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Vieux 06/01/2007, 12h03
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Franconaute
 
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Acte III. L’Inquisition nous couvre d’or



Nos jambes robustes et agiles nous permettent finalement de semer le gros pas beau qui voulait nous décapiter honteusement et, pour plus de sécurité, nous nous empressons de changer de zone : retour dans la forêt aux loups, où nous allons pleurer nos déboires auprès de notre tendre Yannia, espérant y trouver douceur et réconfort. Las, la belle, qui a été rejointe par Willie Stein, ne cesse de nous parler de son mari, « un guerrier viril et puissant » . Piqué au vif, nous repartons aussitôt et allons crier vengeance : Grokar, prend garde à toi, nous arrivons ! Nous retrouvons le scélérat là où nous l’avons laissé et un furieux combat s’engage : nous voulons sa tête et nous l’aurons ! Pour arriver à nos fins, nous avons dépensé sans compter et engloutis quantité de potions pour nous renforcer. Le colosse est abattu ! Le butin que nous y gagnons ne nous permet même pas de rentrer dans nos frais : ce combat ne nous a rien rapporté, mais notre Dignitas était en jeux.


Nous retournons auprès des deux magiciennes et les surprenons toutes deux au saut du lit : alors qu’elles sursautent, gênées, nous leur lançons à la volée la tête ensanglantée de Grokar, qui atterrit entre les jambes de Yannia . « Alors, si ce n’est pas du guerrier viril et puissant, cela, hein, hein, passons à la récompense maintenant ». Malheureusement, cet acte héroïque ne fait que renforcer ses lamentations au sujet de son mari . Soit, la donzelle n’est pas digne de notre délicatesse et de notre raffinement, tant pis pour elle, elle ne sait pas ce qu’elle perd . Comme nous sommes intrigué par ce mari dont on parle tant, nous décidons d’aller voir à ce qu’il ressemble et, faute d’avoir pu rallier la douce Yannia à nos vues, nous nous tournons vers Zeus, son ADORABLE chien . Notre intrépidité le séduit aussitôt et nous repartons, à deux, triompher des affreux.


Nous retrouvons Vuradush, le puissant et viril guerrier, attaqué par une meute de loups : nous réfléchissons un peu sur l’opportunité de l’abandonner à son triste sort , mais finissons par décider d’aller l’aider (en fait, c’est Zeus qui a décidé pour nous, en se précipitant au combat ). La racaille éliminée (de belles attaques sournoises via des prises en tenaille avec Zeus), nous nous tournons vers le mari : « Yannia, abandonnée face au danger et aux menaces de l’inquisition, a fait appel à nous, son plus tendre ami, pour la sauver, la protéger, la consoler et, accessoirement, vous rechercher. Ne nous remerciez pas, elle s’en chargera bien mieux ! » »Grumph ? Mots trop compliqués, moi pas comprendre. Toi parler trop » »Mon Dieu, il doit y avoir une erreur quelque part. Ma tendre Yannia n’aurait pas renoncé à ma délicatesse et ma grâce pour… ça ! Bon, toi venir avec moi, moi raccompagner toi, ok ? » »Non, moi taper d’abord ! » »Gne ? ». Nous reculons prudemment, après tout le coco est un solide barbare demi-orque avec des bras plus gros que nos jambes . « Oui, oui, taper ! Copine magicienne Yannia passée par ici, inquisiteurs suivre elle ! Taper ! Toi venir avec moi » « Ah, ben j’aime mieux cela. Ok, allons y : toi d’abord »


Le sauvage se précipite en hurlant vers un bosquet enchanté : pas moyen de réussir une approche furtive avec un pareil abruti dans les jambes . Mais le bougre avait raison : Karen Weisshaust, du Cénacle Lunaire, et cinq inquisiteurs sont bien passé par ici. Leurs corps ensanglantés en témoigne de façon irréfutable. Et leur tueur est encore plus gros et robuste que Vuraduch : un gardien minotaure .


Mais pourquoi c’est moi qu’il attaque ?







C’est un nouveau triomphe et nous repartons rejoindre Yannia et Willie, réfugiées dans la grotte de l’ermite (qui, rappelons le, est traqué parce qu’il a rompu ses vœux de chasteté ), qui n’est guère content de voir revenir le ‘mari’ (ce dernier, par contre, nous apprécie beaucoup et ne cesse de nous donner de grandes claques dans le dos, qui manquent chaque fois de peu de nous renverser par terre, en beuglant « Beau combat, nous bien amusé ! »). Il est temps de passer à la récompense, pas la plus convoitée mais quand même : Willie nous apprend que ses diables-kobolds ont découvert un antique passage qui passe sous la rivière et nous permettra de passer sans l’aide des inquisiteurs. Mais on ne dupe pas si facilement le Prince des Voleurs et nous sentons bien qu’elle nous cache quelque chose : harcelée de questions, elle finit par avouer que de nombreuses et très puissantes créatures antiques surveillent le passage en question. Elle-même, magicienne pourtant de talent, ne s’y risquerait pas. Eh bien, nous non plus, il faudra trouver autre chose .


Nous parvenons alors à les convaincre de plutôt nous laisser libérer Rodrigo Las Casas, qui sera éperdu de reconnaissance et nous apprendra tout ce qu’il sait (et, au passage, nous pourrons aussi empocher la grosse récompense promise pour sa libération ). Aussitôt dit, aussitôt fait, nous sortons l’officier de sa prison puante et lui racontons avec forces détails les exploits que nous avons accomplis pour le sortir de là (le duel contre Grokar principalement). Impressionné, le bougre se confie à son sauveur : l’arrivée de l’inquisition à Cologne dans le but avoué de traquer les sorcières du Cénacle Lunaire n’est rien d’autre qu’un prétexte ! Son oncle, le Grand Inquisiteur et frère du Roi de Castille, a en réalité découvert un très ancien ouvrage dans les archives du Vatican et c’est la lecture de celui-ci qui l’a amené à vouloir se rendre à Cologne. Sa traque des sorcières est le prétexte, mais ses buts réels sont bien plus secrets.


Nous tirerons tout cela au clair plus tard, en attendant l’heure est venue de nous faire payer : un officier de l’inquisition nous paye 1000 pièces d’or pour avoir définitivement neutralisé les diables-kobolds (honteusement commandés par une sorcière, mais nous ne savons pas qui ) et un autre nous en verse 5000 pour avoir libéré Las Casas. Ces bougres de l’inquisition nous semblent tout à coup nettement plus sympathique . En plus, ils tiennent parole et nous font traverser le fleuve sur leur beau bateau, nous évitant ainsi tous les dangers du passage antique indiqué par Willie. Cologne, nous arrivons !



Le héros, avec son fidèle Zeus


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