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Vieux 26/01/2008, 07h28
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Merci de mettre fin à nos tractations par une déclaration internationnal, cela à le mérite d'être clair, ne vous inquiétez pas, nous n'annexeront aucune terre par la force, mais maintenant que nous connaisons votre attitude à notre égard, nous serons moins enclin au compromis.
Et comme vous nous le proposez si gentillement, nos forces n'agiront que pour l'unification de la Scandinavie, comme vous êtes bien suffisant pour repousser les mahométants selon vos dires.


Cordialement Christian Ier, roi du Danemark, de Norvège, duc de Oldenbourg.
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L'homme n'est pas fait pour travailler, la preuve c'est que cela le fatigue. ( Voltaire )

On dit qu'il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C'est pas vrai, de l'argent leur suffirait. ( Coluche )

Si l'Administration travaillait dans le Bâtiment, elle aurait les doigts pris dans le béton. ( Coluche )
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Vieux 01/02/2008, 21h46
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La Guerre austro-venéto-turque : Partie I (1454- ?)

Premiers engagements et premières victoires :

1454, alors que les hordes turcs déferlent et ravagent les Balkans, la Transylvanie, et que les janissaires se préparent à l'invasion du Royaume de Hongrie, l'Alliance entre Venise et l'Empereur autrichien décide d'intervenir, et malgré une disproportion totale de préparation, s'engage dans la guerre pour défendre leur voisin commun hongrois.
Venise se dépêche de signer une paix blanche avec les Sforza de Milan à Brescia, renonçant ainsi provisoirement à tout ses intérêts en Italie du Nord au seul profit de la sauvegarde de la chrétienté.
Le plan est simple mais efficace : les troupes vénitiennes, se mettront en route vers les possessions d'Istrie le plus rapidement possible après la signature du traité de paix de Brescia, c'est alors à peine 6 000 hommes que la République peut mobiliser. A la tête de cette armée, c'est le vieux général Gattamelata l'expérimenté qui est envoyé. Le jeune Colleoni, lui, est directement envoyé à Pest en Hongrie avec un contingent d'une centaine de cavaliers. Il y attendra avec l'armée hongroise les renforts promis par l'Empereur ( plus de 15 000 hommes). Colleoni prendra la tête des opération contre le turc, et son rôle sera de bloquer puis de refouler Mehmed II et sa formidable armée en Thrace.
Pendant ce temps l'amiral Loredan prendra la tête de la flotte vénitienne (170 galères), et par une maneuvre audatieuse, devra surprendre la flotte turque et l'empêcher de sortir de ses bases en mettant le blocus des côtes du Sultan.
Dès le printemps les opérations commencent, grâce à l'union des forces hongroise et autrichienne, sous l'égide de Colleoni le vénitien, les turcs de Mehmed II sont battus à plusieurs reprises et forcés d'évacuer la Hongrie, pendant que la guerre fait maintenant rage pour le contrôle de la Transylvanie.
Les rumeurs disent que Mehmed II lui même aurait été tué pendant une des nombreuses batailles qui on opposé les deux camps.

Le triomphe des croisés ne devait pas s'arrêter là, et deux victoire allaient encore venir pour la République :

La victoire de Naxos
D'une part, Loredan suprit en juillet 1454 la flotte turque au complet au large de Naxos. Celle ci malgré un avantage numérique conséquent (210 galères contre seulement 170 pour Loredan) était fort mal commandée, et Loredan le savait. N'écoutant que son instinct, il décida de na pas se poser de question, il harangua les marins de la République, et ordonna à sa flotte de ramer droit devant à toute vitesse. Les turcs furent surpris et complètement pris au dépourvus, malgré leur supériorité numérique, ils furent écrasés par cette bataille dantesque qui dura 2 jours.
Les marins vénitiens fort d'un courage et d'une discipline exemplaire détruisirent complètement la flotte turque. On ne comptait plus les lâches mahométans se jetant à la mer.
La victoire était alors totale : pour seulement 10 galères coulées, les turcs en avaient perdues 200, et 10 avaient été capturées par Nous.

La campagne de Bosnie

Début 1455, Raguse notre éternelle rivale, quémanda notre alliance car celle ci se méfiait des intentions hostiles du Royaume de Bosnie à ses frontières. Et nous acceptâmes. Elle eut bien raison d'avoir peur car le Roi de Bosnie mit le siège de Raguse et l'annexa complètement très rapidement. C'était sans compter le contingent de Gattamelata qui venait d'arriver en Istrie, et qui dont prit d'assaut tout le royaume de Bosnie, avec ses 8 000 hommes.
Il écrasé les bosniaques et fit de ce royaume un vassal de Venise. Il fit bien attention de laisser Raguse sous domination des bonsniques, qui n'entendent rien au commerce, ainsi Raguse perdrait rapidement toute compétitivité commerciale avec nos propres marchands. Et nous ferions d'une pierre deux coups : un rival en moins, et un nouvel allié bloquant totalement l'accès du turc à nos possessions sur la côte dalmate.

L'expédition grecque

Après ses exploits, le fougueux Gattemala lança ses troupes à la conquètes de la Macédoine ottomane, grand mal lui en prit puisqu'il fut battu par turques près de Pella. Son armée fut ensuite poursuivie mais il put se réfugier à Corfou où sous la protection de la flotte l'armée vénitienne se remet rapidement de cette expédition hasardeuse mais heureusement sans conséquences.

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  #13  
Vieux 01/02/2008, 22h11
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Chroniques Impériales. 1453 - 1457




Les ténèbres s’abattent sur l’Europe chrétienne, en la personne du Sultan Mehmed II , souverain des Infidèles : ses hordes attaquent sauvagement la Serbie, la Transylvanie et la Hongrie.


Rempart de la Chrétienté et Bras Armé de Dieu :epee: , l’Empereur réagit au quart de tour : des ambassadeurs partent réveiller la Chrétienté menacée. Mais la France et l’Angleterre préfèrent se déchirer entre eux plutôt que de prendre la Croix, la Castille et le Portugal sont injoignables , le Danemark ne pense qu’à se remplir les poches au lieu de remplir ses devoirs de vrais chrétiens . Seul le Doge, peut-être en raison de sa proximité avec l’Infidèle, comprend la gravité de la situation : il faut éloigner la menace mahométane qui déferle. Venise et l’Autriche sont voisins, voilà qui va faciliter les choses. Le Doge, un Vrai Chrétien pur et juste, et l’Empereur, protecteur du Saint Empire Romain Germanique, se réunissent et une alliance militaire est signée.


Un avertissement est envoyé au Sultan, qui fait la sourde oreille . Déjà, la Serbie tombe et est vassalisée contre sa volonté : le Sultan n’a pas osé annexer, conscient du rejet total qu’il suscite au sein de la population chrétienne martyrisée. La Transylvanie est envahie à son tour. L’Empereur réplique immédiatement et les troupes Impériales pénètrent en Hongrie : partout elles sont accueillies par des foules en délire ! L’Empereur au secours de la Chrétienté ! Les femmes Hongroises se jettent à nos pieds : « Protégez-nous des Infidèles ! Ils violent les chrétiennes, les torturent puis les tuent sauvagement. Au nom du Christ Sauveur, ne nous abandonnez pas : que l’Empereur nous vienne en aide ! »


Le Sultan aperçoit nos troupes, qui viennent camper à la frontière Hongroise, mais se gausse de nous : l’insolent ! L’inconscient ! Il est en effet persuadé que nous en bougerons pas, faute de disposer d’un casus belli. Ses Janissaires accélèrent encore leur marche en avant, l’Empereur et le Doge font de même : c’est en effet au tour des armées vénitiennes d’entrer en Hongrie. Orgueilleux, le Sultan s’en moque toujours : il s’empare du Banat Hongrois puis lance l’assaut contre la capitale Hongroise !


La Chrétienté violée est alors brutalement sortie de sa craintive torpeur : une voix tonitruante, ferme et calme la réveille en effet. C’est l’Empereur ! Un mot de sa part et le conflit bascule : les troupes Impériales se précipitent au combat ! Plus de 25.000 soldats s’affrontent et les Janissaires sont pulvérisés. Vénitiens et Impériaux poursuivent alors sur leur lancée, traquant sans merci l’envahisseur, balayant comme des fétus de paille toutes les contre-offensives Ottomanes . En méditerranée, le succès du Doge est complet : sa glorieuse flotte anéantit complètement la marine du Sultan, pourtant la plus importante de la région. Les rêves Ottomans de conquête de Corfou sombrent en même temps que leur flotte.


Le Banat est repris, la Transylvanie est libérée et la Wallachie, alliée au Sultan, envahie. Son Empire est même directement menacé et Mehmed II, qui comprend enfin la tempête qu’il a déchaînée contre lui, est tué lors d’une sanglante bataille en Wallachie . Osman II prend alors la tête de l’empire Infidèle et la guerre reprend de plus belle. Les preux croisés combattant à plusieurs centaines de kilomètre de leurs bases, alors que le Sultan timoré est acculé chez lui, l’usure de leurs forces se fait toujours plus sentir. La contre-offensive s’essouffle, mais les ressources Chrétiennes sont à peine entamées. La guerre ne fait que commencer !
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  #14  
Vieux 02/02/2008, 02h49
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Lettre du Okan de Macédoine à un ami


Mon vénérable ami, c'est de la tente de commandement de la 1er armée que je t'écris. Celle même qui, comme tu as du l'apprendre maintenant, a déconfit l'armée autrichienne stationnée en Wallachie.

J'ai été fort surpris d'apprendre que les affiches de propagande chrétiennes étaient parvenues jusque dans ton pays. Le mensonge y occupe une place de choix comme tu le pensais. Je vais te raconter ce que j'ai pu apprendre des mes collègues ou que j'ai vu de mes yeux. Qu'Allah soit témoin que de ma bouche ne sorte que la vérité.

Lorsque notre Sultan Mehmet II le Sublime, juste après avoir accueilli sa nouvelle épouse la princesse Eva Mendes dans son harem, appris que le royaume de Hongrie et ses alliés nous avaient déclaré la guerre il pris la chose avec sérieux mais sans aucune crainte. Les forces ottomanes, la qualité de nos troupes, le dynamisme de notre jeune royaume et la vigueur de notre religion nous offrent un avantage devenu évident sur nos vieux voisins chrétiens.

En quelque semaines de batailles, la Serbie rendait les armes et reconnaissait la souveraineté de notre aimé Sultan. En homme d'Etat avisé, notre guide montrait par sa mansuétude à tous les orthodoxes de son empire qu'il respectait leur foi.
Les armées turques se dirigèrent alors vers la Transylvanie, point de passage à conquérir avant de fondre sur la Hongrie. Nos frères volaient de victoire en victoire et bientôt la Hongrie serait vaincue. Ce n'était plus qu'une question de semaines.

C'est à ce moment que d'autres chrétiens, celui qui se fait appeler empereur et le petit doge de Venise, se joignirent aux forces hongroises sans aucune sommation préalable. Voilà qu'on nous reprochait de nous défendre. La propagande impériale d'un niveau limitée échoua lamentablement dans sa tentative de lever une énième aventure des chrétiens en terre musulmane.

Evidemment, ces nouvelles forces ennemis, bien commandées, se frottèrent, non pas à nos solides armées de bataille, mais aux troupes de sièges qui avaient déjà du résister à plusieurs assauts hongrois. Allah ne pouvant multiplier les miracles partout à la fois, nos troupes furent défaites et réculèrent.
Intelligement, notre sultan Mehmet II choisit la retraite générale jusqu'en terre d'empire pour reformer l'armée ottomane. Ayant connaissance des faibles moyens logistiques de ses adversaires, il choisit le parti de la patience et attendit calmement, laissant passer 2 saisons entières.

Contrairement à de fausses rumeurs chrétiennes toujours prompts à mentir, Mehmet II ne commandait alors plus les troupes actives et ne s'éteignit certainement pas lors d'une bataille mais après une folle (dernière) nuit avec la princesse Eva Mendes.
Evidemment cela laissé la place aux troupes ennemis pour reprendre les provinces tombées et avancer leurs armées près de nos frontières. Pourtant, aucune n'ose s'y aventurer. La seule a l'avoir fait en a facilement été chassé. Plus fort encore, les armées regonflées ont chassé de Wallachie les troupes autrichiennes et ont poussé leur avancée jusqu'au Banat Transylvanais.


Alors tu vois mon ami, les chrétiens se contente de peu de choses pour se sentir vainqueurs.
Ils n'ont plus défait l'armée ottoman depuis qu'elle s'est reformée.
Notre sultan, loué soit sa sagesse et sa patience, a mené une vaste politique de recrutement qui fait que nos camps débordent d'hommes formés prêt à prendre la relève des morts (pour mes adversaires comprenez manpo à fond ).
Nous menons nos batailles sans aucun grand leader. Je te laisse imaginer les dégats quand ceux-ci seront là.
L'impôt rentre très bien et l'inflation est stable et faible.
Leur seule vraie victoire fut celle navale contre nos 21 galères (avec la maintenance à 0%.................... ).

Crois en l'avenir mon amis, car il ne sourira certainement pas à ces fous.
__________________
VIVE LA FRANCE !!!
VIVE L'OM !!!
VIVE LE ROI DES rois !!!

Vous voulez vraiment savoir qui est Danton ? Alors cliquez ici (surtout montez le volume avant )

Dernière modification par lemarseillais ; 02/02/2008 à 13h41.
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  #15  
Vieux 02/02/2008, 11h09
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Tableau offert au grand Doge de Venise en commémoration de sa victoire sur le Turc, à la bataille de Naxos.

Missive diplomatique:A la France:

Très cher roi de France, nous attendons avec impatiente la signature d'un traité d'alliance entre nos peuples, une union entre nos deux peuples seraient des plus préférable pour la paix et la sérénité de nos peuples. Vous avez notre plus grande considération, et esperons de tout coeur que votre autorité recouvre les terres de votre félon vassal d'Angleterre.
Cordialement, le Roi du Danemark, de Norvège, Duc d'Oldenbourg.


A la république de Brème, et à ses alliers:

Votre attaque de l'éveché de Brème nous a fortement deplu, si vous ne laissé pas l'éveque redevenir maitre de son bien, nous serons obliger de faire marcher nos armés sur vous pour le rétablir!

A l'Autriche:

Nous éspérons avoir votre soutien dans notre ultimatum contre ces ploutocrates qui ne respecte les biens de notre sainte église, aucune annexion sachant votre refus sur la question.
Amicalement, votre fidèle vassal de l'Oldenbourg.

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On dit qu'il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C'est pas vrai, de l'argent leur suffirait. ( Coluche )

Si l'Administration travaillait dans le Bâtiment, elle aurait les doigts pris dans le béton. ( Coluche )

Dernière modification par TCAO ; 02/02/2008 à 11h25.
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  #16  
Vieux 03/02/2008, 19h39
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Déclarations Françaises :


A l'angleterre, nous vous ommons de quitter immédiatement la gascogne et de nous la livrer en gage de bonne volonté, nous souhaitons la paix entre nos deux peuples et nous pensons que la cession e la gascogne serait une bonne preuve de votre volonté de paix.

Au danemark, la France reconnait officiellement vos justes prétentions sur la mer baltique et les terres qui la borde.

A l'Autriche & venise : Continuez, continuez
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  #17  
Vieux 09/02/2008, 09h35
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Chroniques du royaume d'Angleterre

1) La guerre de cent ans s'eternise

Les négociations avec la France de Charles VII devait se terminait début 1453 sur un échec total. L'Angleterre était prete à negocier sond épart du continent contre une juste compensassion pour ses terres anglaises par heritage et traité. Mais la France faisant fit de toute légalité exigeait une cssion sans condition de la Gascone. L'Angleterre refusa tout naturellement.

Charles VII se desinterressa de la guerre et confia à ses généraux le soin de mener la campagne. La guerre durera 5 ans. Dans un premiers temps, la flotte Française batit la Royal Navy mal commandée. Profitant de cet avantage, des régiments Français dénarquèrent en Irlande et en Cornouiaille tout en metant le siège devant Bordeaux.

Le royaume d'Angleterre était bien moins riche en or et soldat que la France. Heureusement la république de venise se porta au secour du trésor du royaume. De nouveaux vaisseaux furent construit et progressivement le controle maritime fut rétablit et les français refoulés sur le continent.

Le comte de Warwick débarqua à Royan et marcha le long de la Gironde pour degager Bordeaux. Les forces Françaises se debandèrent et Bordeaux fut dégagé. La route de la Garonne s'ouvrait alors, la France n'ayant plus de soldat à nous opposer dans le sud. Mais une paix d'usure fut cependant possible, la guerre s'achevait en 1459.

2) la guerre des roses

Henry VI ne faisait pas l'unanimité en Angleterre. Loin de disposer du charisme de son père Henry V victorieux à Azyncourt, Henry VI faisait figure du roi qui avait tout perdu face à la France et qui , pire, se compromettait avec elle en ayant épousée une princesse Française.

Richard d'York était le duc le plus puissant d'Angleterre et chacun lui reconaissait des qualités de leaders bien supérieur au roi Henry VI de Lancastre. Le 1er fils d'Edward III s'était etein d et avec lui la lignée des Plantagenet direct. Depuis c'était la lignée des Lancastre, issue du 2eme fils d'Edward III qui regnait. Les York étaient issue eux du 3eme fils du roi edward II.

Suite aux revers initiaux de 1453-1454, Richard d'York pris les armes contre son cousin Henry de Lancastre ouvrant une terrible période de guerre civile en Angleterre qui devait durer trente ans. Cependant à la Bataille de St-Alban, les Lancastres furent écrasées et le revirement du principal soutien des Lancastre, Richard Neuville comte de Warwick, fini de fragiliser les Lancastres contraint d'endosser alors le role d'opposant à une royauté ferment tenue par les York.

3) La 2eme guerre contre la France.

La Bretagne avait depecée violelement par les Valois et la Maison de provence avait du se resigner à renoncer à ses terres confisquée par le roi de France.
Le grand duchée de Bourgogne serait assurement le prochain sur la liste insatiables des valois. Le duc de Bourgogne vint en Angleterre négocier la protection des York. Dans le même temps, des rapprocjement eurent lieu entre Londres, Madrid et Venise.

L'encre était à peine seche que la guerre éclata entre la France et la Bourgogne. L'Angleterre honnora ses engagements mais les Lancastre qui avaient fait alliance avec la France et les Ecossais provoquèrent l'entrée en guerre de l'ecosse.

Dans le Nord de l'Angleterre, un vent de panique souffla. 17.000 écossais franchirent la murailles d'Hadrien ravageant les grandes villes du nord du Royaume. York mais aussi Newcastle furent incendiée. La réaction de l'armée royale fut lente. Disposant de seulement 8000 hommes, Warwick prefera attendre que les écossais deux fois plus nombreux s'essouflent.

Pendant ce temps sur le continent, La castille et Venize était entré en guerre contre la France pour proteger l'intégrité bourguignone. L'Angleterre fit rapidement savoir qu'elle ne pourait pas envoyer de soldat en France tant que les Ecossais ne serait pas refoulée. Les Vénitiens étaient loin et peu nombreux. Restait les ibériques. Les Aragonais prirent l'offensive vers le Languedoc tandis que des forces castillanes embarquée en galice débarquèrent à Bordeaux.

Les armées Françaises controlait déjà le comté de Bourgogne et la moitié des Flandres Bourguignones. Bien que l'armée Française controlait la situation, le roi de France pris peur devant tant de force déployées pour contrer ses ambitions et annonça sa volonté de faire la paix.

La paix fut acceuilli avec soulagement en Angleterre. Warwick était parvenu à dégager l'Angleterre de l'emprise Ecossaise mais l'armée était réduute à moins de 3000 hommes et les reserves déjà epuisées. La Paix avec l'Ecosse sauva le royaume d'Angleterre.

Cependant nul doute qu'a Londres, jamais la trahison ecossaise ne serait pardonnée. Quand à Bordeaux, elle était Anglaise et le resterait...

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  #18  
Vieux 09/02/2008, 10h26
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Chronique de Scandinavie : [1453-1487] La monté en puissance.


I. Un commerce fort.

Depuis le règne de l’illustre Christian Ier, le Danemark a bien changé, aujourd’hui ne peuple de Scandinavie c’est définitivement tourné vers la mer, notre flotte marchant est là plus importante derrière Venise, avec même des dépassements des revenus de la sérénissime, avec en 1480 des revenus allant jusqu'à 90 ducas, notre peuple retrouve enfin sa place sur les mers.

Il est vrai qu’aujourd’hui notre commerce est en baisse, mais cela n’est qu’une mauvaise passe, quoiqu’en disse les pessimistes qui harcèle notre souverain Philippe II, ceci ne mérite que notre mépris ! Les causes de cette baisse de régime de notre commerce, les pauvres bandes de Mercantiliste qui ne connaisse pas le libre échange qui est seule source de développement, lissé les écrits de Franck Brokenhuss, « Libre commerce ou le développement raisonné ».

Nous espérons que cela vous ramènera à la raison pour la que la guerre commerciale redevienne fair play , 40 ducas de perte sur nos revenus c’est déjà trop !



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II. Vive l’Union de Kalmar !




Une date historique dans l’histoire Mondiale, je dirais même plus universel ! Le 8 juillet 1457, l’Union de Kalmar est née par la décision de Frederik I, avec le soutien de noble des 3 royaumes, ceux de Suède ayant fuit le tyranisme dont fait preuve la dynastie félonne qui depuis 1455 utilise toutes les ressources de ses provinces pour guerroyer contre la Lituanie et la Pologne, mettant à feu et à sang toute la région, telle des diables ! Mais bientôt nous recouvrerons nos terres qui nous ont été offert par le Seigneur.

Cette journée est aujourd’hui fêtée tous les ans dans toutes les terres de notre royaume par des TE DEUM, à l’honneur de nos souverains.



1. La guerre de Poméranie.


Cette journée sainte n’amena pas que des réjouissances dans le royaume, la Poméranie et l’Ordre Teutonique nous déclarèrent la guerre en réponse à nos prétentions sur toute la Scandinavie ! Frederik II, qui avait succédé peu de temps à son père, après la création de l’Union, après 2 ans de préparation fit marcher ses troupes vers la Poméranie. Les Teutons étant totalement défaits, continuant une lutte acharnée de guérilla contre le polonais.

En janvier 1461, après une dure lutte avec 2 batailles et 3 sièges nous vainquirent, et vassalisèrent la Poméranie en réponse à leur attaque par bonté, Frederik I ne voulant pas écraser sa pauvre sœur que son père avait marié à ce sénile.



2. La Guerre de libération de l’évêché de Brême.

Après d’âpre négociation avec le grand empereur, qui voulait vérifier notre bonne foi, par soucis de protéger l’intégrité de ses peuples, nous purent en janvier 1464, nous lancer à l’attaque de l’alliance ploutocrate, regroupant Lubeck, Hambourg et Brême.

Dès septembre 1464, Lubeck fut prise, et un traité de non concurrence signée avec ceci, en avril 1465, l’année 65 fut quant à elle marqué par la paix avec Hambourg que Frederik II laissa libre. La fin de la guerre fut signée en décembre 1466, obligeant Brême à nous céder l’évêché qui revint à son possesseur légitime et Brême vassaliser pour l’empêcher de remettre sa encore. L’empereur peut voir que nous savons respecter nos engagements, les Scandinaves n’ont qu’une parole !







III. Situation actuelle de nos états.



Aujourd’hui notre souverain continu de suivre les politiques passés. Politiquement de très grandes réformes ont été lancées, premièrement, pendant le règne de Christian Ier, une large réforme fut lancer pour lancer notre force vers les mers, dans cette perspective une amirauté fut construite à Copenhague pour former l’élite de notre pays. D’autre part, sous Frederick I, une autre réforme de longueur fut lancée, la destruction de toute la puissance des aristocrates, qui représentent, un élément de blocage vers notre évolution commercial et naval, de plus ceci, sont la source de multiple révolte face à l’Union, leur privilège et leur moyen doivent être réduit au maximum !







Commercialement nous assistons à la plus grave crise de notre histoire en 30 ans, le royaume souffre des multiples embargos des nations mercantilistes, à Venise et Constantinople. Nous tenons dans les autres centres de commerce, mais avec quelle difficulté !



Quant au niveau technologique, notre avance est assurée dans les technologies gouvernementales et commerciales, où nous sommes premiers, ou dans les premiers, prochain objectif la modernisation de notre flotte.



Missive Diplomatique de Scandinavie :




A la France : Nous vous demandons, très humblement de levé l’embargo sur Venise, qui n’a pas lieu d’être ! Tant que cela ne sera pas fait, nous bloquons tous nos échanges diplomatiques avec vous. Vous savez ce qui vous reste à faire.



A la Moscovie : Nous sommes heureux de voir votre développement, et espérons que vos prochaines guerres à l’Est auront autant de succès que dernièrement. Que la voix du Christ se portent à tous ces païens !



A Venise : Très cher Doge, nous espérons que les portes de votre belle ville, soient rouverte à nos marchants. Quant à la réouverture de la route de Constantinople à nos flottes commercial, j’attends de voir vos propositions à ce sujet.



A l’Empereur :
Nous espérons que nos dernières actions, vous ont montré que nous savons tenir notre parole, nos troupes sont prêtes à ce porter aux frontières de l’empire si l’Ottomans les menaces, que l’empire soit grand et fort !



A l’usurpateur de Stockholm :
Abandonné le trône que vous nous avez usurpé, où nous y ferons descendre de force, cela fait trop longtemps que nous acceptons cet état de fait !
Que l’Union soit faite, comme le souhaite, le tout puissant !
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L'Empire Ottoman 1457-1487




I - Une défaite au goût amer

En 1457, chrétiens et Musulmans s'affrontaient depuis quelques années. Si jusqu'à maintenant le sultan avait dù abandonné les terres hongroises, il ne cédait pas un pouce de terrain et infligeait régulièrement de sévères défaites à ses adversaires dans les Etats balkaniques frontaliers de l'Empire.
Voyant qu'il leur était impossible de passer, de nous vaincre. Les chrétiens choisirent de frapper dans la partie orientale de l'Empire en bloquant soigneusement le Bosphore. Leur débarquement grossier failli même échouer, la cavalerie ottomane étant à 2 doigts de franchir le Bosphore à temps.
Evidemment, ils leur étaient beaucoup plus facile de faire des sièges là où il n'y avait pas d'adversaires. Des quantités importantes d'hommes débarquèrent ce qui nous laisse penser que plus aucune troupe ne se trouvait à Venise ou en Autriche. Pendant ce temps, étant dans l'impossibilité d'atteindre leur royaume pour les frapper au coeur, le sultan choisit de tenter de dégager la partie orientale de l'Empire.
Une longue et difficile traversée commença, allant de la Crimée aux Mamelouks en passant par le Caucase. Ce choix eu des conséquences importantes sur les effectifs déjà atteints de l'armée. Un jour, les 8000 cavaliers (du moins en théorie) arrivèrent en Anatolie.
Malheureusement, pendant ce temps, les chrétiens vomissaient de plus en plus de troupes sur nos côtes. Avec un grand étonnement nous constations que la petite puissance militaire vénitienne était la plus représentée ce qui n'avait pas de sens vu son poids démographique. Cet Etat faisait en fait grimper son inflation dans des proportions folles et assurément sans aucun respect pour le peuple vénitien qui allait en subir les conséquences.

Ce qui devait arrivé arriva. Malgré quelques victoires initiales, l'usure de nos troupes et surtout l'impossibilité de renouveller les effectifs perdus nous obligèrent à signer la paix. Ce n'était pas une victoire chrétienne mais une défaite ottomane, en ce sens où ce ne sont pas les chrétiens qui nous ont privé de nos ressources en hommes par leur victoire mais nous-même par les épuisantes traversées qu'il fallait faire.
Karaman, dans notre dos, fut vassalisé de force par l'Autriche. La Morée fut cédé à Venise et Athènes retrouva son indépendance. Enfin la Serbie fut libéré de sa vassalité envers nous mais préféra rester notre allié. Ce qui en dit long sur le besoin de liberté et la haine qu'étaient censés nourrir les peuples chrétiens au sein de l'Empire turc.


II - L'affirmation de la souveraineté ottomane

Nullement abattu par ce contre-temps, le sultan décida de poursuivre ses projets comme si de rien n'était. Il était temps d'affirmer la supériorité ottomane sur les petits Etats orientaux comme Dukadir et autres.
Si certains ne posèrent guère de difficultés et ce rangèrent sous notre autorité, d'autres furent plus réticent. C'est le cas du Qara Koyunlu. La guerre devenait inévitable. Elle ne fut pas évité mais provoqué. Le sultan prit préxtexte d'une énième attaque des Qaraéns contre un de ses voisins pour intervenir. Le Mamelouk, qui avait noué peu de temps auparavant une alliance avec l'Empire Ottoman, en fit autant.
La campagne ne fut que démonstration de l'art militaire ottoman. Car rapidement les Mamelouks se retirèrent de la guerre. 3 provinces : Ajam, Gilan et Manzadarin tombèrent dans notre giron, pendant que notre vassal Ak Koyunlu récupérait l'Azerbaïdjan.

Malheureusement, peu de temps après, la région connu de graves troubles et de nombreuses provinces entrèrent en révolte. Notre ancien adversaire, le Qara Koyunlu, incapable de faire face fut divisé en 2 avec la création d'un royaume perse indépendant. 2 des provinces que nous venions de conquérir dans la région choisirent de se rallier à cet Etat perse naissant. Cela était inadmissible.
Le Qara Koyunlu fut placé sous notre protection car ce jeune Etat perse semblait particulièrement vorace et irrespectueux des plus puissants que lui. Nous ne nous étions point trompés. Très vite une guerre éclata entre anciens sujets d'un même Etat. Nous étions appelé à l'aide. Le sultan choisit d'intervenir. Il assura d'abord l'indépendance du Qara Koyunlu, écrasa les armées perses et les traita en vaincu. L'Etat perse devait restituer les 2 provinces turques qui l'avait rejoint et une 3e en dédommagement. De plus, il devenait un vassal de l'Empire Ottoman.

Alors qu'à l'est la paix et le calme reprenait leurs droits. Le guide des Turcs tourna son regard vers l'Occident. Les 5 années du traité de paix d'avec les chrétiens s'étaient écoulées, notre guide frappa alors d'embargo Venise et, au passage, l'Union de Kalmar. Les marchands des 2 royaumes étaient si présent dans notre cot qu'il nous étaient impossible d'envoyer nos marchands. De plus Venise payait également la dernière guerre. Le sultan leur fit savoir que notre cot ne serait rouvert à leur marchands que contre un dédommagement pécunier. Bien sur, il demanda nettement plus à Venise qu'à l'Union de Kalmar qui n'avait rien à se reprocher. D'ailleurs, à ce jour, cette dernière peut de nouveau commercer en Thrace.
Le duché d'athènes que le sultan avait dù relacher fut annexé en qlq jours après démonstration de sa puissance militaire. Aucun chrétien ne broncha.



Cette activité incessante du chef des Turcs avaient été récompensé par un développement économique et militaire certain. Les revenus de l'Etat augmentèrent de plus de 50%. La puissance militaire s'est accrue : plus d'hommes, un ravitaillement meilleur, un entrainement plus performant. D'autre part, l'absence d'une flotte ottomane sera compensé très probablement par le traité de non prolifération chrétienne en Orient en pourpaler avec les Mamelouks qui assurerait ainsi une protection sur les bases arrières de l'Empire.
La puissance ottomane monte indiscutablement. Progresse t-elle aussi vite à Venise et en Autriche ? Il vaudrait mieux pour eux...


DIPLOMATIE :

- aux Etats chrétiens : tous ceux qui commerceront dans nos cots seront susceptibles d'être frappé d'embargo s'il ne s'acquittent pas d'un droit de commerce. Dans notre grande sagesse, nous savons faire la différence entre les commerçants voraces, ceux qui nuisent à nos propres marchands et les autres qui ont bien du mal à maintenir 2 marchands.
- à la Castille : nous n'oublierons pas de si tôt ce que vous avez fait subir à nos frères musulmans de Grenade. Si Allah nous en donne la force, vous le paierez un jour.
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VIVE LA FRANCE !!!
VIVE L'OM !!!
VIVE LE ROI DES rois !!!

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Vieux 09/02/2008, 13h25
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1458 – 1475. La dixième Croisade





La Sainte Croisade reprenait de plus belle , le Sultan orgueilleux et avide refusant toute paix, même blanche, tant il était persuadé de pouvoir vaincre la chrétienté. Fatale erreur . Dès le mois d’octobre 1458, nos troupes étaient reconstituées et repartaient à l’assaut : chassé du Banat de Transylvanie, le Sultan des Infidèles signa une paix blanche avec ce pays et son allié de Hongrie. Peureux de nature , il se réfugia alors chez lui, mais nos troupes d’élite n’abandonnèrent pas si facilement : le Sultan avait agressé la Chrétienté, il devait en payer le prix. La Wallachie alliée au Sultan fut envahie.







Le but de l’Empereur était cependant plus vaste, plus rusé : pendant qu’il détournait l’attention du Sultan, notre allié de Venise, en effet, préparait secrètement une formidable invasion de l’Anatolie ! L’opération fut lancée en 1460 et pris le Sultan complètement par surprise : pendant que la marine de guerre Vénitienne bloquait les détroits du Bosphore, les troupes se précipitaient . Impuissant, le Sultan, qui gardait le gros de ses troupes de l’autre côté du Bosphore, sentit le vent de la défaite souffler sur sa nuque maigrelette.








Le Sultan ne capitula cependant pas et fit appel à ses formidables ressources humaines pour lever une nouvelle armée directement en Anatolie. Ces troupes lui permirent très rapidement de passer à la contre-offensive, d’autant que l’usure était terrible pour les croisés , alors que les Janissaires, eux, combattaient sur leurs terres et se renouvellaient sans cesse.








Formidable puissance navale et dirigée par un souverain Juste et Bon , Venise n’avait pas les moyens humais nécessaires pour l’emporter une fois la surprise passée. Mais la très petite marine Impériale réalisait inlassable des aller retour et des milliers de soldats Impériaux débarquèrent : l’arrivée de ces troupes d’élites permit aux croisés de repartir en avant et l’extrémité orientale de l’Empire Infidèle fut atteinte.








Les Janissaires cependant trouvèrent refuge dans les royaumes musulmans voisins et, après de longs mois pour reconstituer leurs forces, alors que l’usure décimait toujours les croisés, les Infidèles contre-attaquèrent à nouveau : la vague emporta tout sur son passage . La formidable et très audacieuse invasion des croisés chrétiens allait-elle échouer ? En 1463, le Sultan criait victoire, la déroute semblait totale. Rapidement, afin de pouvoir retirer au moins quelque chose de cette audacieuse opération, l’Empereur vassalisa le royaume de Karaman, nouvel avant poste des Etats Latins Croisés en Orient .



Le gain semblait cependant bien dérisoire en comparé des formidables moyens engagés. C’est alors que le Doge et l’Empereur, sans concertation aucune mais animés par la même nécessité, lancèrent un nouvel et puissant effort : le Doge se ruina pour lever de nouvelles troupes, l’Empereur prit la terrible décision d’abandonner complètement le continent européen . La totalité des troupes Impériales, ainsi que des renforts supplémentaires, fut convoyée en Anatolie : pour contrer un éventuel coup de poignard dans le dos, des rebelles mécontents ou les Serbes alliés aux Infidèles et toujours très actifs en Dalmatie, il ne restait plus rien. La victoire ou la mort !



Cet afflux de troupes permit, en 1464, de repartir de l’avant et les deux chrétiens se partagèrent cette fois les rôles : l’Empereur retournait vers l’est de l’Anatolie, le Doge remontait directement vers Constantinople.







Cette fois, les Janissaires échouèrent complètement à refouler l’invasion et toutes les provinces du Sultan tombaient les unes après les autres . Ses revenus s’effondrèrent complètement, c’était la déroute et les armées Chrétiennes mirent même le siège devant Constantinople, la capitale des Infidèles !








Désespéré, le Sultan concentra ses meilleurs troupes pour une ultime contre-offensive : en décembre 1464, il lança ses Janissaires contre les Croisés qui assiégeaient Constantinople . Baroud d’honneur cependant, l’Infidèle avait déjà demandé l’ouverture de négociations de paix. Sournois, il annexa rapidement le Duché d’Athènes, comme l’Empereur avait jadis vassalisé Karaman dans la hâte : l’apprenti imitait le Maître . La bataille de Constantinople fut sanglante…








Pulvérisés, les Janissaires offrirent enfin leur reddition : les conditions de paix Chrétiennes furent TRES généreuses, que le Sultan ne l’oublie pas . L’Infidèle céda la Morée au Doge, libéra le Duché d’Athènes à peine annexé et rendit leur indépendance aux Serbes.





Ainsi s’acheva la dixième Croisade : elle avait duré 10 ans et se soldait par une victoire indiscutable de la Chrétienté :epee: … Représentée malheureusement uniquement par ses deux champions : le Doge de Venise et l’Empereur d’Autriche.

Dernière modification par Danton ; 09/02/2008 à 13h31.
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