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![]() Wong Kar Wai on aime, on n'aime pas, mais il faut reconnaitre que c'est un artiste novateur qui maitrise son sujet. In the mood for love est une superbe symphonie visuelle, un instant magique et inspiré, une révélation. Pour en revenir aux bronzés he bien après avoir vu la BA, je me suis résigné à faire l'impasse. Pourtant j'avais adoré le second et leur humour sacarstique lorsqu'ils s'en prenaient à tout le monde. Mais là cela ressemble trop à une opération marketing pour faire tourner la planche à billets... ![]()
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~EMMERDEUR [n.m.] : Personne qui vous emmerde. Vous en connaissez sûrement une... Dernière modification par Marco70 ; 05/02/2006 à 01h05. |
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Je crois que les bronzés j'irai le voir au drive in sur ma mule.
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Et bien, je suis consterné par ce film !
![]() Autant les acteurs jouent plutot bien et se sont bien réapproprié leur personnage (faut dire qu'ils ont toujours joué un peu les même), autant le scenario est fadasse. On attend les gags et ils ne viennent jamais. Ah si, il y en a un " mon jet ski a coulé, j'ai été percuté par un porte-avions"...super drôle. A l'époque des premiers on pouvait s'identifier à ces français moyens découvrant le club med ou les vacances à la montagne. On s'amusait de la France profonde accedant aux loisirs autrefois réservés aux nantis. En 2006 la sauce ne prend pas, on ne s'identifie plus du tout. Tous les personnages sont ratés : - Clavier : il a réussit à éviter le Jacquouille mais son personnage de médecin qui a tout perdu est franchement angoissant en cette période de crise. 12 ans d'études et ruiné, plus de femmes. A croire qu'on ne puisse réussir qu'en Amérique. On a plus de la compassion qu'autre chose. - Jugnot : Quelle pitié pour cet acteur qui a mis 27 ans à faire oublier son image de beauf braillard. Exit les "Choristes", revoila le moustachu incarnant un débile mental. - Balasko : S'en tire plutot bien mais n'a aucune réplique amusante à se mettre sous la dent. - "Gigi" : Seul personnage à peu près drôle et en phase avec l'époque (chirurgie esthétique excessive). - Lhermite : Autant son rôle de jeune dragueur cynique était en décalage avec l'image du jeune romantique sympa que se font les minettes du moniteur/GO. Autant le rôle du vieux beau qui se tape des petites jeunes, qui ment et qui reste avec sa femme pour le fric est pathétique, banal, vaudevilesque mais pas drôle. Les vieux cons ça fait moins rire que les jeunes cons, c'est comme ça. - Lavanan : Le retour de la momie..enfin, du hippie. Quel intéret de taper sur les hippies ? A notre époque de tout fric, tout people et de guerres de religions quel intéret de s'en prendre aux "peace and love" ? Aujourd'hui ils nous manquent cruellement, les jeunes ne savent même plus ce que c'était. Cette caricature avait sa place à la fin des années 70, aujourd'hui il aurait été plus sport de s'attaquer à une islamiste convertie et voilée par exemple. - Michel Blanc : L'acharnement à en faire un looser ressemble à de la cruauté. Ok c'était drole et un peu attendrissant avant. La il n'a toujours pas droit au bonheur et c'est déprimant. En fait on est tous un peu comme lui, rien n'arrive tout seul dans le vie, il faut se battre tout le temps. Le ponpon pour la fin, avec ce petit rappel qu'à côté notre monde d'hôtels de luxe et de légereté existe des marées humaines de pauvres. Franchement je ne crois pas avoir rit une seule fois pendant tout le film. Ca m'a même complètement déprimé ![]() |
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