fut stoppé… Et, comme il était civilisé, il écouta avec attention les Hollandais bavards puis le Roi d’Espagne lui-même, qui finit par nous convaincre qu’il regrettait beaucoup son geste de jadis et qu’il était devenu nécessaire de faire table rase du passé pour offrir un front commun contre la menace Anglaise qui pesait désormais sur le monde . Paris décida finalement d’accorder une fois encore sa confiance à Madrid, en soulignant bien que ce serait la dernière fois si nous étions une fois encore trahis, mais, cette fois, nous n’allions pas le regretter : l’Espagne allait tenir parole et c’est en alliés loyaux que nous allions combattre .

De cette conférence sortit des plans de guerre bien précis : dans moins de trois ans, les hostilités devaient commencer et il fallait s’y préparer de toute urgence. La France renforça ainsi sa flotte, son empire colonial et, surtout, mobilisa plus de 90.000 soldats en Louisiane. De même, malgré les risques immenses que cela comportait, l’on décida d’accorder l’accès militaire à notre allié d’Espagne : il fallait soit lui faire totalement confiance soit faire la guerre sans lui, mais il n’y avait pas de solution médiane entre ces deux choix.

En 1599, comme prévu, la guerre éclata et, très vite, les armées françaises s’enfoncèrent en territoire ennemi sans rencontrer vraiment de résistance. Puis commencèrent les difficultés : pour poursuivre l’offensive, il fallait d’abord découvrir les provinces inconnues, ce qui prenait un temps fou… Pire, quand l’objectif était enfin atteint, nous avions souvent la mauvaise surprise de tomber sur une armée Anglaise qui nous attendait en embuscade , chose contre laquelle nous ne pouvions hélas rien faire.

L’embuscade de Santee



Encore plus grave, l’attrition était vraiment terrible et il fallait sans cesse recruter pour combler nos pertes, mais les renforts, pour arriver sur la ligne de front, devaient traverser des provinces encore non colonisées, où l’attrition était encore plus forte : en pleine guerre, Paris décida ainsi de lancer massivement la colonisation de ses terres vierges, c’était vraiment une priorité militaire de toute première importance ! Nos colons étaient comme nos soldats : ils gagnaient du terrain sur l’adversaire et facilitaient grandement nos opérations militaires.

Malheureusement, les difficultés subsistaient, innombrables . Ainsi, chaque fois que nos armées se trouvaient sur la même province que nos alliés d’Espagne, un combat éclatait et nous ne pouvions rien y faire pour changer cela ! Un terrain difficile, souvent encore inconnu, l’impossibilité de coordonner nos efforts avec ceux de notre allié d’Espagne, le renforcement incessants de l’Angleterre, tout cela rendait la lutte de plus en plus difficile.

Pire, la domination des mers permit au brillant conquistador Anglais Raleigh de débarquer sur nos arrières et de massacrer des armées entières : l’offensive s’essoufflait et l’on se battait désormais non pour avancer encore, mais bien pour conserver nos acquis . Nos alliés d’Espagne, dont les armées avaient un retard technologique, subirent le gros de la contre-offensive Anglaise, mais résistèrent bien mieux que Londres ne devait l’avoir prévu : les Tercios Espagnols refusaient tout simplement de se rendre et luttaient jusqu’à la mort . Ce fanatisme porta ses fruits et Raleigh du reculer peu à peu.

Mieux, ce répit nous avait permis de recruter à nouveau et nos renforts surgirent afin de repousser pour du bon les Anglais : les Franco-Espagnols, unis comme deux frères, avaient tenus bons, malgré le génie de Raleigh, magnifié par la domination totale des mers Anglaise, que la Hollande ne cessait de tenter de mettre à mal.

Et, en 1603, les admirables efforts d’Amsterdam finirent par porter leurs fruits : la Royal Navy était vaincue, la Manche était libre ! Les hordes Françaises, qui attendaient ce moment depuis des années, se précipitèrent en hurlant et, comme les Normands de Guillaume le Conquérant jadis, déferlèrent en Angleterre . En juin 1603, après avoir tout bousculé sur leur passage, Londres, la capitale Anglaise, était en vue et assiégée !


Le Siège de Londres



Et, sans attendre, un furieux assaut fut lancé : vaincre ou mourir ! Vive la France !


Assaut contre Londres



Et ce fut un succès ! Le monde émerveillé apprit la grandiose nouvelle : le drapeau Français flottait fièrement au-dessus de la capitale Anglaise ! Ainsi, le colosse n’était pas (encore) invincible ? Mais il n’avait pas encore dit son dernier mot : ses armées se précipitèrent à notre rencontre, sa flotte se jeta dans la Manche avec fureur et passion.


La contre-offensive Anglaise



Les flottes Franco-Hollandaises, contre toute attente, réussirent une fois encore à tenir bon, mais il restait à faire aussi bien sur terre…


La bataille de Londres



Et, là aussi, ce fut la victoire ! Nos armées victorieuses engagèrent aussitôt une furieuse poursuite, mais l’Angleterre puisa alors dans ses immenses forces, sans rivales dans le monde, pour renverser la situation : sa flotte reprit le contrôle de la Manche, ce qui condamnait à court terme notre petit mais valeureux corps expéditionnaire , privé de tout renfort malgré les succès Espagnols en Cornwall, et recruta en masse des mercenaires pour nous écraser sous le nombre. La bataille de Midlands marqua ainsi l’apogée de l’offensive Française en Angleterre même.

La bataille de Midland



Cette grande victoire fut aussi la dernière et nos armées allaient désormais lutter à un contre 4, une lente mais inexorable agonie qui s’acheva avec la reprise de Londres, mais la gloire restait, éternelle : Londres était tombée sous nos coups !


Le théâtre des opérations changea alors et retourna en Amérique. L’Espagne, essoufflée par cette guerre qu’elle avait menée avec la plus grande énergie, était en proie à des révoltes de plus en plus nombreuses et ses armées quittèrent la ligne de front . L’Anglais Raleigh tenta naturellement d’en profiter pour récupérer les territoires perdus, mais il se heurta aux armées Françaises, qui avaient mises à profit ce nouveau répit pour se renforcer une fois encore.

Coweta, 1605



Raleigh repoussé, les troupes Françaises, épaulées par nos alliés Hollandais, reprirent l’offensive, bien décidées à offrir enfin à la coalition cette victoire qui lui échappait depluis maintenant 7 longues années : Amsterdam n’avait pas exagéré la menace Anglaise, c’était vraiment un colosse que nous affrontions et nous tremblons rien que de penser à ce qui serait arriver si Amsterdam, Madrid et Paris n’avaient pas eu le courage et la lucidité de s’allier pour rabaisser enfin quelque peu la toute puissance de l’ogre . L’offensive Franco-Hollandaise culmina avec la bataille de Cherokke, qui fut malheureusement une lourde défaite (Marseillais, comment se fait-il que TU commandais ?)

La bataille de Cherokee



C’est à ce moment que, miracle, la flotte Hollandaise, survoltée , réalisa à nouveau l’exploit incroyable : vaincre la Royal Navy ! Des hordes Françaises se précipitèrent aussitôt : Londres, nous revoilà !

Invasion 1606



Au même moment, en Amérique, une furieuse bataille commencait…

Coweta 1606



Mais des négociations de paix commencèrent et la paix fut signée. 8 ans de guerre et toute la bravoure des Franco-Hollando-Espagnols pour arriver enfin à ce résultat : faire plier l’Angleterre. Celle-ci s’est d’ailleurs battue avec une grande bravoure et un courage indomptable, le Roi de France rend hommage à la ténacité Anglaise .

Dernière modification par Danton ; 16/12/2006 à 16h29.
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Vieux 22/12/2006, 13h55
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1606 – 1620. La Guerre de Libération



La France, superbement dirigée par Henry IV , avait retrouvé sa stabilité et son unité religieuse, après des décennies de troubles. Elle avait aussi participé, aux côtés de la République de Hollande et de l’Espagne voisine, au rééquilibrage colonial, ce qui avait amené nos armées jusque dans Londres même . L’heure était venue de reprendre l’objectif sacré de tous les Rois de France depuis des siècles et des siècles : unifier toutes les Terres de France sous la flamboyante bannière de la Fleur de Lys.

Seule la Franche-Comté criait encore de toutes ses forces sa volonté et son espoir de rallier la mère patrie Française. Homme civilisé, doux et surtout pacifique, le Roi de France envoya un ambassadeur à Vienne pour négocier la vente de cette province. L’ancien Empereur en avait déjà accepté le principe, le nouveau devrait bien reconnaître que s’obstiner à garder une Terre de France n’était vraiment pas sage et que nos revendications étaient plus que légitimes. A notre grande surprise, notre ambassadeur fut sèchement reconduit, avec forces menaces de guerre … L’Autriche était non seulement fermée à toute négociation, mais de plus franchement hostile… Vienne voulait la guerre, Vienne allait avoir la guerre , qu’elle ne vienne pas se plaindre après !



Mais l’Archiduc, naturellement, comptait bien que la guerre qu’il désirait tant n’arriverait pas avant plusieurs années : la France, qu’il venait d’insulter délibérément, sortait en effet d’une guerre longue, difficile et fort coûteuse contre l’Angleterre . Cependant, à Paris, l’insulte qui avait été faite au Roi Très Chrétien avait exaspéré même les plus pacifiques et l’on mobilisa en hâte : la production d’armes fit un formidable bond en avant, le recrutement explosa devant la masse des volontaires, les chefs de guerre affluaient dans la capitale avec des plans de guerre toujours plus grandioses.

Finalement, la guerre fut déclarée en juin 1608, soit 18 mois seulement après la signature de notre traité de paix avec l’Angleterre : cette formidable rapidité avait pris l’Archiduc belliqueux complètement au dépourvu . La guerre qu’il avait lui-même provoquée et tant souhaitée arrivait bien plus tôt qu’il ne l’avait prévu : les furieuses hordes Françaises déferlaient déjà , sans vraiment rencontrer d’opposition.

Mais les armées d’Autriche étaient fort nombreuses et le potentiel de recrutement de Vienne était énorme . Les armées Impériales arrivaient à marche forcée vers les frontières menacées quand l’Empereur, éberlué, fut brutalement sortit de son lit douillet par son chef d’état-major, qui le traîna jusqu’à la plus haute tour du palais impérial. De là haut, grelottant de froid (nous étions en janvier, la neige tombait d’abondance et l’Archiduc n’avait pas eu le temps de revêtir le moindre vêtement chaud ), il put apercevoir de ses propres yeux ce qui avait tant effrayé son chef d’état-major : les intrépides armées Françaises étaient aux portes de Vienne !!!



A leur tête, Henry IV, Roi de France par la grâce de Dieu, exhortait ses soldats et galopait d’un côté à l’autre pour enflammer le moral de ses hommes, enfoncés en plein cœur de l’Empire d’Autriche. L’Archiduc, lui, était épouvanté et ordonna de ramener aussitôt toutes les armées impériales qui se dirigeaient vers l’ouest. L’habile manœuvre du Roi de France, qui avait négocié auprès du Calife, un droit de passage à travers la Hongrie, suscitait admiration et envie dans toute l’Europe .


Janvier 1609, l’hiver frappe en Suisse, mais la surprise reste totale




Janvier 1609, la surprise à l’est est encore plus grande




L’Archiduc cependant bénéficiait d’un terrain très favorable, la guerre était parfaitement équilibrée et tout pouvait encore basculer , surtout qu’il n’y avait encore eu aucune bataille rangée en fait… La France assiégeait, l’Autriche mobilisait en masse et, enfin, ses armées se mirent en marche pour briser le siège de Vienne.


Mars 1609, la première bataille de Vienne



Les exploits d’Henry IV entrèrent ce jour là dans la légende mais, même l’arrivée in extremis de 32.000 soldats venus de Hongrie pour renforcer leur souverain, ne put empêcher la triste défaite : les armées se replièrent en bon ordre et allèrent se réorganiser en Hongrie. La mobilisation était terminée en Autriche, mais l’Empereur ne sut pas profiter de sa victoire et resta l’arme au pied, laissant au Roi de France le temps d’amener des renforts auprès de lui et, surtout, de redoubler de vigueur à l’ouest : les provinces tombaient les unes après les autres .



L’année 1610 allait être décisive : ou l’Autriche parvenait à renverser la situation ou elle allait devoir admettre son inéluctable défaite. Deux éléments cruciaux allaient fortement jouer en sa faveur : d’une part, Henry IV, le conquérant de Londres qui était à nouveau devant Vienne, décéda tragiquement , laissant son trône à Louis XIII, nouveau souverain de la Glorieuse France. Et d’autre part, un général autrichien talentueux venait d’offrir ses services à Vienne : le redouté Von Mercy. Il prit la tête des armées Impériales et se rua devant Vienne…

La seconde bataille de Vienne, juin 1610




Cette fois, ce fut une grande victoire Française et les Autrichiens, épouvantés, se précipitèrent vers l’ouest, où la situation devenait intenable : ils engagèrent de nombreuses fois les armées Françaises, mais sans jamais réussir à stopper leur irrésistible élan. Cette fois, la victoire était totale et la Franche-Comté, Terre de France, allait rejoindre la mère patrie, ainsi que la Lombardie, prix de la folle obstination de l’Empereur .


Mars 1611, la victoire est en effet totale.



Vienne cependant refusa d’admettre la défaite et préféra poursuivre une guerre qu’elle ne pouvait désormais plus gagner. La succession de défaites avait en effet poussé le Royaume d’Autriche au bord de la désintégration et il était vraiment temps de céder… Mais l’Empereur s’obstinait et ordonna à Von Mercy de venir libérer Vienne…


Mai 1611, la troisième bataille de Vienne



Les Autrichiens étaient trois plus nombreux (dix fois plus pour la cavalerie ), leur victoire semblait acquise… Mais les soldats impériaux étaient las de combattre et de mourir pour une province qui était Terre de France, pour une guerre qui était perdue, pour une cause qui était injuste et immorale. Ils se débandèrent brusquement et l’Empereur, incrédule, assista au triomphe des armées Françaises, réduites devant Vienne au strict minimum mais portées par l’assurance de la victoire et la justesse de leur cause .



Cette fois, l’Empereur n’avait plus le choix et devait négocier la paix ( + 99% de victoire pour la France )… Il fit cependant traîner les choses en longueur, ce qui violait toutes les lois internationales et irrita fort le Roi de France qui, excédé, ajouta dès lors la province de Brescia à ses légitimes revendications… L’Archiduc était hors-la-loi et insultait l’Europe entière en refusant de signer. Il fit tellement traîner les choses que le siège de Vienne pu enfin s’achever : le drapeau Français flottait au-dessus de Vienne !



Septembre 1611, la chute de Vienne



Capturé lors de la prise de son palais, l’Empereur signa enfin, rapidement, craintivement, ce traité que les lois internationales auraient du le contraindre à signer depuis des mois… L’Autriche était vaincue. Le rêve des Souverains de France devenait enfin réalité : toutes les Terres de France étaient unies sous la bannière de la Fleur de Lys . C’est avec fierté et la voix chargée d’émotion que Louis XIII, Roi de France par la grâce de Dieu, apprit la fantastique nouvelle au reste du monde et conclut son discours par un retentissant mais légitimes « Vive la France ! »



Le fier et vertueux Royaume de France avait enchaîné trois conflits majeurs en 50 ans , l’économie en avait souffert, l’heure était venue de rétablir les finances du pays : la France était unifiée, elle pouvait enfin souffler un peu ! D’autres pays, en effet, soigneusement restés en paix, commençaient à se renforcer de façon dramatique : il ne fallait pas se laisser distancer. Mais, comme Louis XIII le rappela fort opportunément, il ne fallait pas pour autant baisser sa garde : Si vis pacem, para bellum !

Dernière modification par Danton ; 22/12/2006 à 14h35.
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Vieux 20/01/2007, 23h21
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1621-1650. Le rayonnement pacifique de la Glorieuse France



Les trois derniers conflits avaient fort appauvris la France et démontrer toute sa faiblesse dans certains domaines : il était temps d’y remédier ! Louis XIII et Richelieu allaient être les artisans du renouveau Français. Leurs efforts allaient principalement se porter sur deux domaines. Le premier était la marine de guerre : celle-ci était petite et faible, trois fois moins importante que la marine d’Espagne et ses seuls succès avaient été remporté aux côtés de nos alliés de Hollande. Il fallait remédier à cette carence et, sans attendre, l’on se mit au travail et le rude labeur porta ses fruits : une flotte vit enfin le jour et son commandement fut confié au Chevalier Paul, fier marin de notre beau royaume .


Le deuxième effort allait porter sur le développement de nos infrastructures : Louis XIII, ébahis, allait en effet découvrir que, en ce domaine, la France était complètement arriérée par rapport au reste de l’Europe occidentale. « Décidemment, nous avons trop fait la guerre et, humble débutant, nous avons été manipulés par les vétérans monarques étrangers qui ne songent qu’à nous ruiner » pensa Richelieu, affligé par ce triste constat. Pendant dix années, la France se sacrifia corps et âme pour combler son retard et, enfin, en 1629, la récompense arriva : des gouverneurs commencèrent à être nommés partout dans le royaume.


Malheureusement, pendant que la pacifique France tentait laborieusement d’apporter justice, paix et prospérité à tous, d’autres préparaient la guerre… L’Espagne était de ceux là. Madrid nous menaça violemment de guerre et fit avancer ses troupes en direction de Gênes. La République, terrorisée, nous supplia alors de lui accorder aide et protection. Le Roi de France, juste et bon , répondit favorablement à cette demande et Gênes fut intégrée au royaume… Mais une autre République hurla alors son inquiétude face à l’expansionnisme avide de l’Espagne : la fière Hollande, déjà en guerre contre son rival d’Angleterre. La France fit savoir publiquement qu’elle n’accepterait plus les menaces incessantes contre le monde libre et que toute intervention opportuniste de Madrid contre une Hollande déjà en guerre entraînerait une riposte immédiate .

L’Espagne se moqua de notre avertissement et attaqua sauvagement la petite mais courageuse Hollande. A Paris, l’on ressentit légitimement ce camouflet comme une véritable gifle : ainsi, l’Espagne se moquait de nos avertissements… Ainsi, elle pensait pouvoir n’en faire qu’à sa tête… Eh bien, elle allait devoir déchanter ! En 1630, notre ambassadeur à Madrid remit au Rey d’Espagne la déclaration de guerre officielle de la France insultée, bafouée, méprisée .


L’Honneur de la France était en jeux et nos armées en étaient bien consciente : le premier affrontement contre les Espagnols donna à Madrid une idée de la colère qu’elle avait déclenchée en France… Les soldats Ibères furent en effet massacrés jusqu’au dernier, 25.000 tués dès la première bataille







Et ce n’était qu’un début : les armées Franco-Hollandaises déferlèrent au Mexique et brisèrent, à un contre trois pourtant , toutes les tentatives de contre-offensive Espagnoles. La victoire était totale et les provinces tombaient les unes après les autres .

En Europe, l’Italie du sud fut à nouveau envahie et, là aussi, les armées d’Espagne furent complètement anéanties. Don Juan d’Autriche, qui commandait les Tercios Espagnols, tenta alors une incursion en France avec plus de 60.000 soldats : moins de 15.000 réussirent péniblement à retourner piteusement en Espagne .



Sur terre…







… Et sur mer…







… la guerre était acharnée mais, partout, la France prenait l’avantage et volait vers la victoire ( +68% de victoire ). L’Espagne aux abois décida alors de puiser dans ses réserves et abandonna tout progrès technologique ou colonial pour se concentrer uniquement et entièrement sur la guerre. Les campagnes étaient vidées jusqu’au dernier homme, les mercenaires engagés quel que fut le prix, les églises vidées de leurs biens pour soutenir l’effort de guerre… L’inflation naturellement fit un bond prodigieux en avant , la révolte grondait dans les campagnes, mais les armées triplèrent de volume et passèrent à la contre-offensive. L’offensive Française au Mexique fut complètement stoppée, les Hollandais anéantis et, en Italie, c’était le même retour qui s’opérait, mais il y avait parfois des mauvaises surprises…







Louis XIII, Roi sage et bon, ne voulait pas imposer à son royaume les mêmes sacrifices barbares et c’est patiemment, sans dévaster nos campagnes et notre trésor, que de nouvelles armées furent levées. Enfin, tout était prêt pour lancer une nouvelle vague, aussi puissante voire plus que la première… Et, cette fois, la victoire était assurée . L’Espagne en effet n’avait plus les moyens de nous contrer : déjà, les révoltes abondaient et menaçaient d’emporter le royaume dans la guerre civile, le trésor était à sec, les armées fatiguées et démoralisées par la certitude d’une part qu’il n’y aurait plus de renforts, d’autre part que le bélier Français allait revenir à pleine puissance , plus fort que jamais et le moral au zénith.



Mais ce triomphe assuré se heurta à un imprévu : l’Angleterre, la Hollande et l’Espagne étaient tous trois épuisés par la guerre et désiraient avidement la paix. Et, battue en Argentine, la Hollande ne pouvait espérer s’en sortir sans perte territoriale aucune que si la Glorieuse France acceptait, malgré sa victoire, de modérer ses légitimes demandes envers l’Espagne. Soit, il ne sera pas dit que la France abandonne ses amis ! Il ne sera pas dit non plus que le très pacifique Roi de France allait être celui qui empêche la paix! Plein de bonté et de charité chrétienne, Louis XIII, Roi de France par la grâce de Dieu, arrêta ses hordes juste avant la grande offensive et envoya un ambassadeur. Finalement, il fut décidé que l’Angleterre, la Hollande et l’Espagne signeraient une paix blanche, tandis que la France, modérée, juste et pacifique , se contenterait, malgré son indéniable victoire, d’une misérable petite colonie au Mexique, riche en or quand même. La PAIX, enfin ! Existe-t-il quelque chose de plus beau, de plus noble ? Nous ne le pensons pas .

La guerre qu’on lui avait imposée, contre sa volonté profonde, était enfin terminée et le Roi de France pouvait replonger son nez délicat dans les affaires économiques et technologiques de son vertueux royaume . Ce qu’il découvrit ne fut pas pour lui plaire : notre royaume avait un dramatique retard dans le domaine commercial. « Décidemment, songea le Roi, nous faisons trop la guerre… Mais qu’y pouvons-nous ? Pourquoi ne peut-on jamais nous laisser tranquille ? ». De fait, l’avidité de nos voisins semblait ne pas avoir de limites : l’Autriche attaqua sauvagement Venise la Belle, l’Espagne annexa ignoblement le petit Portugal . Pour reprendre la juste formule du Tsar de toutes les Russies, « La France, pour son malheur, est une innocente brebis entourée de loups carnassiers. Que Dieu lui vienne en aide ! ».



Mais que nos voisins prennent garde car si notre pacifisme est grand, nous ne badinons pas avec notre Honneur ! La France est éternelle, la France est Gloire et Honneur, la France est Victoire et Grandeur !



Vive la France !!!

Dernière modification par Danton ; 20/01/2007 à 23h38.
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Vieux 25/01/2007, 22h10
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Madrido Delenda Est



Le Roi-soleil illuminait de toute sa splendeur la France et l’Europe, mais, caché loin des yeux, une réalité sinistre s’imposait à lui jour après jour : la France pacifique et pure souffrait d’un inquiétant retard technologique sur le reste de l’Europe et, plus grave, son inflation atteignait des sommets . Une politique vigoureuse d’industrialisation fut alors lancée et de nombreuses manufactures virent le jour, mais le plus important restait de maintenir le prestige et le somptueux éclat du Roi-Soleil, seul à même d’éclipser les problèmes ci-dessus : être puissant et riche… ou le paraître suffit parfois pour amener le même résultat.


Mais l’Honneur et le Prestige Français risquaient fort d’être mis à mal par un sinistre anniversaire qui approchait à grands pas : en 1662, en effet, on ’fêterait’ les 100 ans de la trahison plus qu’ignoble de l’Espagne Parjure, qui avait jadis violé un traité, bafoué sa parole et agit avec la plus grande ignominie . La France avait alors prêté serment : Madrido Delenda Est.


Et, malheureusement, pour toutes sortes de raisons, ce serment n’avait pas encore pu être accompli, malgré une récente guerre victorieuse contre le voisin Ibère, sauvage impérialiste qui avait tenté de dévorer la pauvre Hollande . Le Roi-Soleil, le prestigieux par excellence , ne pouvait admettre cette infâmie : fêter les 100 ans de la trahison Espagnole sans avoir réalisé le serment de tout un pays ? Impossible ! L’Honneur le poussait à la guerre, contraint et forcé : mieux vaut périr honorablement que vivre misérablement décida Louis !



L’Espagne porte ainsi la seule et entière responsabilité du conflit qui allait éclater : pensait-elle vraiment que ses actes allaient ainsi être oubliés ? Pensait-elle vraiment que la France Honorable et Digne allait bafouer son propre serment ? Contrairement à Madrid, Paris tient toujours ses promesses : quand nous signons un traité, nous le respectons… Quand nous prêtons un serment, nous le réalisons… Ou périssons en essayant. L’Honneur avant tout !

Ainsi, en 1656, la guerre fut déclarée : le Roi-Soleil avait six ans pour réaliser un serment prêté 94 ans auparavant. Madrido Delenda Est. Six ans, c’était à la fois beaucoup et peu . L’offensive démarra hors Europe, avec des raids Français dévastateur au Brésil et, surtout, une percée au Mexique. L’unique tentative Espagnole de porter le fer à l’extérieur se solda par un désastre des plus humiliants .







A un contre six, les soldats Français n’en remportèrent pas moins la victoire et l’aventure du Mexique pouvait se poursuivre. Elle trouva son apothéose en 1657, après déjà 18 mois de guerre : la bataille de Teotitlan fut la plus grande sur ce théâtre d’opération et fut une sublime victoire Française .






Mais Madrid se situait en Europe et non pas au Mexique : un corps expéditionnaire de reconnaissance débarqua alors en Andalousie et la province fut prise d’assaut.







Enragés, effrayés, paniqués, plus de 100.000 soldats Espagnols arrivèrent à marche forcée et contre-attaquèrent furieusement : ils furent écrasés et durent se replier piteusement, honteusement. Des renforts supplémentaires arrivèrent de Madrid et l’ordre d’évacuation fut donné aux armées Françaises victorieuses… Mais ce n’était rien d’autre que reculer pour mieux frapper . Certes, l’Espagne possédait de nombreux soldats et un territoire montagneux particulièrement peu propice à l’offensive, mais la France, elle, avait son Honneur et un serment à respecter. Madrido Delenda Est.

Le très fameux général Turenne débarqua avec hardiesse à Valence, avec plus de 120.000 soldats sous ses ordres , la plus grande armée Française jamais rassemblée : on ne compte pas quand il s’agit de l’Honneur ! Vive la France !







La chute de Valence obligea la flotte espagnole à évacuer son abris et un accueil chaleureux lui fut offert par notre marine de guerre , ravie de pouvoir participer à son tour, elle qui avait jadis joué un rôle si crucial pour mettre en échec l’ignoble tentative Espagnole de 1562, cause de la guerre actuelle .







Turenne, lui, poursuit sa folle avancée, poussé par tout un peuple avide d’Honneur. Quand il approche de la capitale Ibère, cependant, tout semble jouer contre lui : le terrain montagneux va grandement favoriser le défenseur qui, de plus, ramène tout ce qu’il possède et obtient rapidement une énorme supériorité numérique . La raison voudrait que les armées Françaises fassent demi-tour, tant leurs chances de victoire sont minces, mais l’Honneur de la France ne saurait le tolérer ! Gloire et Victoire ! Honneur et Grandeur !

En janvier 1659, Turenne lance l’assaut contre les hordes ennemies, une bataille difficile, décisive, où le panache de la France doit triompher de l’ignominie Espagnole .







Et le Très Haut nous apporte la victoire car, comme le dit le proverbe, la Fortune sourit toujours aux audacieux . Mais rien n’est encore joué, Madrid est une forteresse de belle taille et, déjà, des centaines de milliers d’Espagnols se préparent à contre-attaque. A l’assauuuuuuuuut ! France, France, France !







Et, en mars 1659, le monde émerveillé apprend la grandiose nouvelle : les troupes Françaises pénètrent dans Madrid ! L’Honneur de la France était sauf ! La France outragée, la France trahie, mais la France Victorieuse ! L’ignoble trahison Espagnole de 1562 était vengée, un serment était réalisé : Madrido Delenda Est. En 1562, Madrid nous attaquait sauvagement, violant ainsi sa parole et l’accord signé entre deux nations, dans le but de nous voler sournoisement notre jeune empire colonial naissant… En 1659, trois ans avant le tragique anniversaire, les armées Françaises paradent dans Madrid et l’Espagne vaincue doit nous céder trois petites colonies du Mexique. C’est avec émotion, joie et fierté que Louis XIV, le Roi-Soleil, pouvait annoncer au monde la réalisation du serment de toute une nation et conclure par un retentissant mais légitime « Vive la France ! »







Que l’Espagne se garde bien désormais de nous trahir encore car elle sait maintenant qu’on ne badine pas avec l’honneur de la France ! Trahir la France, c’est souffrir d’avance. La France est Gloire et Honneur, qu’on se le dise !



L’éclat de cette victoire ne réchauffa cependant le cœur du Roi-Soleil que quelques instants : déjà, l’inquiétude le reprenait, déjà le mal dont souffrait son pays le rongeait au plus profond de lui-même . Notre technologie navale a un océan de retard sur le reste du monde occidentale ( 10 niveaux de retard sur la Hollande), notre technologie terrestre est à peine mieux lotie ( 7 niveaux de retard sur l’Empire Ottoman pourtant en déclin depuis des décennies) et, au moins aussi dramatique, une inflation galopante quasi sans équivalent en Europe (seule l’Espagne nous bat à ce petit jeux). « Décidemment, songea tristement Louis XIV, nous faisons trop la guerre… Mais toujours contraint et forcé ! L’Honneur de la France est cependant sauf, c’est le principal ! ».



Vive la France !

Dernière modification par Danton ; 04/02/2007 à 21h11.
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Vieux 29/01/2007, 15h11
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Le renouveau Protestant et la chute de la Pologne 1651-1661

La Victoire Turco-Brandenbourgeoise lors de la 3eme guerre d'Allemagne
marqua la fin des hostilité entre l'Empire et le Grand-Electeur.
L'Autriche épuisée par les guerre successives, choisi d'adopter une
attitude plus pacifique à l'égard du Brandenbourg. Ce dernier pu
ainsi consolidé son économie qui avait été mise à rude épreuve
par plusieurs années de guerre.

Les qualités et l'éducation Hollandaise de Guillaume-Frédéric lui
permirent de réformer rapidement l'appareil étatique Brandenbourgeois
et son économie. Ainsi, 5 ans après la fin de la guerre le Brandenbourg
avait déja complétement récupéré et reprennait sa croissance.

Frédéric Guillaume

Son Allié suédois, fort d'un nouveau chancelier dont le talent equivalait
sa grande ambition, entra alors en conflit avec la Pologne qui plongeait
en pleine décadence et demanda l'appui du Prince Electeur.
Ce dernier y vit un bon moyen de se débarrasser définitivement de la
Suzeraineté Polonaise sur la Prusse et envoya un puissant corps d'armée
aider ses frère Suédois.

Lorsque le corps d'armée Brandenbourgeois arriva à la frontière Polonaise
les Suédois tenait déjà Kustin et Varsovie, mais un puissant corps Polonais
de 60000 hommes menaçait d'intervenir avec focre pour couper Varsovie
du reste des armées Alliées. Frédéric-Guillaume fit donc stationner
son corps principal près de Kustin et détacha deux corps de 15000 hommes
en soutien dans les provinces voisines. Les Polonais ayant eu vent de la venue
des Brandenbourgeois et de l'infériorité numérique de ces derniers
crurent bon de chercher à s'emparer de Kustin pour couper tout
soutient Brandenbourgeois et reprendre Varsovie.

Malheureusement pour eux, ils ne parvinrent pas, malgré leur 4 attaques
successives à déloger l'armée du Prince électeur et leurs pertes furent
si catastrophiques que leur armée fut finalisement mise en déroute
et poursuivie par le Corps Brandenbourgeois. La qualité et la discipline
de la nouvelle armée Brandenbourgeoise venait de faire se preuve pour la
première fois, brisant l'entêtement Polonais et causant la perte de la
Républic Polonaise. Cette dernière ne perdit avec la 3 eme bataille de
Kustin ses dernières chance de victoire sur les Alliés Protestants et
dut céder la motié de son territoire au Roi de Suède, tandis que le
Brandenbourg réclama l'indépendance de la Lihuanie et la fin de la
Suzeraineté Polonaise sur la Prusse.

Les années qui suivirent vurent le Brandenbourg et la Suède renforcer
leur contrôle sur les provinces Polonaise et augmenter leurs armées
permanentes. Frédéric-Guillaume savait que désormais 2 de ses anciens
ennemis qu'étaient la Pologne et le Danemark étaient à terre. Il fallait
maintenant renforcer encore le Duché car il n'était à n'en pas douter
que d'autre épreuves allaient venir.
__________________
J'acheterai tout dit l'or...
Je prendrai tout dit l'épée...
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Histoire de la Hollande au temps du roi Soleil


La dernière grande guerre contre l'Angleterre et l'Espagne avait épuisé la Hollande sans la mettre dans une position difficile, aussi en quelques années la puissance économique hollandaise était rétablie.

Il fut alors décidé, maintenant que la paix était assurée par la destruction d'une partie de la flotte anglaise et par son usure économique, de lancer un vaste programme de modernisation, de développement économique et industriel sans précédent.

Les deux décennies qui s'écoulèrent furent celles de la prédominance hollandaise sur la Manche (entre Calais et Brême) . Le pays s'enrichissait, le soleil brillait fort et tout le monde il était content en Hollande, quand tout à coup la fin de la session arriva me forçant à mettre fin à mon récit historique.
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Vieux 29/01/2007, 16h52
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Histoire Courte D'Angleterre

La haine que voue la hollande à notre innocent royaume se concretisa par une nouvelle agression

La royale navy connut son deuxieme echec face à une flotte hollandaise commandée par de talentueux amiraux De Reuter et Tromp

Quelques 450 navires de guerres anglais rejoignirent le fond de l'ocean, un vrai desastre humain , financier (16 000 ducats)

L'angleterre semble avoir tout perdu ! mais il lui reste deux valeurs essentielles qui peuvent retourner des montagnes :

Le courage et l'honneur !

80 vaisseaux de guerre survivants embarquerent donc un corps expedtionnaire consequent (60 000 h) et mirent le cap vers le nouveau monde, prenant d'assaut une province en amerique du sud puis shangai en chine

La fortune de ce corps expeditionnaire fut variée mais il reussit parfaitement sa mission; eloigner la flotte hollandaise d'Europe

Et c'est ainsi qu'une flotte de maigre fortune constituée à la hâte de 200 galères perimées mit en deroute une petite flottille hollandaise et debarqua une centaine de milliers de soldats qui ravagerent la campagne hollandaise, emportant meme 3 provinces

La hollande reussit à retablir de justesse la situation en s'appuyant sur l'arriere pays francais

Mais le doute s'est installé chez notre haineux voisin hollandais et la paix blanche est signée

L'honneur et le courage sont recompensés, en très facheuse posture, L'Angleterre sort grandi de ces agressions et confortant l'idée que notre royaume est l'élu de Dieu, son ange deflation illumina le ciel de londres par deux fois , avant et après l'agression hollandaise (- 10 pct )

Les épreuves subies ont renforcés notre volonté et endurcit notre coeur

England for ever !!!


.

Dernière modification par ric novice ; 29/01/2007 à 17h08.
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Vieux 05/02/2007, 21h33
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Traité de Londres, 1680





Les présentes parties, la couronne anglaise et la république de hollande, se sont réunis et ont convenu, dans un souci réciproque de paix et afin de régler leurs différents litiges, de signer l’accord suivant :



- Cession de 3 comptoirs nord américains à l’angleterre

- Vente du cot sud philippin à l’angleterre

- Levée de l’embargo et garantie du libre commerce jusqu’en 1730 sauf en cas de guerre

- Paix de 20 ans , les parties s’engagent à ne pas s’affronter directement ou indirectement par le biais d’alliance


Les présentes parties s’engagent à conserver leur flotte à leur taille et en l’état actuel jusqu’en 1700 le temps de la paix de 20 ans

Rétablissement de relations diplomatiques





La couronne anglaise représenté par le pasteur ric

La république de hollande representé par le pasteur lemarseillais

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Dernière modification par ric novice ; 05/02/2007 à 21h42.
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  #70  
Vieux 06/02/2007, 14h27
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La guerre des embargos contre la russie ( 1686 - 1XXX)

fatigué d'etre embargoter par le maitre chanteur russe, l'angleterre s'engage aupres de la france et de la turquie pour retablir la liberté du commerce...

une campagne glacial dans les steppes russes devoreuses d'ames et de chair

Malbrough donne tout le genie de son commandement lors de sanglantes batailles et assault







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Dernière modification par ric novice ; 06/02/2007 à 14h33.
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