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  #61  
Vieux 12/09/2007, 21h37
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VII. Un ennemi infatigable



-242


Après sa brillante victoire, et après avoir débarassé les environs de Segestica des fuyards potentiellements dangereux, Coelius longe la côte pour rejoindre plus loin Salona.


L'armée de Coelius s'est beaucoup amoindrie depuis le début de sa campagne, entre les pertes, les morts par le froid et quelques citoyens-soldats indisciplinés. Le prodictateur a dû réorganiser ses légions et regrouper les hommes : Coelius dispose désormais plus que de deux légions presque complètes contre quatre au début de sa campagne.
Il attend impatiemment les trois légions de renforts menées par Ricus, mais celles-ci n'arriveront jamais : Ricus ayant eu des échos si favorables à Coelius qu'il estime que celui-ci n'a pas de besoin préssant de renforts. Si bien qu'il va combattre les nouvelles incursions gauloises à Jenuensis qui n'en finissent jamais. Ce détour ne fera pas perdre plus que quelques mois à Ricus. Mais voilà que l'improbable survient : les illyriens franchissent les Alpes au nord avec d'imposantes armées et assiègent Patavium puis Bononia. L'ennemi que l'on pensait au bord de la rupture semble avoir encore beaucoup de ressources !


Pour le moment Coelius semble bien s'en sortir avec ses deux légions, il remporte encore de brillantes victoires et capture Salona au bord de l'Adriaticum. Le pillage est encore plus profitable qu'il ne l'était à Segestica, Coelius est en train d'amasser une fortune considérable. De cette fortune, une part est encore envoyée à Rome, il devient de plus en plus apprécié du peuple, certains pensent même qu'il va réussir à effacer Trawnus.






Printemps -241


Coelius épuisé après de si nombreuses batailles ne dispose plus que d'une seule légion : il décide de rentrer en Italie. Mais alerté par ses éclaireurs qu'une armée ennemie en profite pour faire route vers Salona, il rebrousse chemin et repousse les illyriens. Conscient qu'une menace planera toujours sur ses récentes conquêtes il tente le tout pour le tout en se dirigeant vers la capitale ennemie et mettre fin à toute vélléité illyrienne, espérant que la cité ne soit pas imprenable.



Pendant ce temps en Italie la situation est encore plus délicate : Patavium est rapidement tombée aux mains de l'ennemi et Bononia était assiégée par une importante armée illyrienne. Ricus, bien que cela n'était pas son domaine, fut contraint de se battre en infériorité numérique importante.




Secondé par des officiers compétents il finira par repousser l'ennemi et se présentera à son tour devant Patavium.


Coelius apprenant qu'il ne recevra pas de renfort de sitôt décide de lever 2 nouvelles légions pour combler ses pertes. Cela coûte cher, mais l'argent qu'il a amassé lors de sa campagne couvre largement ces dépenses.



Coelius presse ses troupes devant la capitale ennemie, Delmatia (se sont pas foulés pour le nom ), et en fait le siège.
Mais l'ennemi voyant bien que les romains sont peu nombreux, tente une sortie.




Combat très éttonant que celui-ci : les illyriens ne font preuve d'aucune combativité, comme s'ils avaient déjà baissé les bras alors que la victoire était à leur portée !

Coelius en profite pour remporter là une victoire décisive, tout du moins le croit-il. En prenant la capitale adverse les romains sont certains d'en avoir fini avec les illyriens, qui ne forment plus que quelques poches de résistances. Les maigres soldats restants acclament Coelius imperator pour la seconde fois pour féliciter de la fin de campagne victorieuse !





Coelius profite de cette fin de campagne pour effectuer son plus grand pillage, le voilà désormais de loin l'homme le plus riche de Rome !
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  #62  
Vieux 12/09/2007, 21h38
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VIII. Le dernier espoir d'un Roi




Hiver -241/-240


Mais si le Royaume d'Illyrie était effectivement mal en point, le Roi dispose encore de nombreuses troupes à Patavium et tente de reconquérir ses terres face à des romains qui semblent avoir bien peu de légions désormais.


Ricus, persuadé de ne rencontrer qu'une résistance modérée fonce vers l'ennemi. Une bien mauvaise surprise l'y attend : l'ennemi est beaucoup plus nombreux que prévu, et il est désormais trop tard pour fuir. Il doit désormais vaincre ou mourir.





La bataille sera commentée du point de vue du Roi illyrien (idée de Curtisus®).




"Enfin l'affrontement qui verra le début de la chute de ces maudits romains. Même leurs dieux ne pourront plus rien pour eux !
Nos hommes sont plus de deux fois plus nombreux, la victoire ne pouvait nous échapper.

La bataille était très simple : mon second, fidèle d'entre les fidèles conduira la moitié de nos hommes pendant que moi je conduirais les autres. Il n'aura qu'à surprendre nos ennemis sur les côtés pendant que je les attaque de face et les oblige à tenir leur position.








L'impact est violent, mais je trouve là la confirmation de ce que l'on m'avait avancé : les romains sont incroyablements bien équipés. Nos hommes avec leurs simples boucliers et épées ne peuvent pas grand chose. Mais qu'importe, il nous faut juste tenir avant l'arrivée des renforts.

Mais nos soldats oublient trop vite que les romains souillent nos terres, s'en prennent sauvagement à notre peuple, ils ne pensent qu'à sauver leurs misérables vies !
Mais que faire d'autre quand notre cavalerie composée des plus riches d'entre nous est anéantie en quelques minutes à peine...

Il nous fallait juste tenir quelques temps et nous avons échoué, moi-même je n'échappe que de peu à la mort... mais dans quel état ?!


Mais tout n'est pas encore perdu, la seconde armée arrivera bientôt sur leurs flancs.




Mais les dieux semblent être contre nous, qu'avons-nous fait pour mériter une si cruelle destinée ? Les romains sont impressionants, aussi méthodiques sur le champ de bataille que dans nos villages à massacrer et piller notre peuple.

En si peu de temps ils parviennent à se replacer et à faire face à mon fidèle second... le pauvre n'a désormais aucune chance de triompher. Dans un dernier sursaut certains de mes hommes font demi-tour, revigorés dans l'espoir de créer un surnombre.

Cruelle désillusion, ils ne font que signer là leur arrêt de mort.





Ces romains ne pas humains, ce sont des bêtes féroces sont leurs imposantes carapaces, personne ne semble en mesure de leur résister.

La terre de mes ancêtres semble perdue. La destinée a voulu que je sois griévement blessé durant le combat, peut-être pour me faire souffrir davantage, en voyant de mes propres yeux perdre tout ce que j'ai de plus cher."

Ricus remporte là une victoire impressionante, la discipline et l'équipement exceptionnel des romains fait toute la différence.

Ricus aurait probablement mérité là d'être acclamé imperator, mais ce sont les légions de Coelius et non les siennes, l'occasion se représentera peut-être un jour ?






Ricus reprend la cité de Patavium, mais contrairement à Coelius il n'exercera aucune violence contre la population. Mais si la population est rassurée, elle n'acceuillera pas pour autant le jeune romain en libérateur : il faudra du temps avant que ces terres ne soient romanisées.



Pendant ce temps parviennent à Rome des nouvelles surprenantes : la grande et glorieuse Carthage est menacée par les numides qui se trouvent aux portes de la cité. Cette cité que tous redoutaient semble finalement fragile, et recule même en Espagne face aux ibères. Ce n'est plus qu'une question d'années avant que cette formidable puissance ne tombe dans l'oubli.




La campagne en Illyrie semble bientôt s'achever, il ne leur reste guère que quelques territoires en Epire ainsi que des terres sauvages au-delà des Alpes.
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  #63  
Vieux 13/09/2007, 18h42
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IX. Une confrontation avortée




Printemps -240


Dans quelques semaines seulement auront lieu les nouvelles élections qui décideront de l'avenir de Rome. Tout le monde semble se préparer à cet évènement.

Comme tout conquérant, Coelius fixe les statuts de la nouvelle province romaine d'Illyrie : toutes les terres conquises sur les illyriens à l'est de Patavium font désormais parties de cette nouvelle province dévastée par les massacres et les pillages (je mettrais un malus de revenus). Ce sera une province proconsulaire, la première de Rome. Néanmoins ce sera pour l'instant une province sans proconsul, le Sénat s'interrogera sur cette question dans quelques semaines, après les élections.



Aperçu des personnages avant les élections :



Coelius Felix le prodictateur connaît une gloire immense avec ses succès. La plèbe est toujours fascinée par les victoires et les conquêtes, la guerre est un excellent moyen pour calmer les querelles et même pour s'attirer la sympathie. Coelius en profitera beaucoup, lui qui fut détesté par la plèbe. Les richesses amassées lors des pillages ont permis au prodictateur de devenir immensément riche et de partager celle-ci avec Rome. Une large partie de cet or a été utilisé pour laisser une marque indélébile dans la cité : le coeur même de Rome, le forum romanum. Y sera édifié la Basilique Hordeona, du nom de la gens de Coelius. La basilique (cf la Basilique Aemilia construire en 179 av. JC) est une sorte d'abri imposant pour protéger des intempéries. De nombreuses boutiques y sont construites ainsi que des tribunaux.
L'idée d'appeller l'édifice du nom de la gens de Coelius permettait de créer un prestige pour sa famille qui, rappelons-le, est plébéienne. Sa famille se ferait ainsi une place parmi les autres grands noms de gens patriciennes. Mais c'était aussi très risqué : les patriciens risquaient de ne pas apprécier la mesure, l'idée d'une classe supérieure composée des patriciens mais aussi des riches plébéiens n'avait pas encore fait son chemin.

Coelius est à un moment important de sa carrière : il devient aussi célèbre que Trawnus, mais sa position auprès des patriciens est très fragile.


Palpatus lui a également beaucoup offert à la ville, et est nommé à juste titre Palpator Constructor. Mais ces dépenses faramineuses l'ont poussé à fortement s'endetter contrairement à Coelius. Il lui faut absolument réussir ses élections pour se refaire une fortune : il a déjà les créanciers qui le harcèle sans cesse, se plaignant de ne pas être remboursés dans les délais prévus. Fort heureusement ces actions, en plus de son talent, lui ont permis de devenir également très populaire. Il pensait ainsi évincer Coelius à ces élections... si seulement le prodictateur n'avait pas si bien réussi...
Bref, il se retrouve là dans une situation fort inconfortable malgré les nombreux soutiens dont il dispose. Et cela d'autant plus avec la présence de Ricus en tant que fidèle de Coelius.


En effet Ricus lui aussi a tiré énormément parti de la situation. Il est certes un excellent orateur, et doté d'un talent certain pour l'écriture, mais c'est cette campagne de Coelius qui lui a permis de glaner encore plus de célébrité.
S'il n'a été ni magistrat, ni même impliqué dans la politique à Rome jusqu'à présent, il a eu la chance d'avoir toute la confiance de Coelius et d'obtenir le commandement de 3 de ses légions avant de le rejoindre en Illyrie. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais les incursions incessantes des gaulois, des germains, et même des illyriens entre l'Italie et l'Illyrie, ont permis à Ricus de s'exprimer sur le terrain. S'il a été surtout efficacement secondé par ses officiers, et disposait des meilleures légions de Rome : des mercenaires avec le meilleur équipement possible, il a pu remporter quelques victoires.
Avec ces victoires, ses talents en matière de rhétorique ont fait le reste : il envoie de nombreux écrits à Rome qui seront lus en public, propageant ainsi sa renommée, et par extension aussi celle de Coelius.
Mais ce sont surtout les batailles de Bononia et de Patavium qui vont créer une grande renommée aux trois légions de Coelius en Gaule cisalpine : les légionnaires apparaissent comme étant invincibles, capables d'affronter et de battre de terrifiants ennemis toujours plus nombreux. Cela a un effet très exaltant sur la population : les plus jeunes jouent aux légionnaires et aux barbares avec des glaives en bois quand les plus âgés vont voir combattre des gladiateurs, ce nouveau sport à la mode et très vite apprécié.


Concernant Jmlus, rien de particulier à signaler, il reste toujours fidèle à lui-même. Bien que méprisant la plèbe et étalant avec excès sa richesse, celle-ci ainsi que son nom prestigieux lui permettent de s'attirer l'amitié de nombre de sénateurs... tout du moins un semblant d'amitié. désormais il semble peu probable que Jmlus ne parvienne pas à obtenir la préture au moins, le consulat risque d'être difficile à atteindre.


Rebornus, lui, ne peut plus être inquiété en Sicile. Même si la population le déteste, ainsi que la violence des légionnaires, il dipose d'une garnison beaucoup trop importante dans la cité pour désormais tenter toute vélléité. Les siciliens regrettent de ne pas être allés jusqu'au bout il y a 4 ans, désormais le palais et les casernes sont bien protégés par un nombre très important de légionnaires... Il devient difficile de ne pas voir un soldat romain chaque jour à Syracuse... même quand vous ne sortez pas, il y a des chances que ce soit eux qui viennent chez vous.
D'ailleurs toutes ces dépenses militaires coûtent très chères à Rebornus qui va devoir emprunter énormément d'argen, le bilan financier est catastrophique.
Néanmoins ces violences et cette mauvaise gestion commencent à se répandre à Rome, et le Sénat commence à se demander si la nomination de Rebornus en tant que propréteur était vraiment une bonne chose...


Yboomus reste toujours en dehors du jeu de Palpatus, et même de la politique tout court, il compte s'engager dans l'armée afin de préparer son avenir sur le champ de bataille. Mais si la politique ne se fait pas qu'à Rome, il ne semble guère porté par la chose. Il changera peut-être d'avis quand il se rendra compte qu'il y a moins de femmes prêtes à se jeter à ses pieds sur le champ de bataille qu'à Rome (et je vous jure que ce rôle n'était pas prédestiné, j'ai laissé Curtisus choisir le nom de son fils )


Stratcomus, fils cadet de Trawnus, n'est pas aussi doué que son père... Pauvre Trawnus qui eut trois fils, mais tous des cancres qui sont loin de la stature de leur père...


Et enfin Macsebthus, fils de Sparfellus, qui n'a connu son père que jusqu'à l'âge de 12 ans. L'ancien consul n'aura guère laissé de trace à Rome, mais il aura laissé à son fils le goût des arts, que sa mère continue de nourrir en l'envoyant étudier loin de Rome. A sa majorité, de retour dans la cité, il s'entoure comme son père de quelques grands savants et artistes de son temps. Sans pour autant avoir un rôle prépondérant Macsebthus devient très en vue à Rome.






Les élections :


Elles seront peu banales et nous réservent quelques surprises.


Tout d'abord pour le consulat, l'on s'attendait à un Coelius élu facilement, et ensuite Palpatus qui trahira Jmlus. Il n'en sera rien !

Tout d'abord Coelius, au sommet de sa gloire, sentant que les patriciens risquent de se retourner contre un plébéien devenu trop puissant, décide de ne pas se présenter pour le consulat ! Geste complètement innatendu, les patriciens témoignent d'un grand respect envers Coelius qui aura su s'arrêter à temps.
Le prodictateur perd ainsi la gestion de l'Etat, mais ne quitte pas la politique pour autant. Il n'ira pas demander de promagistrature au Sénat, qui aurait été très mal perçu, il se contentera de devenir censeur, rôle ô combien important puisque c'est lui qui établit la liste sénatoriale ! Il devient le garant moral de Rome. Cette magistrature dure 5 ans, et à l'issue de celle-ci Coelius entrera probablement dans le Sénat, doté d'une influence sans pareille.
Il est riche, estimé et influent, que demander de plus ?


Palpatus quant à lui, va aussi créer la surprise en se retirant également de ces élections. Alors que l'on pouvait penser à une confrontation entre partisans de Coelius et partisans de Palpatus/Jmlus, il n'en sera rien.
La raison de ce retrait de Palpatus est simple : il est endetté, les créanciers le presse, et la République offre d'autres perspectives que le consulat, des perspectives bien plus rémunératrices : la promagistrature.
S'il essaie de mettre Rebornus sur un piedestal en stigmatisant ses actes de violences et sa piètre gestion en Sicile, d'autres horizons plus intéressants s'ouvrent à lui.
Il laisse Rebornus à ses problèmes et évite toute confrontation avec lui, ce qui entraînerait un conflit avec Coelius et une partie du Sénat. Mais il a besoin de ce Sénat pour obtenir peut-être mieux que la Sicile : la Gaule cisalpine et l'Illyrie !
La première n'était pas une province, et depuis des années le Sénat rechigne à la créer. Mais avec les invasions incessantes des barbares vers Jenuensis ou Mediolanum, il est contraint de réagir et crée finalement cette nouvelle province proconsulaire de Gaule cisalpine.
Qui dit province proconsulaire dit proconsul, donc il faut avoir été consul pour obtenir cette promagistrature... mais en cas de crise ou autre impossiblité Rome peut se permettre de mettre un homme qui n'a atteint que la préture. Et cet homme, à défaut d'ancien consul autre que Coelius, ce sera Palpatus. Il jouit d'une grande popularité dans la cité, et cette charge lui permettra de rembourser sans problème ses créanciers et de se faire une fortune plus que convenable. De plus cette solution lui permet de garder ses appuis politiques qu'il aurait perdu s'il venait à accéder au consulat en trahissant Jmlus.
Bref, le Sénat nomme Palpatus proconsul de Gaule cisalpine et d'Illyrie pour 10 ans, à lui de faire respecter l'ordre et surtout de repousser les barbares qui viennent nous envahir sans cesse.
Après cette charge, Palpatus qui espère en sortir riche et agrandit, il pourra peut-être revenir à Rome et obtenir un consulat... mais tout cela est encore si loin...


Les deux candidats logiques se retirants, ce seront finalement Ricus et Jmlus qui s'imposeront sans difficulté dans un consulat totalement renouvellé et composée d'hommes inexpérimentés en politique. Et oui, Jmlus et Ricus n'ont jamais même accédés à la préture ! De ce fait personne ne sait de quoi l'avenir sera fait.



Ainsi il ne reste plus grand monde pour se présenter à la préture mis à part Stratcomus, Yboomus, Macsebthus. Mais les deux derniers n'ont jamais montré de grand intérêt dans la politique, ce sont plutôt leurs proches qui vont les y pousser.
Stratcomus sera le seul à se présenter de lui même, soutenu par Palpatus et Jmlus en personnes ! Il sera élu sans problème.
Mais il faut au moins un second préteur et Yboomus accepte le principe, espérant ainsi mener une brillante carrière militaire.


La province de Sicile avec pour propréteur Rebornus.



La province d'Illyrie avec pour proconsul Palpatus.




La province de Gaule Cisalpine avec pour proconsul Palpatus.




Terres sous le contrôle direct de Rome.




Suite aux élections Palpatus se dirige vers Mediolanum pour y établir la capitale de sa nouvelle province de Gaule cisalpine.
Ricus lui retourne dans le Latium renforcer ses troupes avec les deux nouvelles légions de Coelius. Coelius qui d'ailleurs confie ses légions à Ricus puisqu'il ne dispose plus de l'imperium. Le nouveau consul, bien qu'étant riche grâce à l'héritage laissé par son père Leazus, aura bien du mal à maintenir tant de soldats et devra soit trouver de l'argent, soit renvoyer quelques légions.
Le tout nouveau censeur effectue son retour à Rome avec les maigres troupes qu'il lui reste. Il va renvoyer ces derniers citoyens-soldats de Rome, désormais la République ne compte plus qu'une armée de métier !








Calcul de richesse des personnages :



Coelius :
Total précédent : 8000
Revenus réguliers : 4000 en revenus dû à l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
4000 X 2 = 8000
Dépenses irrégulières : 6000 pour recruter 3 légions + 1750 pour améliorer l'équipement + 1800 pour recruter de la cavalerie + 4000 pour recruter 2 légions + 5000 envoyés à Rome suite aux pillages = 18.550
Revenus irréguliers : 2200 en pillage d'Aquileia + 7200 pour Segestica + 8000 pour Salona + 11.500 pour Delmatia = 28.900
Total : 28.900+8000+8000 = 44.900-18.550 = 26.350


Palpatus :
Total précédent : 2000
Revenus réguliers : 3000 pour la gestion de la Gaule cisalpine + 1800 pour la gestion de l'Illyrie (total déjà divisé par 4 suite aux dévastations) + 500 en revenus des combats de gladiateurs = 5300
Dépenses régulières : 1500 en festivités et luxures
5300-1500 = 3800X 2 = 7600
Dépenses irrégulières : 2500 pour la construction de l'arène et bâtiments affiliés + 6000 pour l'embellissement de Rome = 8500
Revenus irréguliers : 10.000 empruntés
Total : 7600+10.000+2000 = 19.600-8500 = 11.100
Note : 12.000 à rembourser encore (les emprunts ont toujours un taux d'intérêts de 20%)

Rebornus :
Total précédent : 6300
Revenus réguliers : 4200 pour la gestion de la Sicile + 500 de l'origine sociale = 4700
Dépenses régulières : 6400 pour l'entretien des troupes
4200-6400 = -2200X2 = -4400
Dépenses irrégulières : 1900 pour doubler la garnison de Syracuse + 3000 pour consolider les casernes et le palais du propréteur + 4500 pour constituer une petite flotte = 9400
Revenus irréguliers : 8.000 empruntés
Total : 6300+8000 = 14.300-9400-4400 = 500
Note : encore 9600 à rembourser


Jmlus :
Total précédent : 6000
Revenus réguliers : 2000 pour le consulat + 3000 de l'origine sociale = 5000
Dépenses régulières : 2000 en luxure
5000-2000 = 3000X2 = 6000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 6000+6000 = 12.000



Ricus :
Total précédent : 12.000
Revenus réguliers : 2000 pour le consulat + 1000 de l'origine sociale = 3000
Dépenses régulières : 7100 pour l'entretien des troupes (5 légions)
3000-7100 = -4100X2 = -8200
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 12.000-8200 = 3800



Yboomus :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 1000 pour la préture + 1000 de l'origine sociale = 2000
Dépenses régulières : 0
2000X2 = 4000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 2000 en pactole de départ
Total : 4000+2000 = 6000



Stratcomus :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 1000 pour la préture + 500 de l'origine sociale = 1500
Dépenses régulières : 0
1500X2 = 3000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 2000 en pactole de départ
Total : 3000+2000 = 5000



Macsebthus :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 500 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
500X2 = 1000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 1000 en pactole de départ
Total : 1000+1000 = 2000
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 29/10/2007 à 17h16.
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Acte VIII : Un avenir incertain




Si pour la majorité de la plèbe l'avenir semble radieux avec une victoire acquise contre les illyriens, les autres, ceux ayant quelques conaissances de la vie publique, voient un avenir plus incertain : aucun des hauts magistrats de la République ne possède une réelle expérience, et les plus expérimentés, censeur ou promagistrats, regardent les évènements de loin.
Il ne reste guère que le Sénat, mais les pères et les protecteurs de la République ont vu leur autorité diminuer avec les dominations écrasantes de certains magistrats. Et la réforme de Trawnus l'a encore énormément affaibli : le Sénat perd de son autorité sur le plan militaire, ce qui profite aux magistrats.
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I. Le lent déclin du Sénat




Les ultras dominations de Granpiedus puis de Trawnus ont mis à mal l'autorité du Sénat qui agissait plus comme un organe de soutien aux magistrats qu'un organe agissant pour les seuls intérêts de la République.

Mais ce n'est pas grand chose comparé aux effets pervers de la réforme de Trawnus et des guerres continuelles de Rome. Si le Sénat décidait jusqu'à présent des levées et dissolutions des légions et du théâtre de leurs opérations, les impératifs militaires et le financement des armées par les magistrats ont poussé le Sénat à être plus passifs, le temps que les guerres et la prodictature s'achèvent.
Si Coelius est désormais censeur et la guerre proche de l'issue finale, les magistrats ont pris l'habitude de se passer de l'autorisation du Sénat pour lever des troupes, prétextant que ce sont eux après tout qui paient les soldats et non plus la République. De ce fait, maintenant que Coelius n'est plus prodictateur, et donc plus le seul à pouvoir conduire des armées avec son maître de cavalerie, l'on assiste à une militarisation à outrance des magistrats à Rome.

Si Ricus récupère les légions de Coelius, Jmlus débarasse Rebornus de deux légions puisque celui-ci ne peut plus parvenir à les financer avec une Sicile beaucoup moins prospère que du temps de Leazus, et Yboomus lève une légion pour aller combattre quelques barbares dans le nord. Et bien sûr tout ceci sans oublier Palpatus qui sera le premier romain à lever des légions d'auxiliaires non latines : il va préférer engager deux légions entières de gaulois, fiers combattants qui lui permettront, espère t'il du moins, gagner la sympathie de ces barbares et gouverner plus aisément ses provinces.



Mais la chance ne sera pas avec Jmlus : il va perdre ses deux légions alors qu'ils sont sur les quinquérèmes de Rebornus en route vers Ostie. Les navires sont peu nombreux, et par conséquents très chargés... trop chargés ! Les éléments feront le reste : les navires seront perdus et les deux légions avec... Jmlus se retrouve à nouveau sans soldats. (en réalité je me suis fait dégommer par une flotte punique, mais chuuuuuuuuuuuut )

Le consul lévèra par conséquent des légions lui-même, regrettant d'avoir perdus des soldats siciliens plus expérimentés. Il récupèrera 2 légions supplémentaires auprès de Ricus qui lui aussi dispose de trop de légions, ainsi il obtiendra les 2 toutes nouvelles légions recrutées par Coelius vers la fin de sa prodictature voyant que Ricus ne viendrait pas en renfort.



Rome se militarise à outrance et certains commencent à craindre les plus riches, aptes à lever d'impressionantes légions. Cela favorisera davantage l'existance d'une nobilitas, idée qui progresse petit à petit avec Coelius.




Alors que Palpatus parvient non sans mal à repousser une énième fois les incursions des barbares en Gaule cisalpine, le danger se présente dans la province d'Illyrie ou de petits groupes armés illyriens tentent de récupérer leurs terres et pourquoi pas chasser les romains quasiment absents de ces contrées. Quelques uns de ces petits groupes se réunissent pour assiéger leur ancienne capitale : Delmatia.

Si cela ne suffisait pas, ces bandes armées semblent avoir un certain soutien dans la cité : une poignée de téméraires ont ouvert les portes de la cité après en avoir éliminé les gardes. Heureusement pour nos hommes, une ronde s'appercevra de cela et va mettre en alerte toute la cité alors que les illyriens ne sont qu'à quelques centaines de mètres de là.
Ce sont des soldats romains totalement désorganisés dans un premier temps qui vont acceuillir l'ennemi qui pensait pouvoir prendre la cité sans trop de heurt... mais pour cela il leur faudra passer par la porte : le seul point de passage !
Les romains bien moins nombreux parviendront à stopper l'avancée ennemie dont le surnombre est désormais inutile : seuls quelques hommes peuvent combattre pour le contrôle de la fameuse porte.

Les barbares tombent les uns après les autres face à des combattants aguerris. Les pertes sont telles que le combat devient de plus en plus difficile avec les corps jonchant le sol de partout. Bientôt le combat sera impossible et l'ennemi comprendra qu'il n'arrivera à rien dans de telles conditions et devra se replier. Alors que nous combattions à 1 romain contre 5 barbares, les voilà repoussés !
Reste à trouver et éliminer ceux qui ont contribué à ouvrir la porte principale de la cité...




Pendant ce temps à Mediolanum le premier des 4 fils de Palpatus atteignait la majorité : Gnaeus Domitius Massassius :gentil de rajouter un i:




Massassius boîtait dès sa plus jeune enfance, et si cela ne suffisait pas il était également d'une constitution très faible. Il n'avait ainsi aucun talent militaire, et ne pouvait guère servir dans une armée dans son état.
Pourtant son père ne l'entendait pas ainsi : or de question que l'ainé se prélasse à Mediolanum alors qu'il revêt enfin la toge virile, il est temps de faire de Massassius un homme.
Contre l'avis de tous Palpatus envoie son fils aux confins de la Gaule cisalpine afin de continuer le travail inauguré par Coelius : établir des postes avancés pour prévenir aussi vite que possible d'éventuelles incursions barbares. Plus tard pourquoi pas établir des garnisons dans tous les cols afin de dissuader définitivement les invasions et faire payer des droits de passage.

Il confie à cette fin plus d'hommes qu'il n'en faut à Massassius : une légion entière d'auxiliaires gaulois, soit la moitié des forces armées de la province.

Cette décision sera mal acceptée par Massassius, mais surtout par sa mère : Mounetta. Cette dernière va fortement s'opposer à Palpatus qui envoie son faible fils dans une mission dangereuse qu'il pourrait confier à quelqu'un d'autre. Malgré les violentes altercations, rien ne fera flancher le pouvoir absolu du pater familias sur sa famille.
Depuis lors Mounetta voue une haine farouche à Palpatus qui voit de plus en plus souvent d'autres femmes, plus dociles mais aussi plus jeunes. Ceci jusqu'au jour où une nouvelle violente dispute survint : Palpatus excédé décide de renvoyer sa femme à Rome quelques temps sans pour autant la répudier malgré sa désobéissance manifeste envers son autorité.
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Vieux 20/09/2007, 19h34
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II. La réaction macédonienne





Printemps -237


Avec la prise de l'Illyrie et des conquêtes à venir en Epire pour éliminer définitivement les illyriens, les macédoniens se sentent menacés avec cette poussée romaine vers l'est. Ils n'attendront pas plus et vont prendre les devants en envoyant une imposante armée assiéger Delmatia.

Ricus qui se dirigeait alors vers l'Epire pour combattre un ennemi faible est désormais obligé de faire face à une armée deux fois plus imposante et bien organisée.








Malgré le nombre de l'ennemi nos légions n'étaient guères impressionnées : elles avaient déjà vécu des situations similaires, et puis nos soldats sont très biens équipés et expérimentés.
Un dialogue entre Ricus et un de ses tribuns militaires restera célèbre :
- Consul ! L'ennemi semble au moins deux fois plus nombreux que nous !
- Et vous pensez que ces barbares savent compter ?



L'ennemi se replie sur une des nombreuses petites collines que compte la région et laisse le soin à Ricus d'attaquer.
Le lieu de la bataille est très étrange, un énorme rocher se situe en plein milieu du champ comme s'il était resté là, oublié des dieux. Ce rocher est là à double tranchant : d'un côté il nous permet de couvrir une plus vaste étandue en placant des unités de part et d'autre, mais de l'autre côté chacune des deux armées serait isolée de l'autre.
Ricus décide de placer ses armées à gauche du rocher tandis que la faible garnison de Delmatia serait à sa droite. Pari risqué, mais peut-être moins risqué que de scinder toutes ses forces en deux.




Alors que Ricus avancait vers des lignes macédoniennes hérissées de gigantesques sarisses, l'ennemi avait clairement identifié le point faible de nos forces : la garnison esseulée à la droite de l'énorme rocher.
Les macédoniens vont employer d'énormes efforts sur ces troupes qui se retrouveront rapidement encerclées puis totalement anéanties.




Pendant que les macédoniens achèvent le dernier romain de la garnison de Delmatia, Ricus arrive enfin au contact de l'ennemi.
Si la bataille n'avait pas réellement encore une issue certaine, revoir tous les macédoniens revenir sur notre flanc droit semblait mettre à mal nos chances de victoire.





Pour éviter une débâcle la cavalerie contourne l'armée ennemie par la gauche pour les prendre par derrière. Les phalanges très bien organisées contre une attaque frontale ne pouvaient pas grand chose contre une charge de cavalerie dans le dos.
Très rapidement l'ennemi subit énormément de pertes avec ces charges répétées et finit par lâcher petit à petit notre flanc gauche.





Ricus en profite alors pour rabattre le flanc gauche et ainsi faire face à l'ennemi fonce sur nous.




La manoeuvre opérée, les macédoniens arrêtent leur avancée, et bien que la bataille tourne à notre avantage, rien n'était fait. Ils décident de se replier en ordre après avoir subi de lourdes pertes sur leur propre flanc droit.
Ricus les laisse retraiter, contre l'avis de ses officiers qui regrettent sa trop grande clémence alors qu'une victoire totale était à notre portée. Les macédoniens se replient certes affaiblis dans leurs terres, mais Rome est dorénavant en guerre contre eux, et ils ne feront que se renforcer...



Malgré la victoire, les légions de Ricus ont elles-mêmes subi des pertes importantes alors qu'il commence la conquête de l'Epire, voulant ainsi mettre fin aux derniers espoirs illyriens. Il sera aidé pour les ravitaillements de plus en plus difficiles par le navarque Akmarus, vieillissant, mais toujours aussi victorieux sur les flots avec un équipage désormais hautement expérimenté.
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Vieux 08/10/2007, 18h15
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III. Une campagne pénible



Printemps -236



Alors que Ricus entame une campagne qui s'avère difficile, à Rome Coelius vieillissant n'a toujours pas de fils à qui transmettre son legs.

En effet le censeur obtint quelques filles de son épouse, mais jamais de fils. Coelius décida donc d'adopter un fils comme cela était fréquemment le cas à Rome.

L'adopté provient de la gens de Mounetta, cette dernière s'était rapprochée du censeur depuis son arrivée à Rome il y a un an. Certains décrivent un lien de complicité rare entre Mounetta et Coelius, inhabituel pourtant à Rome. Cependant rien ne permet d'affirmer, ni même d'infirmer d'ailleurs, que cette relation était adultérine.
Toujours est-il que c'est de l'initiative de Mounetta que naît l'idée d'adopter un fils issu de sa gens, le jeune Dantonius.
Dantonius plaisait beaucoup à Coelius qui voit en lui non seulement un moyen de mêler davantage le patriciat avec les riches plébéiens, mais aussi un caractère pouvant le mener loin à l'avenir.
En effet Dantonius était quelqu'un de fier et de droit, un peu à l'image du censeur, ainsi que doté d'un grand charisme. Comme Coelius dans sa jeunesse, il est percu comme étant un parfait patricien, il ne reste plus qu'à son père adoptif à l'éduquer et l'intégrer dans la vie publique romaine, ce qui sera chose aisée vu son influence.







Pendant ce temps dans le nord, une imposante armée de germains se trouve aux portes de la République, prête à déferler dans la péninsule.
Fort heureusement le consul Jmlus et le préteur Yboomus étaient en route vers Luvanum, enclave illyrienne au-delà des Alpes. Ils parviendront à bloquer l'armée lors de leur passage du col les menants tout droit vers Patavium.








Prise entre deux armées, qui plus est lors du passage d'un col difficile, l'armée de germains était coincée et ne pu rien faire : elle a été entièrement décimée.



En Epire, Ricus rencontre d'énormes difficultés. En plus des difficultés de ravitaillements, le consul se voit barrer la route par ce qu'il reste des armées illyriennes complètements désorganisées, mais encore assez nombreuses.
Et bien que Ricus ne subit que peu de pertes par rapport à l'ennemi, l'enchaînement des batailles épuise ses troupes, et il ne se retrouve plus qu'avec une légion sur les trois dont il disposait au début de la campagne.
Si le consul est toujours parvenu à sortir victorieux de ces combats âpres, et même à conquérir la cité de Scodra, il ne dispose désormais plus d'une armée suffisante pour poursuivre son avancée. Il va établir ses quartiers d'hiver dans le nord de l'Epire avant de rentrer en Italie au printemps, peu avant l'établissement d'une nouvelle liste sénatoriale alors qu'il jouit d'un prestige immense malgré son enlisement contre les illyriens. La tâche risque d'être d'autant plus ardue qu'il ne se livre pas à un pillage et un massacre systématique des villages capturés comme a pu le faire Coelius. Même si ce dernier versait peut-être dans l'excès, cela vaut à Ricus un butin bien faible et une réputation d'homme clément.


Trop clément peut-être même. Si Coelius était parvenu en 5 ans à conquérir toute une province et à anéantir -le pensait on- les illyriens, Ricus dans le même temps n'a que bien peu augmenté l'ager romanus (terres appartenant à Rome).
Et si le consul jouit d'une grande popularité notamment grâce à ses victoires, à ses récits et ses talents en rhétorique, le constat sur place est bien moins flatteur, et l'on voit mal comment Ricus parviendra à achever ses conquêtes sur les illyriens avant les prochaines élections, surtout que les macédoniens ont décidé de s'en mêler...


Mais le constat n'est pas plus reluisant pour Jmlus qui n'est même pas parvenu à accroître l'ager romanus, même si l'on met à son crédit le fait d'avoir repoussé une importante armée germaine qui s'apprêtait à passer les Alpes.

Quant à Palpatus, ses actions combinées à l'aide indirecte que lui fournissent les consuls, lui permettent de rétablir un semblant de paix dans ses provinces, et notamment en Gaule cisalpine. Malheureusement le sort va décider de s'abattre sur lui, remettant en cause tout ce fragile équilibre.
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Vieux 11/10/2007, 19h24
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IV. La rage de Palpatus




Hiver -236/-235


Massassius, en qualité de légat, poursuit les plans prévus par son père et part établir des tours de guets dans le passage le plus emprunté par les gaulois, tout à l'ouest de la Gaule cisalpine. Mais l'hiver est rude, et le temps plus qu'exécrable. Alors que les hommes n'y voient plus à 10 pas devant eux, de féroces guerriers celtes arrivent de toutes part. L'ennemi est incroyablement plus nombreux et l'effet de surprise ne laisse aucune chance au légat et à sa légion.

Par on ne sait quel miracle le légat sort vivant de cette embuscade, quoique assez sévèrement blessé, avec à peine une poignée de ses auxiliaires gaulois. Auxiliaires gaulois qui se sont bien défendus par ailleurs, bien que cela était peine perdue. Si pour certains il peut sembler étrange que les gaulois mettent tant d'ardeur à s'entretuer, dans les faits cela n'a rien d'étonnant : les uns combattent pour Rome, avec la promesse d'obtenir la citoyenneté pour eux et leur descendance à la fin de leur long service militaire, tandis que les autres voient des traîtres dans ce qu'ils considéraient il y a encore quelques années comme étant leurs frères.

Mais si Massassius et quelques hommes sortent vivants de cette situation, commence pour eux un long calvaire : ils seront sans cesse traqués par l'avant garde de l'armée ennemie.

La traque dure depuis 3 jours déjà et ne laisse nul répit aux auxiliaires. Si bien que d'obscures idées viennent à traverser les esprits de ceux qui n'ont aucune famille qui les attends en Gaule cisalpine. La peur les pousse à vouloir assassiner Massassius, pensant ainsi se faire pardonner aux yeux de leurs frères transalpins.

Ce funeste dessein se réalisera lors de la quatrième nuit de traque, Massassius sera poignardé dans son sommeil et ses assassins rejoindront l'armée gauloise, espérant ainsi avoir la vie sauve. Vaine espérance : ils seront tous sans exception exécutés et montrés comme exemple, les voilà bien mal récompensés. Quant à ceux n'ayant pas pris part à la trahison, ils seront pris de panique à la vue de leur chef gisant sans vie au sol et se vont se disperser dans la nature. Bien peu survivront aux éléments et à la traque qui n'en a pas fini pour autant.

Les rares survivants reviendront conter ces évènements au proconsul Palpatus et n'espèrent désormais qu'à un repos bien mérité. Leur voeu, bien que librement interprété, sera entendu par le proconsul : pris de rage et ne fesant plus confiance à ces gaulois en qui il avait placé tant d'espoirs, il ordonna que l'on exécute publiquement tous les survivants de la légion de Massassius, voilà la récompense que Rome a donné à des soldats qui ont bravement combattu pour elle. De plus, et malgré la menace d'invasion des armées gauloises transalpines, il renvoie tous les auxiliaires gaulois et compte les remplacer par les seuls dignes de confiance : des romains. Cette attitude ne fera que renforcer la fracture sociale (Chirac®) déjà existante entre les diverses communautés par la crainte et la méfiance.



Et le sort n'a pas fini de s'acharner sur Palpatus : la nouvelle va rapidement arriver à Rome où Mounetta va fondre en larme. Mais pour elle tout ceci ne fait que confirmer ce qu'elle pensait déjà : Palpatus, par sa dureté, a entrainé son fils dans la mort. A partir de ce moment-là elle va oeuvrer pour venger la mort de Massassius et entrainer la chute de son époux.

Elle était déjà très proche de Coelius, mais le devient de plus en plus, espérant profiter de son statut de censeur pour atteindre le proconsul. Coelius qui se laisse charmer par la matrone, établit une nota censoria à l'encontre de Palpatus, mettant en évidence sa dureté envers sa femme et ses enfants, son goût trop prononcé pour la luxure, ainsi que sa tendance à privilégier des barbares à des romains. La nota censoria ne remet pas en cause sa magistrature, ni même son éligibilité, mais le stigmatise aux yeux des romains qui découvrent, bien que cela n'était pas nouveau pour beaucoup, sa moralité douteuse. Cette note, bien que cela ne soit pas une certitude, risque de nuir à son avenir dans la vie publique, même si elle pourra être levée ultérieurement par un autre censeur.

(en réalité la nota censoria ne peut s'effectuer que par accord entre les deux censeurs, et celle-ci peut produire selon les cas divers effets comme l'exclusion de la liste sénatoriale ou la perte du rang équestre par exemple).


Palpatus en réaction va amplifier encore le mouvement en persécutant davantage les gaulois, qui constituent pourtant l'écrasante majorité de la population de Gaule cisalpine. Il va faire peser sur eux des obligations et des devoirs plus lourds, notamment en augmentant leur imposition et en confisquant davantage de terres au profit de riches romains qui vont petit à petit former de grandes propriétés agricoles : les latifundia. Bien que déjà amorcée par les conquêtes dans le sud, cet acte va amplifier davantage et définitivement le mouvement de création de ces grandes propriétés, avec des conséquences importantes dans les siècles à venir.

Dans le même temps le proconsul va prendre une décision grave et éminemment risquée : tenter d'assassiner Mounetta ! La répudier purement et simplement n'ôtera jamais la menace permanente qu'elle représente pour lui, l'assassinat, en cas de réussite et dans le secret le plus absolu, est le seul moyen d'en finir définitivement.
Symboliquement la tentative va se produire durant la cérémonie de purification de Coelius, cérémonie qui marque la fin de sa censure, en empoisonnant la matronne restée dans sa domus, préparant les festivités du soir honorant Coelius et son rôle de princeps senatus (premier du Sénat) qui s'ouvrira prochainement. L'assassinat va réussir, et son auteur ne sera jamais retrouvé. Si Palpatus sera soupçonné pour certains, personne ne peut établir qu'il se trouve bien derrière tout cela... même si c'est certainement celui qui a le plus à gagner de cette disparition... Ce dernier se réfugie derrière sa volonté publique de répudier sa femme... acte désormais inutile...


Quoi qu'il en soit, Palpatus s'est fait beaucoup d'ennemis en très peu de temps, il détiendrait un record dans le domaine ironisent certains. Et nul ne sait ce qu'il va advenir de lui pour les 5 ans de proconsulat qui lui restent, ni même ce qu'il va se passer en Gaule cisalpine : invasion des gaulois transalpins ? Révoltes des gaulois cisalpins excédés ? Mais ce n'est pas Coelius, convaincu que Palpatus est derrière l'assassinat de Mounetta, qui va l'aider dans sa tâche.
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 29/10/2007 à 17h24.
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Vieux 14/10/2007, 17h11
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V. Coelius princeps senatus




Printemps -235


La situation de la République n'est guère reluisante à l'aube du renouvellement de la liste sénatoriale : Ricus est bloqué à Scodra avec une armée réduite et doit retourner en Italie pour recruter à nouveau... mais il n'y aura plus personne pour défendre l'Illyrie en dehors de Yboomus qui fait déjà face plus au nord à une incursion macédonienne.
Au-delà des Alpes on prédit une victoire facile pour jmlus, mais une victoire qui tarde à venir, et qui n'est toujours pas au rendez-vous.
Avec sa trop rapide expansion, Rome accumule les ennemis. Mais si cela ne posait guère de problèmes jusqu'à présent, l'étirement des frontières à défendre complique la tâche. L'époque glorieuse de Trawnus puis de Coelius semble déjà si lointaine, et cela se ressent au sein d'une population romaine bien moins enthousiaste...







Aperçu des personnages :



Ricus, bien que rencontrant d'énormes difficultés en Epire, parvient à accroître sa popularité par ses récits bien plus glorieux que la triste réalité. Sa trop grande clémence et ses problèmes rendent sa campagne chère, là où Coelius s'est enrichi comme personne auparavant.
Son retour en Italie posera aussi la question de la défense des conquêtes romaines outre Adriatique : il n'y aura plus personne ou presque pour défendre les territoires pris.


Jmlus connaît aussi de grandes difficultés. On prédisait une conquête rapide de la Norique (territoire au nord-et des Alpes, dans l'actuelle Autriche) peu défendue par les Illyriens, mais il n'en est rien : après 5 ans le consul n'est pas encore parvenu à capturer ces terres qui sont bien mieux défendues que beaucoup le pensaient. En revanche, et avec l'aide du préteur Yboomus, il a repoussé une invasion germaine de grande ampleur. Cela lui vaut la reconaissance de Rome -et de Palpatus qui est censé défendre la Gaule cisalpine-, et qui explique en partie son retard.
Quoi qu'il en soit sa campagne lui est très coûteuse, à tel point qu'il a dû faire des emprunts... ce qui peut sembler incroyable pour quelqu'un issu d'une famille patricienne si riche.


Yboomus n'a rien accompli d'extraordinaire avec sa légion, si ce n'est d'assister Jmlus contre les germains (ce qui a considérablement aidé le consul). Mais avec le départ temporaire de Ricus vers l'Italie, le préteur devient désormais le seul à défendre les conquêtes de Rome à l'est de la Gaule cisalpine, et cela avec des moyens bien en-deça de ce qui est nécessaire. C'est peut-être l'occasion pour lui de briller sur le champ de bataille et de se faire un nom à Rome.


Stratcomus, resté à Rome en tant que seul détenteur de l'Imperium n'ayant pas pris part aux combats, se fait connaître lentement, mais sûrement. Il peut éventuellement compter sur l'appui de son frère ainé resté à Arretium, désavoué par son père Trawnus, qui lui avait préféré Chazamus.


Coelius a bien profité de sa censure pour s'inscrire en tête de la liste sénatoriale et ainsi devenir princeps senatus, rôle ô combien important, déjà maintes fois évoqué. Grâce à son choix judicieux de s'entourer de fidèles comme Rebornus, et surtout de Ricus, il a une assise très importante au Sénat, assise crainte par Palpatus qui est désormais devenu un adversaire à abattre. Et si son influence ne suffirait pas, il lui reste le pouvoir de l'argent : il est de loin la personnalité publique la plus fortunée de Rome !


Palpatus est certainement celui qui se trouve dans la situation la plus délicate : il est d'une part frappé par une nota censoria qui risque de lui poser problème à l'avenir. Il est également menacé d'une invasion massive des gaulois alors qu'il ne dispose d'aucune légion pour défendre ses provinces. Provinces qui lui ont été confiées jusqu'aux prochaines élections... et avec les difficultés doublées d'un adversaire tel que Coelius, l'avenir s'annonce sombre. Et tout ceci sans oublier la population celte de Gaule cisalpine persécutée par les romains... Tout ces déboires ont entrainé d'énormes dépenses pour Palpatus qui se retrouve presque ruiné après avoir dépensé inutilement tant d'argent pour recruter et améliorer l'équipement des auxiliaires gaulois, sans oublier le recrutement de 3 nouvelles légions par Palpatus, à raison d'une légion prête tous les semestres, pour repousser d'éventuelles invasions et maintenir l'ordre.
Alors qu'il espérait rembourser ses créanciers rapidement, les évènements vont le retarder... voire même définitivement ruiner un plébéien qui avait vu trop grand, trop vite.


Rebornus, lui, se trouve dans des problèmes financiers importants en Sicile avec une gestion désastreuse... alors même qu'il était considéré il y a 10 ans comme étant le meilleur gestionnaire de Rome suite au décès de Leazus. Fort heureusement pour lui, la Sicile est une province extremement riche, ce qui lui permet de couvrir ses dépenses trop importantes et même de rembourser en grande partie ses dettes ! Malgré cela sa position de propréteur est vacillante, bien qu'il puisse compter sur le soutien de Coelius.


Cyphus, frère cadet de Ricus, va l'aider dans sa campagne en Epire et se battre à ses côtés en qualité de légat. Il n'a malheureusement aucune notion militaire, étant plutôt un intellectuel comme son frère. Mais cela n'a pas empêché Ricus d'obtenir de grandes victoires par le passé.


Stylus est un jeune romain, l'exemple même du bon patricien : excellent combattant, un mariage avec une femme de bonne condition et considérée comme étant, si ce n'est parfaite, proche de la perfection, et enfin un charisme certain. Bref, Stylus a tout pour devenir une personnalité incontournable à Rome, et ses compétences seront probablement très vite demandées... notamment sur le champ de bataille.


Et enfin Florianus, le second fils de Palpatus, qui a atteint la majorité peu avant la mort de Massassius. Comme son frère ainé, il n'est pas du tout prédestiné à devenir un grand combattant, mais devant les difficultés rencontrées par son père, ce dernier compte sur lui pour l'aider dans ses lourdes tâches. Mais plutôt que d'être envoyé à son tour au combat, il est fort probablement que Palpatus se contente de le laisser à Mediolanum pendant ses absences, et le charge de gérer au mieux les affaires courantes de ses provinces.



Ainsi, que ce soit en Illyrie ou en Gaule, l'avenir s'annonce incertain, et Rome semble pâtir de l'inexpérience de ses hauts magistrats. Mais la cité aux sept collines a de nombreuses ressources et ne va pas décliner si facilement, malgré le nombre d'ennemis assez impressionant. Quant aux prochaines élections, rien ne semble réellement acquis.
Quant au Sénat, si son influence a décliné depuis quelques années, Coelius semble en mesure de lui donner une seconde jeunesse.







L'influence des divers personnages au Sénat :








Calcul de richesse des personnages :



Ricus :
Total précédent : 3800
Revenus réguliers : 2000 pour le consulat + 1000 de l'origine sociale = 3000
Dépenses régulières : 1600 pour l'entretien des troupes (1 légion)
3000-1600 = 1400X2 = 2800
Dépenses irrégulières : 4000 pour recruter 2 légions
Revenus irréguliers : 3000 pour 2 légions cédées à Jmlus + 1500 pour le pillage de Scodra = 4500
Total : 3800+2800+4500 = 11.100-4000 = 7100


Jmlus :
Total précédent : 12.000
Revenus réguliers : 2000 pour le consulat + 3000 de l'origine sociale = 5000
Dépenses régulières : 2000 en luxure + 4900 en entretien de troupes (4 légions) = 6900
5000-6900 = -1900X2 = -3800
Dépenses irrégulières : 3000 pour 2 légions acquises auprès de Rebornus + 4000 pour recruter 2 légions + 3000 pour acquérir 2 légions de Ricus + 2200 pour améliorer l'équipement des troupes = 12.200
Revenus irréguliers : 4000 empruntés
Total : 12000-3800-12.200 = -4000+4000 = 0
Note : encore 4800 à rembourser


Yboomus :
Total précédent : 6000
Revenus réguliers : 1000 pour la préture + 1000 de l'origine sociale = 2000
Dépenses régulières : 1400 pour l'entretien d'une légion
2000-1400 = 600X2 = 1200
Dépenses irrégulières : 3800 pour recruter une légion avec de la cavalerie + 900 pour améliorer l'équipement = 4700
Revenus irréguliers : 0
Total : 6000+1200 = 7200-4700 = 2500


Stratcomus :
Total précédent : 5000
Revenus réguliers : 1000 pour la préture + 500 de l'origine sociale = 1500
Dépenses régulières : 0
1500X2 = 3000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 5000+3000 = 8000


Coelius :
Total précédent : 26.350
Revenus réguliers : 4000 en revenus dû à l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
4000 X 2 = 8000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 26.350+8000 = 34.350



Palpatus :
Total précédent : 11.100
Revenus réguliers : 4900 pour la gestion de la Gaule cisalpine + 2400 pour la gestion de l'Illyrie (total déjà divisé par 3 suite aux dévastations) + 500 en revenus des combats de gladiateurs = 7800
Dépenses régulières : 3200 en entretien militaire + 1500 en festivités et luxures = 4700
7800-4700 = 3100X 2 = 6200
Dépenses irrégulières : 1400 pour la cavalerie gauloise + 4200 pour les 2 légions d'auxiliaires gaulois + 4400 pour améliorer l'équipement des troupes auxiliaires + 800 pour la construction de tours de guet dans les cols alpestres + 5600 pour reruter 3 légions de légionnaires = 16.400
Revenus irréguliers : 0
Total : 11.100+6200= 17.300-16.400 = 900
Note : 12.000 à rembourser encore (les emprunts ont toujours un taux d'intérêts de 20%)


Rebornus :
Total précédent : 500
Revenus réguliers : 6800 pour la gestion de la Sicile + 500 de l'origine sociale = 7300
Dépenses régulières : 4300 pour l'entretien des troupes
7300-4300 = 3000X2 = 6000
Dépenses irrégulières : 6000 remboursés aux créanciers
Revenus irréguliers : 3000 pour 2 légions cédées à Jmlus
Total : 500+6000+3000 = 9500-6000 = 3500
Note : encore 3600 à rembourser


Macsebthus :
Total précédent : 2000
Revenus réguliers : 500 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
500X2 = 1000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 2000+1000 = 3000


Dantonius :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 1000 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 1000 en pactole de départ
Total : 2000+1000 = 3000


Cyphus :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 1000 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 1000 en pactole de départ
Total : 2000+1000 = 3000



Stylus :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 1500 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
1500X2 = 3000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 1500 en pactole de départ
Total : 3000+1500 = 4500



Florianus :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 500 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
500X2 = 1000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 500 en pactole de départ
Total : 1000+500 = 1500
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VI. La Lex Ricia



Hiver -235/-236


Ricus débarque en Italie pour reformer ses troupes et recruter de nouveaux hommes. Il profite de ce court passage à Rome pour faire voter ce qui deviendra la Lex Ricia.

La loi sera promulguée avec l'aide du princeps senatus, et s'articule en trois points majeurs :

D'une part, et c'est une idée glissée par Coelius qui trouve là le moyen de nuir à Palpatus, afin d'éviter la trop grande concentration des richesses en une seule main et l'expansion romaine croissante, il y aura désormais un promagistrat par province. Autrement dit l'on ne se retrouvera pas à l'avenir avec un promagistrat gérant plusieurs provinces comme c'est le cas de Palpatus actuellement.
Si l'idée peut sembler judicieuse à ce moment précis, les effets néfastes devraient se faire ressentir à l'avenir avec une bataille âpre pour obtenir la promagistrature des provinces les plus riches.

Le second point majeur de la loi est d'augmenter le nombre de magistratures, en particulier en élisant désormais quatre préteurs au lieu de deux. Avec l'accroissement territorial de Rome, la gestion est devenue plus difficile avec des institutions créees au départ pour un petit territoire, il devenait nécessaire d'adapter au moins en partie les institutions à cet égard. C'est le rôle qu'aura la mesure, même si elle ne règle que de manière très superficielle et temporaire le problème. En augmentant le nombre de magistratures, l'on augmente aussi le nombre de promagistratures possibles, ce qui est essentiel avec des provinces en constante évolution.

Le troisième et dernier point et d'augmenter les subsides à hauteur de 50% pour les magistratures. Cela permet d'entretenir les armées nécessaires à la politique expansionniste de Rome, mais aussi de réduire le fossé qui existe entre les magistrats et les promagistrats. La mesure est lourde, d'autant plus avec l'augmentation du nombre de magistratures, mais Rome est prospère et peut se permettre ce genre de folie... tout du moins pour l'instant.


La loi a donc pour but d'adapter les institutions de Rome à son expansion, et pouvoir ainsi continuer sa politique impérialiste. Tout du moins c'est la version officielle. La version moins avouable est que cela permet d'obtenir plus d'argent et aussi de nuir indirectement à Palpatus qui, au mieux, ne conservera plus qu'une province après les prochaines élections.
La ratification de la loi ne posera aucun problème : Coelius et Ricus, fervents défenseurs de celle-ci, ont une autorité et une popularité bien trop importante pour que quiconque puisse leur faire échec. Ainsi même les partisans de Palpatusont préféré s'abstenir plutôt que d'entrer dans un conflit direct qui leur est perdu d'avance.




Pendant ce temps en Gaule cisalpine, les tensions s'accroissent mais la situation semble être encore sous le contrôle du proconsul. Il y a bien eu quelque révolte à Patavium, mais sans réelle gravité. Il semblerait que Palpatus s'en sorte bien malgré les persécutions infligées aux gaulois. Peut-être attendent ils avec impatience que leurs frères transalpins viennent les libérer... mais il semblerait que ceux-ci ne souhaitent pas se frotter aux nouvelles légions romaines recrutées par le proconsul. La situation est bien en main, et les risques d'invasions semblent se réduire de jour en jour, Palpatus peut souffler.




Le fils de jmlus, Galerius Norbanus Alienus, a enfin la majorité et revêt la toge virile. Mais selon beaucoup cette toge n'a de virile que le nom dans le cas d'Alienus...
Il suffit de l'observer un instant pour comprendre : de constitution fragile il ne cesse de cesse de tousser à longueur de journée, mais pire que tout : il est effrayé à la vue du sang ! Indigne pour un romain !
Mais étant en campagne, et s'étant bien peu intéressé au cas de son fils pendant sa minorité, jmlus l'ignorait et allait bientôt faire appel à lui à ses côtés... une perspective effrayante pour Alienus.




Jmlus par ailleurs va enfin parvenir à prendre la dernière cité osant lui résister en Norique : Luvavum. Ce sera chose faite en printemps -234, après une très longue campagne dans des terres hostiles et dénuées de richesses : jmlus ne tirera pratiquement aucun butin dans ce périple.
Mais qu'importe : voilà le nord débarassé des dernières emprises illyriennes, il est temps pour jmlus de foncer vers l'Epire et la Macédoine.




Jmlus encore en Norique, Ricus encore en Italie, Yboomus est le seul à rester et protéger les territoires acquis par Rome... mais Yboomus aimait le combat, et cela le poussera à des actes déraisonnés... comme s'aventurer avec son unique légion en Epire, loin de toute assistance...
Cette audace aurait dû lui être fatale quand une armée, bien supérieure en nombre, le force à combattre. Mais contre toute attente, et avec des pertes peu élevées, Yboomus parvient à repousser l'ennemi et lui infliger le lourdes pertes en maintenant une position défensive dans un passage relativement étroit. Cet exploit lui vaudra une acclamation d'imperator par ses hommes stupéfaits d'être ne serait-ce encore qu'en vie. Cela aura un retentissement important à Rome, propulsant le modeste préteur presque inconnu au rang d'un des meilleurs généraux de son temps, juste derrière Coelius.
Si sa témérité n'a pas raison de lui, ce jeune préteur a un grand avenir devant lui.




Printemps -233



Le troisième fils de Palpatus atteint sa majorité : Herius Domitius Tahitus.
Si Yboomus est d'une extreme beauté, celle de Tahitus dépasse tout entendement ! Certains n'hésitent d'ailleurs pas à le qualifier de Tahitus Superbus (le Superbe hein... pas le groupe ). S'il ne présente aucun talent particulier, voilà enfin un point qui peut faire la fierté de Palpatus.





Vu la situation très compliquée en Gaule cisalpine, Palpatus ne peut quitter Mediolanum et laisser la gestion à ses fils. Ainsi il place Florianus et Tahitus à la tête de ses trois légions, chargés de sécuriser les passages des Alpes. Avec 3 légions à leurs ordres ils ne risquent pas de connaître la même mésaventure que le défunt Massassius.




Après être longtemps resté en Italie à recruter trois nouvelles légions Ricus débarque en Illyrie en -232, prêt à achever enfin le travail commencé.
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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