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  #91  
Vieux 31/01/2012, 19h49
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Ahaha, ce bon Colonel d'Aspar va enfin pouvoir montrer de quoi il est capable !!
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"L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre."


Ar Sparfell



( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? )
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  #92  
Vieux 01/02/2012, 00h12
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Du coup j'ai peur, aprés avoir fait sauter le verrou ennemi entre le Tyrol et le nord de Vienne, que la Prusse et l'Autriche ne soient exsangues, ne s'effondrent, et que le challenge (pour l'instant assez fort) ne tombe à 0
Et si en plus l'IA refuse de négocier la paix (ou n'exige des conditions délirantes... aprés avoir piqué Vienne, j'ai proposé la paix à l'Autriche ... qui a exigé une paiement de 30.000 en or mais se foutait royalement que je lui rende ou non Vienne )

Dommage, le jeu (ou alors ce mod ?) ne semble pas trés bien gérer la chute d'une coalition, ça semble un peu jusque boutiste...
D'accord avec toi! Il ne te reste plus qu'a recommencer avec les pays bas ou la bavière!

ou contre moi
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  #93  
Vieux 01/02/2012, 17h05
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Juillet 1806

Après avoir traversé la moitié de la France, les capitaines Homére J. Bartimeus, Jean Robert Patrick de Whatman et Bob Terrius prennent le commandement de leurs navires en rade de Toulon : Frégates pour les deux premiers, une corvette pour Bob Terrius, avec une mission étalée sur 2 à 3 mois, le temps que les trois-ponts sont fin prêts à Nantes. On espère libérer la Méditerranée des fregates adverses qui rançonnent les bateaux de commerces français. Les Ottomans assurent avoir vu quelques navires anglais au large de la Grèce, nos 3 capitaines donnent plein est … et un beau matin, au large de la Créte, une voile ennemie est enfin à portée de vue ! Les Anglais ! Enfin !

On ouvre tous les sabords, la tension monte, puis une légère déception : c’est un navire de guerre autrichien, et non pas anglais ! Enfin l’occasion est trop belle de se faire la main sur ce bateau, un premier essai avant de s’en prendre à la marine la plus puissante du globe …
Whatman et Bartimeus prennent le navire sur chaque flanc, tandis que Bob Terrius décoche des boulets enchainés pour briser les mats de la frégate autrichienne.





A bout portant, la mitraille de Bartimeus fauche une partie de l’équipage autrichien s’activant sur le pont. Le capitaine succombe et le navire tente de prendre la fuite, mais ralenti par las canonnades de Bob Terrius, il ne peut prendre le vent comme il le souhaiterait et est rapidement rattrapé par la frégate de Jean Robert Patrick de Whatman. Le navire est abordé, l’équipage encadré par des soldats français et la frégate est ainsi rajoutée à la flotte française. A 3 contre 1, l’Autrichien n’avait aucune chance, il faudra voir face à un adversaire coriace comme les Anglais …

Dans le Tyrol, nouvel assaut autrichien contre la forteresse d’Innsbruck, 10.000 Autrichiens contre 10.000 Français dans un brouillard à couper au couteau …





L’artillerie est difficilement utilisable côté français, dans la cuvette entourant la forteresse, et on la positionne comme on peu sur les côtés, ne tablant pas spécialement dessus. Une puissante charge de cavalerie côté autrichien enfonce une de nos ailes avant de tomber sur une partie de l’artillerie… Carnage de notre côté, le colonel Jmlo n’a même pas le temps de passer à la mitraille avant d’être bousculé par des hussards adverses. C’est u miracle s’il s’en sort, alors que 90% de son unité est décimée, mais le chirurgien Major Superchaussette est formel : avec cette blessure au ventre, Jmlo ne reviendra pas sur le champ de bataille avant 6 mois. Le médecin est bougon : « Et encore, estimez vous heureux que, de par l’amitié qu’à l’Empereur pour lui, je m’en sois personnellement occupé : sinon c’était direct la fosse commune au bout d’une heure »

Le 5éme de ligne, avec Druss d’Haran et Locke, est séverement étrillé même s’il arrive à juguler l’avance ennemie. Surtout, ce sont les 80 canons adverses (là ou l’on ne peut presque pas en utiliser dans les rangs français) qui font mouche. Tout un pan de la forteresse s’effondre sur l’unité de la Garde qu’a récemment rejoint le lieutenant Urial, pierres et madriers se révélent être un piége mortel.
Superchaussette ampute à tour de bras, mais fait preuve de grand talent en sauvant le lieutenant Urial : le dos défoncé par une poutre, c’est 4 mois de convalescence minimum. On s’inquiéte : et si Urial avait été touché à la colonne vertébral ? « J’aurais amputé la colonne, tout simplement »

Toute la cavalerie française entre alors en scéne, allant sabrer de artilleur autrichien avant de s’en prendre à l’infanterie. A la tête des dragons d’Auvergne, le Capitaine Otto Amable Grandpieds s’illustre – c’est décidé, l’Empereur le fera colonel. Jag, Maximus et Griffon sabrent à tout va, mais ne peuvent porter plus loin leurs efforts – les Autrichiens ont planté des piques en bois sur tout le terrain et une partie de l’escadron des dragons de Griffon en fait les frais. On cesse la poursuite, les Autrichiens refluent dans le brouillard qui couvre leur retraite.

Bilan mitigé : 7.000 morts côté autrichien, mais une retraite réussie et des pillards qui passent désormais derrière les lignes française, entre Tyrol et Vénitie. Du côté de l’Empereur, plus de 2.000 morts et on sait que d’autres adversaires remontent le corridor jusqu’au Tyrol …
Pas le choix, on doit éliminer toute menace sur nos arrières … Rodo sort d‘Innsbruck, éclate les fuyards autrichiens (en laissant encore 800 morts sur le terrain) avant de reprendre position au sein de la forteresse.
A Venise, des compagnies autrichiennes s’en prennent là aussi à la ville, mais en petit nombre et face aux défenses mises en place …





Elles sont décimées et le danger est écarté. Le plus gros problème, c’est toujours Vienne et ses alentours … la révolte explose par bouffées violentes, et 10.000 soldats autrichiens apparaissent de nulle part en plein milieu de la province. Super … heureusement les pions français sont doucement posés. L’armée de Murat enfonce le prussiens et fait tomber la Silésie au sein de l’Empire. Le Capitaine Riri est le premier à défiler dans la ville avec son régiment, marque de faveur de Murat.

L’Etat Major prussien est divisé. Certains, comme Herbert von Palpatine, sont prêts à mettre le pays à feu et à sang plutôt que de céder face aux Français. Mais les défaites successives ont usé le pays, et la période faste de Fréderic semble si loin... La Prusse négocie la paix le 14 juillet 1806, après avoir perdu prés de la moitié de son territoire. Dans la foulée, Naples (pour laquelle on n’avait pas spécialement d’inquiétude) prend le carrosse en marche et concède la victoire française. Magnanime, Rodo ne décide d’aucune sanction contre la cité-Etat.
La Coalition éclate doucement. Autriche, Russie, Angleterre sont des ennemis valeureux, mais la première a déjà tellement perdu d’hommes … Encore une bonne bataille, une bonne victoire stratégique, et l’Autriche tombera comme un fruit mûr …

A Innsbruck, Rodo fait publier ce qui sera le code civil français. Et comme il faut éviter trop de troubles dans l'Empire en extension, on concéde de nombreuses libertés au peuple - promettant ainsi que, d'ici moins d'un mois, les syndicats seront autorisés. Une bouffée d'air, il y en a bien besoin, car les capitales comme Vienne et Berlin se laissent difficilement dompter...


petit bilan sur l'armée :
Jmlo, blessé et absent 6 mois
Urial, blessé et absent 4 mois

Armée de Rodo (Innsbruck) : Bravlyon, Boudi, Druss, Bébert, Locke, Otto, Jag, Maximus, Griffon
Armée de Davout/Masséna (Vienne) : Lionel
Armée de Ney (Poméranie) : Dédé, Lilan
Armée de Murat (Silésie) : Riri

Flotte au large de la Grèce : Bob Terrius, Bartimeus, Whatman

Tout juste sortis des casernes parisiennes : ArSparfell, Thrawn, Kara Iskandar, Elvis, Tahiti Bob
En création : Bismarck (artillerie 12 livres), Sentenza (Garde d'Honneur) - Sval : à suivre pour les Cuirassiers

Les planqués : Amaris, Superchaussette, Flump

Les ennemis : Coelio, Leaz, Aheuc, Palpat, Reborn

les morts : Darthmath, Loda

Si j'en ai oublié, faites moi signe
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  #94  
Vieux 01/02/2012, 17h58
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Ces batailles dans la brume c'est quand même l'horreur.
Les Prussiens sont revenus à la raison et tant mieux, les Autrichiens vont finir par comprendre eux aussi.
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"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre...Et les avions aussi...En même temps l'air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est un peu comme mon cerveau... "
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  #95  
Vieux 01/02/2012, 19h05
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je m'en sort bien on ampute pas le ventre ...
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  #96  
Vieux 02/02/2012, 20h09
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Certes on n'ampute pas tout le temps, mais j'ai bien plus de pertes que ce que je ne prévoyais au début (bon en même temps, tant mieux )


Aout 1805, Mer Egée

L’escadre de Méditerranée poursuit la recherche de la flotte anglaise, et la détecte enfin au large de la côte turque. L’Endeavour, un grosse prise avec ses 48 canons, une corvette légére et deux navires marchands quasiment désarmés. Bob Terrius, Whatman, et Bartimeus se jettent dessus tandis qu’un émissaire spécial de l’Empereur prend place sur l’Orion, le navire récemment pris aux Autrichiens.





On tente de prendre le vent, mais l’escadre anglaise est parfaitement positionnée, et peut commencer à envoyer des bordées alors que les Français sont encore en train de manœuvrer. Le Capitaine Bartimeus colle à l’Endeavour et tente de s’illustrer, mais les premiers boulets anglais font déjà mouche. Une voie d’eau est détectée à la poupe, Bartimeus doit s’écarter au bout de quelques instants



(Bartimeus, en bas à droite, prenant le large)


Autre coup du sort, une bordée s’abat sur l’Orion et emporte l’émissaire de Rodo 1er. Le navire manœuvre au plus prés d’un des navires marchands, puisque ses (déjà très rares) canons ont quasiment été réduits au silence. On lance l’abordage, 60 marins français d’un côté, 11 côté anglais.
Pour Jean Robert Patrick de Whatman, c’est aussi la douche froide. Avec une chance insolente, un boulet anglais fracasse la sainte barbe. Par miracle le navire n’explose pas, les embruns ont pas mal mouillé la poudre. Le navire prend feu et Whatman, le cœur serré, hisse le drapeau blanc, seul moyen pour que son équipage puisse s’en sortir.





Bob Terrius a plus de chance, et il endommage sérieusement l’Endeavour – on sait désormais côté français qu’on ne pourra pas gagner cette bataille, on se rassure en tentant de limiter les pertes. Désillusion, car la tentative d’abordage de l’Orion échoue, nos 65 matelots doivent refluer fasse aux 11 bougres anglais. La capitaine du navire marchand a finement joué en lançant des tisons sur la vieille frégate autrichienne. L’équipage se constitue prisonnier.

Mais la catastrophe survient du côté de Bartimeus. Le navire prend de la gite, avant de s’enfoncer par la proue dans les eaux de la Méditerranée.





Bob Terrius tente de venir à son secours, mais les boulets anglais font encore trop de ravages. La rage au cœur, la capitaine doit éloigner son navire et rapporter la mauvaise nouvelle en France.

Dur bilan : le navire de Tahiti Bob est sauvé, mais c’est le bien le seul. La frégate autrichienne est capturée par les Anglais, et les tisons rapidement éteints une fois la fureur de la guerre écartée. Le Capitaine Whatman et son équipage sont transférés à bord d’un des navires anglais, et tous s’écartent juste à temps avant que l’épave française, dévorée par les flammes, ne soit éventrée par une explosion. La sainte barbe n’était finalement pas si inondée que ça… Des plénipotentiaires devront désormais discuter avec les Anglais afin de mettre en place un échange de prisonniers, seul moyen de ramener Whatman en France.

Tragédie du côté de la frégate de Bartimeus … le vent se lève, et nul ne peut aider les naufragés. Le navire coule corps et biens, avec ses 60 membres d’équipage. Un matelot français estimera avoir vu quelques survivants se rattraper à des planches, mais comment se fier à ce témoignage ? La côte turque n’est pas très éloignée, mais l’espoir est ténu … le Capitaine Bartimeus est donc porté disparu.

Ne reste plus que l’escadre de l’Atlantique avec l’amiral Villeneuve, au large de l’lrlande, et les fameux trois-mats en construction à Nantes et à Brest – 4 navires, et désormais plus qu’un seul capitaine …


La suite d'ici une petite 15aine de jours à cause du taf
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  #97  
Vieux 02/02/2012, 21h00
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[20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit:
je m'incruste pour faire genre j'ai des amis autres que les pizzas
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  #98  
Vieux 22/02/2012, 12h37
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Fin Aout 1806


Les affaires françaises se stabilisent en Autriche, Vienne est appelée à rester finalement dans le giron français : les émeutiers sont matés, on fait donner la canonnade dans les rues pour chatier la populace, on restaure les pouvoirs locaux avec quelques nobliaux viennois et on met en place un bouclier fiscal privilégiant les plus riches. A terme, la pression devrait retomber sur place et l’armée de Masséna pourrait reprendre l’initiative. Ce dernier en profite pour nettoyer les rives du Danube des armées autrichiennes qui campent dans les environs. De l’Autrichien, il n’y en a plus beaucoup, tant les pertes ont été gigantesques. Quelques troupes rebelles ont bien tenté de s’en prendre aux banlieues de Vienne et de Venise, mais elles ont été correctement fessées par Masséna et Davout. Ce dernier garde la cité des Doges et recrute les régiments les uns après les autres, il sera bientôt temps de faire le gendarme dans les Balkans et, surtout, en Italie.

La vraie surprise vient du côté russe. « Ivan ! Ivan ! » Le cri résonne tandis que plus de 50.000 soldats russes déboulent par surprise depuis Prague et s’enfoncent comme un coin dans le tendre flanc présenté par nos alliées. 10.000 hommes installent le siége de Munich tandis que 10.000 autres prennent facilement le contrôle du Württemberg, qui disparaît en tant qu’Etat.





Les armées du Tsar défilent dans Stuttgart, rebaptisée Alexandropol, tandis que les plénipotentiaires allemands sont arrêtés et fusillés sommairement par la police tsariste. Trois autres armées, fortes de 30.000 hommes, couvrent cette portion du Danube et de la Vltava, entre la Baviére et Prague. Devant cet effondrement de nos alliés d’Europe central, avec les Russes qui fanfaronnent sur la rive orientale du Rhin et menacent de marcher sur Strasbourg, la coalition anti-rodoienne reprend des vigueurs.
Oubliées, les pertes autrichiennes, même si ce pays n’est plus qu’une menace mineure ! La Suéde et la Prusse rejoignent la coalition, et tous les efforts français pour imposer la Pax Rodoa sont réduits à néant. Les Anglais en rajoutent, déversant des milliers d’hommes à Gibraltar et menaçant désormais directement notre allié Espagnol, tandis que l’amiral Nelson impose le blocus des ports du Nord et de Flandres, coupant ainsi définitivement la route commerciale française : ce seront plusieurs milliers de piéces d’or en moins chaque saison dans notre budget. Mais ce dernier peut encore aisément le supporter...

Du côté de l’Etat Major de Rodo, dans le Tyrol, c’est à celui qui gueulera le plus fort. Les cantiniéres et les laveuses refusent de bosser pour des soldats planqués qui ne combattent pas, Moradim et Amaris ne fourniront désormais plus les pleutres français en lainages et en filles de petite vertu. Le capitaine Flump menace de saborder son ballon d’observation si l’Empereur ne bouge pas tandis que le chirurgien major Superchaussette, pour marquer sa désapprobation, charcute à tout va les moindres blessures bénignes. La propre ordonnance de l’Empereur est ainsi amputée du thorax pour un début d’appendicite et la tente impériale semble désormais bien vide … Les soldats maugréent tandis que des généraux se moquent des Délices du Tyrol, qui auraient émoussé l’esprit combattif de Rodo …

N’en jetez plus ! Après presque 18 mois dans les Alpes, l’Empereur se met en mouvement et quitte Innsbruck avec une armée jusqu’ici invaincue, mais devenue trop casanière : De l’artillerie lourde (Boudi, et l’unité de Jmlo sans ce dernier, toujours blessé), un grand corps de cavalerie (colonel Otto, Maximus et Griffon, général Jag, colonel-major Bravlyon) et l’infanterie qui a fait trembler les Alpages : le lieutenant Druss d’Haran et le capitaine Locke pour le 5éme de ligne, le colonel Bebert pour le 6éme de ligne, la Vieille Garde du lieutenant Urial (même si ce dernier est toujours convalescent) et puis bien entendu beaucoup d’unités annexes…

La troupe s’ébranle, on jette un dernier œil vers Innsbrucke, ravi d’abandonner enfin cette vieille cité désormais gardée par quelques régiments de la garde nationale.
Rodo s’avance tout d’abord en Baviére afin de rompre le siége de Munich et sauver notre allié avant qu’il ne disparaisse sous le feu russe.





Et Rodo reprend à son compte l’un des grands principes ayant favorisé les victoires des Carthaginois d’Hannibal : les pertes devront être supportées prioritairement par nos alliés, et non par les troupes françaises. Les Russes sont déjà en nombre défavorables, 11.000 hommes seulement contre 11.000 français et 10.000 bavarois. Les Russes sont copieusement pilonnés par nos canons de 12, 8 et 6 livres avant d’entrer en contact avec l’avant-garde bavaroise. On détache sur notre flanc droit un grand corps mobile, constitué de toute la cavalerie et appuyés par une unité de la vieille Garde, une unité de la jeune garde et un régiment de grenadiers, et on va frapper sur les arriéres russes avant de remonter toute la ligne jusqu’à faire la jonction avec les forces alliées.





La cavalerie s’illustre, tout particulièrement les grenadiers à cheval de la vieille garde de Bravlyon. L’infanterie n’aura finalement même pas besoin d’agir, les Russes sont pressés entre l’enclume bavaroise et le fer de lance de la cavalerie française. La bataille est rapidement pliée, et les rares Russes encore en vie se débandent en fin de matinée. Les Bavarois perdent 2.000 hommes, les Français à peine 250, les Russes sont hachés. Le général Levin August von Bennigsen prefere s’embrocher sur un carré bavarois plutôt que de ramener la nouvelle de la défaite au Tsar.

Rodo feint alors de marcher sur Stuttgart, et les renforts russes se rapprochent alors de Munich. On réédite l’affaire, toujours avec l’allié de Baviére, et on emporte 10.000 russes de plus. C’est cette fois le feld-maréchal Kamensky qui disparaît, assassiné par l’un de ses hommes après la défaite, qui pourtant semblait évidente à tous sauf au principal interessé. La Baviére semblant sécurisée, Rodo prend la route de Stuttgart tandis que l’automne tombe sur l’Europe. A Munich, on maugrée quand même un peu : la garnison bavaroise a perdu 5.000 hommes en quelques jours, servant de chair à canon pour le camp français qui, lui, utilisait ses propres troupes de maniére beaucoup moins dispendieuse.

Et comme un doublé n’est jamais aussi bon qu’un tiercé, Masséna stoppe momentanément le sabrage des révoltés viennois pour aller porter le fer contre le général Zheltukhin, qui s’était avancé trop prés de l’ancienne capitale autrichienne. C’est le colonel Lionel, du 8éme de ligne, qui capture lui-même l’Etat major russe qui tentait de quitter la place. Le général russe préfére se bruler la cervelle plutôt que d’assumer la défaite, et 5.000 russes de plus sont envoyés ad pâtres. En moins de 15 jours, 25.000 russes ont trouvé la mort, ne démontrant pas une grande hargne dans les combats.

Au nord, l’armée de Murat, forte de 10.000 hommes (dont le capitaine Riri et le général de brigade Gladiatt) balaie les rares unités austro-prussiennes qui s’étaient engagé en Silésie et entre en Moravie fin septembre. Si la province tombe au profit de l’Empereur des Français, l’Autriche ne sera plus désormais qu’un cadavre perruqué, le territoire français aura trouvé une certaine cohérence géographique et la province de Prague, ultime verrue autrichienne en Europe centrale, pourra elle-même rapidement basculer côté français.

On en profite pour jeter quelques ponts avec les Anglais. Refus de part et d'autre de négocier la paix, mais si on échangeait des prisonniers ? La perte du capitaine Patrick de Whatman a été un coup dur pour la flotte française, surtout rajouté à la disparition du capitaine Bartimeus. On tirera donc Whatman des geôles anglaises, en l'échangeant contre un quelconque otage anglais capturé 1 an plus tôt à Hanovre. On cherche parmi les soldats de sa Majesté qui pourrait etre racheté par les Anglais, il y a bien cet homme vitupérant qui chrache sans cesse sur Rodo 1er, conspuant l'Empire et tout ce qui peut être français. La communication avec le bougre est difficile, le seul mot français qu'il daignait lacher à toutes nos questions étant un sobre "merde" gueulé plusieurs centaines de fois par jour, avec un délicieux accent écossais.

On fait venir une ambassade anglaise, qui reconnait l’énergumène : Sir Leaz Marlborough, qui commandait une des compagnie d'infanterie de ligne détruite par le Maréchal Ney. On met en place l'accord, et on fait signer à sir Leaz un papier ou il s'engage, pour condition de sa libération, à ne plus porter les armes contre les Français en Europe. On s'aperçoit un peu tard, à la lueur des bougies, que le papier est barré d'un fantasque "Merde" et d'un délicieux croquis rappelant l'organe reproducteur masculin en plein émoi. Bon au moins, on aura racheté, par cette avanie, la liberté de Patrick de Whatman ...
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  #99  
Vieux 23/02/2012, 17h25
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Automne 1806

Le temps des grandes offensives est venu : il faut mettre l’ennemi à terre et faire exploser, une fois pour toute, la coalition menée par les Anglais.
Munich désormais solidement tenue par nos alliés, Rodo lance toute son armée sur les forces russes présentes à Stuttgart – on ne peut laisser un tel œdème au centre de l’Empire ! Dans les bagages français, on emporte également quelques troupes bavaroises, qui espérent que l’Empereur leur laissera le contrôle du Württemberg.

Dans le même temps, on lance 2 grandes offensives contre l’Autriche et la Prusse. L’armée de Murat lance l’assaut contre les dernières forces autrichiennes qui tiennent la Moravie, ce qui permettra de sécuriser définitivement Vienne au nord, de couper l’Autriche en 2 et d’isoler Prague. Quant au Maréchal Ney, il quitte Berlin et se dirige à l’est pour contrer les nouvelles incursions prussiennes dans la région. La rumeur enfle, on sait que derrière la déclaration de guerre de la Prusse, se tient une fois de plus en embuscade le général Herbert von Palpatine. « Ne craignez vous pas une embuscade ? » glisse t’on à Ney ? Le Maréchal est souriant : ceux qu’on a fessés une fois auront de nouveau le postérieur rougit par la raclée infligée par les Français, c’est sur !

Fin octobre, Rodo et Murat lancent leurs assauts respectifs …





Les pertes françaises sont minimes, les actes de courage ont été nombreux. On promet de l’avancement bientôt pour tous et, le premier, William Locke passe colonel au 5éme régiment de ligne. Stuttgart est libérée, les 10.000 russes en garnison sont liquidés, le Wurttemberg est rétabli dans ses frontières initiales, mais ce sera désormais un protectorat français.




Les Bavarois chouinent, mais on leur promet encore Prague et le Tyrol. Nos alliées continuent donc de nous suivre et les forces conjointes tombent sur le dos des dernières armées russes présentes dans la région. Prés de 15.000 hommes, encore, qui disparaissent en une petite journée dans un torrent de poudre et de sang.

A St Petersbourg, on s’inquiéte : le Tsar a perdu 4 de ses meilleurs généraux, et prés de 50.000 hommes en 8 semaines. Talleyrand manœuvre, et le Tsar propose un traité de paix avec la France. Magnanime, Rodo 1er accepte, non sans y mettre quelques conditions : le Tsar doit défaire toutes ses alliances avec la Coalition. Un jour, peut être, pourra t’on même s’en faire un allié contre l’Angleterre ?

Victoire éclair pour Murat également, la Moravie est annexé. Riri passe également colonel au 12éme de ligne, puisque tous ses supérieurs immédiats ont été tués. Le général de brigade Gladiatt l’assure, le prochain promu, ce sera lui ! L’annexion de la Moravie permet de conforter la cohérence du bloc impérial et de ses alliées



En blanc, les régions de l’Empire – en vert, les alliées. Et puis du rouge, bien sur, beaucoup …


Rodo nomme également un nouveau général, Jean Reynier, qui quitte Paris avec le gratin de ce qui peut marcher, galoper et rouler au sein de l’Empire : Le colonel d’Aspar et ses escadrons de gendarmes-lanciers, les Chasseurs à pied de la Garde Impériale (Capitaine Kara d’Iskan d’Ar, Capitaine Tahiti Bob), des Grenadiers-à-pied de la Garde Impériale (colonel Guerrand Amédée Thrawn, général de brigade Elvis Gérard), la Garde d’Honneur du lieutenant Gaspard Sentenza, et de l’artillerie lourde de 12 livres, avec le colonel Jean Hubert Bismarck. Et puis des Grenadiers de Ligne, des Flanqueurs-chasseurs, des Chasseurs de la Jeune Garde … Ne manque que le régiment de cuirassiers du colonel Sval, mais les recherches ne le permettent pas encore …

L’armée descend la vallée du Rhône – on leur adjoindra une puissante cavalerie à Marseille, et le général Reynier pourra traverser l’Espagne pour prendre Gibraltar. D’autres consignes, plus secrétes celles là, l’accompagnent pour une campagne qui ne sera certainement pas une partie de plaisir …





Une seule inquiétude tenaille Rodo : Ney sera-t-il de taille contre les Prussiens ? On le connait si bagarreur, impulsif, si vindicatif, et ne prenant pas soin de ses flancs …





Mi novembre, le quartier général, qui sans cesses bruissait d’éclats de voix et de rires, se tait alors que la rumeur enfle. Un pli, depuis la Silésie ! Le messager, crotté, hagard, livide, porte l’uniforme du 15éme régiment d’infanterie de ligne. On donne de l’eau au soldat, qui murmure son grade et son nom : Capitaine François-Léopold Dédé. Son unité ? Disparue.
Rodo vient s’enquérir lui-même auprès du Capitaine et lui tend la main pour lui prendre le message. Une question flotte. Ce pli, c’est le Maréchal Ney ? François Léopold Dédé acquiesce avant de s’effondrer au sol. On fait venir le Chirurgien Superchausette, qui s’exclame : une blessure aux vicéres ! Comment a-t-il pu tenir jusque là et faire le voyage ? L’homme est perdu, tout le monde le sait. Le capitaine Dédé rend son dernier souffle aux pieds de l’Empereur, qui, pour conjurer ce que chacun pressent, n’a toujours pas ouvert la missive.
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  #100  
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