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Vieux 04/06/2006, 13h43
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J'ai trouvé ce texte sur le blog d'un journaliste français en poste à Bruxelles (je crois). Dans un débat sur l'opposition flamands/francophones, un des intervenants a posté ceci, et je tenais à en faire profiter tout le monde, car j'ai jamais lu un texte résumant aussi bien la situation. C'est également la première fois que je lis quelqu'un pensant comme moi, Anvers ou Saint-Trond par exemple ne sont pas flamands mais presque hollandais. Et çà peut sembler un détail aux français mais çà prouve à quel point son analyse, tout en étant courte, est profonde et juste. Place au copié-collé:


Rédigé par: Santos | le 03/02/2006 à 23:57

Chers amis,

Il est très à la mode en effet de se moquer de l'abus de pouvoir de la minorité flamande dans la périphérie. Mais il faut d'abord noter que de nombreux Flamands n'adhèrent pas à cette politique, héritée des grand mouvements romantiques du XIXe siècle et entrée dans les mœurs au point que dans bien des communes de la région flamande, l'on n'entre qu'au prix d'un "Waar Vlamingen 't huis zijn", "Là où les Flamands sont chez eux", crédo raciste et, à mon sens, punissable, qui souligne le nom de presque chaque village.

Heureusement, la Flandre ne se limite pas à cet activisme stupide et anachronique. Pour mieux comprendre ce qui se passe autour de Bruxelles, il faut comprendre ce qu'est un Wallon, un Flamand et un Bruxellois. Et commencer par ôter de l'esprit de nombreux Français que le Wallon souhaite le rattachement. Pour avoir émis une idée similaire, le Général de Gaulle s'est fait huer à Liège (si mes souvenirs sont bons) en 1968. Aucun Belge ne veut devenir Français. La volonté d'indépendance est farouche dans mon pays, et le Wallon se verrait cent fois plus facilement vivant dans un pauvré Etat Wallon que dans une ronflante République Française. Il est vrai que Léopold II voulait faire de Bruxelles un "petit Paris", et vu le nombre de riches Parisiens que sont récemment venus s'installer par ici, il doit sourire dans sa tombe. Mais admirer n'est pas adhérer et la France a beau être le pays le plus populaire en Belgique (pour les vacances, les affaires, les amis), il n'en est pas moins un pays étranger. Bref, on aime la France tant qu'elle reste la France, à savoir, "la sympathique et jolie voisine".

Revenons à nos moutons (bilingues). Le principal problème côté Flamand provient d'une confusion : pour des raisons diverses, les élites de Flandre étaient autrefois, sinon francophones, du moins francophiles. Je vous parle d'une époque où Frédéric II de Prusse disait : "Je parle Italien avec les dames, français avec les hommes et allemand avec mes chevaux". A cette époque, le Tsar de Russie (et c'est loin, la Russie) se targuait de mieux posséder le français que le russe. Le problème, c'est que le régionalisme romantique a rendu cette image insupportable. D'un côté, le Flamand, plutôt pauvre, commerçant, ouvrier ou laboureur, de l'autre, le Francophone, aristocrate ou officier, riche, dominateur. Très vite, les Flamands se verront offrir un bel amalgame, où tous les Francophones seront identifiés comme "arrogants", un terme assez bizarre lorsqu'on connaît un peu les Wallons. Autrement dit, cette caractéristique typique d'une certaine aristocratie se voyait, brusquement, associée à tout un peuple, pire, au peuple voisin, pire encore, au peuple "associé". C'est un peu comme si les Français, apprenant les origines de Sarkozy, se mettaient à penser que tous les Hongrois sont ministres de l'intérieur.

Cette confusion n'a rien d'innocent, elle est organisée et soigneusement entretenue parce qu'elle sert à merveille les rares Flamands qui rêvent d'une indépendance réelle et totale. Ayant travaillé à Anvers, plusieurs jeunes anversois m'ont dit qu'à me côtoyer, ils allaient finir par avoir des doutes quant à mon "arrogance", comme si le seul fait que je fus francophone impliquait ce travers. Cqfd.

L'une des méthodes de cet "entretien" sont ces panneaux dont je parle plus haut, qui disent "étranger - c.à.d. Francophone, Turc, Arabe, Anglais, Hollandais (les Français étant encore les plus facilement supportés), tu n'es pas chez toi ici". Dans de très nombreux pays, on s'offusquerait de tels panneaux s'ils avaient été installés par des groupuscules nationalistes. Ici, ce sont des élus de tous partis qui les font installer, et tout le monde paraît trouver ça normal.

Cela étant, le peuple flamand est induit en erreur par une certaine élite très nationaliste, et il a quelques sérieuses excuses.

Il a tout d'abord été quelque peu maltraité par une intelligentsia francophone qui raillait ses dialectes. Pour autant, cette même intelligentsia (ou plutôt bêtisentsia) ne considérait pas mieux les patois du peuple Wallon ou le sabir du petit peuple de Bruxelles. Comme dans de nombreux pays, l'école a longtemps été réservée à une élite. En Wallonie, c'était "les riches". Mais en Flandre, c'était "les riches, donc les francophones".

Cette vision est encore très vivante aujourd'hui et constitue la partie essentielle de ce que j'appellerais "le complexe du Flamand". Ce qu'il y a de surréaliste, c'est cette vivacité actuelle, alors même que la Wallonie est l'une des régions les plus pauvres d'Europe et qu'elle n'a pas les moyens, loin s'en faut, de résister à la puissance économique flamande. Arrogant! Le Wallon! Laissez-moi rire!

Il y a vraiment un problème d'espace vital géographique pour les Néerlandophones de Belgique : d'abord, les Flamands se refusent à rejoindre la Hollande (un vieux mauvais souvenir du temps où le Prince d'Orange dirigeait la Belgique comme l'on dirige une colonie). Leur territoire possible est donc étroit, sachant que la densité de population de la Flandre est l'une des plus fortes en Europe. Leur existence culturelle, dans ce coin enfoncé entre la mer, la Francophonie et les Pays -Bas, est aussi très fragile. Quant la Hollande n'a pas reconnu la sororité culturelle flamande entre 1815 et 1830, la France a interdit l'usage de la langue dans cette petite région au nord du Nord où les noms de villes (Dunkerke : l'église de la dune, Hazebrouck : le marais des lièvres) rappellent les origines germaniques du cru et que certains Flamingants n'hésitent pas à revendiquer pour leur future "nation". La tendance à "garder la terre qu'on a" ou plutôt de nos jours, à "reprendre la terre qu'on n'a plus" est donc parfaitement compréhensible.

Il y a aussi vraiment un problème de "supériorité francophone". Si les Pays-Bas ont connu un âge d'or particulièrement brillant, et si la Flandre elle-même a été et est encore l'une des régions les plus riches et les plus industrieuses du monde (dont le PIB est à comparer avec celui de la... Russie), de nombreux Francophones pensent que les Flamands étaient tous des paysans il y a à peine 2 ou 4 générations. Or, Anvers a été le premier port mondial pendant plusieurs siècles et Gand était un patenaire commercial extrêmement important, notamment pour l'Angleterre, dès le Moyen-Âge. La peinture a toujours été plus importante en Flandre, et la littérature flamande a au moins autant, sinon plus de grands représentant que son équivalent Wallon (j'exclus Bruxelles pour l'instant de cette comparaison). Ramener les Flamands à une soit-disant "paysannité" rajoute de l'eau à leur moulin "arrogance".

(mais il faut reconnaître que de son côté, la Flandre aime railler la pauvreté wallone.)

En ce qui concerne Bruxelles, le point le plus dangereux de toute cette situation, je commencerai par rappeler que le mot Flamand ne désigne à l'origine que les habitants de l'ancien Comté de Flandres, à savoir, les deux provinces les plus à l'ouest de la région. Les Anversois, les Limbourgeois et les Brabançons flamands (la petite province qui contient notamment la périphérie bruxelloise) ne se sont, avant le romantisme nationaliste, jamais appelés "flamands". Ceci explique que les capitales possibles de la région elle-même soient toutes impopulaires pour les habitants des autres régions. Proposer Anvers comme capitale de la Flandre serait pour un Gantois aussi inique que si l'on imposait à un Lorrain d'avoir Colmar comme chef-lieu. Par ailleurs, tout peuple "coincé" par l'illusion d'un péril culturel a besoin de grandeur, et il n'y a qu'une seule grande ville en Belgique : Bruxelles.

D'où, aujourd'hui, la revendication flamingante (les flamingants sont les ultra-nationalistes flamands) d'un état flamand avec (souligné deux fois) Bruxelles comme capitale. Les Bruxellois (à au moins 88% francophones ou autres) repondraient, je pense "gardez la Flandre, on s'en fut, mais pas touche à Bruxelles".

Mais pourquoi les Flamands exigent-ils de "posséder Bruxelles"?
Avant tout en arguant que celle-ci a de tout temps été habitée par des Flamands. Ils oublient que, contrairement à beaucoup d'autres villes de Flandres, on y a aussi toujours parlé le Français, qu'il se fut agi d'échanges diplomatiques internationaux ou plus simplement de communiquer avec les différentes régions environnantes. Le bilinguisme est ainsi devenu au fil du temps une seconde nature chez le Bruxellois (flamand...?) qui parlait un sabir mêlant le français et le néerlandais au point que même un Parisien (je n'ai pas pu résister à l'amical titillement) pourrait comprendre une phrase comme "de crayon van de controleur van den tram es op de platform" - (le crayon du contrôleur du tram est sur la plate-forme).

Bruxelles pouvait, avant guerre, être considérée comme une ville "plutôt flamande". Or, un petit événement allait tout chambouler : au début de la guerre, de nombreux Bruxellois furent faits prisonniers et envoyés en Allemagne. Au bout de seulement quelques mois, les mouvements collaborationnistes flamingants obtinrent des Nazis de rapatrier les prisonniers Flamands, au nom d'une Germanité de bon alloi. Ils rendirent donc visite aux KG pour tester leur aptitude à être de bons Germains/Flamands. Les Bruxellois, qui pour la plupart n'avaient jamais vraiment envisagé qu'ils étaient autre chose que des Bruxellois, saisirent sagement l'occasion de rentrer chez eux en s'affirmant "Flamands". Lorsqu'ils se rendirent compte que les "autres" allaient devoir passer encore 1, 2, 3 ou 4 ans dans les Stalag et chez les fermiers du Würtemberg, il se mirent à confondre, à leur tour, "Flamand" et "Collaborateur". C'est (en partie seulement, je le reconnais), cette autre confusion qui les a distancié de la Flandre en construction. Lorsque, quelques années plus tard, les Flamingants ont obtenu que soit votée une loi obligeant tout Belge à se choisir une langue, beaucoup de Bruxellois, qui ne se considéraient ni Wallon, ni Flamand, ont opté pour la langue de ceux qui ne les obligeaient à rien, et semblait la plus "innocente". Bien entendu, le prestige du Français avait aussi joué, ainsi que la qualité et le nombre des écoles francophones à Bruxelles. Et voilà comment une ville soit-disant flamande est devenue soit-disant francophone.

Je précise qu'il n'y a pas eu moins de collabos en Wallonie ou à Bruxelles, simplement, en Flandre, ils étaient plus voyants et peut-être mieux organisés, parce que relevant d'un mouvement de fond national-régionaliste, pan-germaniste, et déjà presque centenaire.

J'en arrive à la périphérie. Dans les années soixante, au moment de la croissance de Bruxelles, de nombreux Francophones découvrent qu'il y a à la porte de la ville des faubourgs aérés où les taxes locales sont inférieures, à proximité de bonnes écoles, à moins d'un quart-d'heure du centre. Les maisons y sont moins chères, les frites meilleurs qu'à la Grand-Place, et c'est la mode des deux voitures par couple. Gaiement, les familles bruxelloises vont s'y installer, construire, grandir et prospérer.

Or, tout ce qui entoure Bruxelles est à cette époque plutôt néerlandophone (je dirais à 75%, héhé!). Les premiers faubourgs possibles en région purement francophone se situent à plus de 10 km. D'où une ruée vers l'or territorial flamand. A cette époque, le fédéralisme n'est encore qu'un vœu pieux et personne ne peut interdire à quelqu'un d'habiter ici ou là ; pire, l'on peut créer des écoles de toutes langues dans tout le pays (l'université de Louvain, ville flamande, était à l'origine francophone uniquement). En moins de deux générations, ces petits bourgs quelquefois bucoliques, et flamands, perdent leur identité et les enseignes deviennent bilingues. La plupart des habitants s'adaptent. Après tout, c'est de l'argent en plus qui rentre. Et mes propres parents s'y laissent prendre. Une si belle occasion d'habiter la campagne tout en étant presque en ville, en payant tout moins cher et en construisant sur des terrains presque donnés, ce serait idiot de ne pas en profiter, non? Quant après trente ans, les colons d'alors en viennent à s'offusquer qu'un café "Flamand" s'y installe, semblant revendiquer les origines après tout récentes du cru, le sang des Flamands ne fait qu'un tour. Mais seulement de quelques Flamands qui, en général, n'habite même pas la région en question. Quant aux Francophones, ils s'offusquent de ce que le Centre Culturel local ne présente que des spectacles en Néerlandais. Bref, c'est l'endroit idéal pour se disputer.

Donc, nous voici arrivés au moment où la Flandre réclame son territoire, mais aussi toute l'infrastructure que l'argent non-flamand a permis d'y installer. Mais les lois étant heureusement ce qu'elles sont, le nettoyage ethnique est impossible. Que reste-t-il alors? Les brimades. Mais je rappelle tout de même que tous les gens qui ont été habiter en périphérie savaient pertinemment où ils allaient : en Flandre!

Or, en Flandre, on parle le Néerlandais. C'est pourtant clair? Si on veut des bibliothèques en français, c'est très simple, il suffit d'aller habiter... en Wallonie :-)

Reste que lorsque les Flaminguants chercheront à finaliser leur projet en tentant d'annexer Bruxelles à une Flandre indépendante (et ce projet existe noir sur blanc dans les cahiers du Vlaams Belang, qui représente près de 30 % de l'électorat flamand) et à flamandiser chaque francophone (autre projet bien réel), nous ne seront pas loin de Sarajevo : des décennies de préjugés, de brimades, de fausses-idées, une haine savamment entretenue par ceux qui y ont intérêt, l'intégration de l'idée de "territoire POUR les Flamands", y compris par des socialistes ; et l'esprit d'indépendance du Bruxellois, qui l'a amené (c'était il y a 175 ans, il est vrai) à bouter le Hollandais hors de chez lui à coup de meubles Ikea sur la tête... il y a moyen de se fair peur en y pensant.

Dernière remarque (si je peux). Bruxelles ne vit pas de l'Europe. Elle a toujours été une ville plutôt riche et bourgeoise. Sans Bruxelles, la Belgique ne serait pas la 11e puissance économique mondiale. En revanche, l'Europe est ce qui permet à Bruxelles d'envisager l'avenir avec sérénité.
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Vieux 04/06/2006, 16h49
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Bref , t'est pas tout seul cypho : vous êtes deux vrai belges

Quand à la partie "French Bashing" faut savoir que De Gaulle tout idolatré qu'il soit en France avait quand même de droles d'idées bien ridicules comme celle de ratacher la Belgique et le Quebec à la France (!) Ya surement encore moins de partisans du ratachement en France qu'en Wallonie...

En fait en France tout le monde se fout de la Belgique (c'est brutal mais c'est la réalité) .

Enfin il est bien gentil ton pote de faire la leçon à tout le monde mais ça va pas résoudre vos pb non ?

edit : mais c'est vrai que c'est intéressant

Dernière modification par jmlo ; 04/06/2006 à 18h12.
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Vieux 04/06/2006, 17h42
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Merci pour cet article intéressant !

Je ne connaissais pas cette habitude des panneaux auxquels l'auteur fait allusion... tu as des exemples personnels à donner ? Ca a l'air un peu moche...
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Vieux 04/06/2006, 18h54
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Envoyé par Massassa
Merci pour cet article intéressant !

Je ne connaissais pas cette habitude des panneaux auxquels l'auteur fait allusion... tu as des exemples personnels à donner ? Ca a l'air un peu moche...
Oui Overijse, Tervuren.

Intéressant son texte, la seul chose que je conteste c'est le passage sur les faubourgs de Bruxelles, ils ne sont pas flamands, du moins pas avant la partition du pays en 4 entités !
Pour compléter son propos, allez à Gand Anvers et Louvain, vous avez deux fois plus de chance de croiser un type qui parle français que le flamand, héritage de la bourgeaoisie de l'époque.

Notre pays et vraiment un laboratoire culturel.
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Vieux 05/06/2006, 19h12
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Les territoires autour de Bruxelles sont flamands.
Ne plus être néerlandophones ne signifient pas qu'ils ne sont pas flamands.
Une région peut être flamande et ne pas parler le flamand.
Suffit de voir certains coins du nord de la France qui sont flamands.
Nombreux sont les chtits a d'ailleurs utuilisé le drapeau jaune au lion noir!
Donc, la périphérie de Bruxelles est flamande, Bruxelles aussi.
On pourra jamais négocier avec la Flandre tant qu'on a pas la franchise de le reconnaitre, côté francophone.

Maintenant, le but pour les francophones devrait être de voir grandir Bruxelles.
Ces régions flamandes en grande partie francophones auraient dut revenir à la région de Bruxelles Capitale, çà n'a pas été le cas, dommage.
La capitale sera plus grande, plus viable économiquement, avec une plus forte proportion de néerlandophones, et aura un point de contact avec la Wallonie.
De même, terminées les querelles autour des facilités.
Maintenant, çà va être dur à faire passer pour les flamands d'encore leur arracher des terres, et c'est compréhensible.

C'est une réforme qui pourrait voir en compensation la Communauté Française disparaitre (c'est inutile!) et du coup les francophones wallons n'auront plus Bruxelles comme deuxième capitale indirecte, aprés Namur.
(les français doivent rien comprendre)
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Vieux 05/06/2006, 19h45
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Envoyé par Cypho51
(les français doivent rien comprendre)
A part que tu veut mutiler la France éternel(les allemands ont essayés ça leur a pas portée chance ) oui !
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Vieux 05/06/2006, 20h29
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Comme il est promis de ne pas parler actualité, je ne te répondrai pas mais tu as érronément ennocé ta réponse, je ne partage pas et je te demande de confirmer le contraire avec effet immédiat. De plus change ton avatar car je suis passé cet après-midi devant une affiche électoral du parti nazi belge (VB) et ton avatar en est le symbole !
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Vieux 05/06/2006, 21h12
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Esprit engourdit, n'est pas là pour le moment veuillez laisser un message après le "bip" sonore
 
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Quoi? L'avatar de jmlo est le symbole du partie nationaliste belge?

C'est pour attirer des élécteurs??
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Vieux 05/06/2006, 21h31
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Oui, mais justement utilisé également par ces gens là:

http://www.blokwatch.be/

Qui comme leur nom l'indique sont des anti Blok, comme moi!
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Vieux 05/06/2006, 21h33
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partie nationaliste belge
Heuu, parti nationaliste, oui, mais certainement pas belge... ils sont anti-Belgique!
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