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La Grande Guerre du Nord 1690 – 1730
Sans avertissement aucun, comme il est pourtant d’usage entre pays civilisés (ce que la Russie n’est pas, nous le savons, mais nous espérions mieux de l’Autriche ), deux pays lâches et sans honneur se jettent comme des fauves enragés contre l’innocente brebis Suédoise en 1690 : les Russes et les Autrichiens ont des armées trois fois plus importantes que les notres et des généraux plus qu’excellents. Ils ont de plus accumulés un important trèsor de guerre. De notre côté, nous n’avons que notre courage indomptable, notre foi en la victoire, la suprématie navale et, surtout, l’appui du Très Haut, qui, dès le début de la guerre, va bénir notre camp : le Juste ne saurait être vaincu par le Malin .1690 – 1695. Von Starhenberg fait plier la Suède Les hordes démoniaques se précipitent dans nos provinces d’Allemagne du nord, les Pays Baltes et Ingermanland. Aucun assaut ne sera lancé, la coalition privilégie les sièges exclusivement : la taille de nos forteresses explique cela. Vu leur impossibilité de réaliser un blocus de nos provinces et le terrain souvent difficile, les chances de victoire semblaient maigres. Une armée Russe mettra ainsi le siège devant Ingermanland pendant 2 années sans obtenir le moindre résultat ! Mais ailleurs, les sièges avancent à une vitesse infernale et même les barbares Russes apprenent de leurs erreurs : ils amènent des centaines de canons pour soutenir leurs sièges.Il faut réagir et l’armée Suédoise débarque en masse pour livrer d’incessantes et féroces batailles rangées aux Austro-Russes La bataille d’Hinterpommern ![]() La bataille de Danzig ![]() Les sièges cependant continuent toujours et les armées Suédoises, quatre fois moins nombreuses que leurs adversaires, ne peuvent pas être partout. De plus, chaque victoire ne fait que nous gagner un répit : l’ennemi revient toujours, avide de sang et de carnage. La Suède finit par comprendre que la raison de ces sièges ultra-rapides, alors que pas un seul assaut ne sera jamais lancé, portait un nom : Von Starhemberg . Ce général Autrichien était un véritable génie dans l’art de la poliorcétie, comme on en avait plus vu depuis le fameux Vauban en France. A lui seul, il parvenait à emporter nos meilleures forteresses. Et si le vaincre était possible, le tuer ne l’était pas, nos armées n’avaient pas les moyens de poursuivre nos ennemis vaincus dans leur territoire aride et inhospitalier : des hordes, en face, n’attendaient que cela pour dévorer la pauvre brebis Suédoises .Il ne nous restait plus qu’à user et abuser de notre domination navale pour surgir une fois au nord, une fois au sud, pour stopper les sièges qui avancaient trop vite et trop bien, pour frapper là où l’ennemi était le plus faible. Chaque fois des batailles rangées incertaines et dangereuses... Septembre 1694, nous frappons en Estland : ![]() Décembre 1694, nous frappons en Vorpommern, preuve de notre rapidité incroyable, et mettons la pâtée au Prince Eugène d’Autriche, le meilleur général Autrichien, qui sera battu une trentaine de fois durant la Grande Guerre du Nord ![]() Mais tous nos succès ne sont qu’éphémères, les Austro-Russes avancent toujours, grâce au génie de Von Starhemberg, véritable héros de cette première partie de la guerre. Comme il était encore jeune et vaillant, la Suède pouvaint craindre le pire. L’invasion de la Finlande commence en outre, enfin dirons certains, en 1695. Des ambassadeurs partent pour Vienne afin d’apprendre quelles sont les exigences Austro-Russes : ils ont pour instruction de céder Ingermanland s’il le faut, tant cet objectif semble le plus probable pour l’axe du Mal. A leur grande surprise, ils apprennent que l’avidité est vraiment sans limite chez ceux qui attaquent déjà à deux contre un, avec des forces de trois à quatre fois supérieurs aux notres : ils veulent en effet Ingermanland, Vor Pommern et Hinterpommern . « Dans ce cas, préparez-vous à affronter toute la colère du Peuple Libre ! Nous allons continuer le combat et notre résistance brisera votre folie ! La guerre ne fait que commencer ! ». Les vils Austro-Russes ignoraient à ce moment que leur refu de modérer leur folle avidité allaient les entrainer dans 35 ans de guerre supplémentaires, desquels ils allaient sortir brisés et humiliés…
Dernière modification par Danton ; 26/11/2006 à 13h18. |
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#2
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1690 - 1730. La Grande guerre du Nord
1696 – 1708. La victoire change de camp 1696 – 1699. Le dernier espoir de victoire Austro-Russe s’envole L’année 1696 allait marquer un premier tournant important de cette longue guerre : la Suède obtenait un avantage technologique, qui n’allait disparaître que 6 ans plus tard suite aux efforts enragés de l’Autriche pour se remettre à niveau. Curieusement, c’est au même moment que les Austro-Russes se décident enfin à lancer des assauts et, de ce fait, ils parviennent à avancer en Finlande où, malgré notre avantage technologique, nous ne parvenons toujours pas à les stopper. A ce moment, la victoire ne tenait plus qu’à un fil : Karl XI ne cessait de contre attaquer et, en 1697, rencontra trois fois le Prince Eugène pour trois grandioses bataille rangées qui impliquèrent plus de 150.000 soldats ! Les Austro-Russes s’étaient en effet enfin décidés à lancer toutes leurs forces au combat, en Finlande puis en Suède, malgré leur crt de retard : ils voulaient vaincre avant 1699 et l’arrivée de Karl XII…L’année 1698 fut décisive et marqua l’ultime espoir de victoire des envahisseurs : plus de 100.000 soldtas se précipitèrent, avec Eugène, bousculant tout sur leur passage, et ce fut la seule et unique fois, en 40 ans de guerre, que l’ennemi foula le territoire Suédois proprement dit. Bousculée, l’armée Suédoise dut abandonner toute idée de contre-attaque en Allemagne du nord et dans les Pays-Baltes : c’est en Suède que tout allait se jouer. Mais les Austro-Russes, peut-être épuisés par 11 années de guerre, n’avaient clairement pas envoyé assez de moyens pour permettre à Eugène de vaincre. Et ce qui devait arriver arriva : Eugène fut écrasé et attaqué de partout. La Suède recruta en masse des mercenaires pour couper toute route de retraite aux envahisseurs et attaquait partout : aucun corps d’armée des envahisseurs ne fut épargné, l’enfer était sur eux en Suède comme en Finlande . Ce fut un des moments les plus intenses de toute la guerre, les batailles rangées étaient incessantes et acharnées, mais le bon droit finit par l’emporter !Contre tout espoir, Engène parvient à regarder la Russie… Avec 4000 hommes. Les seuls survivants des armées qui, au printemps, avaient tenté l’ultime coup de poker Austro-Russes. Mais, si ceux-ci avaient perdu plus de 100.000 hommes, la Suède, elle, sortait de cette épreuve plus forte que jamais : les nombreux mercenaires recrutés pour faire échouer cette ultime assaut avaient en effet porté nos effectifs à plus de 150.000 soldats ! Tout était prêt pour l’arrivée de Karl XII… 1700 – 1708. La Suède reprend l’avantage Karl XII reprend le commandement des armées Suédoises et la contre-offensive est généralisée : les provinces perdues en Finlande et Suède sont rapidement reprises, puis en Allemagne du nord, où les forteresses ont été tellement endommagées que les reprendre d’assaut devient d’une immense facilité .Notre domination navale nous permet de tourner les Austro-Russes en bourrique : quand ils rassemblent leurs forces en Finlande, pour contrer notre grand Roi, nous filons en Allemagne du nord et reprenons facilement tout … En Finlande, cependand, Von Starhemberg avance toujours, via des sièges beaucoup trop rapide et il nous faut prendre le risque de lancer des batailles rangées sanglantes et indécises : la Suède n’a plus d’avantage technologique .Mais elle conserve le contrôle de mers, ce qui lui permet de débarquer des renforts au dernier moment pour offrir la victoire à Karl XII. Très vite, les victoires s’enchaînent et les Austro-Russes ne cessent de reculer. En 1705, en outre, Von Starhemberg décède enfin et, l’année suivante, même si la coalition conserve les Pays-Baltes et une petite partie de la Finlande (Danzig par contre est Suédois… ), Karl XII peut annoncer devant tous les nobles réunis devant ce héros dans peur et sans reproche : « La guerre est gagnée ! Les Austro-Russes ont complètement échoué et n’ont plus aucun espoir ! »Vienne et Moscou refusent cependant d’admettre l’évidence : l’idée d’avoir combattu pendant 18 ans pour rien les rend malade. La guérison cependant ne leur viendra pas en continuant ainsi la guerre, mais peut-être espèrent-ils encore quelque chose… Il est à noter qu’ils demandent toujours trois provinces pour la paix, ce qui provoqua de grands éclats de rire en Suède, où tout le monde, du plus humble au plus grand, avait compris que la guerre était gagnée . La coalition a eu sa chance, elle l’a laissée passée et, maintenant, elle est sans cesse bousculée par un Karl XII qui est le plus grand homme militaire de son époque.
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1690 -1730. La Grande Guerre du Nord
1708- 1721. Karl XII, génie militaire La guerre continuait donc puisque les Austro-Russes refusaient d’admettre l’évidence et de sanglantes batailles rangées continuaient en Finlande : Eugène avait été renforcé. De nouvelles vagues Austro-Russes arrivèrent et la coalition parvient même quelques fois à reprendre l’offensive généralisée : comme le monde entier pu le constater, le Tsar et l’Empereur engloutissaient dans cette guerre des moyens qui excédaient des milliers de fois les gains qu’ils revendiquaient toujours .Face à cette folle obstination, la Suède ne flancha pas et continua son chemin. Karl XII stoppait les offensives ennemies en Finlande puis, alors que ceux-ci se repliaient avant l’arrivée de l’hiver, passaient à la contre-offensive. Et les saisons passèrent et se ressemblaient : les Austro-Russes attaquaient durant l’été, les Suèdois pendant l’hiver. Et toujours, le grignotage continuait, la victoire Suédoise devenait toujours plus évidente. Sans cesse, l’Allemagne du nord changeait de mains : les forteresses n'étaient plus que l’ombre d’elles mêmes et un simple assaut les faisait systématiquement tomber. Alors qu’il sentait le poids des âges peser sur ses glorieuses épaules, Karl XII décida de porter le fer dans les Pays-Baltes même ! Là, les forterresses étaient intactes, là la coalition pouvait amener facilement des hordes de renforts pour emporter la bataille. De gigantesques batailles rangées éclatèrent sur ces provinces contrôlées par la coalition : l’ennemi engloutit des dizaines de milliers d’hommes pour triompher enfin. Karl XII attaquait sur un terrain qui favorisait largement la coalition, il en avait bien conscience, mais aux hommes bien nés, rien d’impossible !Quand le bruit des canons cessa enfin, quand la poudre fut rangée, quand les cavaliers survivants rentrèrent chacun de leur côté, il ne pouvait y avoir aucun doute sur l’issue de cet ultime coup de butoir qui avait mobilisé plus de 150.000 soldats des deux camps : la Suède avait triomphé . Humiliés et vaincus sur un territoire qui leur était pourtant de loin plus favorable que le territoire Finlandais où ils s’embourbaient en vain depuis si longtemps, les Austro-Russes baissèrent enfin leurs exigences : ils ne demandaient plus que Ingermanland.La « concession » d’une coalition qui venait de réaliser qu’elle avait perdu la guerre mais refusait toujours de l’admettre devant le reste du monde. La Suède victorieuse rit fort et longuement de cette folle exigence puis se prépara à la suite : Karl XII venait de décéder, au sommet de sa gloire. La coalition allait-elle en profiter pour relancer la guerre ? Les offensives ennemies allaient-elles enfin reprendre ? Pas du tout. Durant deux années, ce fut le statu quo, ni la coalition, vaincue, ni la Suède, qui pleurait le deuil de Karl XII, ne prit l’offensive. C’était le calme plat, les campagnes cessaient enfin de brûler, la paix allait arriver, c’était évident : aucun des deux camps ne souhaitait reprendre l’offensive, il fallait bien en terminer avec cette guerre qui durait maintenant depuis 30 ans, un record dans l’histoire du monde .C’est à ce moment qu’une grave crise institutionnel frappa notre héroïques pays : la stabilité s’effondra, le risque de révolte culmina à des niveaux jamais atteints. La Suède allait-elle finalement être vaincue de l’intérieur ? Allait-elle s’effondrer comme l’espéraient les Austro-Russes ? La victoire allait-elle être remise en question ?
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1690 -1730. La Grande Guerre du Nord
1722 – 1730. La Suède serre les dents et laisse passer l’ultime orage Le temps des contre-offensives était terminé : un bon tiers de l’armée fut dispersé en Norvège et Suède afin de pouvoir faire face aux mécontentements qui risquaient bien d’éclater suite à la grave crise institionelle qui nous frappait . Un corps expéditionaire Anglais débarqua pour nous aider dans cette juste tâche, un autre, Français, se porta sur nos colonies du Groenland. La Suède n’était plus seule . Cette aide ne nous fut pourtant guère utile et, bien vite, nous demandâmes à nos alliés de ne plus perdre leur temps chez nous.La Suède, effectivement, dispoait de deux armes redoutables contre les rebelles : -De un, elle récupérait vraiment très vite sa stabilité, conséquence d’un royaume 100% protestant. -De deux, l’hiver qui régnait chez nous et qui avait fait tant de ravages chez les Austro-russes , était aussi meurtriers pour les rebelles qui finissaient par disparaître d’eux-même sans qu’un seul coup de feux ne fut tiré contre eux.La Suède remercie néanmoins la France et l’Angleterre pour leur intervention en notre faveur, qui marquait le début d’un réchauffement qui allait culminer en 1740, avec la guerre de succession d’Autriche, où ces trois pays luttèrent ce concert contre la tyrannie de l’Autriche et ses caniches. Le gros de l’armée, lui, restait mobilisé pour faire face aux nouvelles offensives Austro-Russes : la coalition, en effet, avait repris espoir et ses hordes repartaient au front . Le haut commandement Suédois inaugura alors une tactique qui allait tellement faire enrager les Austro-Russes que ceux-ci en arrivèrent à affirmer que la Suède agissait ainsi depuis 1706 . Une façon de dissimuler que leur défaite était bel et bien la conséquence de sanglantes et acharnées batailles rangées ?Toujours est-il que c’est à partir de 1722 seulement que la Suède se reposa pleinement et entièrement sur cette redoutable tactique : plusieurs corps d’armée étaient embarqués sur notre marine de guerre, qui était elle-même divisée en trois escadrons, et on attendait de voir d’où l’offensive allait arriver. Une fois cela fait, la flotte se précipitait, l’armée débarquait contre les forces de la coalition qui venaient de lancer l’assaut et qui avaient déjà perdu une partie de leur morale. Cela fonctionna au-delà de tout espoir et les Austro-Russes subissaient sans cesse défaite sur défaite . Malheureusement, aucune tactique n’était infaillible et plusieurs provinces tombèrent néanmoins sous les coups de butoir ennemis . Mais la Suède n’en avait cure : tous ses investissements étaient consacrés pour remonter sa stabilité puis, cela fait, pour améliorer sa technologie militaire. A Stockholm, la guerre était devenu presque seçondaire : l’important était de sortir de cette crise et notre nouvelle tactique nous en offrait le temps.Si vraiment les Austro-Russes avaient eu une nouvelle chance avec cette crise, force est de constater qu’ils ne surent pas en profiter : ils avancaient à nouveau, certes, mais beaucoup trop lentement . En 1727, la crise était passée et la Suède rassembla ses forces, sans pour autant reprendre l’offensive : bloquer la coalition suffisait.A quoi bon en effet lancer une contre-offensive ? La guerre se soldait d’évidence sur un match nul et rien ne pouvait plus changer cela. Il n’y eu plus un seul recrutement, la Suède se contentait de débarquer au bon moment pour faire enrager l’ennemi vaincu mais obstiné : la coalition finirait par admettre l’évidence, ce qu’elle aurait du faire depuis si longtemps… Leurs ambassadeurs tentèrent de faire monter la pression en s’affirmant prêt pour une guerre de 100 ans s’il le fallait, mais la Suède leur rit au nez : le Peuple Libre victorieux, lui aussi, était prêt à continuer le combat s’il le fallait et n’allait certainement pas céder alors qu’il était victorieux . Et pendant ce temps, la France et l’Angleterre, profitant de l’absence de l’Autriche, avancaient leurs pions dans le SERG.C’est cela qui finit par convaincre l’Empereur et le Tsar de cesser là les frais : après 40 années de guerre, le plus long conflit depuis des siècles et des siècles, la paix fut enfin signée. Un retour au statu quo naturellement : 40 ans pour en arriver là. Comme la coalition devait regretter de n’avoir pas été plus raisonnable, en 1695 notamment !La Suède sortait victorieuse et en pleine forme d’une guerre de 40 ans portée sur ces terres : l’envahisseur avait échoué. Nous leur rendons cependant hommage pour leur bravoure et leur détermination : ce conflit fut d’une grande intensité et restera à jamais dans les annales de l’histoire !Nous ne pouvons cependant leur promettre de nouvelles et amicales relations vu que nous revoilà à nouveau en guerre… Vive la Suède ! Vive le Peuple Libre ! |
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#5
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Les Habsbourg à rebours.
Depuis la guerre de succession d’Espagne, qui a vu le triomphe de la famille séculaire Habsbourg sur ces prétendants ridicules que furent les Bourbons, pensant pouvoir s’imposer à l’Espagne, l’Europe semblait assez calme. Certes, il y avait eu cette guerre horrible en Scandinavie, il y avait eu la grande guerre coloniale et la trahison horrible de la France qui en profita pour arracher plusieurs terres à l’Espagne en Amérique du nord. Mais les Nation prospéraient en paix, excepté la belliqueuse Angleterre qui n’avait de cesse de faire rayonner sa suprématie de par le monde. Elle dominait les mers. Elle maîtrisait sans partage le commerce mondial, elle imposait sa volonté aux nations non européennes sans même prendre la peine de négocier, recourant systématiquement à la guerre pour les soumettre. Soit. Que Dieu se soit penché sur le berceau anglais cela n’est pas de notre droit, de le juger. Néanmoins, par les aléas de la lignée dynastique, la guerre allait une nouvelle fois recouvrir de son lourd et pesant voile noir l’Europe. En effet, comment un homme du XVIIIème siècle aurait-il put s’imaginer la réaction de certaines nations soit disant éclairées quand l’Europe apprit qu’une femme allait monter sur le trône impérial d’Autriche. Devant cette annonce, visiblement un scandale pour certains, une attaque à l’encontre de leur toute puissance masculine durent-ils penser, des armées étrangères, ni plus ni moins, se mirent en marche vers l’Autriche afin de renverser Marie-Thérèse, nouvelle impératrice Légitime. L’Angleterre, la France, la Suède, et même le Portugal s’opposèrent à cette femme. Tous, exceptés le Portugal qui se contenta d’un soutien financier, lancèrent de violentes attaques. L’Angleterre dans le SERG depuis le Hollande, la Suède sur les rives sud de la Baltique et même jusqu’en Pologne. La France se dirigea vers l’Alsace, épaulée par un corps anglais qui assiégea rapidement la forteresse de Luxembourg. L’Autriche put rapidement conter sur son soutien de toujours : l’Espagne. Depuis les Pyrénées, l’assaut sur la perfide France fut lancé afin d’ouvrir un second front et de soulager l’Autriche. L’Espagne conclut avec les anti-Habsbourg que la guerre aurait lieu en Europe et en Europe seule. Et à l’est, la Russie put aussi mobiliser ses forces afin de se lancer, comme l’Espagne, dans un soutien armée à l’Autriche, qui sans cela se serait retrouvée seule. Si dans les premiers mois la surprise de l’offensive surprit l’Autriche, la situation se retourna rapidement. Non seulement la Suède fut repoussé de Pologne, mais dans le sud de la France, l’Espagne semblait enfoncer les défenses et des villes telles sur Perpignan, Toulouse, Bordeaux tombèrent sous les assauts ibériques. Néanmoins, le Luxembourg tomba entre les mains anglaises, ainsi que plusieurs villes allemandes indépendantes. Néanmoins, faute de ressources humaines, le rythme de recrutement espagnol baissa et devint bien moindre que celui de la France qui put alors entamer la reconquête de ses villes perdues. Ajoutons à cela l’impossibilité pour l’Espagne de faire tourner la planche à billet, comme disent les anglais, et nous arrivons à une situation critique. En effet, la stabilité de l’Empire étant très mauvaise suite à la déclaration de guerre contre la France, de grandes sommes durant être distribuées aux nobles et administrations locales afin qu’elles remettent de l’ordre. La situation était surtout critique dans les colonies où nombre de Cités se révoltaient et furent même temporairement dirigées par des forces rebelles hostiles à l’autorité de la métropole ! Pauvres fous qu’ils étaient, de penser que nous allions les laisser ainsi priver l’Espagne de ses colonies. Le vent tourna complètement pour les pro-Habsbourg quand l’Angleterre débarqua une armée d’une taille rarement vue dans l’histoire. Une armée qui pris pied directement au cœur de l’Empire austro-hongrois, en Dalmatie, et qui ne cacha pas son but : Vienne, quoi qu’il en coûte. Offensive venue du sud épaulée par diverses armées suédoises ayant repris l’offensive via le nord. L’Autriche eut beau rameuter en catastrophe ses armées, elle eut beau faire venir les armées russes en renfort, la situation était intenable et Vienne tomba, victime de 200.000 soldats ennemis. La chute de Vienne contraint Marie Thérèse de reconnaître la défaite de l’Autriche. Elle se retira et abdiqua. La victoire des réactionnaires était totale, et sitôt l’abdication prononcée, une paix globale fut signée en Europe, et ainsi, partout, les armes se turent et les hommes purent retourner à leurs familles et leurs champs. La leçon fut certes terrible mais bénéfiques à l’Autriche et ses alliés. Des rumeurs courent que le Brandebourg souhaiterait prendre son envol et entrer dans la cours des grandes nations en annexant çà et là des morceaux de terres du SERG afin de se donner les moyens d’une politique agressive. Nul doute que cette situation va une fois de plus dégénérer et qu’une nouvelle guerre risque bien de faire rage à nouveau en Europe.
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Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI Parleeeez-nous à boire.... |
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