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#1
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François Ier fut-il un bon ou un mauvais roi pour la France?
D'un côté il n'était pas cruel, ni fanatique. Son règne n'a pas connu de guerres civiles. D'un autre côté il était très dépensié. Il a endetté la France au point que ses successeurs ont fait banqueroute. Il est peut-être en celà (un peu) responsable des troubles qui ont suivi son règne. Et qu'est-ce qu'il est parti faire en Italie ? Les guerres d'Italie coûtaient cher, dans quel but ? Conquérir durablement l'Italie, ça ne parait pas réaliste, vu la frontière naturelle des Alpes. Surtout quand on a pas de flotte. |
#2
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Il y est peut être allé pour faire chier les espagnol!!!
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#3
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kevin ton langage surveille ton langage.
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#4
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a oaui c'est vrais! faut que je fass attention!
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#5
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Kevin, ton avatar représente quel chevalier du zodiaque?
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#6
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![]() Citation:
Et l'orthographe aussi ![]() ![]() Citation:
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
#7
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![]() Citation:
Le débat est intéressant. Pour les guerres d'Italie, l'intérêt stratégique et juridique (une revendication plutôt légitime sur le royaume de Naples, voire Milan) associé à l'attrait de la Renaissance italienne explique beaucoup de choses. Mais il serait injuste d'en accuser totalement François Ier : Il ne fait que continuer en l'espèce la politique de ses prédecesseurs Charles VIII et Louis XII. Le principal problème de François Ier fut à mon sens d'être contemporain du terrible Charles Quint et d'Henri VIII. Ca limitait forcément son rayon d'action extérieur. Pour ses dépenses financières, certes cela eut des conséquences facheuses pour la suite (c'est notamment lui qui, pour financer tout cela, a généralisé la fameuse vénalité des offices) mais la plus-value culturelle offerte à notre pays et qui persiste encore de nos jours me semble justifier une grande indulgence là dessus..
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![]() [20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit: je m'incruste pour faire genre j'ai des amis autres que les pizzas |
#8
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elle est ou l'histoire de cul là Coelio ?
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Loose, Jambon et Fromage |
#9
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Le chevalier du Lion
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#10
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Mais... - un soldat déplorable : la célèbre bataille de Marignan a d'abord été une victoire de l'artillerie et cela est démontré à Pavie, où la cavalerie française, chargeant devant l'artillerie, la rend inopérante, et transforme une victoire presque acquise en terrible défaite. - un stratège lamentable : contrairement à ce qu'on croit généralement, le "terrible" Charles Quint n'avait pas d'avantages sur le roi de France. La population cumulée des états du Habbsbourg en Europe égalait à peu près la population du royaume de France et l'or et l'argent américains ne sont parvenus en Espagne en grande quantité qu'à partir du règne de Philippe II. Et lesdits états étaient séparés les uns des autres et parfois trés éloignés alors que la France formait un seul bloc, où les communications étaient relativement faciles. Si François 1er s'était fixé des objectifs moins chimériques, proches de ses bases, comme l'annexion de la comté de Bourgogne, de la Savoie, voire des Flandres, il aurait eu de bonnes chances de réussite. - une catastrophe politique : la revendication du royaume de Naples et de l'Italie du Nord, basée sur des pratiques féodales surranées (qui, j'en conviens, peuvent peut-être séduire quelques médiévistes ayant oublié de mettre leur armure au clou ![]() a) le royaume de Naples appartenait à ses ancêtres depuis des générations et qu'il n'avait donc aucune raison d'y renoncer b) plus important, parce que l'Italie du Nord et plus particulièrement les cols reliant l'Italie au sud de l'Allemagne et à l'Autriche étaient vitaux pour les communications entre les morceaux de l' "empire" de Charles Quint. D'Espagne, par les Baléares et la Corse et la Sardaigne, il y avait une bonne route maritime vers l'Italie (plus sûre, en tout cas, que la route atlantique - le golfe de Gascogne, en particulier, est un endroit trés dangereux à naviguer), et d'Italie, on gagnait assez facilement l'Allemagne, l'Autriche et les Pays Bas. En s'attaquant à l'Italie pour des raisons fumeuses, François Ier obligeait Charles Quint à réagir, sur un terrain où il n'avait plus d'avantage sur le Habbsbourg. Quant à son oeuvre de politique intérieure, elle n'a fait que suivre l'impulsion donnée par ses prédécesseurs. Dans l'ensemble, un roi que je juge médiocre... |
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