GPO Mollo - AAR et diplomatie

[Elvis]

La guerre du Roussillon



Après l’assassinat de notre bon Roi Henri IV, d’ailleurs des ducats espagnols furent retrouvés dans les poche du dit Ravaillac, le roi Louis XIII fit serment d’honorer les dernière volonté du béarnais. Rattacher le Roussillon au royaume de France.

Certes, l’Espagne avait longtemps fait de jolis ronds de jambes, et promis à moult reprises la cession de cette province.

Mais les promesses espagnoles ne furent jamais suivies d’actes.

Aussi, nous lançames donc un dernier ultimatum en 1621 :

Le Roussillon ou la guerre.

Devant la non réponse de Madrid, nous n‘eûmes d’autre choix que de lancer nos armées.



L’armée francaise n’avait jamais été aussi forte, et rapidement, Roussillon, Franche Comté, Lorraine, et Savoie furent occupées par nos troupes.

Les espagnols tentèrent quelques incursions dans le Sud Ouest, mais furent rapidement repoussés.

L’espagnol tenta également une expédition en Italie, mais dû réembarqué ses troupes après un échec cuisant.

L’Ibérique tenta alors de débarquer en Provence pour contourner nos lignes en face des Pyrénées. Mais là encore il fut facilement repoussé.



Puis vint un jeune général plein de talent, Turenne.


Turenne, Maréchal de France

Avec un tel commandant, les armées francaises étaient désormais prêtes à l’offensive.

En accord avec nos alliés suédois, l’ordre fut donné de traverser les Pyrénées.

Bien que les batailles furent victorieuses, de telles marches à travers les chaines montagneuses avaient considérablement amoindries nos forces, et nous ne pouvons exploiter nos victoires.

Ordre est donner de rejoindre la France…



Bref, le conflit entrait dans un statu quo, et nous décidions alors d’entrer en négociation avec Madrid, et trouvâmes un accord pour terminer cette guerre très coûteuse.

Franche Comté et Roussillon à la France, reconnaissance de la vassalité de la Lorraine à la France.

En échange, la France consent à céder les colonies de Yazoo et Alabama à la couronne d’Espagne dans les 5 ans à venir.

[Danton]

La blietzkrieg Suédoise



La paix entre la France et l’Espagne est finalement signée, notre noble allié victorieux obtient tout ce qu’il revendiquait en Europe et ne manque pas de rendre un vibrant hommage aux soldats Suédois , qui sont tombés par milliers dans les Pyrénées pour soutenir sa cause : la ferme loyauté des Vikings du nord est une perle vraiment rare dans ce monde de brutes belliqueuses sans foi ni loi .

Alors que notre petit mais valeureux pays pays se remet péniblement de cette longue guerre, des ambassadeurs de Pologne, pays ami depuis 150 ans, arrivent à Stockholm et implorent notre aide : les barbares ravagent leurs terres (est-il vraiment nécessaire de préciser la nationalité ?). En 1632, alors que la révolte gronde toujours dans nos campagnes (WE +4), Gustave-Adolphe de Suède franchit le rubicon : c’est la guerre !

Ingermanland puis Novgorod tombent comme des fruits mûrs, la Russie, toujours embourbée en Pologne, est complètement prise au dépourvus : l’audace incroyable de la Suède, toujours pas remise de sa guerre précédente, doit et va payer ! C’est en effet une blietzkrieg qui se lance, pas une lente et mortelle guerre d’usure comme Moscou l’avait fait lors de la guerre de Hollande, ce qui avait d’ailleurs complètement échoué .

La blietzkrieg Suédoise






Moins de 5 mois après la déclaration de guerre, Gustave-Adolphe atteint déjà Moscou et la capitale russe est prise d’assaut ! Le monde émerveillé mais aussi incrédule apprend l’étonnante nouvelle : le drapeau Suédois flotte sur Moscou et Gustave-Adolphe passe une nuit inoubliable dans le palais des Tsars, avec la Tsarine, oubliée par un Tsar parti en quatrième vitesse pour éviter l’humiliante capture : on raconte que, le lendemain la Tsarine, radieuse, se serait exclamée « Enfin un homme, un vrai »


La chute de Moscou et l’arrivée des hordes Russes







Le héros de Suède, victorieux, reprend alors la tête de l’armée et se précipite au Nizhgorod, où se rassemblent les troupes Russes : Guga les écrase complètement puis prend la province d’assaut . Le peuple russe commence alors à gronder, les pressions internationales se font terribles et le Tsar, tétanisé, n’a plus le choix : il doit réagir ou s’avouer vaincu ! Sournoisement, il va attendre que l’hiver meurtrier passe, cet hiver qui va tuer bien plus de nos soldats que les batailles ou les assauts, mais le résultat sera très largement inférieur à ses attentes : Guga a soigneusement pris ses quartiers d’hiver à Moscou et la capitale offre un ravitaillement presque suffisant pour une armée somme toute assez réduite en nombre mais qui compense par sa bravoure et le génie tactique de Guga.

50.000 soldats Suédois se massent néanmoins aux frontières : la campagne de l’été 1633 sera aussi fulgurante que celle de 1632, les moyens sont au moins équivalents, supérieurs même . L’empire de Russie va s’effondrer, les Vikings du nord vont triompher et la malheureuse Pologne, ravagée par l’envahisseur barbare, sera sauvée. Le Tsar, curieusement, refuse cet alléchant programme et lance toutes ses forces pour une bataille décisive : ses armées disposent d’une très large supériorité numérique, de l’ordre de 4 contre 1 pour la cavalerie , et Gustave-Adolphe, le conquérant de Moscou, a disparu depuis peu , au sommet de sa gloire éternelle.


La bataille de Moscou





Les Russes sont écrasés et leur défaite est totale : pour éviter la destruction totale de son armée vaincue, le Tsar capitule enfin sans conditions . Les Vikings du nord victorieux font alors preuve d’une immense modération malgré leur indiscutable victoire : ils se contentent d’annexer la province d’Ingermanland. La Russie n’a plus d’accès à la baltique, cela tombe bien, elle n’avait rien à y faire. Que le Tsar se concentre sur le sud ou sur l’est et la paix, stable et durable, pourra enfin régner entre la Russie et la Suède. Un front nord sécurisé aurait pour lui des conséquences incalculables : faute de disposer de cela, la Russie est une fois de plus contrainte à signer une lamentable paix blanche avec la Pologne . Où serait actuellement la Russie si son Tsar avait accepté ce traité de paix que nous avions offert en 1492 et que nous reproposons à nouveau 150 ans plus tard ?

Le Peuple Libre, pacifique par nature, espérait enfin pouvoir goûter aux délices de la paix : las, il fallu de nouveau entrer en guerre, contraint et forcé , alors que les camapgnes étaient toujours très agitées (WE +3). L’Autriche attaquait en effet le Danemark, notre vassal et, surtout, un frère protestant. Inacceptable pour la Suède, défenseur autoproclamé de la foi protestante. 30.000 Bavarois catholiques se précipitent déjà contre Danzig, faiblement protégée (l’armée quitte à peine la Russie ) : 8000 Suédois seulement les y attendent.


La bataille de Danzig






Les Bavarois sont écrasés et les renforts arrivent en masse : l’armée Suédoise contre-attaque et pénètre en Autriche ! Piccolomini est repoussé, Wiekepolska tombe, la foi Suédoise fait des miracles !


Le triomphe de la foi






Mais le Danemark, pour lequel nous sommes entrés en guerre, refuse toute ingérence Suédoise : soit, puisqu’il veut tant périr, ainsi soit-il ! De cordiaux contacts sont alors établis avec l’Empereur, qui s’engage à maintenir la liberté religieuse au Holstein et accepte de dédommager la Suède pour ses ‘frais d’intervention’. La paix est aussitôt signée, la Suède n’a jamais contesté la prééminence impériale de Vienne sur le Saint-Empire Romain Germanique… tant que les droits des protestants sont respectés, ce qui est indéniablement le cas. Témoignages des bonnes relations Austro-Suédoises, quelques discrètes facilités sont gracieusement offertes à l’Empereur , qui peut ainsi rapidement vaincre le Danemark. Notre frère de Hollande s’est aussi servi au passage, il a bien fait et nous lui affirmons qu’il conserve toute notre amitié .

La paix revenait enfin, il était temps ! L’économie Suédoise, un peu bousculée par plus d’une décennie de guerre, peut alors repartir à plein régime : nos marchands s’implantent fortement en Asie et en Afrique, une ville coloniale est fondée au Canada, un port en Afrique de l’ouest, des juges sont nommés sur tout le territoire et les manufactures poussent comme des champignons. Nul doute à avoir, Dieu lui-même nous récompense pour notre piété, pour notre ardeur à défendre la justice et la paix dans le monde. Longue vie aux vikings du Peuple Libre !

[Leaz]

J'ai mis a jour mon AAR sur la période 1572-1588, j'avais les screen mais je n'ai pas eu le temp de le rédiger avant de partir en vacances..

En tout cas c'est fait, et c'est ici !

[Leaz]

1619-1670 : Réforme, et reconstruction de l'empire.


1619-1658 : réaffirmation du pouvoir impériale.

La guerre contre le pape devait être menée rapidement afin de mater le plus vite possible la rébellion protestante dans le nord du saint empire.

Ainsi aprés une campagne sans trop de problème le siège fut mis devant la cité millénaire, le joyaux de la chrétienneté, rome.

Les armées autrichienne assiègent Rome.

Le pape dément, qui avait osé nous attaquer dût alors se résoudre a une paix arrengeante pour tous. Le saint siège ne perdait aucun territoire, mais passait sous tutelle de l'empire. Le pape reconaissait désormait la supériorité absolue du pouvoir de l'empereur dans les affaires du saint empire et se montrerait a l'écoute de l'empereur dans ses prises de décision.

Hélas les princes protestant d'allemagne suite a la défenestration de Prague ne l'entendaient pas de cette oreille. Et bien soit, l'empereur les ramèneraient a la raison préstemment.

Les armées impériale en saxe et au brandebourg.

La guerre fut menée une fois encore sans encombre bien qu'elle fut plus longue que prévue. La saxe dût se convertir a la foie catholique, le brandebourg fut soumis a la vassalisation. L'odenbourg et Klèves, brandebourgeois, furent liberés par l'empereur et prétèrent serment dans la foulé. Seul brême dans sa follie continua la lutte et les princes brêmois durent finalement se résoudrent a abandonner leur foie protestante pour le bien de tous..

Ainsi la rébellion des princes protestant fut écrasée tout en agrandissant le contrôle de l'empereur dans les etats du nord. Le saint empire entre alors dans une période de "Pax Germanica", plus de la moitié des etats étant vassaux de l'empereur, le jeux des alliance et de la guerre est paralysé.
Partout dans les villes allemande le nom des Habsbourg suscite alors prosperité et paix : aprés des siècles de lutte incéssante dans l'empire, un pouvoir fort avait enfin émmerger pour permettre a tout les sujets allemand de vivre en paix !

Le port de Hambourg, prospère et radieux en cette moitiée du XVIIeme siècle.

S'ensuite une période de calme relatif, les excedents génerés chaque année furent mis de coté afin d'achever un grand projet qui marqua le reigne de Ferdinand II : la colonisation outre mer d'un territoire vierge. Il était grand temp de nous joindre au mouvement de colonisation en nous trouvant une terre encore libre.
Notre regard se porta alors sur l'Afrique, et plus particulièrement l'est.

Des marchands du lointain royaume du Zimbabwe.

C'est finalement sur les côtes du mozambique que les premiers colons autrichiens furent envoyés afin de fonder la nouvelle autriche.
Peu de temp aprés, un des meilleurs géneral de l'armée fut envoyé sur place et la guerre fut déclarée au Zimbabwe dans le but de libérer les populations chrétienne de Shona et du Natal.



Mais l'évenement le plus marquant de la période qui marque alors un tournant dans les relations internationale est la guerre contre le portugal :

Ainsi peu de temp aprés la guerre contre le zimbabwe, nos troupes colloniale durent embarquer vers le portugal pour aider notre alliés Hollandais dans sa guerre contre ce puissant royaume ibérique.
La guerre fut déclarée et nos troupes débarquèrent rapidement au coeur même de la métropole portugaise, épaulés par les troupes hollandaise la chute du pays s'avéra plus facile que prévue.

L'assaut et la prise de l'algarve dernière province portugaise résistant a la préssion des forces alliés.

Cependant, alors que tout annoncer une fin rapide et sans problème de la guerre, l'Espagne décida subitemment de rejoindre le camp du Portugal ! Décidemment la lignée cadette des Habsburg s'était laissée pervertire par l'or et les richesses du nouveaux monde. Seulement quelques années aprés avoir elle même pillée et rançonnée le portugal, voila que l'espagne prenait sa défense..

Les troupes autrichiennes reçurent ordre de ne pas se battre contre les troupes espagnols : malgré leur supériorité numérique notre flagrante supériorité militaire n'aurait servis qu'a envenimé les choses, tandis que Ferdinand III essayait de résoudre le plus rapidement et pacifiquement possible le conflit.

Ce fut chose faite en 1654, l'espagne abandonnait la guerre et le portugal devait céder le centre de commerce de l'Ivoire en Afrique.

1658-1670 : La grande réforme de Léopold Ier.

L'arrivée au pouvoir de Lépolod Ier marqua un tournant dans l'histoire économique du royaume. A peine arrivé il promulgea une série de mesure visant a réformé la bureaucratie de l'empire : des gouverneur serait installés dans chaque province afin d'acroitre le contrôle de l'empereur. En moins de 2 ans tout l'empire était ainsi pourvus de gouverneur, les colonies reçurent le même traitement en plus de se voir doter de murailles et de baillit a l'instar des provinces européenne.
S'en suivit une politique financière expansive tout en maitrisant l'inflation. En 5 ans d'énormes sommes furent rassemblée et permirrent l'ouverture de deux nouvelles manufactures. Tout ces éfforts furent récompensés en 1669 qui fut une année exceptionelle.

Léopold Ier avait réussit en 10 ans a abattre le travail préparés par les nombreux empereur qui l'avait précedés. L'empire, assainis ne figurait toujour pas parmis les Etats les plus riches, mais la bonne gestion des finances donnait une marge de manoeuvre conséquente a la politique impériale.

L'europe en 1670.

[Cypho51]

Chroniques du Royaume d'Espagne

Carlos II, Roy d'Espagne




Chapitres:

1-La guerre hispano-hollandaise
2-La guerre hispano-portugaise
3-La situation en Asie
4-La situation en Afrique
5-Les Amériques
6-L'alliance hispano-anglaise





Chapitre 1: Guerre contre les bataves.

"Sire, des troupes hoçllandaises et autrichiennes ont débarqué au Portugal! Ils sont des dizaines de milliers!"
Voilà ce qui vint extirper Carlos II de son sommeil, en pleine nuit d'un jour de mars 1651. Des troupes étrangères aux portes du Royaume! Qui plus est pour envahir et racketter nos cousins ibériques. La réaction espagnole ne tarda pas. L'année qui suivra fut celle de la préparation d'une armée afin d'intervenir et de libèrer la métropole portugaise. Et sitôt la guerre déclarée, les troupes autrichiennes encore présentes en péninsule ibérique n'urent d'autre choix que de fuirent par la France. La flotte autrichienne ayant été coulée. Des toupes espagnoles partèrent du Mexique afin d'envahir le Californie, et des implantations commerciales bataves y furent détruites. Quant au front européen, il était plus que facile. Les milliers de soldats hollandais retranchés dans les forts portugais durent cèder. La victoire semblait assurée quand soudain, sans crier gare, le ministère des affaires étrangères décida de lui même de signer la paix avec la Hollande!! Incroyable incompréhension à Madrid, où Carlos II convoque ses ministres. Des sanctions contre les instigateurs de cette paix blanche sont immédiatement décidées : Potence et don de leur corp à la... faim des loups. Mais impossible de reprendre les hostilités. Que penserait l'Europe d'une telle situation? Amères, nous devons nous résoudre à respecter des engagements, pris malgrés nous par une poignée de traitres dont même les loups, parait-il, n'ont put digèrer la viande infecte..

Chapitre 2 : La vengeance contre Lisbonnes

Mais si l'Espagne n'hésita à venir en aide au Portugal (une fois de plus), nulle dotue que celui-ci ne le méritait pas. En effet, dans la guerre déjà ancienne opposant la France et l'Espagne, Lisbonne, non contente de l'attitude espagnole qui, pour lui épargner une guerre longue et peut être pénible, avait demandé à celui-ci de ne pas l'aider, décida de nous frapper dans le dos en donnant à la France des informations militaires nous concernant! Une fois la paix signée avec l'agresseur français, l'Espagne se vengea immédiatement en envahissant le Portugal et en lui arrachant dicats et le port relais de Goa, aux Indes. Et malgré tout cela, Madrid vint quand même au secour de Lisbonnes, quand celle-ci en eut besoin. Dieu est témoin de notre charité chrétienne.

Chapitre 3 : L'Asie et nos ports

L'Océan indien est vaste mais peu d'iles y ont été localisées. Aussi, l'Espagne, trés tôt dans son aventure coloniale pris la décision de coloniser certains postes jugés clés. Ainsi, Bourbon, Maurice, etc... furent colonisées. Des ports ouverts aux amis de l'Espagne. Deux villes espagnoles sont également présentes en Inde. Dont Goa, prise de guerre. La présence espagnole est donc limitée en Asie, en nombre de villes, mais nulle doute que nos riches ports sur ce continent font envie à certain.

Chapitre 4 : L'impossible aventure d'Afrique

Mis à pat le Maroc, tout au nord, l'Espagne n'eut jamais de politique africaine. ce continent a été jugé inninteressant et ne fut donc jamais la cible d'une mission coloniale. Peut être dans le futur, si des opportunnités se font jour, mais les acteurs déjà présents n'apprécieraient sans doute pas qu'un nouveau pays vienne avancer ses pions sur ce continent sauvage et sans grandes valeurs économiques selon nos experts.

Chapitre 5 : Nos fières Amériques

Sans doute la fierté de l'Empire espagnol, la source de sa richesse, de sa puissance, et des moyens dont Madrid dispose pour se protèger de la France.

Organisation de l'Empire des Amériques (sud)


L'or y coule à flots, des plantations immenses de canne à sucre assurent à l'Espagne un quasi monopole mondial de cette denrée devenue trés prisée des européens. Sans parler du tabac, du café et du coton qui emplissent les caisses Royales.




Chapitre 6 : De nouveaux frères


Lassés par l'ingratitude de Vienne, fatigués des trahisons portugaises, et cherchant à renverser le jeu diplomatique européen, les espagnols durent se mettre en quête d'un nouveau partenaire. Un partenaire qui devait avoir une réputation solide, peu d'enemis déclarés, et qui pourrait apporter quelque chose à l'Espagne. L'Angleterre, nation navale et commerciale, était toute désignée. Loin d'être restée sur l'époque déjà lointaine où nos flottes se battaient continuellement en Atlantique, de l'époque où les armées espagnoles débarquèrent plusieurs fois sur l'ile imprnnable, l'Angleterre accepta notre idée de rapprochement. Nos deux pays ayant beaucoup à y gagner et nos ambitions étant complémentaires et non pas rivales.
Longue vie à cette nouvelle alliance.

[Danton]

1645 – 1671. Un nouvel essor



La Suède, nation pauvre et peu puissante , était sortie ruinée de ses 15 années de guerre contre l’Espagne, la Russie et enfin l’Autriche. L’herbe infecte qui faisait le délice de nos braves vikings commencait même à manquer : il fallait se ressaisir avant de sombrer définitivement ! La paix était désormais nécessaire pour sauver notre économie et éviter de prendre un trop grand retard technologique sur les autres nations européennes, toutes bien plus puissantes et riches que nous.

Face à la menace barbare qui planait toujours sur nous, maintenant comme il y a 150 ans, une réaction énergique fut décidée : on fortifia massivement les frontières orientales de la nation. La ligne Gustave engloutit nos revenus de nombreuses années durant, mais, au final, une barrière existe désormais entre nous et les barbares : grande est notre détermination, grand est notre courage indomptable !

Le Peuple Libre s’est ensuite étendu un peu, pacifiquement, en Afrique occidentale et, surtout, a été récompensé de sa piété par le Seigneur Très Puissant lui-même : un centre de commerce est apparu dans notre province du Canada : oh, certes, peu riche mais nous sommes un peuple modeste habitué à la pauvreté et la misère qui est la notre depuis l’aube des temps. Pour pouvoir éventuellement défendre ces possessions nouvelles hors Europe, il fut décidé de renforcer notre puissance navale : un chantier naval fut construit à Stockholm, les effectifs de la marine ont été doublé.

Des efforts diplomatiques ont ensuite été lancés un peu partout et les résultats sont prometteurs. Une ambassade a été établie avec l’Espagne et les tensions qui existaient entre nos deux pays appartiennent désormais au passé, mais ce fut Londres qui nous réserva l’accueil le plus chaleureux : des relations de franche camaraderie ont même été établis et l’Angleterre nous a octroyé l’accès à tous ses centres commerciaux de par le monde . Une ère nouvelle s’ouvrait enfin pour la Suède, qui relevait la tête hors de cete gadoue et misère qui fut notre triste lot pendant tant de décennies…Si le Seigneur le veut, il en sera encore ainsi à l’avenir !

[Elvis]

Alain Decaux raconte :

Quand Louis XIV s'entretenait avec ses Ministres

France, 1671 :


Connétable Elvis parcourait les couloirs du palais d’un pas alerte et pressé…
On ne faisait pas attendre le Roi de France, Louis le Quatorzième…

Y a pas à dire, il en jette ! (surtout quand on compare avec le portrait de Carlos II...)


Les gardes ouvrirent les portes de la salle du trône sans poser la moindre question.

Perruqué et poudré à la mode de la cour royale, l’illustre conseiller royal s’inclina devant son suzerain.

« Vous m’avez fait quémander, sire ? »

« Oui, Monsieur Elvis. Je suis las de ces courtisans qui ne cherchent qu’à s’attirer mes faveurs en ne m’annonçant que des nouvelles édulcorées.

Demain, je réunis le grand conseil royal, et j’ai besoin de connaître la véritable situation de notre royaume.

Nous savons que votre intégrité est à toute épreuve, ce qui vous a attiré quelques inimitiés au sein de la cour, mais cela vous vous en doutez…. »

« Sire, si vous parlez de cette affaire avec Monsieur le Comte de Breteuil…. »

« Allons, allons, nous savons que cette affaire, comme vous l’appelez, n’est que le résultat de la jalousie du Comte de Breteuil lorsqu’il a eu connaissance de vos avances auprès de la Comtesse… »

« Sire, mes relations avec la Comtesse ne sont que… »

« Allons, allons, Monsieur Elvis, mes espions me rapportent toutes les ‘petite’ aventures de la cour… »

Puis se penchant, avec un sourire malicieux, pour parler à voix basse à l’oreille de son ministre

« …et nous comprenons que la beauté de cette jeune dame, marié à ce vieux croûton de Breteuil, a su renversé votre cœur »

Puis se redressant et reprenant sa posture royale,

« Monsieur Elvis, accompagnez nous dans notre promenade, et raconter moi comment se trouve mon royaume »

Le Ministre se releva et pris le pas de son suzerain…

« Sire, votre royaume se porte à merveille : Nos frontières sont assurées, et nous n’avons plus aucun différend avec les royaumes voisins. Notre différend avec l’Espagne est résolu depuis le rattachement du Roussillon à la France. Si les relations avec Madrid sont encore frileuses, elles ne sont plus hostiles.

Les discussions constructives avec l’Empereur nous amènent à penser qu’une estime réciproque existe dorénavant entre nos deux royaumes.

Nos ambassades en Angleterre, en Suède, aux Pays Bas, au Portugal et dans l’Empire Ottoman sont également très productives.

Bref, nous n’avons pas d’ennemis. »

« Très bien, Monsieur Elvis, vous avez bien œuvré… Et nos colonies ? »

« Sire, la Nouvelle France est riche et pacifiée. Les frontières ont été également ratifiées avec nos voisins anglais et espagnols. La seule rivalité que l’on peut y noter est celles des marchands qui se battent pour avoir une place dans notre centre de commerce de Santee.

Nous menons actuellement une campagne de colonisation en Afrique australe, en collaboration avec l’Autriche, et nul doute que d’ici quelques années, ces lointaines provinces amèneront de nouvelles richesses au Royaume de France …»

« Excellent, Excellent…d’autres choses que vous devriez me dire ? »

« Oui, Sire… »

« Nous savions bien que vous garderiez les mauvaises nouvelles pour la fin… »

« Nous voulions également vous exposer la situation économique du Royaume… »

« Les caisses sont vides ? »

« Non Sire, au contraire, Monsieur Colbert nous a grandement assisté, et la France dispose aujourd’hui d’une forte économie, aidée de plusieurs industries. Industries qui ont contribué à renforcer notre force commerciale… »

« Donc, vous me dites que le Royaume de France est riche et puissant »

« Tout à fait Sire, l’Histoire saura reconnaître que votre règne aura su apporter richesse et opulence au Royaume de France… »

« Et bien, voilà d’excellente nouvelles.

Nous allons pouvoir nous consacrer à de plus ambitieux projets…

Monsieur Elvis, connaissez vous Versailles ? »

« Oui, Sire, c’est à quelques lieues de Paris, et je crois savoir que vous y disposez de nombreux arpents »

« C’est exact, d’ailleurs nous souhaiterions y… »

S’interrompant subitement, le Roi de France porta sa main au front pour se protéger du Soleil

« N’est ce pas Madame de Montespan que nous voyons là bas ? N’est elle pas ravissante ? »

« Certes Sire »

« Merci Monsieur Elvis, nous avons à faire… »



Le Ministre salua humblement, et s’éloigna…

Son devoir accompli, le Connétable Elvis regagna son carrosse.

Avant de s’engouffrer dans sa voiture, le Ministre s’adressa au cocher :

« Chez Madame de Breteuil ! »


Les relations sulfureuses du Connétable Elvis avec la Comtesse de Breteuil inspireront de nombreux écrivains à travers les ages...

[Elvis]

Ambassade de France

LA GUERRE DU RHIN : Aout 1680




La Chambre des Réunions a décrété que les frontières de notre Royaume sont désormais fixées par les rives du Rhin.

Notre bon roi Louis XIV suit donc les recommandations de ses ministres.

La Lorraine, puis l’Alsace sont ainsi rattachées à la France après une courte guerre contre le Palatinat.



Une ambassade est envoyée à Vienne pour faire valoir nos droits sur les provinces occupées par l’Autriche. Malheureusement l’Autriche refuse toute discussion et face à l’intransigeance de l’Empereur, la guerre devient inévitable.



La Hollande est emportée dans le tourment par son jeu d’Alliance. Nous proposons aussitôt une paix blanche à Amsterdam qui refuse.

Soit, nous envisagions d’oublier toutes prétentions sur les Provinces Unies, mais de part la décision batave, elles seront donc traitées de la même sorte que leur alliée.



Nos armées avancent en territoire ennemi et affrontent les armées coalisées autrichienne, hollandaise, bavaroise, saxonne et badoise et celles du Palatinat....

Au Nord, la Suède est également entrée dans le conflit contre l’Autriche en respect de ses propres prétentions sur les rivages de la Baltique.



Après quelques batailles, nos armées ont pu défaire Bade, et sont maintenant en Flandre, au Brabant et au Luxembourg.


Le Connétable Elvis, qui a laissé la Comtesse de Breteuil à Paris, conduit les armées francaise lors de la prise des Flandres.

A la demande de l’Empereur, aucune action offensive n’est menée sur la province de Palfz où des envoyés du Pape tentent de convertir la population au Catholicisme.





Cependant, le reste de l’Europe n’est pas indifférente au conflit. L’Angleterre et le Portugal refusent l’activité de nos commerçants, comme ceux des autres belligérants, mis à part les Provinces Unies.



Cette décision n’est pas critique car notre activité commerciale s’est focalisée sur les Centre de Commerce contrôlées par la France.

Néanmoins, nos Ministres discutent sur d’éventuelles mesures que nous pourrions être amené à prendre.

Mais avant, toute décision hâtive, nos ambassadeurs souhaitent s’entretenir avec ces royaumes qui nous ferment les portes de leur Centre de Commerce.



Situation à l'été 1680 :



Nos revendications comprennent donc : Flandre, Brabant, Zeelande, Luxembourg, Palfz auxquelles s'ajoute Hinterpormmern pour la Suède.

La France est ouverte à toute discussion et attend les plénipotentiaires bataves et autrichiens pour discuter de l'issue du conflit.

Déclaration du gouvernement Dosière

Le gouvernement Anglais ne peut que désaprouver la terrible guerre qui embrasse le continent. Nous conjurons l'ensemble des béligérants à trouvers des solutions diplomatiques et l'Angleterre se propose en médiateur.

Le Gouvernement Anglais proclame un embargo sur les ventes d'armes et de fournitures diverses à destination de tout les bélligerants dans l'ensemble de ses centre de commerce.

L'Embargo a déjà été mis en place à destination de la Suède, de la France et de l'empire d'Autriche. L'Embargo sera également decreté à destination de la république des Provinces-Unis des que les tracasseries administratives seront terminées (un accés militaire semble empecher l'embargo).

Le Libre Commerce reprendra des que la paix sera signée avec tout les bélligerants à la condition que l'Angleterre ne soit pas agressée diplomatiquement ou militairement.

L'Angleterre ne souhaite que la paix en europe et le prouve au monde entier en cessant tout commerce avec les nations bélligerantes tant qu'une paix ne sera pas trouvée. L'Angleterre se veut juste et impartiale.


Sir Aedan
Prime Minister

[Cypho51]

Déclaration du Royaume d'Espagne
Devant un conflit opposant une partie de l'Europe, l'Espagne a décidé de proclamer publiquement sa neutralité militaire.
Néanmoins, la Suède ayant pris soin de mettre à flot une armada immense, nous nous inquiètons des desseins des ces querelleux vikings. Quel interet, pour une nation continentale comme elle d'entretenir une couteuse flotte? Si ce n'est menacer les interets outre-mer des Empire coloniaux, tels que ceux anglais, portugais et espagnols. Tant que la Suède ne se contentera pas d'une flotte de type Baltique, nous refuserons de laisser les marchands suédois venir s'enrichir dans nos villes, sachant que cet argent se retournera contre nous.

Les intentions suédoises sont trés claires pour Madrid, et nous ne pouvions rester passifs.

Madrid en profite pour rappeller que toute agression sur nos amis et alliés portugais et anglais sera trés mal supportée par le Roy d'Espagne, qui mettra ses armées à disposition de ces deux Royaumes si ils en font la demande.

L'Empire colonial portugais a été le fruit des appétits voraces de plusieurs nations, mais cette periode de charognage est révolue. Qu'on se le dise!
Les portugais sont des ibériques, comme nous, ils sont nos frères. Et si par le passé des heurts violents ont opposés nos deux Royaumes, et ce à cause de la France, rappellons le, nous sommes aujourd'hui liés dans un objectif commun: défendre nos interets outre mer face aux nouvelles puissances navales dont l'appétit menace nos revenus coloniaux.