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Vieux 31/07/2007, 17h11
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chroniques du royaume de Castille : 1492 – 1499

(désolé j’avais pris des tonnes de screens ingame mais à priori ça a pas marché donc pas de screens sur la campagne de France L )

la guerre Franco castillane :

Le roi Enrique IV, monté sur le trône le 21 juillet 1486, ne pouvait tolérer plus longtemps la politique française d’intimidation. Deux points de discorde majeure justifiaient une action militaire contre ce royaume :
  • d’une part,la province de Navarre, qui revenait en toute légitimité royaume de Castille de l’aveu même des Français.
  • D’autre part la colonisation de la Californie par les colons français et notamment d’une riche mine d’or, colonisation de provocation puisqu’au sud le Mexique était à nous comme l’Alaska au nord.
Le plan était simple, nous devions attaquer au sud de la France et remonter jusqu’à la Loire, prendre les colonies d’Amérique du royaume de France, capturer la Californie, tandis que notre allié frisois devait mettre le siège devant Paris.

L’alliance avec la principauté de Frise avait été négociée quelques année auparavant, le royaume de Castille promettant à cette dernière les riches terres du duc de Bourgogne, paria de l’Europe, avec qui nous entretenions une alliance militaire dans notre seul intérêt.

Néanmoins, deux ans avant la déclaration de guerre, notre allié frisois nous trahi, des diplomates français étant parvenus à retourner notre allié, en lui proposant un partage de la Bourgogne rapide.

À la cour du roi, on se demanda dès lors, si une action militaire était réellement envisageable sans allié solide au nord. En effet nous n’étions pas sans savoir que la France, le pays le plus peuplé d’Europe, avait un potentiel de recrutement extraordinaire, et qu’une guerre d’usure contre ce pays, si nous étions seuls à combattre, ne pouvait être envisagé sans des difficultés certaines.

Mais notre roi n’eut pas la même analyse, pour lui, il était clair que la France cherchait la guerre avec l’Espagne, commençait déjà à retourner chacun de nos alliés, envoyait des diplomates à Madrid pour des négociations stériles, afin de gagner du temps pour sa préparation militaire.

En ce temps, nous nous préparions activement à la guerre qui était inévitable. Plus de 70 000 hommes avaient déjà été recrutés.

Dans les colonies, 10 000 hommes soutenus par 10 000 alliés indiens devaient s’emparer de la côte est de l’Amérique du Nord, et 3000 cavaliers devaient aller capturer la Californie. Pendant ce temps la flotte royale devait mettre le blocus devant la côte est pour empêcher toute évacuation des troupes françaises ainsi que tout renfort.

En Espagne, quatre corps de 10 000 cavaliers et 15 000 hommes à pied devaient remonter le plus rapidement possible vers Paris, tout en écrasant les armées françaises présentes, afin d’empêcher que le roi de France ne concentra ses troupes au nord en masse.

En 1496, la guerre fut déclarée après qu’un ultimatum eut été lancé au royaume de France réclamant la Californie et la Navarre.

La prise des colonies fut extrêmement facile, du fait de la quasi-absence de troupes françaises dans ces zones. Notre flotte coula néanmoins une demi-douzaine de navires français, et nos troupes coloniales embarquèrent immédiatement pour débarquer en France.

La neutralité de l’Angleterre avait été précédemment négociée.







Pendant ce temps, nos troupes traversaient les Pyrénées assez facilement profitant de la belle saison. On dénombrait quelque 30 000 Français qui barraient la route vers le nord. Nos troupes de chocs furent envoyées et les Français furent battus.

Commença alors pour l’armée française en fuite un véritable calvaire à travers la campagne. Ils furent poursuivis par nos armées pendant plus de six mois, et plus des trois quarts d’entre eux y périrent.

Pendant ce temps notre piétaille mettait le siège devant de nombreuses places françaises, et nous utilisâmes nos nombreux espions pour corrompre les défenseurs de ces villes, qui semblaient fort peu loyaux à Paris.

Pendant ce temps, en Bourgogne, la situation était catastrophique : Frise et France écrasèrent facilement les maigres troupes du duc de Bourgogne, précédemment fatiguées par la guerre avec l’Autriche. les places fortes bourguignonnes tombèrent les unes après les autres.

Profitant de ce succès dans les Flandres, les Français massèrent leurs troupes au nord de la Loire, comme nous l’avions craint, et descendirent vers nous. Heureusement, nous avions appris de la précédente guerre avec la France, de l’importance des manœuvres de cavalerie et des communications pour arriver en surnombre à n’importe quelle bataille engagée par l’ennemi. Ainsi, Frise et France furent déconfits à de nombreuses reprises, notamment Frise perdu 10 000 hommes dans la seule bataille de Limoges.

Pendant ce temps, nos hommes remportèrent des succès magnifiques dans leur siège, et tout le quart sud-ouest ainsi que sud-est de la France tombèrent entre nos mains. Seule la ville de Toulouse résiste encore aux assauts de troupes.



Actuellement c’est le Roi Louis XII de France en personne, qui descend le Rhône pour déloger nos troupes à Lyon et au Dauphiné, pendant que de nombreux français prennent les armes au nord de la Loire.

Cependant, le roi de France est un homme raisonnable, dans sa descente du Rhône il prit la décision d’engager des pourparlers avec nos diplomates. Il reconnaissait l’éclatante victoire du royaume de Castille, tout en affirmant que ses capacités de recrutement de troupes étaient encore considérables. En Castille, recruter des hommes hors mercenaires, était devenu très difficile. Après d’âpres négociations, on signa la paix de Toulouse qui consistait en quatre points majeurs :



La paix de Toulouse du 21 août à 1499
  • la Navarre cédée à la Castille.
  • La Californie cédée à la Castille.
  • Le Royaume de Castille n’interviendra pas dans les futures éventuelles conquêtes du royaume de France en Bourgogne.
  • Les deux parties s’engagent mutuellement à négocier dans l’avenir un accord sur le partage des colonies en Amérique du Nord.
Enfin, le royaume de Castille s’engageait à verser un léger dédommagement à la France pour sa perte de la Californie.

Un léger accord particulier de dédommagement en notre faveur a en outre été signé avec Frise.



Diplomatie

A la France : nous nous félicitons de la paix qui nous l’espérons, régnera pendant des siècles entre nos deux royaumes, maintenant que les seuls points de discorde n’existent plus. Maintenant que nous sommes redevenus amis, peut-être pourrions-nous discuter ensemble afin de faire collaborer nos deux diplomaties en Europe et dans le reste du monde. Notamment sur la question hongroise.

A Venise : encore une fois nous réaffirmons notre reconnaissance de l’Italie pleine et entière, sous l’autorité de Venise. Néanmoins, vos menaces à peine voilées envers le royaume de Hongrie, et vos appels du pied avec l’infidèle ottoman, ne peuvent pas être toléré. Nous ne reconnaissons aucune légitimité à des prises territoriales sur le territoire du royaume de Hongrie par aucunes puissances quelles qu’elles soient si ce n’est l’Autriche.
Ainsi les ducats que nous vous devons ne seront versé qu'après clarification de votre position.

A l’empire Ottoman : Que les choses soient bien claires une agression contre le royaume de Hongrie entraîneraient immédiatement la mobilisation de notre flotte et de nos troupes, suivi d’une déclaration de guerre à votre encontre. Nous appelons tous les pays concernés à savoir la France, l’Autriche, la Pologne et Venise à réfléchir à cette question. La barrière hongroise est le meilleur de nos atouts contre l’invasion musulmane.

A la Pologne : nous sommes heureux du rapprochement entre nos deux pays, et nous sommes certains que cette collaboration portera ses fruits très bientôt. A ce propos, une proposition très intéressante vous sera probablement faite dès la fin du mois d’août 1499.

À l’Angleterre : nous vous remercions pour votre neutralité, et nous savons compter sur vous comme un homme de parole.

Au Portugal : Vous êtes également un homme de parole puisque vous avez honoré notre accord en Amérique su Sud. Nous vous pressons néanmoins de développer plus avant votre flotte car votre fragile puissance financière attirera inéluctablement des appétits féroces.




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Vieux 31/07/2007, 19h52
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Chronique de France 1483 - 1492



Ces années formèrent la première période de paix de plus de une ou deux années du règne de Louis XI. Notre bon roi en profita pour mener une politique intense de développement économique et coloniale. Fort des préceptes du philosophe-guerrier grec, Sebastonikos de Phocée, il amorça................Pardon ?!!! Vous ne connaissez pas Sebastonikos de Phocée ???!!!???? NONNNNNN !!! Vous me chariez ? Bon je ne peux poursuivre l'histoire de France sans vous parlez de ce grand grec.

C'est à Troie que le nom de ce grec entra dans l'Histoire pour ne plus jamais l'en quitter (c'est pourquoi je m'étonne que vous ne connaissiez pas). Nous sommes alors aux Temps obscurs de l'Antiquité, entre 1200 et 600 av J.C. Le monde civilisé se constitue à l'Ouest des royautées grecques qu'un roi cruel et fourbe, Dantomemnon, a fédéré sous la force de son armée. A l'Est, sur le littoral de l'Asie mineure, un chapelet de puissantes cités, dont, la première de toute et la plus proche des Dieux, Troie. Dantomemnon, suite à l'enlevement de la femme de son frère, s'est servi de se prétexte pour porter la guerre contre la puissante Troie aux murs inébranlables. Il fait alors appel à tous les rois de sa fédération et à leurs armées. Sebastonikos est le roi d'un peuple de guerrier, les Myrmidons. Voici son histoire à partir du moment où elle entra dans l'Histoire, c'est-à-dire aux portes de Troie.

A peine débarqué sur les plages proches de Troie, Sebastonikos s'emploie à couper l'approvisionnement de la ville. À la tête de ses nefs, il attaque et réduit ainsi onze cités d'Asie Mineure tributaires de Troie. C'est dans l'une de ces villes, lors de la dixième année de siège, qu'il reçoit pour part d'honneur, Briséis, tandis que Dantomemnon reçoit Chryséis lors du sac de Thébé. Peu après, une peste frappe le camp grec et Calchas, encouragé par Sbastonikos, révèle qu'Apollon a puni Dantomemnon pour avoir refusé à son prêtre, Chrysès, de lui rendre sa fille Chryséis. Obligé de céder, Dantomemnon furieux réclame une autre part d'honneur. Sébastonikos se récrie et Dantonmemnon, pour l'humilier, décide de prendre Briséis, sa captive. En colère, ce dernier se retire sous sa tente et jure sur le sceptre de Dantomemnon, don de Zeus, de ne pas retourner au combat. Il implore sa mère de demander à Zeus l'avantage aux Troyens, tant qu'il sera absent du champ de bataille. Zeus le lui accorde.

Privés de son appui, les Grecs essuient défaites sur défaites, et alors que les Grecs sont acculés et que les Troyens menacent de brûler leurs nefs, le vieux sage Nestor convainc Napoléanos, l'ami de Sébastonikos, de se substituer à lui. Napoléanos obtient l'autorisation de Dantomemnon de sauver les Grecs en se faisant passer pour Sébastonikos. Nul doute que fourberie conseille Dantomemnon alors, ce dernier caresse l'espoir que Napoléanos meurt à la bataille pour provoquer la vengeance de Sébastonikos contre les Troyens. La manœuvre réussit, Napoléanos est tué par Hector. Furieux et humilié, Sébastonikos décide de se venger, malgré les avertissements de sa mère : s'il affronte Hector, il mourra peu de temps après. Héphaistos lui forge de nouvelles armes, avec lesquelles il sort à la recherche d'Hector.

Revêtu de son armure divine, il s'engage à nouveau dans le combat et abat un grand nombre de Troyens sur son passage, tellement que les eaux du Scamandre sont souillées de cadavres. Il rencontre enfin Hector, le défie et le tue avec l'aide d'Athéna. Il traîne sa dépouille trois fois autour de la ville, avec un char habituellement conduit par Automédon et chaque jour autour du tombeau de Napoléanos. Sébastonikos fait pourtant preuve d'humanité en laissant le roi Priam venir lui réclamer le corps de son fils pour lui accorder des dignes funérailles. Il obéit ainsi à sa mère, envoyée par les dieux mécontents du traitement infligé à la dépouille du héros. Il organise ensuite les funérailles de son ami Napoléanos et ses jeux funéraires.

Mais les jours de Sébastonikos sont comptés, peu après avoir vaincu dans une mêlée, à lui tout seul, 700 troyens et sauvé de la débacle l'armée de Dantomemnon il meurt, au pied des murailles de Troie, le talon, son point faible, percé d'une flèche tirée par Pâris, guidé par Apollon, ou par Apollon lui-même. Malgré tous les efforts oratoires de Dantomemnon pour s'attribuer tous les faits d'armes glorieux de Sébastonikos, malgré le recour à l'intimidation et à la menace, il ne pu jamais étouffer la légende qui s'était forgée à Troie. Sébastonikos le philosophe est considéré par les Grecs à l'égal d'un demi-dieu, et vénéré dans des temples qui lui sont dédiés à Sparte et Massilia. Il a de nombreuses aventures et on lui prête de nombreux amours mais il demeura toujours célibataire à son plus grand dam.



PS : les années 1483 - 1492 ont été des plus chiantes avec construction d'améliorations provinciales et developpement des colonies. Il y eut bien l'épisode des discussions anglaises pour les colonies d'amérique du Nord mais la classe française empêche de répandre cela sur la place publique comme certain. C'est donc pour vous épargner un monologue chiant que je vous ai compté cette fabuleuse histoire.

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Dernière modification par lemarseillais ; 31/07/2007 à 19h55.
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Vieux 02/08/2007, 13h01
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Le vrai récit de la guerre franco-castillane

(J'ai repris certaines images de l'aar de Comeon. J'avais pas fait de screens)



Le roi Louis XII, qui avait succédé à son père depuis peu, reçut comme cadeau d'avénement par le roi de Castille une guerre pour des prétextes falacieux. En effet, deux points de discorde existaient entre les deux royaumes :
  • d’une part, la province de Navarre, que notre grand roi feu Louis XI avait conquis était revendiqué de longue date par le roi de Castille
  • d’autre part, le roi de Castille revendiquait depuis peu (cad depuis 1486) la Californie comme sienne. Or il se trouvait que depuis des années nous colonisions cet espace.
Il faut dire que les relations entre les deux royaumes étaient exécrables depuis la victoire de l'alliance anglo-française contre la Castille quelques années plus tôt. Depuis sa défaite, le roi de Castille n'avait oeuvré que contre la France (ce qui nous amène d'ailleurs a pensé qu'il considère donc que la France fut la plus grande cause de sa défaite passée plutôt que l'Angleterre). Il prit contact avec de nombreux princes dont le grand Doge de Venise, le roi d'Angleterre, notre allié d'hier, le roi du Portugal, le duc de Frise et très certainement l'empereur lui-même. Cette intense diplomatie montra des succès rapides. Dans le plus grand secret, la Castille obtenait la neutralité de l'Angleterre pour le conflit à venir. Le duc de Frise se rapprochait encore plus de la Castille en nouant alliance avec lui. Le félon duc de Bourgogne, vassal du roi de France, renouvellait les folies de ses aieux en s'alliant avec un ennemi de la couronne.

La situation devenait difficile pour la France avec un front nord contre deux adversaires, un front sud contre la Castille et un front américain. D'autre part, l'Angleterre en affichant clairement sa neutralité, allait complètement à l'encontre de sa politique antérieure. En effet, lorsque vous combattez un roi qui aspire à la domination du monde, vous ne lui donnez pas carte blanche quelques années après contre le seul pays, avec vous, qui peut combattre cette hégémonie castillane. L'Angleterre n'avait pas manqué de faire savoir au roi de France qu'elle aspirait à une période de paix. Le roi de France n'avait rien demandé à l'Angleterre mais espérait que celle-ci userait du poids de sa parole au moins. Qu'aurait-il coûté à l'Angleterre de dire à la Castille qu'elle resterait neutre mais qu'elle ne tolérerait pas des gains coloniaux. Après tout, quand on fait la guerre à un roi parce qu'on le considére trop fort dans les colonies, ce n'est pas pour le laisser reprendre sous une autre forme, quelques années plus tard, ce que nous lui avions si durement enlevé. Mais tout ceci échappait visiblement à la cour anglaise. La situation était périlleuse. La Castille, seule, avait des moyens que nous n'avions pas. Mais que dire alors avec deux alliés stratégiquement idéalement placés.

Mais le roi de France n'était pas dupe et se doutait de ce qui se tramait dans son dos. Il pouvait aussi compter sur un certain savoir faire diplomatique et des ambassadeurs de talents. Progressivement il parvint à transformer cette situation périlleuse en situation difficile. D'abord, il obtient l'assurance de la neutralité impériale et vénitienne. Ce qui montre qu'il existe en ce monde des princes qui accordent plus de poids à la parole et aux rapports entre homme qu'à l'argent. Le plus franc succès diplomatique français fut sans conteste le ralliement du duc de Frise. Après une longue discussion, les arguments français et le comportement colérique et irrespectueux de la Castille surent convaincre le duc qu'il avait opté pour le mauvais camp. La France gagnait un allié de poids.

Pendant tout ce temps, le roi de France ne manqua pas d'entamer des négociations difficiles avec le roi de Castille. Notre roi acceptait sans difficulté de céder la province de Navarre dont les moeurs, après tout, était plus proches de ceux castillans que de ceux de langue d'oc. Malheureusement, le roi Castillan ne voulait pas se contenter de cela. Le vrai motif de son mécontentement était la Californie colonisée par la France. Il suffit de dire que les premiers mots du roi castillan furent "nous voulons la Navarre et la Californie" pour comprendre où se situerait le problème. La France demanda pourquoi la Castille voulait la Californie puisque rien ne justifiait une telle demande. Là, le fol nous annonça, avec une confiance dans ses dires que seul un fou peut avoir, que la Californie était une revendication légitime de la Castille. Nous avons insisté en demandant pourquoi cela serait légitime. La réponse étrange fut "parce que j'ai colonisé au mexique et en alaska donc ce qu'il y a entre les deux est légitimement à moi".
Notre bon roi comprit alors qu'en fait le roi de Castille ne cherchait que la guerre. Nous lui fîmes part du ridicule de son argumentaire, qu'une légitimité ne s'obtenait pas simplement parce qu'on le clamait. Nous avions beau lui expliquer, qu'en agissant comme lui, il nous suffirait de coloniser la Terre de feu pour ensuite revendiquer notre le Mexique sous prétexte que tout ce qui se trouve entre la Terre de feu et la Lousiane est légitimement notre, il ne comprit jamais. Ou plutôt, voulant la guerre, il ne voulut jamais comprendre.

Malheureusement notre roi commis une erreur. Il pensait que le roi de Castille travaillait sincérement à trouver une issue pacifique. En fait, celui-ci faisait perdre son temps à la France par tromperie tout en préparant une armée gigantesque. Notre roi, fort du code de l'honneur, ne menait aucune préparatifs de guerre alors que des négociations étaient ouvertes. Une fois prêt, le roi de Castille quitta la table des discussions et déclarait al guerre en claquant la porte. Nous n'étions pas prêt. La Castille alignait 70000 hommes, nous 45000 dont seulement 2000 en amérique. N'ayant pas le contrôle des mers, les colonies étaient déjà perdues avant même les 1er combats.





Pendant ce temps, les troupes espagnoles traversèrent les Pyrénés et, apercevant une forte concentration de cavalerie française sur Toulouse, envoya 50000 hommes. Nos 35000 cavaliers en pleine réorganisation ne pouvaient tenir longtemps le combat et se résignèrent à retraiter. Les pertes étaient faibles. Mais, contre tout manquement au code de l'honneur, le roi de Castille poussa une partie de sa cavalerie à la poursuite de nos troupes à travers toute la France. En 6 mois, nous étions passé de 35000 à 8000 (à cause de l'usure). Ce fut la source de beaucoup de malheurs pour la France car dès lors nous ne pouvions plus opposer de résistance aux troupes espagnoles dans le sud. Il nous fallait reconstituer nos forces et cela allait prendre plus de 2 ans. Ce véritable coup du sort fut à l'origine du désastre méditérranéen.

Au Nord, dans le duché de Bourgogne, la situation était catastrophique : Frise et France écrasèrent facilement les maigres troupes du duc de Bourgogne, précédemment fatiguées par la guerre avec l’Autriche. Les places fortes bourguignonnes tombèrent les unes après les autres. La France avait 10000 hommes sous ses ordres qui guerroyaient contre le duc félon. Le plus gros de l'effort fut fourni par le duc de Frise qui, presque à lui seul, mis à genoux le duc de Bourgogne. La gloire lui en revient.

Profitant de ce succès au Nord, et devant l'attention trop longue de reconstitution des troupes, nous décidammes de payer des mercenaires pour retrouver une force pouvant gêner les espagnoles au sud à défaut de les chasser. Nous massèrent nos troupes au nord de la Loire, environ 10000 cavaliers furent ainsi recrutés. C'est à ce moment que nous nous rendimes compte que le roi de Castille avait retenu la leçon précédente et copié les techniques de guerre des commandants français. A savoir l’importance des manœuvres de cavalerie et des communications pour arriver en surnombre à n’importe quelle bataille engagée par l’ennemi. A cause de cela et des faibles moyens à notre disposition, et malgré l'aide de la Frise qui en avait fini avec la Bourgogne, nos troupes furent déconfits à de nombreuses reprises. Progressivement tout le quart sud-ouest ainsi que sud-est de la France tombèrent entre les mains castillanes.



Notre bon roi prit lui même le commandement d'un fort détachement armée qui descendait le long du Rhône pour déloger les ennemis à Lyon et au Dauphiné. La situation redevenait enfin meilleure. Après une longue attente nos 35000 cavaliers ecrasés au début de la guerre avait reconsituté une part importante de leur force. Notre roi pouvait compter sur 25000 d'entre eux. Il en prit 15000 et en laissa 10000 pour soutenir la Frise au centre.

Cependant, le roi savait qu'il n'avait aucun moyen de récupérer la Cafifornie. La perte d ela Navarre ne l'affligeait guère car il était résolu, bien avant la guerre, à la cèder à son voisin. Mais la Californie ce n'est pas pareil. Il était essentiel de montrer au roi de Castille qu'il ne pouvait, sous des prétextes inventés, revendiquer comme sien ce que bon lui semble. A noter que l'Angleterre, qui pourrait aussi un jour subir ce genre de revendication, n'a même pas esquissé une condamnation officielle des propos castillan. Nous nous demandons si le roi anglais a conscience qu'il a donc reconnu implicetement le droit, au roi de Castille, de revendiquer des terres comme bon lui semble.
Pour une fois, et ne voulant surtout pas que la paix s'éternise, le roi de Castille offrit de ne rien réclamer d'autre que la Navarre tout en conservant la Californie contre la paix. Il était même disposé à abandonner son allié bourguignon vaincu. Belle démonstration de l'honneur et de la garantie qu'offre l'alliance castillane. Le roi de France savait sa position bien meilleure qu'au début de la guerre : il avait déjà perdu ses colonies, son point faible, et le front nord allait être achevé sous peu, ses forces étaient bientôt reconstituées et la contre-attaque aurait pu démarrer.
Fort de cela, il ouvrit des négociations avec le roi de Castille mais nullement avec le comportement d'un vaincu. Notre bon roi déclara accepter de cèder la Navarre, si la Castille abandonné définitivement la Bourgogne. Il rajouta que la Californie serait un point de discorde pour longtemps entre nos deux pays si une solution n'était pas trouvée et réclama un dédommagement financier pour son vol. Le roi de Castille céda. Les deux rois reportèrent a plus tard la négociation de zone coloniale avec reconnaissance de la souveraineté castillane sur la Californie.






La situation économique française en pleinen guerre, avec une partie du royaume occupée, est très difficile.
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Chronique Frisienne : 1499-1515.




Lors de cette période, 5 fait marquand que je vais vous compter si bas, se sont produit, ceci marquent le tournant vers une nouvelle époque pour Frise.


La Bourgogne mise à genoux !



Le déclin de la Bourgogne commença il y a plus de 3 décennies en 1485 exactement, avec la guerre contre l’Autriche, et continua par la suite, le Duché de Bourgogne n’u jamais le temps de se reconstruire de celle-ci, l’arrivé de la guerre entre la France et l’Espagne emporta se qui restait de la puissance du royaume, et de son soutien international, la Castille, les forces coalisés Franco Frison écrasèrent une à une les armés et les places fortes du Duc, la guerre se solda par la perte de Lippe, de Cologne en Allemagne et de 4 provinces revenant de droit au Royaume de France.

Une seconde Guerre durant la même période avait déjà commencé celle-ci, opposant l’Autriche à la Lorraine, allié de la Bourgogne qui répondit à son appelle, on ne peut pas dire que la Bourgogne ne tenait pas ses engagements même si l’emmenait droit dans le mur, le Duc était-il devenu totalement fou, ou un esprit chevaleresque démesuré l’habitait-il ? La folie reste l’hypothèse la plus crédible.

Quelques années plus tard, vint la guerre qui mit définitivement la Bourgogne a genoux, les armés de Frise et de France après un long repos pour rétablir-leur forces après la Grande Guerre, s’élancèrent à travers les plaines du nord et de l’est pour mettre à bas le Duché, la stratégie mise en place était des plus ingénieuse, pendant que les forces Frisienne assiéger les places fortes de Bourgogne, les importante forces de cavalerie française poursuivait l’ennemie, Frise remporta lors du conflit, Brabant, Zélande et Trèves qui fut libéré, la France quant à elle vassalisa la Lorraine et finit de conquérir les territoires du nord qui lui revenait, celle la Bourgogne restant.

La troisième guerre que le Duc de Frise mena contre le duché félon, fut mené seul, finissant d’écraser ce qui rester du pouvoir, ducal, qui perdit les Flandres et le Breda.

La prochaine période verra la fin inévitable du duché, n’ayant plus que la Hollande et sa province mère comme seul territoire, même Utrecht se lance a l’attaque de sa dépouille !









Une paix avec la Castille pour rétablir la neutralité des relations.



Après de longue négociation sur un tribut à verser pour la paix, Frise proposa la sécession des terres danoise dont il n’avait que faire, du fait de leurs mœurs différent du bon peuple germanique, la Castille s’empressa d’accepter cela, Frise gagna dans l’affaire la possibilité de ne pas payé et de se défaire de terres pauvres qui auraient créer un conflit avec le suède.

Conclusion, perte insignifiante pour nous, et gain pour le futur.



Une espérance de vie hallucinante sur le trône de Frise !



Depuis des générations, le trône du duché se caractérise par une forte mortalité de ses souverains, sur le trône, sur les 7 souverains qui se succédèrent depuis 1453, la moyenne de vie sur le trône avant Willem Frederick I, était de 6 ans, notre bon roi adoré en est à sa 16 émes année de règne, du jamais vu ! Le bas peuple commence à voir en lui par sa grandeur d’âmes et de ses réalisations, un saint ! Déjà quelques-uns un de nos archevêques sont allés demander sa béatification. Que son règne continue encore pour les décennies à venir et son nom laissera un souvenir impérissable de noblesse, de justice, dans le royaume et au-delà.



Première colonie du Duché !



Le royaume a enfin réussit a s’installer sur une terre aux bords du nouveau monde, l’ile de Jamaïque, plusieurs expédition ont été nécessaire à l’établissement de la colonie, chaque années des navires partiront de nos rives vers cette iles où poussent la cane à sucre, délice des fines bouches, espérons que notre établissement s’arriment profondément sur l’ile et que le sucre coule à flot pour le bonheur de nos papilles !







Réapparition de l’hérésie !



Après 4 siècles sans appariations de nouveaux hérétiques avec l’extermination des cathares, voilà que née sur les terres du peuple Bourguignon, un nouveau dogme le protestantisme rejetant le pape, voilà encore un signe de la décadence de ce peuple, mais celui-ci à commencer à s’étendre en Europe, atteignant Londres, la Suède, et formant un bloc dans l’est de la France, arrivant même sur nos bonnes terres Frisienne, le roi dans sa très grandes tolérance, n’a encore rien entreprit contre eux, voulant les conduire dans la paix vers la vrai fois, qui ne peut être que celle qui même vers le salut de l’âme selon les théologiens romains.










Situation du pays en 1515 :



La joie règne dans le royaume, bientôt tout le royaume sera libéré des bourguignons celle la terre d’hollande continuent de vivre sous le joug du félon.

La situation économique reste quant à elle très difficile, l’inflation bat des records dans notre pays avec presque 25 pourcent, notre grand roi Willem Frederick premier promet de remettre le royaume sur les rails économiquement par une politique stricte à toute épreuve !


Missive diplomatique :



A Venise : Nous espérons pouvoir travailler avec vous pour l’établissement de nos deux royaumes sur les territoires africains, notre alliance nous est des plus importantes.



A l’Autriche : Je ne vous mentirai pas, les dons faits à la Bohème étaient fait dans le but, de rallier, son alliance ce qui a été fait, pour qu’elle ne vous suive pas dans une guerre contre notre royaume, mais le problème a été réglé par sa vassalisation. Le trône du saint empire nous fait rêver, mais qui n’en rêve pas ? Mais nous nous battrons pas pour l’avoir, il est votre et il le restera, jusqu'à ce notre seigneur décide de vous le retirer.

Nous ne voulons que la paix, aujourd’hui et ne nourrissons plus aucune, envie en Europe., Nous voulons la paix entre nos deux royaumes, mais aussi entre vous et notre ami le Doge de Venise.

Nos rapports ont été des plus glacial par le passé et continue de l’être malheureusement encore aujourd’hui, cela nous ennuis profondément.



Nous espérons que notre franchise, nous permettra d’établir de meilleure relation pour l’avenir.
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  #66  
Vieux 02/08/2007, 17h50
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Venise 1499-1515


Paix

Le Grand Doge des Doges , Pedrolane Ier le Geux, avait un rêve, apporter la paix dans toute la méditéranée, hélas, son rêve ,n'était qu'une utopie, et rapidement il s'en rendit compte, mais lagré cela il décida de continuer l'union des peuples, quelques soient leurs origines ou leurs religions, c'est ainsi que l'A.C.M (Alliance centre-méditéranéenne) naquit. Cette Alliance qui réunit acutellement 7 Nations ( Sienne, Genes, Morée, Tunisie, Tripoli, Corfou et Venise), avait pour but de batir un havre de paix au centre de la méditéranée, ce parit fut lancé et réussi par Pedrolane Ier, ene ffet Tripoli fut courageusement libérée par nos fiers soldats et le peuple Tunisien après la débacle de leur armée contre les soldats Vénitiens, décida de rejoindre l'Alliance, en tant que vassal de Venise, cette décision fut donc respectée et Venise accepta l'allégence de tout un peuple.

Ces pays sont maintenant assurés de ne plus entrer dans des guerres fatricides et cela grace à l'oeuvre d'un seul homme : Pedrolane Ier le Geux ! (acclamé par la foule)




En rouge l'A.C.P , en vert les possibles futurs entrées dans l'A.C.P.


Situation économique

Après avoir si durement construit la paix, le Grand Doge des Doges, décida de redresser le pays économiquement, l'inflation fut stoppée et stabilisée, le commerce reprit d eplus belles , et nous passales de 0 marchands dans 0 centres de commerce à l'implantation de 5 marchands en Venise, 4 en Thraces, 5 en flandres et 6 en Pensacola (Venise fait parti du club très fermé à pouvoir possèder des monopoles).
C'est ainsi que Venise continua à prospérer, le pays était maintenant fort bien équipé en infrastructure, meme si des tribunaux doivent encore etre construits, en effet nous venons d'en recevoir les plans.

Nouveau Monde



En rouge, collonies Venitiennes, en vert zone srevendiquées.

Durant ces années, de folles découvertes nous parvimes, en effet le s cartes du nouveau monde dont parlaient tant les autres nations européennes, arrivèrenet enfin jusqu'a nous, Venise toujours dans un souci d'innovation et d'achange de culture décida d'envoyer ces 1ers colons en afrique tout d'abord, mais nous furent fort mal accueilli et ne pouvant faire comprendre aux indigènes nos intentions nous dument plier bagages de 3 provinces pour finalement nous établir à Ouidah qui est proche de devenir la 1ère ville coloniale Venitienne (941 habitants).
Mais vu le rejt des africains et en attendant de pouvoir recruter un intèrprète ( il parait qu'ils en font de très bon au portugal). Nous décidames de rejoindre l'aventure amricaine, c'est ainsi que 3 collonies furent fondées, une fut détruite par les indigènes sans aucune raison et les deux autres sont en phase de devenir des cités colloniales tout comme Ouidah.

L'aventure commence et continuera !



Diplomatie
Au portugal , Nous n'avons jamais vraiment entretenu de contacts avec vous mais nous vous demandons si cela ne vous dérange pas la limite que nous nous sommes fixés pour le nord de l'amérique du Sud, nous ne voulons pas allé contre vos intérets et nous vous invitons donc à nous envoyer une missive si vous voyez un point de discorde.

A la Castille, Nous souhaitons aussi savoir si nos limites fixés pour l'amérique du sud ne vous genes pas , nous pensons d'après ce que vous nous avez dit que cela ne vous dérange pas.

A Frise, Nous sommes heureux d enotre alliance, en effet elle nous permet d'apprendre d'autres cultures et moeurs, nous éspèrons que notre collaboration sera fructueuse, surtout au niveau commercial.

A l'Autriche, Nous devons réfléchir à votre offre, en effet certains conseillers Ministériels émètent des avis négatifs, nous vous tenons au courant.
Sinon nous regrettons la manière dont vous avez attaquer la Hongrie sans meme nous envoyer une missive avant alors que nous avions la possiblité aussi de le faire et que nous vous avons envoyé des missives pour vous demander une collaboration et ce pour qu'il n'y ait point de discordances après... Mais apparement le fait que nous ne vous reconaissions plus comme empereur a du vous mettre de mauvais poil..
Tant qu'a Sienne ne vous inquiétez pas pour elle, son Indépendance est garantie autant de temps que son peuple le voudra.
Nous éspèrons que nos relations se réchauffront à l'inverse de ce qu'elles sont devenue, en effe nous avons l'impression que l'Archiduc prend Venise de haut et ne la considère pas à sa juste Valeur et cela le Peuple Venitien de le supporte pas.

A la France, nous voulons sceller un accord définitif avec vous en ce qui concerne la Savoie, nous sentons que nous arrivons (enfin) au bout de cette négociation, Vive la diplomatie.
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  #67  
Vieux 02/08/2007, 19h24
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Alerte française
Mes espions sont parvenus, au péril de leur vie, à volé une copie de ce film. J'en informe le monde car c'est de la plus haute importance et nous sommes tous concernés.

http://www.grapheine.com/bombaytv/in...a4dbc0cc35b3d5
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  #68  
Vieux 03/08/2007, 00h00
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  #69  
Vieux 03/08/2007, 17h21
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Un jour à la cour de Castille ...

Coméon :
-Mon Bon Roy ?

Le Roi de Castille :
-Oui

Coméon :
-Hum, nous avons reçu un troubadour désirant vous transmettre... hum...un message du Roy De France.

Le Roi de Castille :
-Quelle agréable attention de m'envoyer un message diplomatique chanté !!
-Faites donc entrer ce troubadour, j'ai hâte de l'entendre !

Coméon :
- heu..oui...enfin je suis pas sûr que sa majesté appréciera...

Le Roi de Castille :
- Au diable rabat joie faites le donc entrer !!!

Coméon :
-Le voilà Monseigneur

Le Troubadour
- hum...hum.... lalalala
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  #70  
Vieux 05/08/2007, 11h25
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Histoire de France : 1499-1515


Le royaume de France sortait d'un conflit de plusieurs années contre le royaume castillan. Nous avons déjà vu les tenants et aboutissants de ce conflit. Nous ne reviendrons pas dessus, mais il est nécessaire de rappeler au lecteur, que le roi de France avait obtenu du roi de Castille l'abandon de son allié bourguignon.


L'anéantissement de la maison bourguignonne
Après toutes les vilaines et les trahisons qu'avaient fomentés le sang des duc de Bourgogne, leur nom était honni et déconsidéré en France. Dans les jours qui suivirent la paix avec la Castille, le roi de France, Louis XII, en son conseil, prit la décision, soutenue par tous les grands présent, que la maison de bourgogne avait gâché son sang, l'avait souillé et que dès lors il ne serait plus jamais considéré comme sang royal. Il fut proclamé dans toutes les bonnes villes du royaume que la dynastie bourguignonne n'appartenait plus au sang royal, et de ce fait les ducs de Bourgogne perdaient leur titre de pair de France. Le roi de France réclamait la recouvrance immédiate des terres de sa couronne confiée jadis à Philippe le Bon.
Evidemment, le duc bourguignon refusa. Mais il n'était plus en position de résister. Louis XII s'était déjà entendu avec le duc de Frise, qui , pour le remercier de son soutien, avait obtenu du roi de France sa complaisance pour l'annexion de la partie orientale du duché bourguignon. En trois campagnes, la Bourgogne fut dépecée et ne survit que pour peu de temps encore aujourd'hui. Ainsi, Picardie, Artois, Franche-Comté, Nivernais, Valenciennes et Hainaut ont été réinvestis par les troupes royales.





Le développement du pays
L'échec contre la Castille avait montré, outre l'impérieuse nécessité d'une bonne préparation militaire, le besoin évident d'une économie solide pour appuyer une armée forte. Notre bon roi, dans sa grande sagesse prit d'importante mesures sur les plans commercial, fiscal, et colonial. Des colonies riches des Antilles furent colonisées. Le rachat de colonies anglais permit de gonfler la production de coton français. La multiplication des affaires commerciales coloniales engendra la création d'une zone de marché de premier importance en Pensacola.
Notre roi, qui constatait l'enrichissement de certaines nations par le commerce, décida que la France se devait d'être parmi les nations commerçantes de ce monde. Il encouragea les marchands à s'ouvrir au monde et à sortir du carcan européen surconcurrencé et peu rentable à la vue des investissements. Après de longs efforts, cette politique commence à porter ses fruits aujourd'hui même si les revenus commerciaux demeurent illusoires par rapport aux revenus bruts de la nation.
Toutes ces mesures, soutenues sans relâche pendant 15 ans, permirent un enrichissement fabuleux de notre royaume, de ses sujets et donc des caisses du roi. Parallèlement, Louis XII prona une politique stricte de contrôle de l'inflation. Même si la France restait dans les moyennes de ses voisins, il importait de faire un effort. Les résultats furent assez rapide et encourageant.



La situation en 1502. Observez la valeur du COT français en bas à droite.



La situation en 1515. La valeur du COT a bien monté.




Un avenir compliqué : le problème de l'hérésie.
Pourtant malgré toutes ses réussites, une ombre grandissante étendait son bras sur l'est du royaume. L'hérésie qui trouvait sa source en Bourgogne et en quelques autres foyers éparpillés en Europe, était en train de gagner un nombre de plus en plus important de provinces. l'inquiètude gagnait de plus en plus notre roi qui, embarquait dans une colossale politique économique, n'avait pas eu les moyens de lutter et d'éradiquer cette hérésie dès son apparition. En quelques années, elle avait déjà gagné 5 provinces françaises. A croire que le peuple français est un terreau idéal. Comment nous, le peuple élu, pouvons nous abriter une telle chose ? De quoi nous punissez vous Seigneur ?
D'autre part, dans l'empire colonial d'amérique du nord, nombre d'indiens restent à convertir à la vraie foi. Perdus comme ils le sont, ils se révoltent sporadiquement en se croyant guidé par des dieux qui n'existent pas.
Tous ces soucis causent beaucoup de maux à notre souverain qui a décidé d'employer les grands moyens pour réunifier spirituellement le royaume. Cette campagne de la foi va nécessiter beaucoup de moyens et de temps. Mais Dieu ne peut attendre et il ne saurait y avoir d'autres priorités.
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Dernière modification par lemarseillais ; 05/08/2007 à 11h38.
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