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Vieux 25/11/2006, 20h13
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BLITZKRIEG A L'OUEST !


Communiqué spécial de la Wehrmacht, 10 avril 1939

Sur l'ensemble du front Ouest, les forces ennemies sont, soit en pleine retraite, soit anéanties. Les forces armées Belges et Hollandaises n'existent plus. Face à nos 120 divisions, le front français est percé en de multiples points. A la pointe de l'attaque, nos divisions blindées se sont emparées de Paris le 6, après une marche ininterrompue de 4 jours et demi, en partance d'Aachen. Après de durs combats ayant opposés plus de 16OO chasseurs dans les deux camps dans le ciel champenois, la Luftwaffe règne désormais en maître sur l'ensemble du territoire français. Le gouvernement de Paris s'est réfugié à Marseilles, à portée des bombardiers italiens. Aucun signe de capitulation française n'est cependant apparu. Cela est certainement à mettre en relation avec l'entrée en guerre de l'URSS.

D'autres communiqués suivront.

Dernière modification par LUCIFER ; 28/11/2006 à 18h19.
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Vieux 09/12/2006, 23h35
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LA FRANCE EST VAINCUE!



Communiqué spécial de la Wehrmacht, 30 avril 1939


Le 11 avril, aux alentours de Compiègne, 8 divisions en déroute se sont rendues au Groupe Armée Centre du Maréchal Blomberg. Le 12, après une préparation d'artillerie intense, nos forces ont attaqué dans un assaut brutal la supposée imprenable ligne Maginot au nord de Metz. Les forces ennemies, qui avaient entamées sur l'ensemble des provinces d'Alsace-Lorraine un vaste repli afin de tenter de rompre le vaste encerclement qui se profilait, durent rapidement lâcher prise. Ce même jour, le XIV Armeekorp du Général Hausser effectua la jonction sur le Rhône, à Lyon, avec nos alliés italiens qui avaient eux aussi percé, encerclant ainsi 22 divisions ennemies dans la région des Vosges.


Les tentatives françaises pour percer échouèrent rapidement. Le 14, les dernières unités françaises en état de combattre furent défaites à Dijon. Le 18, Mulhouse, dernière position fortifiée ennemie, était enlevée, les 22 divisions encerclées se rendant à la Wehrmacht.


Pendant ce temps, la Luftwaffe repéra le reliquat de l'armée française en Provence: 17 divisions, dont plusieurs puissamment blindées. Après avoir entamées une marche vers le nord pour tenter de colmater nos percées, le corps blindé composé principalement de Somua fit halte à Saint-Etienne au vu de la dégradation rapide de la situation mlitaire française. Couvertes par d'importantes frappes logistiques sur le réseau routier reliant Marseilles à Bordeaux, nos avant-gardes blindés atteignirent le 21 la frontière espagnole à Bayonne. La division Fantôme du Général Rommel entra dans Toulouse le 23. A cette date, parvenant à rompre le contact avec nos corps blindés au repos, les forces françaises avaient entamé un embarquement depuis Perpignan. La Regia Marina, en infériorité, ne pût interrompre les opérations des Alliés. Lorsque les forces italiennes, sur leurs demandes, pénétrèrent les premières le 26 dans cette ville, les 17 divisions ennemies avaient pu fuir. Une fuite honteuse que la propagande ennemie appelle "Le miracle de Perpignan".


Seul Pau, occupé finalement début Mai, n'était alors pas sous contrôle militaire de l'Axe. Le 3 Mai, faisant suite à la capitulation hollandaise, le gouvernement belge déposa les armes.
La Campagne de France s'achevait un mois jour pour jour après la décision d'appliquer "SCHLIEFFEN 39", au prix de pertes très faibles de notre côté, suite à la plus fantastique offensive allemande de tous les temps. Le gouvernement français refuse d'admettre sa défaite, mais l'Empire français a perdu la France.
Durant la 3ème semaine d'Avril, le Duce Campioni nous communiqua la nouvelle tant attendue : "Six porte-avions anglais repérés en Méditerranée". Le moment était venu.

D'autres communiqués suivront.

Dernière modification par LUCIFER ; 15/01/2007 à 22h30.
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Vieux 15/01/2007, 22h47
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563/56…



Rapport de l’Abwehr aux premiers jours de Seelöwe



L’objet de ce rapport est de comparer le plan spécial « Seelöwe » dont les spécifications et le plan initial ont été pour la première fois exposés en janvier 1936, avec les résultats obtenus entre le 5 et le 26 Mai 1939, soit au bout de 3 semaines d’opérations. Les passages en italiques correspondent au plan de 1936.



Nos frontières orientales étant sécurisées par l’alliance avec la Pologne, la décision à l’Ouest devra avoir lieu au plus tard mi-avril 39, une fois les conditions atmosphériques favorables. Le préalable indispensable à Seelöwe est la chute rapide de la France, ainsi que la sécurisation des bases aériennes des Pays-Bas et de la Belgique. La neutralité de ces pays ne devra donc pas être respectée. Afin de pouvoir concentrer le maximum d’avions prêt de la Manche, 8 aérodromes devront être déployés autour de Calais et de Dunkerque dès la capture de ces villes.

Notre offensive débuta le 5 avril 39. L’effondrement français était consommé dès les premières heures. Paris tombait 5 jours après le début des hostilités, les gouvernements belges et hollandais capitulaient. À ce jour, le gouvernement français, réfugié à Bastia, refuse la défaite, malgré la perte totale du territoire métropolitain. Enfin, 7 bases aériennes préfabriquées ont pu être déployées autour de Calais et de Dunkerque.




Il serait illusoire de vouloir demander à la Kriegsmarine de concurrencer la Royal Navy en Manche. La capacité industrielle du Reich ne lui permet pas encore de renforcer dans des proportions énormes ses trois armes simultanément. Le rôle de la Kriegsmarine ne sera donc pas de repousser les flottes ennemies, mais d’assurer le transport des divisions affectées à l’invasion. Dans ce but, XXX flotilles de transport seront immédiatement mises en chantier, ainsi que quelques unités modernes de combat (en particulier un cuirassé lourd ainsi qu’un porte-avion d’escorte).

D’autres priorités ont retardé la sortie du cuirassé Bismarck. Avec ses canons longues portées, celui-ci a indubitablement manqué lors de l’invasion, les Alliés n’ayant visiblement rien à lui opposer actuellement. Par contre, le choix fait très tôt de pousser à 2 la construction des porte-avions d’escorte (pour un coût modeste) s’est révélé être très positif. Sans eux, au moment le plus crucial du débarquement, l’invasion aurait échoué. Malheureusement, ces 2 unités ont été détruites. Concernant les flotilles de transport, Le programme de construction a pu être mené à terme.





La Luftwaffe devra être porté à un niveau qualitatif et quantitatif au minimum équivalent à celui de la RAF. Il conviendra de supposer que les forces de celle-ci se monteront à une vingtaine d’escadrilles mi-39. La Luftwaffe devra dans un premier temps considérablement affaiblir la RAF au-dessus du territoire français pendant la campagne de France. Puis elle devra durant les premières heures, voire les premiers jours du débarquement, nettoyer la Manche puis le sud de l’Angleterre de toute présence de la RAF, afin de permettre à nos bombardiers navals de couvrir la Kriegsmarine et de repousser la Royal Navy. En cas d’attaque surprise, l’objectif ne sera pas de détruire cette dernière mais de lui interdire la Manche. Au cas où l’attaque surprise ne serait pas possible, sa destruction deviendra par contre prioritaire et indispensable pour la bonne réalisation de Seelöwe. Néanmoins, priorité sera dans tous les cas donnée à la destruction des 5 ou 6 porte-avions anglais. Enfin, le secret le plus absolu sera observé concernant l’existence de nos bombardiers navals, ceux-ci ne seront donc utilisés qu’au moment de l’invasion.

Le redéploiement massif des flottes anglaises et françaises début 39 (estimé à 110 unités alliées par le renseignement militaire italien du Général Dandi) suite à l’entrée de la Turquie dans l’Axe a été aussitôt interprété à l’OKW comme le choix stratégique des Alliés de « sortir » la Turquie et l’Italie du conflit se profilant. Un tel choix, avec une telle quantité de navires, ne pouvait avoir de sens que si de puissants groupes aéroportés étaient inclus dans ces 110 navires. Ordre fût alors donné de se préparer à l’invasion, en l’attente de la confirmation de la présence des porte-avions alliés en Méditerranée. Le 3 Mai, le Duce Campioni nous faisait informer que 6 porte-avions anglais venaient d’être détectés au large de la Sicile. Le 4, l’ordre d’invasion fût donné, les forces italiennes prévenues de se préparer à lancer des attaques de diversion en Méditerranée.

Remarque : Dès les premières heures de Schlieffen 39, de très durs combats ont opposé la Luftwaffe à la RAF au-dessus de la Champagne. Cela ne peut avoir qu’une explication : le pré-positionnement de la RAF dans les aérodromes français du Nord de la France et de Paris, en violation flagrante du traité Germano-britannique de 1938. De toute évidence, cela conforte notre opinion que les Alliés étaient sur le point de lancer une attaque surprise sur le Reich, que celui-ci a su devancer à temps.





L’invasion ne pourra se faire qu’en mettant le maximum de chances de notre côté. Des troupes spécialisées devront être formées en vue de cette action. Trois divisions de Marines seront spécialement formées pour l’assaut initial, afin de prendre possession le plus rapidement possible d’un port. Une division parachutiste complètera le dispositif d’invasion. Le port (Portsmouth de préférence) devra être capturé intact, afin d’y débarquer le reste des forces d’invasion (10 à 15 autres divisions).

Remarque : les divisions de Marines, spécialement formées aux assauts amphibies, seront fortement mises à contribution lors de la capture de Rotterdam.

Le 5 Mai, notre flotte, discrètement positionnée à Amsterdam, quittait le port avec à son bord les 3 divisions de Marines. Dans la nuit du 6 au 7, le restant des forces d’invasion (retirées du front français, et mises au repos) était embarqué depuis Calais.
Le 7 Mai, à 5h, un mois et 2 jours après le début du conflit, l’invasion débutait.


Dernière modification par LUCIFER ; 17/01/2007 à 22h08.
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Vieux 15/01/2007, 23h39
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Vieux 17/01/2007, 23h29
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Vieux 13/03/2007, 02h32
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Journal du Major Heinrich Jäger, XXVII Armeekorp, 3ème PzD


7 mai 1939

C'est parti, l'invasion a débuté. Les mauvaises surprises aussi. L'état-Major a été un peu trop optimiste sur la faiblesse de la RAF. Pour commencer, les anglais alignent finalement autant d'escadrilles que nous. Pour finir, la moitié de leur chasse est de qualité supérieure. Malheureusement pour eux, ils n'ont pas su profiter de leurs avantages. Leurs aéroports sont bondés, alors que notre positionnement a été planifié longtemps à l'avance, avec de nombreuse pistes rapidement déployées dans le nord de la France. Avec celles capturées, la Luftwaffe a réussi a dégager le ciel du dessus des plages du débarquement jusqu'à Londres.

Ce soir, Portsmouth est tombé, suite à l'attaque de nos 3 divisions de marine, ainsi que de l'intervention de nos paras. Une première dans l'histoire militaire. Bilan: 3 DIs de garnison anglaises capturées.


8 mai 39

Journée mitigée. On a même eu chaud aux fesses. La Kriegsmarine n'a pas pu se maintenir en Manche, malgré l'appui de notre aviation navale. Le débarquement a dû être interrompu avant que l'ensemble des renforts -dont nos 3 PzDs- n'ai pu rejoindre les 8 divisions déjà à terre. Mais 7 navires de guerre anglais coulés, pas de pertes de notre côté. Nos porte-avions d'escorte servent bien.

La RAF tente de reprendre le contrôle du ciel, mais rien à faire, la Luftwaffe ne lâche rien. Les batailles aériennes comptant plus de 10 escadrilles engagées se succèdent sans relâche. Au-dessus de nos têtes, c'est fascinant et effrayant à la fois.


9 mai 1939

C'est pas bon, mais alors pas bon du tout. Nos reconnaissances aériennes montrent 4 à 6 divisions blindées anglaises en cours de formation. Certaines avec du matériel français, visiblement évacué lors de la chute de la France. Matériel qualitativement supérieur au nôtre. Nos 8 DIs sont entourées par une quinzaine d'unités anglaises. La Luftwaffe se surpasse.



10 mai 1939

Bristol est capturé, l'anglais repoussé. Nos forces tentent de gagner des positions. Plymouth est nettoyé de ses 2 DIs de garnison. Si nous perdons nos positions, cette dernière nous permettra de constituer un réduit défensif. Je suis toujours avec ma division à Cherbourg. Une énorme flotte nous barre l'accès à la Manche, mais elle se fait pilonner par notre aviation. Si nous parvenons à la repousser avant que notre corps expéditionnaire ne se fasse vaincre, nous avons encore une chance de réussite.



15 mai1939

Contre-attaque anglaise. Bristol est perdu. Nos forces à Portsmouth sont battues et retraitent vers le réduit de Plymouth. Nos paras ont combattu jusqu'à la mort pour couvrir notre retraite. L'Amiral Carls tente une sortie. Nous avons reçu ordre de nous préparer à embarquer. La Kriegsmarine aurait été sérieusement malmenée, mais aurait pu retraiter en bon ordre aux dernières nouvelles. Retraite en bon ordre Feld-Marshall Blomberg qui fait preuve de qualités surprenantes.

Ça y est, nous embarquons de nuit. Carls est parvenu à manoeuvrer la Home Fleet et à feinter un mouvement vers l'Est...puis à virer de nuit vers le Western Channel.





17 mai 1939

Déjà deux jours que mon Korp a débarqué à Plymouth. Pas une minute à perdre pour renforcer nos positions. La Kriegsmarine cette fois-ci s'est faite bien accrocher, mais pas sans être parvenue à débarquer 7 nouvelles divisions, dont nos 3 PzDs légères, qui sont venues renforcer les 7 DIs survivantes de la première vague. Elle a dû retraiter vers Brest, mais a prélevé elle aussi son tribut. Combien de temps la Royale Navy pourra t-elle supporter ce taux de pertes? Notre aviation la pilonne sans cesse.

18 mai 1939

Nous sommes à cours de ravitaillement depuis la perte de Portsmouth. Les anglais vont attaquer.

Nous les avons repoussé.



19 mai 1939

Travail admirable de la Luftwaffe, dont les premières unités commencent à se rebaser ici. Nous avons enfin réalisé l'égalité numérique avec les anglais. Mais ils ont plus de chars, ceux-ci sont meilleurs, et ils ont attaché des brigades d'artillerie motorisée. Néanmoins, Kleist nous a ordonné de nous préparer à contre-attaquer, nos soucis de ravitaillement temporairement résolus. Objectif, Bristol!


23 mai 1939

Bristol est entre nos mains. Plus au sud, plusieurs DIs vont recapturer Portsmouth. La situation s'améliore, mais est loin d'être rose. 8 DIs françaises ont été repérées faisant mouvement vers nous. La parité numérique aura fait long feu. Je n'ai aucune envie de finir POW ici, alors que les russes bousculent nos alliés polonais, et se dirigent vers Berlin.



24 mai 1939

Nouveau coup de bluff de la Kriegsmarine. Mais cette fois-ci, elle y a perdu 3 flotilles de transport et n'y a rien gagné. 4 porte-avions anglais verrouillent la Manche.

La Luftwaffe continue de repousser la RAF de plus en plus vers le nord.



25 mai 1939

Bristol est de nouveau perdu. Les anglais sont tout simplement trop nombreux. Mais nous entamons une contre-attaque. Bientôt, il ne restera plus un pont, plus une route d'intacte, plus aucune infrastructure entre Plymouth et Londres. A se demander si l'OKW ne recherche pas cela pour retarder les avances anglaises et nous permettre de rassembler et débarquer de nouveaux renforts.



26 mai 1939

Ma division fonce de nouveau vers Bristol. Les nouvelles nous sont parvenues du continent. Elles ne sont pas bonnes. Nos alliés turcs et polonais se font enfoncer. Mais l'italien cartonne face à la Royal Navy. Les pertes subies par cette dernière en Méditerranée, et surtout en Manche pour nous empêcher de passer, atteignent des sommets. Bientôt, nous devrions pouvoir passer à pied.



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