Franconaute  

Précédent   Franconaute > Jeux Paradox > Hearts of Iron > Hearts of Iron 2 > AAR HOI II

Notices

Réponse
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #41  
Vieux 29/01/2006, 19h23
Avatar de von Aasen
von Aasen von Aasen est déconnecté
Prince-Electeur du Palatinat
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 1 736
Par défaut

La ligne de démarcation en Chine est établie définitivement le 15 janvier 1945. Anglais et Russes se font face avec quelques dizaines de divisions éparpillées sur 3 000 km de front potentiel.


Après l'annexion rapide de la Roumanie, la Grande Pologne se sentait une nouvelle force. Oui, depuis l'arrivée de tout ce pétrole, des nouveaux blindés qui donnaient une force inégalée aux troupes de cavalerie, depuis la modernisation de plusieurs divisions au type 45, l'armée polonaise pouvait se considérer comme sortie de la crise dans laquelle elle avait été plongée par la Grande guerre patriotique. Fini le manque, les effectifs incomplets, les munitions strictement rationnées, la rechercher parcimonieuse, l'inventivité sclérosée. L'armée polonaise était maintenant prête pour un nouveau combat ! La Bulgarie fut un moment considérée comme cible potentielle, mais finalement on laissa tomber l'objectif, la population aurait du mal à digérer une déclaration de guerre aux motifs bellicistes aussi évidents.

Un bien plus lucratif et légitime était l'URSS. Oui l'URSS. Il est temps de terrasser le géant de l'Est comme jadis le firent les voïvodes unifiées sous le commandement du roi. von Aasen alla quérir le contrôle militaire des armées françaises et tchèques, qu'il obtint sans difficultés. Il put donc travailler à mettre un ordre de bataille digne de ce nom. Les forces qui s'opposaient étaient à peu près équivalentes. L'opération "Kurwa Kommunista" prévoyait un encerclement au Nord qui s'axerait sur les unités polonaises (les plus puissantes). Ce premier affaiblissement du bolchévique nous permettra ensuite de continuer d'infiltrer son front au Nord, tandis que le Sud se bornera à la défensive.


Les peuples unifiés de Pologne se lancent à l'assaut de la bête qui nous sert dorénavant d'ennemi le 24 mai 1945. Les opérations visant à l'encerclement de Minsk se déroulent de manière satisfaisante, une manoeuvre d'enveloppement au Danemark réussit également, malgré la défense tenace des scandinaves, qui disposent de divisions mécanisées pour défendre leurs terres. Mais un problème surgit rapidement : Rokossovsky était sur le point de commencer les manoeuvres d'été avec ses troupes du front Ukrainien, et il décide de prendre l'initiative sans attendre les ordres de Staline, 2h après que les premiers tirs d'artilleries aient réveillés les soldats russes. 32 divisions soviétiques cr-vent le front à Rowne, tenue par les Français. Il faut dire que les troupes françaises, disparates (divisions 18, 36, 39 et 43 sur le tas), sans commandement unifié au niveau opérationnel, donnent de bien piètres résultats. Un décalage des forces permet d'ignorer ce mouvement offensif ennemi dans un premier temps. Après tout, il n'a qu'a avancer au Sud, cela nous laissera de la marge d'action au Nord.


Le Kessel de Minsk connaît ses dernières heures d'existence le 7 juin 1945, 99 000 soldats russes sont fait prisonniers ou tués. Le front biélorusse craque, mais les Soviétiques renforcent leur offensive au Sud et prennent Stanislawow. Heureusement, leurs mouvements ne font pas craindre un encerclement !
L'état-major décide de laisser le front Nord à la seule responsabilité des troupes polonaises, et transfère de nombreuses divisions françaises vers le Sud. 130 divisions font ainsi face à Rokossovsky, qui doit désespérément essayer de sauver ses troupes à Pinsk


Le Front Sud se stabilise à la suite de cette opération qui coûte 8 divisions aux Russes, malgré l'intervention des divisions de la garde et du NKVD.


L'opération "Kurwa Kommunista" commence bien !
Réponse avec citation
  #42  
Vieux 19/02/2006, 16h46
Avatar de von Aasen
von Aasen von Aasen est déconnecté
Prince-Electeur du Palatinat
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 1 736
Par défaut

Une fois les points soviétiques du front Ukrainien maitrisées, la cavalerie blindée de l'armée Varsovie peut se permettre une offensive audacieuse en direction de Léningrad. L'armée opère en corps compact, capable de défendre plusieurs provinces à la fois grâce à sa célérité, remplaçant ainsi de nombreuses armées de couverture dont manque cruellement le commandement interallié. Les troupes soviétiques, lentes, mal organisées et dépendantes des décisions de Moscou en toutes occasions, ne peuvent être qu'observer les véhicules blindés polonais en train de les encercler, bouchant peu à peu toutes les issues. 5 divisions se rendent à Pskov, et après la prise peu glorieuse de Léningrad qui n'avait été défendue ne serait-ce que par une quelconque milice locale, 1 division se rend dans la région de Kingisepp. De nombreux Scandinaves essayent de fuir en direction de la frontière estonienne, mais les troupes de frontière ne les laissent pas passer, livrant ainsi leurs voisins aux camps de prisonniers.


La commission pour le plan quinquennal semble avoir réagi dès le début de la guerre et avoir prévu des levées très rapides, ainsi qu'un regroupement des forces les plus puissantes. Nous nous heurtons pour la première fois le 2 août 1945 à une armée d'assaut, celle du maréchal Vatutin. 4 divisions de la garde surentrainées, formées de vétérans de la guerre de Chine, écrasent nos premières lignes habituées à bien moins de vigueur et de professionalisme. La 2e ligne elle ne se laisse pas faire, elle a été prévenue et en a vu d'autres, notamment lors des combats pour les Sudètes. La témérité russe a cependant donné à réfléchir à nos généraux, ils réalisent tout à coup à quel colosse ils s'en sont pris. L'industrie russe doit absolument être neutralisée dans un laps de temps très court, si la machine de guerre soviétique se met en route, nous aurons peu de chances d'en réchapper.


Il faut profiter de la désorganisation russe en Ukraine également. Les renforts arrivés de France n'ont pas encore été beaucoup sollicitées, les Bolcheviks cependant sont totalement épuisés par 3 offensives successives, et les retraites qui en ont résulté. La SNCF contribue fortement à notre campagne et a remis en état le réseau ferré et routier russe d'une manière si efficace qu'il peut porter le poids logistique de l'avancée des troupes françaises. Les 80 divisions du secteur passent à l'attaque selon un plan soigneusement préparé par le général von Aasen, qui vise à l'encerclement des retardataires de la dernière retraite à Zhitomir. Le maréchal de l'Union Soviétique, une des plus grandes figures militaires contemporaines, tente de maintenir la cohésion au sein de ses troupes d'arrière-guarde, très disparates. Les nouvelles divisions de type 45' cotoient les cavaliers touvans formés aux méthodes de combat de la Grande Guerre. Sous la pression des 28 divisions du maréchal Leclerc, la défense du Kessel s'effondre en quelques jours. Le front ukrainien souffre de ce manque de forces, tandis que 20 nouvelles divisions françaises rejoignent la zone de combats. Une offensive hâtivement organisée prend alors sa pleine mesure et parvient à encercler les troupes russes accolées au Dnjestr. La mauvaise organisation franco-polonaise laissera les flancs de la pointe de l'offensive découverts pendant une journée entière, mais il semble que le chaos qui règne dans les bureaux d'état-major des divisions russes soit encore plus grand. 11 divisions russes, dont certaines connaissent leur baptême de feu durant cette bataille, sont anéanties dans les faubourgs d'Odessa. Une division de forteresse parvient à tenir tête à tous les assauts français pendant une semaine entière, fébrilement épaulée par les restes des autres divisions. Tout espoir pour la garnison de s'en sortir est réduit à néant le 9 septembre 1945. Le retard pris est d'autant plus considérable que seules quelques maigres formations ennemies défendent les vastes contrées ukrainiennes.


Des renforts français sont également arrivés au Mecklembourg, en vue de juguler la crise déclenchée par des opérations scandinaves partant de Copenhague. Après de très durs combats, l'ex-capitale danoise est prise, mais l'avancée en Holstein s'avère totalement impossible. L'absence de QG limite nos offensives à 9 divisions, et les Scandinaves en alignent 8 de meilleure qualité. La situation est donc bloqué jusqu'a l'arrivée d'un QG. La Pologne se hâte d'en constituer un, ce qui risque de prendre 6 mois malgré tout.
Le front en Russie blanche, à l'origine très mal défendu, a profité de l'arrivée de nouvelles forces tchèques, si bien que tandis que Leclerc occupe toute l'Ukraine en balayant les quelques divisions qui essayent de lui faire face devant lui, il peut organiser une offensive à grande échelle, soutenue par les troupes en défense prêt de Moscou au Nord, ainsi que par les Français en Ukraine. Le résultat est monstreux : 5 divisions soviétiques sont encerclées, et tout le front recule jusqu'a Briansk et Koursk, le tout dans une parfaite organisation et sans laisser le moindre flanc à la merci de l'ennemi. Le rouleau compresseur allié s'approche dangereusement de Moscou.


Deux nouvelles contradictoires arrivent sur le bureau de von Aasen le 15 octobre 1945. D'une part, l'armée Varsovie, l'élite de l'armée polonaise, annonce qu'elle a échoué dans son assaut de la ligne Mannerheim. D'autre part, les deux armées polonaises qui avaient lancé un assaut à la va-vite sur Moscou annoncent la prise du Kremlin. Moscou est tombé !!! C'est encore un coup fatal porté à l'économie russe, qui doit déjà essayer de se passer de la production de 400 000t de charbon du Donetz ! Militairement, les choses sont moins glorieuses. Un encerclement à partir des positions moscovites permet l'encerclement de 3 divisions d'élite, les Anglais débarquent à Mourmansk, la poche de Briansk s'est rendue, mais les Soviétiques disposent toujours de 178 divisions et 289 PP. La progression sera sûrement facile jusqu'a l'Oural si la STAVKA ne réagit pas dans le Caucase et si les Scandinaves ne s'accrochent pas trop à la Finlande, mais comment continuer à partir de là ? Les combats font rages en Chine, et sont relativement indécis, avec un petit gain de territoire pour l'URSS. Comment progresser en Sibérie, et ensuite l'occuper ?? L'état-major décide de remettre cette décision à plus tard, et d'attendre d'avoir établi une position solide sur l'Oural.

Réponse avec citation
  #43  
Vieux 20/02/2006, 09h49
Avatar de Tahiti bob
Tahiti bob Tahiti bob est déconnecté
Son excellence postissime
 
Date d'inscription: février 2006
Messages: 1 763
Par défaut

Prémière fois que je parcours ce sujet et je le trouve excellent. Bravo.
Réponse avec citation
  #44  
Vieux 22/02/2006, 13h14
Avatar de von Aasen
von Aasen von Aasen est déconnecté
Prince-Electeur du Palatinat
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 1 736
Par défaut

Merci ca fait toujours plaisir
Réponse avec citation
  #45  
Vieux 22/02/2006, 14h39
Avatar de Chazam
Chazam Chazam est déconnecté
Un Franconaute, un vrai de vrai !
 
Date d'inscription: août 2005
Localisation: ça dépend des jours
Messages: 8 322
Par défaut

Hééé, mais j'ai loupé des épisodes moi!
__________________
"Péricliter = tourner autour du clitoris" d'après "Le Dictionnaire de ceux qui ne savent pas" de Ar Sparfell
Réponse avec citation
  #46  
Vieux 23/02/2006, 13h09
Avatar de von Aasen
von Aasen von Aasen est déconnecté
Prince-Electeur du Palatinat
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 1 736
Par défaut

Citation:
Envoyé par Chazam
Hééé, mais j'ai loupé des épisodes moi!
Je ne sais pas si je peux te pardonner un pareil manquement
Réponse avec citation
  #47  
Vieux 23/02/2006, 13h54
Avatar de Chazam
Chazam Chazam est déconnecté
Un Franconaute, un vrai de vrai !
 
Date d'inscription: août 2005
Localisation: ça dépend des jours
Messages: 8 322
Par défaut

non, tu ne peux dignement pas me pardonner un truc pareil...


__________________
"Péricliter = tourner autour du clitoris" d'après "Le Dictionnaire de ceux qui ne savent pas" de Ar Sparfell
Réponse avec citation
  #48  
Vieux 23/02/2006, 16h14
Avatar de jmlo
jmlo jmlo est déconnecté
Franconaute
 
Date d'inscription: août 2005
Localisation: quand on tire on raconte pas sa vie
Messages: 6 026
Par défaut

Citation:
Envoyé par Chazam
non, tu ne peux dignement pas me pardonner un truc pareil...



Rectification : t'est un M. Drucker qu'aime bien te faire fouetter
Réponse avec citation
  #49  
Vieux 13/03/2006, 21h36
Avatar de von Aasen
von Aasen von Aasen est déconnecté
Prince-Electeur du Palatinat
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 1 736
Par défaut

Après une longue discussion avec le commandement unifié allié, von Aasen décide des objectifs à atteindre pour 1946 :

Objectif I :

Atteindre une position de défense idéale dans les régions montagneuses de l'Oural :



Objectif II :

Annexer la Scandinavie, en vue de libérer des troupes pour le front de l'Est et augmenter notre capacité de production.

Objectif III :

Encercler un maximum de troupes soviétiques avant que celles-ci ne se replient en Sibérie.

Les services de renseignements estiment que si nous arrivons à prendre tout l'Ouest de la Russie et la Scandinavie, les troupes du Komintern ne seront plus à même de représenter une menace d'ordre offensif dans l'immédiat. Ils pensent également que l'industrie en Sibérie et dans le Nord de la Chine ne sera pas assez puissante pour donner la possibilité à Staline de lever de nombreuses troupes capables de renforcer décisivement l'Armée Rouge en train de se disloquer. A long terme, l'URSS serait donc condamnée, et peut-être que si nous arrivons à nous débarasser de têtes dures comme Staline, le PCUS acceptera un traité de paix largement en notre faveur.

Le Royaume-Uni voit que la guerre va durer longtemps, et que le peuple indien, qui contribue fortement à la force de l'armée royale, ne se contentera pas comme pendant la 1ère guerre mondiale de vagues promesses d'auto-gestion dans une durée indéterminée. Le mécontentement croissant en Inde fait prendre la décision au Roi d'Angleterre de donner son indépendance à l'Inde, à la condition qu'elle assiste le Royaume-Uni durant la durée de cette guerre. Les frontières n'étant pas admises par musulmans et hindous, une solution maladroite est trouvée en donnant une partie des terres promises à l'Inde à une autre nation, le Pakistan. Ces évènements font frémir la France, qui redoute un sort comparable quand à ses colonies, mais les Alliés doivent faire preuve d'union dans cette guerre, et après quelques grognements diplomatiques, la France accepte de reconnaître l'Inde et le Pakistan.

Les opérations ont considérablement diminuées en URSS depuis le début de l'hiver, empêchant les armées alliées d'exploiter l'énorme avantage qui s'offre à eux, n'ayant plus de résistance organisée devant eux. L'avancée continue, mais le rythme est sérieusement freiné. Deux divisions soviétiques se rendent à Murom, von Aasen pense à réduire également l'armée de Stalingrad à l'état de prisonniers. Pour cela, il déclenche une vaste opération d'encerclement de la ville, une entreprise rendue possible par le surplus de forces dans la région moscovite, surplus qui est transféré au Sud aussi rapidement que les moyens de transports primitifs de la région le permettent.


La STAVKA réagit vite et complète sur-le-champ des divisions presque formées, portant le nombre de divisions de forteresse défendant la ville à 5. Les Alliés progressent sans grandes pertes, mais très lentement. Von Aasen ne se fait pas plus de soucis que cela : le front Sud a besoin d'être réorganisé, 1 mois de plus ou de moins dans la prise de Stalingrad est loin d'être gênant.
Il pensait surtout à l'emploi de la 19e armée, composée de 3 divisions mécanisées 44', qui venait d'être complétée. Il décida de redéployer cette troupe d'élite vers Astrakhan, où les Français en sous-nombre avaient du mal à s'imposer face à la milice caucasienne.

Le seul grand défi militaire (= qui ne requérait pas une simple attente en vue de réorganiser les troupes attaquantes) dans l'immédiat était le Danemark. Mais comme les armées étaient de part et d'autre momentanément quasiment invincibles en défense, l'impossibilité d'avancer ne signifiait pas une menace d'ordre offensif. Après la prise de la Suède et de la Finlande, les choses devraient se régler d'elles-mêmes. Mais encore fallait-il prendre ces pays à l'infrastructure faible ! Les Anglais décidèrent d'accélerer les choses : après le débarquement de Mourmansk, l'opération "Icewind" comprenait 3 débarquements simultanés, dont deux en Suède et un en Norvège, 7 divisions y participaient :


Mais les choses ne se passaient pas si facilement à Stalingrad, où les Soviétiques avaient encore renforcés leurs positions, cette fois-ci avec la milice des ouvriers. La bataille se tirait en longueur, déjà 3 mois de combats sans relache ! Malgré le renfort de 7 divisions françaises, l'offensive patinait. Toute l'avancée du front Sud était ralentie ! Et pour comble, les faibles troupes soviétiques du Caucase se retranchaient dans les montagnes et résistaient aux troupes tchèques et françaises engagées dans la région !


Grâce aux débarquements anglais cependant, la 7e armée polonaise, retirée du front d'Arkhangelsk et engagée en Laponie, arrivait avec la 12e armée et l'armée Varsovie à percer la ligne Mannerheim ! Désormais, la Finlande était à notre merci ! Les Anglais n'étaient pas en reste non plus et engagaient les forces suédoises à Lulea avec 20 divisions. La progression polonaise ne s'essoufla qu'en arrivant à l'île de Mariehamn, menant directement à Stockholm, passage obligé si l'on voulait éviter les montagnes de Suède que les Anglais tentaient de prendre.

En mars 1946 se déclarèrent les premières grandes opérations de partisans russes, qui touchèrent particulièrement Moscou, Ryazan et Kuybyshev. Une division de cavalerie française fut dépêchée pour remettre ces régions au pas.



La situation au 6 avril 1946 était satisfaisante, malgré la résistance soviétique à Stalingrad et dans le Caucase.

Réponse avec citation
  #50  
Vieux 28/05/2006, 16h36
Avatar de von Aasen
von Aasen von Aasen est déconnecté
Prince-Electeur du Palatinat
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 1 736
Par défaut

Le 22 avril 1946, Stalingrad cédait enfin au rouleau compresseur allié, après plus d'une centaine de jours de résistance acharnée. Cette expérience désastreuse du combat urbain fit craindre le pire au commandement américain, qui s'apprêtait à envahir les métropoles japonaises après la destruction de la flotte de guerre principale de l'Empire au large des îles Saipan. Le combat urbain moderne devra-t-il se limiter au siège des villes concernées ? Heureusement, les grandes villes soviétiques étaient déjà pratiquement toutes tombées !
En Chine, toute la ligne de front s'était embrasée, et les positions des Rouges fondaient à vue d'oeil. Les régiments de Sa Majesté le Roi d'Angleterre, habitués au climat des colonies de la Couronne, avancent à marches forcées malgré la logistique déplorable et les conditions météorologiques immondes.


La ligne-clé de défense, l'Oural, est bientôt dépassée par les troupes alliées, qui ne rencontrent plus qu'une maigre résistance, principalement composée d'attaques de harcèlement de partisans. Ces attaques épuisent considérablement nos hommes, mais l'avantage qu'elles offrent ne peut être pleinement exploité si des masses de manoeuvre opérationnelles ne se tiennent prêtes à bousculer les envahisseurs malmenés !
Enfin, dans le Holstein, un QG moderne permet aux troupes longtemps peu coordonnées de tenter une percée sur la maigre front danois. Après une préparation d'artillerie intensive, la troupe, parfaitement familiarisée avec le terrain de l'offensive, s'élance baïonnette au canon vers les proches positions défensives ennemies. Pas de casemates en béton, pas d'artillerie sur chemin de fer qui tonne des arrières, mais mines, terrain accidenté par les nombreux barrages , et cela, c'est déjà bien assez pour transformer un paisible no man's land en enfer dantesque ! Mais pas assez pour enrayer une offensive massive et bien organisée : le front danois s'écroule et les Scandinaves ne parviennent à reformer une ligne de défense que bien tard, de telle sorte que Copenhague tombe au cours des opérations annexes.


Tandis que l'intégralité de la Suède tombe aux mains du corps expéditionnaire anglais, les maigres troupes scandinavo-russes du Danemark se voient contraintes de reculer jusqu'a une ultime forteresse, Odense. La finesse tactique des commandants soviétiques rend une percée sans appui massif d'artillerie de marine et d'aviation pratiquement impossible. Malheureusement, la Pologne n'est pas à même de financer pareil matériel, et ses alliés en ont cruellement besoin dans le Pacifique et en Chine. Comme les troupes ne manquent pas, l'Alliance décide de maintenir les troupes ennemies encerclées, mais de ne pas les attaquer.
A l'Est, c'est toute la république socialiste soviétique du Kazakhstan qui tombe sous les coups répétés des Polonais sur le flanc gauche et des Anglais sur le flanc droit. Ces énormes territoires, en partie très riches en ressources, auraient pu créer d'excellents points de défense, mais l'Armée Rouge est tellement saignée qu'elle ne peut même freiner l'offensive alliée. Face à cette faiblesse évidente, mêmes les troupes polonaises, pourtant bien installées sur les flancs de l'Oural, passent à l'offensive en Sibérie, bousculant les restes des Régiments de Joukov. Même dans le Caucase, les Russes à bout de souffle et à court de munitions doivent se rendre, faisant migrer 80 000 hommes vers les camps de prisonniers.

Après la prise du Turkmenistan, l'URSS perd tout espoir. Un cessez-le-feu est signé le 9 septembre 1946, et les négociations commencent mi-octobre. Malgré tous ses efforts, le praesidium soviétique n'obtiendra que l'amnistie des officiers russes, et l'assurance qu'aucun d'entre eux ne sera jugé ou fusillé pour des actes commis pendant la guerre. L'Union, elle, subit un sort désastreux :
dépecée, les territoires ukrainien et biélorusses sont annexés par la Pologne. Ce qui reste à l'Ouest de l'Oural forme la nouvelle république démocratique russe. Enfin, la Sibérie est décolonisée et devient indépendante. La Mongolie et la Chine deviennent colonies anglaises.
Ainsi, la puissance russe qui terrorisait la Pologne depuis des siècles est complètement brisée, et l'hégémonie de l'ancien royaume en Europe de l'Est à nouveau rétabli, comme au Xve siècle.

Le XXe siècle a vu une renaissance de l'état jadis fondé par la dynastie des Piast et par les courageux hommes qui peuplaient les rivages de la Vistule. La Pologne est de nouveau grande, et capable d'assumer seule la stabilité de l'énorme zone d'influence qu'elle revendique. Elle n'a plus rien à craindre.

Réponse avec citation
Réponse


Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non
Navigation rapide


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 18h59.


Powered by vBulletin® Version 3.7.6
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #19 par l'association vBulletin francophone