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  #1  
Vieux 02/08/2005, 23h49
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Par défaut La VictoAAR en chantant!

Prochainement sur vos écrans:

LA VICTOAAR EN CHANTANT

AAR HoI/mod TGW modifié (je teste 2-3 trucs avec Allenby pour améliorer l'équilibre du jeu).
Scenar Janvier 1914 (pour le suspense, peut-être que la guerre commençera en 1915! :D )

Pour ceux qui ne connaissent pas, le mod The Great War est un mod destiné a reproduire la Première Guerre Mondiale. Au programme: carte, arbre techno, unités et système de combat entièrement revus. Sans oublier tout plein d'event!
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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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  #2  
Vieux 02/08/2005, 23h50
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La paix armée.


Les années qui précédèrent la grande conflagration européenne furent parmis les plus paradoxales de l'Histoire du monde. La "Belle époque" était une période de grande prospérité économique, le monde découvrait les formidables inventions de la seconde Révolution Industrielle, basée sur l'électricité et divers industries d'avant-garde telle que l'automobile. Lentement mais sûrement le confort ou encore l'hygiène (en somme, le développement) se répandait à travers les sociétés occidentales.

Et pourtant, paradoxalement, ce progrès était contrebalancé par la situation internationale des plus tendue.

Avec les unifications nationales au milieu du XIXème Siècle, et plus particulièrement de la création de l'Empire Allemand, le système international avait été bouleversé.
Vaincue, humilié par le traité de Francfort de 1871, la France de la Troisième République avait été isolée par la politique du chancelier Bismarck. Ce dernier voulait a tout pris empêcher la France de trouver un allié, qu'il s'agisse de Vienne ou de Saint Petersbourg voire de Londres. Agitant le spectre de la révolution auprès des cours conservatrices Autrichiennes et Russes, ou encourageant la France -astucieusement- dans ses aventures coloniales au grand dam de Londres, la politique de Bismarck fut un succès pendant près de 20 ans. Entente des trois Empereurs, Duplice-Triplice, accord naval méditerrannéen, tout concourait à l'isolement Française, tout renforçait la sécurité et la prépondérance du Reich.

Les choses changèrent avec l'arrivée sur le Trône du Reich de l'Empereur Guillaume II.

Ambitieux et d'un naturel mégalomane, le nouveau "Kaiser" chassa rapidement Bismarck, ne supportant pas d'avoir si près de lui une autorité concurrente. Guillaume avait pour son Empire des ambitions mondiales, et orienta sa politique dans ce sens. Il échoua a conserver l'amitié russe à laquelle l'ancien chancelier donnait tant d'importance. Il eut fallu tout le brio de Bismarck pour conserver l'alliance du Tsar, quand la rivalité de ce dernier avec la Monarchie Danubienne minait l'entente des trois Empereurs. Le nouveau Kaiser était loin d'avoir le talent nécessaire. Pis, il s'aliéna rapidement les Britanniques en annonçant ses ambitions coloniales (empêchant du coup les Britanniques de réaliser la liaison Le Cap-Le Caire ou encore menaçant la route des Indes avec le projet du Berlin-Bagdad-Bahn) et en développant la Kriegsmarine, dans le but affiché de concurrencer la Royal Navy.

Pendant ce temps, la République Française et le Royaume-Uni ne cessaient de s'affronter sur le terrain colonial, mais côté Britannique la germanophobie allait croissante. Ce changement dans l'opinion Britannique, que ne manqua pas de remarquer l'ambassadeur à Londres, Cambon, eut son importance rapidement comprise par le ministre Français des affaires étrangères: Théophile Delcassé.


Théophile Delcassé, artisan de l'entente Cordiale.

En 1898, avec la dispute Franco-Britannique sur Fachoda, la mésentente entre les deux puissances coloniales semblait à son paroxysme. On parlait de guerre imminente. Delcassé eut le talent de reculer a Fachoda, aidant ainsi a crever l'abcès colonial qui empoisonnait les relations Franco-Britanniques depuis le début des années 1880. La réconciliation fut complétée en 1904 par l'accord dit de ''L'Entente Cordiale". Simple accord colonial à l'origine, il s'avèrera vite qu'une alliance informelle était en place entre Londres et Paris.

De même, la Russie vexée de la non prise en compte de ses intérêts -concurrents de ceux de l'Autriche-Hongrie- dans les Balkans par l'Entente des Trois Empereurs cessa sa coopération avec Berlin. Isolée elle aussi, la Russie Impériale trouve auprès de Paris un nouvel allié de choix, d'autant plus que la France ne lésine pas sur les moyens pour charmer Saint Petersbourg (lui accordant notamment de nombreuses aides financières). Alexandre III accepta même d'écouter debout la Marseilleise, chant pourtant ô-combien révolutionnaire. Le signal était fort, la Russie acceptait l'Alliance. En Janvier 1894, c'était chose faite. La France n'était plus isolée, la configuration des alliances formelles ne changea guère jusqu'en 1914.


L'Europe en 1914, et ses principales alliances.

L'Europe ainsi bipolarisée avait déjà a plusieurs reprises échappé à la Guerre, les dernières alertes datant des toutes récentes Guerres Balkaniques de 1912 et 1913 où Russes et Austro-Hongrois avaient failli intervenir afin de soutenir leurs poulains respectifs. La région Balkanique était, de ce fait, la poudrière de l'Europe. La moindre étincelle là-bas risquait de réveiller les deux géants et, par le jeu des alliances, plonger l'Europe dans la guerre...
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  #3  
Vieux 03/08/2005, 00h02
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T'en es où de cette partie ?
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Vieux 03/08/2005, 00h06
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Je poste la suite...
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Vieux 03/08/2005, 00h07
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La France et son armée

Avec sa terrible défaite en 1871, la France paya la légèreté avec laquelle elle s'était occupée de sa défense au prix fort. Le Traité de Francfort enterrine la perte de l'Alsace et de la Moselle, les Prusso-Allemands ont défilé à Paris.
"Les grands désastres renferment de grands enseignements. La sagesse consiste à les comprendre, le courage à en profiter. Loin de se laisser abattre par ses revers, une nation qui ne consent point à déchoir en étudie les causes, se met hardiment à l'oeuvre, réformer tout ce qui a pu l'affaiblir et parvient à se relever quelquefois plus puissante après les épreuves, qu'il entre peut-être dans les desseins de la Providence d'imposer aux peuples comme aux individus, pour mieux leur montrer leurs devoirs et rendre plus forts ceux qui savent les supporter.
Voilà, Messieurs ce que vous voulez; voilà, nous en avons l'espoir, ce que fera la France." Ainsi parla Justin de Chasseloup-Laubat, rapporteur de la commission chargée de préparer la nouvelle loi sur le recrutement militaire, devant l'Assemblée nationale en 1871.

La défaite eut ceci de bénéfique qu'elle permit, tant aux politiques qu'à l'assemblée et à l'opinion, aux mirages du pacifisme et "du peuple en armes" de s'évanouir. La revanche ou à tout le moins, la défense face à une nouvelle attaque Allemande était à l'ordre du jour.
Dès 1873, les projets militaires -suite à l'opposition de la Chambre- défunts du second Empire sont retravaillés. Le 27 juillet, la loi sur le recrutement militaire est adoptée. Parmi ses dispositions principales, la plus notable est le rétablissement du principe de la conscription.
L'année suivante, le dispositif fortifié "Séré de Rivières" est mis en place. Il s'agit d'organiser la défense des frontières de l'Est.



Les innovations rapide en matières d'artillerie (obus à la mélinite...) posèrent rapidement la question de l'efficience d'un tel système de fortification, la plupart des ouvrages furent néanmoins scrupuleusement entretenus et modernisés. En 1914, ils représentent sur les frontières de l'Est un atout des plus important pour le plan de bataille Français.
Les efforts de modernisation ne s'arrêtèrent pas là. En 1886, l'armée touche les premiers "Lebel", fusil très moderne bien que non exempt de défaut, en 1897, c'est l'arrivé du fameux "75" et en 1907, les premières mitrailleuses efficacent entrent en dotation. Certes, l'Armée Française manque d'artillerie lourde façe à sa rivale Allemande, mais le reste de son matériel n'a guère a rougir de la comparaison.


Soldat avec son Lebel


Le fameux canon de 75 (ici pendant les grandes manoeuvre de Picardie en 1911)


Mitrailleuse Saint Etienne modèle 1907.

Certes, reste encore l'épineuse question de l'habillement. L'armée Française de 1914 est en effet haute en couleurs.

La tenue du fantassin, qui n'a guère variée depuis 1870 n'est pas un modèle de discrétion, renforcée qui plus est de nombreux boutons et autres ornements brillants. La question de l'habillement de la troupe déchaine les passions, mais à la déclaration de guerre, les tentatives de réformes ont échouées. "Le pantalon rouge, c'est la France!" clament des députés à la Chambre. Et que dire de la tenue des pauvres Cuirassiers qui elle n'a guère été modifiée depuis Waterloo, ou encore des Zouaves et autres Dragons...


La défaite de 1870 eut un dernier impact profond sur l'armée et ses chefs: l'obsession du plan de bataille. Après les premiers plans, conçus dans l'urgence et visant à défendre le pays face à l'Allemagne, l'Etat-Major s'orienta de plus en plus vers l'offensive, tâtant plusieurs voies, telles que le passage en Belgique ou en Suisse.
Le plan d'action Français en 1914 est le plan XVIIb ( b parce que modifié par mes soins).


Prévoyant l'offensive Allemande à travers la Belgique, la 4ème Armée de Foch, assistée de 2 Corps de Cavalerie (Guillaumat et Maistre) doit porter assistance aux Belges, à tout le moins retarder l'avancée Allemande.
La 3ème Armée de Pétain est chargée de la défense face au Luxembourg et à la place de Metz.
Les 1ères (Dubail) et 2ème Armées (Castelnau) ont pour objectif de lancer l'offensive par le sud de l'Alsace, remontant le long de la vallée du Rhin afin d'encercler, si les choses se passent pour le mieux, les forces Allemandes en Rhénanie et en Belgique. Le temps voulu, la 3ème armée de Pétain ainsi que les CA frontaliers (destinés à tenir les fortifications et à ne pas révéler avant guerre aux Allemands où se portera notre effort) des Généraux Franchet d'Esperey et Armau du Pouydraguin prendront eux aussi l'offensive: certainement une fois que Mulhouse et Colmar auront été investies.
(Il est a noté que en l'attente de la décision Italienne de neutralité -ou non-, 2 CA formant l'Armée des Alpes garnissent les frontières face à un possible second Front; tandis que deux autres CA sont disposés en Bourgogne, destinés a renforcer les Alpes si besoin ou , si l'Italie devient neutre, à renforcer l'offensive d'Alsace.)



Tout celà révèle l'esprit fortement offensif des Elites militaires de 1914. Le choc prime sur le feu, la troupe doit être entrainée et conduite dans cette esprit agressif. C'est par l'attaque baionnette au canon que doit être acquise la Victoire. Reste à apprendre à l'Etat Major que le feu tue...




Quoi qu'il en soit, jamais Nation et Armée ne furent (éducation primaire et conscription aidant) autant liées. L'armée est en 1914 prête dans les grandes lignes, malgré quelques faiblesses, a affronter l'ennemi. Reste a voir si cette préparation fut suffisante et efficace...
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  #6  
Vieux 03/08/2005, 00h08
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Pour quelques coups de feu...



Le 28 juin 1914, en visite a Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine récemment annexée à la Monarchie Danubienne, l'héritier au trône Austro-Hongrois, François Ferdinand, est assassiné (après deux tentatives ratées) par un jeune activiste serbe, Gavrilo Prinzip, du groupe terroriste "Main noire".
L'événement, pour dramatique qu'il soit, aurait pu ne pas avoir de conséquences aussi dramatiques si l'interrogatoire des complices de Prinzip n'avait pas rapidement révèlé que l'attentat avait été soutenu par les services secrets serbes. Même si une partie de l'establishment Austro-hongrois ne pleure pas l'Archiduc, dont les idées fédéralistes et démocratiques dérangeaient, l'occasion est trop bonne pour l'Etat-Major.
Depuis 1901 et l'arrivée des Kaganovic sur le trôbe de Serbie, l'allié fidèle s'est mué en ennemi mortel, agitateur des Slaves de l'Empire. Belgrade se voit en effet bien capitale d'un grand Royaume des Slaves du sud. Une telle Yougoslavie se ferait évidement contre Vienne, qui tempête autant qu'elle le peut contre la propagande Yougoslave de son petit voisin.
Maintenant que Vienne a son casus-belli, l'Empire se doit néanmoins d'assurer ses arrières.


Guillaume II s'en voulant de ne pas avoir soutenu l'Autriche-Hongrie lors des deux guerres Balkaniques (Vienne aurait aimé intervenir afin de corriger les Serbes et de contrer l'influence Russe) ne peut pas à nouveau "trahir" son allié. Malgrès les risques de guerre européenne (Moscou soutiendra sûrement Belgrade... ) , l'Allemagne accorde son soutient inconditionnel au vieil Empire.



L'Autriche Hongrie rédige alors un ultimatum associant la police Austro-Hongroise à l'enquête Serbe, mais assorti de clauses insultantes pour la souveraineté du petit royaume Slave. Belgrade accepte l'ultimatum, à l'exception de ces clauses insultantes; mais pour Vienne, c'est tout ou rien. Le 28 aout, la guerre est déclarée, les obus Autrichiens tombent de l'autre côté du Danube, sur Belgrade.



Moscou ne peut rester impassible et mobilise, envoyant a Vienne un Ultimatum enjoignant de cesser les hostilité. Pour l'OKH, un entrée en guerre Russe contre l'Autriche est inacceptable. A son tour, Berlin mobilise et proclame "l'état de risque de guerre". L'OKH est certaine que la guerre va éclater. Les Allemands savent les Français alliés aux Russes. Le 1er août, un ultimatum est envoyé a Paris: la France doit cesser ses propres préparatifs et livrer, en gage, plusieurs places de l'Est pour la durée des prévisibles hostilité contre la Russie. Hors de question pour l'opinion, même si une partie d'entre elle est secouée par l'assassinat de Jaurès. Le gouvernement et Poincaré pouvaient-ils agir autrement?



Le 2 aout, le Reich déclare la guerre à la France et à la Russie... Le jeu des alliances a plongé le continent dans la guerre.



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Vieux 03/08/2005, 00h08
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On aura essayé...

La déclaration de guerre avait été une surprise en France, contrairement à l'opinion répandue depuis. L'opinion était accaparée par l'affaire Caillaux ou par les moissons. Si dans les villes l'enthousiasme naïf était souvent général, dans les campagnes la consternation dominait. Qui va s'occuper des moissons? Malgré tout, la détermination était là: personne ne songeait à ne pas s'opposer à l'agression Allemande. Là où les prévisions tablaient sur 20% de manquant parmis les mobilisés, les déserteurs ne furent qu'une poignée.

Curieux premiers jours, où aucun combat sérieux n'eut lieu mais qui virent la pièce présenter ses derniers acteurs. A la surprise générale, l'Italie annonça qu'elle ne trahirait pas la Triple Alliance. Voilà qui était fâcheux! Deux nouveaux fronts a couvrir: Alpes et Lybie. Les corps de réserves déployés en Bourgogne se portèrent immédiatement sur les frontières des alpes, montant a 12 le nombre de précieuses divisions immobilisées sur ce théatre d'opération. Autant qui manqueront en Alsace, sans oublier les divisions mobilisées qui seront envoyées en Afrique du Nord.
Heureusement, il n'y eut pas que des mauvaises nouvelles: suite à la volontée affichée du Reich de violer la neutralité Belge, Londres fit jouer le traité de garantie de 1839 et entra en guerre à nos côtés. Voilà un alliés des plus précieux.


Les journaux informent la population à leur manière, et ne craingnent pas de prendre parti. La propagande moderne est en marche:


L'arrivée des mobilisés nous permis d'organiser de nouvelles unités. Le général Galliéni pris le commandement de la toute nouvelle 5ème armée, placée en réserve en champagne. Lanzerac pris le commendement de la 6ème armée, formée des divisions de Territoriaux, en réserve à Paris.
Les opérations ne commencèrent pas tout de suite, le temps pour les unités d'achever leur organisation; à l'exception notable de la marine qui en Méditerrannée disputait déjà aux Italiens la maîtrise de la mer. En quelques jours, la Regia Marina dût se replier dans ses ports, laissant l'Afrique du Nord Française libre du danger de blocus et hypothequant au contraire l'avenir de la Lybie Italienne.

Après une dizaine de jour de battement, les choses commencèrent à évoluer. En Belgique, il devint évident que les Allemands abandonnaient leurs petites violations de frontière pour passer à l'échelle supérieure. Le 5ème armée de Galliéni monta vers Bruxelles, tandis que Foch et les 2 Corps de Cavalerie marchaient vers Liège. Il s'agit d'aider nos tout neufs alliés a résister a l'agression allemande.




Mitrailleuses tirées par des chiens, une unité exotique Belge.

De leurs côtés, les 1ères et 2èmes Armées se mettent en marche vers l'Alsace.



Les premiers combats semblent donner l'avantage aux Français qui progressent vers Colmar. Mais rapidement, les pertes grimpents; nos troupes chargeant baîonnette au canon se font massacrer par les Allemands abrités dans les positions préparées à l'avance dont ils disposent en Haute Alsace (fortif niveau 4). Au mieux, nos troupes ne progressent que lentement.


En Belgique, les nouvelles ne sont guère plus encourageantes. L'ennemi attaque dans les Ardennes, vers Arlon, ainsi que le fort de Liège.


Face a un ennemi deux fois plus nombreux, Foch doit décrocher au bout de quatres jours de combat, le 24 aout, tandis que la majeure partie de l'armée Belge fond comme neige au soleil, malgré son héroïque résistance.

Rescapés Belges de la fournaise de Liège/Arlon.

Le même jour, les Austro-Hongrois entrent à Belgrade, les avant gardes Françaises se frottent aux troupes de Von Below près de Bruxelles. Galliéni ne pourra pas tenir longtemps, d'autant plus qu'il est menacé d'être tourné sur sa droite par Von Quast. Le GQG ordonne sa retraite. Le même jour, Dubail abandonne l'offensive en Alsace: l'ennemi s'y est trop renforcé.


Après avoir chassé Galliéni de Bruxelles et repoussé les restes de l'armée Belge dans le camp retranché d'Anvers, les Allemands s'en emparent le 29 aout.
Il est temps d'admettre que le danger au Nord est plus grand que prévu et que le plan XVIIb doit être abandonné ou à tout le moins, revu.

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Vieux 03/08/2005, 00h09
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La meilleure défense, c'est l'attaque!




La défense en Belgique s'était effondrée. Elle n'avait pas reculé, elle s'était effondrée. C'eut été d'une gravité toute relative si le plan XVIIb avait fonctionné, au plus l'ennemi s'enfonçait à l'Ouest, au plus le nombre de troupes qui seraient encerclées serait important. Mais Dubail avait échoué devant l'opiniâtre résistance des soldats au casque à pointe sous les murs de Mulhouse.
L'Allemagne pouvait lancer à tout moment son offensive a travers le Nord, l'Etat Major doutait de sa capacité à pouvoir contenir la Reichwehr.

Pendant ce temps là, sur un théatre plus exotique, l'Armée d'Afrique du Nord était prête: les six divisions prélevées dans la mobilisation de début août (dont une partie placée sous les ordres du Général Gourraud) avaient rejoint à Tunis l'armée du général Putz. L'armée se mit en route et engagea rapidement le combat avec les Italiens. Ces derniers, coupés du ravitaillement de la métropole par notre Marine ayant conquis la maitrise de la Méditerrannée (et pris à revers par les Senoussis)se battent avec acharnement mais ne peuvent opposer qu'une resistance de courte durée.
Le 12 septembre, la messe est dite et le général Diaz se rend, avec les rescapés des 80 000 hommes de l'armée Italienne de Lybie.



Mais les opérations ne prennent réellement fin que lorsque l'armée d'Afrique du Nord prend possession de Benghazi .


Le débarquement est préfèré à une longue et épuisante marche à le long d'une côte Lybienne où le ravitaillement est difficile. Les Italiens, à court de ravitaillement, se rendent sans combattre, trop heureux d'être fait prisonniers par les Français et non les Senoussi.

Ces succès outre-mer étaient bon pour le moral, surtout la victoire de Tripoli. En effet, les opérations reprirent avec violence sur les frontières du nord et de l'Est. Les Britanniques tentent, sans succès, de repousser les Allemands du Hainaut et de pousser vers Anvers.

Le BEF doit reculer au bout de quelques jours, avec des pertes effroyables.

Pour le 3ème Bureau (renseignements), il ne fait aucun doute que l'ennemi va attaquer sur les frontières du Nord, malgré la récente nomination de Falkenhayn à la tête de l'OKH.

L'ennemi considère que son plan est un échec, n'étant pas en vue de Paris au bout de 40 jours, mais les mouvements de troupes ne trompent guère.
Paradoxalement, Dubail et Castelnau réussissent à convaincre Joffre de retenter une offensive en Alsace: l'ennemi dégarni le front de Mulhouse, il faut reprendre l'attaque!



La défense Allemande, bien qu'autant valeureuse qu'en aout, est submergée par le nombre.


Avant que l'ennemi ne puisse amener de renforts, le Sud de l'Alsace est repris, la province perdue revient en partie à la Mère Partie!



L'offensive placée sous le commandement de Castelnau continue evidement suivant le plan, dirigée vers la place de Metz et celle de Strasbourg.
Le 25 septembre, l'offensive commence vers la place de Metz, les combats sont terribles, du fait du retranchement Allemand dans les fortifications et sur les Vosges.


Les combats prennent des allures de guerre de position, et les combats s'enlisent...
Pis, à la fin octobre, l'ennemi relance l'offensive sur les frontières du Nord!



Et pourtant, Joffre perçoit l'occasion de porter à l'ennemi un coup fatal pour sa campagne à l'Ouest. Toutes les troupes disponibles sont dirigée vers la région des Ardennes et de Givet, le front Italien plus particulièrement est dégarni. De même, une nouvelle vague de mobilisés ( la deuxième sur deux... mais la dernière de la guerre :oo ) apporte de précieux renforts pour cette offensive.
La 5ème armée, placée sous le commandement du Général Nivelle, assistée de plusieurs corps d'Armée monte au feu. Si cette attaque sur le flanc gauche de l'offensive ennemie réussi (ie si je libère Bruxelles), les Allemands verront plusieurs dizaines de leurs divisions encerclées en Flandres et dans le nord de la France... Toute la question est de savoir si les troupes attaquées sur les frontières du Nord vont tenir assez longtemps pour que le plan ne fonctionne.



Cette bataille décidera du sort de la guerre, à tout le moins, elle pourra empêcher la défaite Française...

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La bataille de Belgique



En cet automne 1914, les combats ont atteint leur ampleur décisive sur le front Français. Si les Allemands gagnent dans le Nord et l'Ouest des Ardennes, le GQG n'aura plus grand chose a leur opposer et devra se lancer dans un hasardeux repli pour réorganiser une ligne de front et couvrir la Capitale. Et il devint vite évident que si l'armée restait sur la défensive, elle serait battue, d'où le pari de l'attaque de flanc vers Bruxelles, destinée à encercler les divisions formant l'aîle gauche de l'offensive Allemande.

Depuis la fin du mois d'octobre, Joffre et Lanrezac tâchaient de retenir au maximum l'offensive allemande, tandis que se mettait en place les troupes de la 5ème Armée, placée sous le commandement de Nivelle, ainsi que les ex-CA frontaliers qui devaient percer vers Bruxelles. Joffre réussissait, malgré des pertes importantes, à contenir l'ennemi, tandis que de leur côté, les territoriaux de Lanrezac cédaient peu à peu du terrain, dûrement étrillés par les Allemands.
Heureusement, les débris de l'armée Belge (2 divisions tout de même, offert par l'IA en CE pour que je gère leur ravitaillement je suppose) apportèrent une aide conséquente à la défense des Flandres Françaises.

Belges dans une tranchée, pendant la bataille du Nord. Les tranchées se répandaient très rapidement sur l'ensemble du théatre et n'allaient pas tarder a changer le visage du conflit.
Sans l'aide Belge, il n'est pas certain que Lanrezac, malgré l'héroïsme de ses troupes, n'ait pu tenir si longtemps, permettant au piège de se refermer sur la Reichswehr.


Car la contre-attaque décisive avait enfin commencé! Le 15 novembre, les combats avaient commencé pour la 5ème Armée. Et rapidement, il devint évident que les Pantalons Rouges prennaient -enfin!- le dessus, malgré l'opiniâtre résistance Allemande... L'échec Français à s'emparer de Strasbourg, avec l'arrêt conséquent de l'offensive en Alsace allait paradoxalement contribuer à la victoire en Belgique.

Devant les pertes, le mauvais temps, le relief, les fortifications et la résistance acharnée de Von Below, autant reculer. Les troupes les plus fraiches partent immédiatement pour la bataille de Belgique, où les combats font rage, ainsi qu'en renfort sur le front de la frontière du Nord.

La durée des combats fait craindre un enlisement, mais les troupes de Nivelles progressent tout de même. Lentement, mais sûrement: Dinant, Namur, Bruxelles. De nouveaux noms a inscrire sur les drapeaux des Régiments!


La généralisation du système des tranchées parmi les troupes des deux camps n'est pas suffisante pour sauver de l'encerclement les troupes Allemandes.

(l'event rajoute des fortifications sur la carte, rendant les offensives bien plus couteuses :wacko: )


Trop tard pour empêcher la Victoire!!

Le 15 décembre, Nivelle peut annoncer que la Reichwehr a été repoussée à l'Est de la Meuse, les derniers combats autour du fort de Liège ayant été particulièrement violents (merci l'event des tranchées). Comprenant , trop tard, leur encerclement, les 14 divisions Allemandes se replient vers Anvers, poursuivis par les troupes de Joffre et une partie de celles ayant gagné sur la Meuse.

On aurait pu croire que les jeux étaient faits et que les divisions encerclées étaient condamnées. L'OKH n'était pas de cet avis.
Dès le 17 décembre, Ludendorf lance une contre-attaque massive sur le front de la Meuse.


Les tranchées, doublées de l'excellent barrière naturelle que forme la Meuse gênent considérablement la progression de l'ennemi. Les pertes Françaises sont importantes, celle des Allemands sont effroyables. Les mitrailleuses révèlent encore plus que pendant la guerre de mouvement leur terrifiante efficacité.

Pendant que Ludendorf tente désepérement de porter assistance a Von Quast encerclé a Anvers, ce dernier, a court de munition et de ravitaillement, se rend le 28 décembre au Général Fayolle.


Dans les heures qui suivent, l'OKH cesse l'offensive sur la Meuse, devenue sans objet. 14 divisions Allemandes ont été anéanties, l'offensive Française a été un succès éclatant!
La guerre de mouvement s'achève avec cette victoire, tandis que les longues heures d'attentes de la guerre de tranchée s'installent...
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Petit exposé de la situation


Voilà la ligne de Front, en janvier 1915, à l'Ouest.


La partie est entrée dans la phase de guerre de position... Comme vous le voyez, avec le Trench war event, les provinces se sont hérissées de fortifs simulant les tranchées.
Plusieurs options s'offrent à moi, mais quoi qu'il en soit, je dois attendre le printemps: pour reposer et réorganiser mes forces, regonfler (un peu) le MP et si je peux, transformer les territoriaux en réguliers... Sans oublier qu'au printemps, il y a les events "offensive" qui réduisent la taille des fortifs.
-Première option: attaque au printemps ou a l'été par la Sarre et Strasbourg, une reprise de mon plan original en gros... Risque: enlisement et batailles d'usure dans le style de Verdun... Stérilité de l'effort quoi.

-deuxième option: faire sortir l'Italie de la guerre. Une attaque par les Alpes vers Gênes puis le long de la vallée du Pô (encercler les Italiens au Nord), puis prendre Rome. Risque: ben faut percer par les Alpes, et là aussi, je risque l'enlisement. En plus, je ne suis pas sûr de disposer d'assez de troupes, donc risque de trop dégarnir le front principal contre l'Allemagne...
Après je peux toujours tenter un débarquement amphibie...

-Troisième option: les Ottomans sont entrés en guerre en Novembre, donc je pourrais utiliser l'année 1915 pour me renforcer (etc ) avec pendant ce temps là une stratégie périphérique au Moyen Orient.

Si vous avez des idées, je suis ouvert!



Front Est: il y a eu un peu de Yo-yo entre Allemands et Russes au mois d'Aout, après j'ai arrêté de suivre. Par contre, le combat entre les Russes et les Autrichiens est assez acharné: Lwow est prise et reprise depuis le début de la guerre... Je ne parie pas sur l'avenir du Russe, vu qu'avec l'event "Trench war", l'IA allemande place sa priorité sur le front Est.
On notera que les Serbes sont coriaces (mais ils ne tiendront sûrement pas quelques mois de plus), tandis que le Monténégro a été vaincu par la Double Monarchie.

[au passage, un event qui annonce 1917:

Le Russe demande de l'aide, peur d'être en infériorité face à trois ennemis, maintenant que les Ottomans se sont joints à la fête. Prendre Constantinople garantirait le supply Russe, par la mer Noire et lui éviterai pas mal de futurs problèmes. A méditer...]
__________________
Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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