AAR débutant: Portugal 1419 (AGCEEP) - Audaces fortuna juvat

[Terminus Est]

/mode jeu de rôle off

Bon, je me rends compte qu'avec 400 ans à jouer à ce régime là, cet AAR va décourager tout le monde. Aussi, pour ceux qui suivent encore, je vais sérieusement limiter les infos périphériques (marriages, commerçants) et me contenter de résumer les guerres et annexions importantes.

En gros, ma politique diplomatique en Europe consiste à contracter des marriages royaux avec toutes les nations catholiques qui veulent bien de mes princesses, pour limiter leur aggressivité à mon égard.
Au niveau alliances, je compte me limiter aux Castillans, mes seuls voisins terrestres, et ponctuellement contracter des arrangements avec l'Aragon, la Navarre ... peut-être aussi l'Angleterre, si elle ne risque pas trop de m'embringuer dans des guerres sans arrêt, mais j'en doute.

Sinon, je me contente de surveiller quelles nations grossissent à vue d'oeil pour éviter les mauvaises surprises (je laisse armée de terre et marine en entretien minimum presque tout le temps, et même en cas de guerre, la marine reste en général dans ce mode vu sa taille coûteuse, donc j'ai intérêt à éviter les attaques-surprises).
/mode jeu de rôle on

[Terminus Est]

(Réponse de Coelio)

Je suis d'accord avec toi et Bubu pour les comptoirs Terminus, mais n'oublie pas que plus tu as d'etablissements coloniaux ( Comptoirs+Colonies ), plus le pourcentage de reussite est bas pour en faire de nouveaux.
Pour l'instant de toute façon ce n'est pas très grave, mais plus tard faudra quand même monter les comptoirs en colo parfois

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(Réponse de Djop)

Si tu laisses toujours ta marine en entretien minimum, tu dois perdre beaucoup de navires en mer lors de tes explorations ?

A part ça, beau style
Bravo

[Terminus Est]

Envoyé par Djop

Si tu laisses toujours ta marine en entretien minimum, tu dois perdre beaucoup de navires en mer lors de tes explorations ?

Non, en fait. Je suis actuellement en 1455, donc je dois avoir fait à peu près 20 ans d'exploration (parfois par plusieurs navigateurs simultanément). J'ai perdu 2 navires, en général lorsqu'un explorateur meurt en essayant de découvrir de nouvelles mers: son remplçant moins doué risque alors de subir de l'attrition avant de rejoindre un port.

Comme pendant ces 20 ans, j'ai reçu, par explorateur et événements, une bonne vingtaine de navires, j'estime les pertes supportables - et aussi réalistes, d'ailleurs: je doute que les portugais n'aient perdu aucun navire avant d'atteindre le cap de Bonne Espérance

[Terminus Est]

Envoyé par Terminus Est

j'estime les pertes supportables - et aussi réalistes, d'ailleurs: je doute que les portugais n'aient perdu aucun navire avant d'atteindre le cap de Bonne Espérance

(Réponse de Emp_Palpatine)

Bien plus que çà....
Quand j'ai fait des recherches sur les colonisations Ibériques cette année, je suis tombé, dans plusieurs bouquins sur des estimations étonnantes: pour construire puis maintenir son Empire, le Portugal a sacrifié a chaque génération 10% des classes d'âges mâles (marins...). C'était pas gratuit pour un si petit pays d'avoir un Empire aussi gigantesque.

[Terminus Est]

1433: La bonne ou la mauvaise?

En janvier, la stratégie exploratrice de notre bienaimé souverrain porte ses fruits, puisqu'un nouvel aventurier, Gil Eanes, se met à son service. Le 13 du même mois, l'expédition de Gancalo Velho découvre une voie maritime vers les îles du Cap Vert, qui deviennent donc colonisables.
En avril, Gancalo Velho découvre l'île de Gorée, puis se dirige vers les Açores, laissant le soin à Gil Eanes de poursuivre la découverte des côtes africaines.

Le 13 août, une excellente nouvelle nous parvient: le Pape a décidé en notre faveur dans le conflit qui nous opposait à la Castille, conçernant la légitime propriété des îles Canaries. La Castille accepte nos réclamations et nous rétrocède ce territoire, même si elle fait appel de la décision de sa sainteté. Malheureusement, alors que les conseillers du Roy essayent de décider s'il vaut mieux commencer par dévellopper le Cap Vert (au cas où le Pape changerait d'avis au sujet des Canaries), João I décède de manière impromptue. Il laisse les rênes à son fils, Duarte, qui n'a pas hérité des qualités de son père. C'est donc à ce nouveau souverrain, bien peu doué pour ce rôle, qu'il incombera de prendre cette importante décision.
Et le 21 septembre, l'expansion de notre colonie du Cap Vert est lancée.

Avant sa mort, João I avait cependant réussi à obtenir pour nos troupes le droit d'accès sur le territoire de la Norvège et des Chevaliers de St-Jean.

Dans les restes du monde, l'Angleterre annexe le Connaught et les bourguignons le Gelderland. Pologne et Moldavie rejoignent l'abondante tribu des ennemis mortels des chevaliers teutoniques et livoniens. Par contre, La France fait la paix avec l'Aragon et les coalitions Bohème-Hongrie et Novgorod-Suède-Norvège font de même.

[Terminus Est]

1434-35: Mort d'un commis-explorateur

1434:
Nos deux explorateurs continuent leurs découvertes: pendant qu'Eanes nous apprend qu'au sud-est des îles du Cap Vert existe des lieux nommés Gambie et Dakar, Velho explore les océans occidentaux à la recherche d'une île où accoster.

Les premiers signes de l'incapacité royale se manifestent et nous perdons plusieurs marchands installés dans des comptoirs florissants (notamment à Tombouctou, où la conccurence a fini par arriver). Heureusement, le Roy a fini par écouter ses conseillers et c'est vers les Canaries que se dirigent maintenant tous nos efforts d'expansion (+600 colons dans l'année).

Ailleurs, la Bourgogne annexe Berg et l'Empire Ottoman accepte la paix avec Ak Koyunlu en échange de Nuyssaybin.
Trouvant sans doute les journées trop mornes sans le fracas des armes et les hurlements des femmes violées, les nations européennes s'enflamment à nouveau. La première à sortir des starting-blocks est à nouveau l'Angleterre qui, soutenue par ses alliés du Desmond et de Leinster, s'attaque à l'Ecosse. C'est ensuite la Hongrie, qui, très cool au menthol, demande l'aide de l'Autriche, de la Bohème et du Danemark pour s'attaquer à la minuscule Bosnie! Celle-ci sera toutefois soutenue par les vénitiens et les athéniens. Finalement, la France, qui ne voulait pas passer pour pleutre, invite au carnage Foix, Ecosse, Bourgogne, Lorraine et Friesland dans sa guerre contre les bretons. Fait bon chez nous, tous comptes faits. Smile

1435:
L'année commence par une bonne nouvelle (comme souvent ces derniers temps d'ailleurs): le général Avranches a pris le commandement de notre corps expéditionnaire à Tangers.

Gil Eanes et Gancalo Velho continuent leurs périples, jusqu'à la mort de Velho le 1er juillet. Duarte choisit malgré cela de continuer à encourager l'exploration des côtes africaines.

Nous poursuivons aussi, bien entendu, nos colonisations: en février, 100 habitants supplémentaires débarquent aux Canaries. En juin, un comptoir commercial est établi à Dakar. Enfin, en septembre, 100 colons débarquent au Cap Vert.

L'Autriche annexe la Bosnie (tiens donc! ) et la Tunisie vassalise Tlemcen, qui rompt son alliance militaire avec nos ennemis marocains. Quelques mois plus tard, cependant, Tlemcen change d'avis et rompt son vasselage. Ces infidèles sont d'une inconstance!

Deux cartes résumant nos découvertes pour suivre:





Bilan actuel:
Technologie terrestre: niveau 1
Technologie maritime: niveau 2
Infrastructure: niveau 2 (27%)
Commerce: niveau 2 (43%)
Inflation: 0.2%

[Terminus Est]

1436-38: De l'indécision des fervents religieux.

1436:
Le 1er janvier 1436, Gil Eanes, encore dans un état second après les libations de la nuit précédente, ainsi que son navire amiral sont perdus corps et bien dans des mers estrangères. Fort heureusement, un nouvel explorateur, Affonso Gonçalves Baldaia, se porte volontaire pour poursuivre ses expéditions.

En février, 100 colons débarquent aux îles du Cap Vert. Par contre, notre tentative d'expansion du comptoir commercial de Dakar échoue lamentablement.

Le 5 mars, le Pape Eugène IV, comme nous le craignions, reconsidère la question canarienne: selon des "éléments nouveaux" apportés au dossier par la Castille, les prétentions de cette dernière sur le territoire seraient plus valables que les nôtres. Placé devant un dilemne, le Roy choisit de préserver nos investissements conséquents et refuse de céder devant la Papauté: nous conservons la possession des Canaries, mais nos relations avec sa sainteté en sont sérieusement dégradées. Les plus fervents catholiques parmi la populace manifestent ouvertement leur réprobation devant cette décision et le pays est au bord de la révolte (stabilité -2).

En d'autres contrées, la Bretagne signe la paix avec la France; Tver, la Moscovie et Pskov déclarent la guerre aux Livoniens (soutenus par leurs suzerains Teutoniques) et la Styrie s'allie à la coalition Venise-Athènes-Chevaliers de St-Jean dans leurs conflits contre l'Autriche, la Hongrie, la Bohème et le Danemark.

1437:
Affonso Gonçalves Baldaia ne nous aura pas aidé d'une grande aide: le malheureux décède en janvier et, comme si un tel malheur ne suffisait pas, l'Infant, qui commandait les troupes de la défense nationale, succombe lui aussi, dans les bras d'une de ses maîtresses. Grâce à l'habileté de son entourage, le scandale est cependant évité de justesse.

En avril, la colonie du Cap Vert s'enrichit de 100 nouveaux habitants.

Dans les restes du monde, la Lorraine devient vassal des bourguignons, les hongrois se soumettent à l'Autriche, alors que la Navarre s'affranchit de l'Aragon.
La Poméranie signe la paix avec les Livoniens et l'Ecosse avec l'Angleterre, le Desmond héritant de l'Ulster dans ce traité.
Par contre, les Ottomans et Candar attaquent les Byzantins et la Morée. France, Foix, Ecosse et Würtemberg déclarent aussi la guerre à la coalition Angleterre-Desmond-Leinster
Enfin, le 10 décembre, Albrecht V d'Autriche est élu Empereur du Saint-Empire Romain Germanique.

1438:
Les troubles provoqués par la question canarienne commençent à s'estomper en juin (+1 de stabilité) et le 10 septembre, le roy Duarte succombe d'une crise de foie. Souhaitons longue vie à Afonso V, qui dirigera maintenant notre glorieuse nation!

La colonie du Cap Vert est à nouveau agrandie en mars, et nos contacts diplomatiques à l'estranger nous permettent de découvrir l'existence de contrés éloignées: Volgograd et l'Azerbaïdjan. Grand bien nous fasse!
Par contre, mauvaise nouvelle: le Maroc et Tlemcen signent un traité d'alliance militaire. Notre souverrain voit cela d'un très mauvais oeil, le désir de revanche des marocains étant très fort depuis leur défaite tangéroise.

Autre part, Pskov conclut la paix avec Novgorod, de même que les lettons avec les livoniens. La Moldavie s'excuse auprès de la Horde d'Or et leur cède Bujak. Ak Koyunlu est annexé par Kara. Enfin, les chevaliers teutoniques commencent à payer les conséquences de leurs guerres incessantes: ils versent un dédommagement de 125 ducats au Brandebourg et doivent aussi leur laisser Memel.

[Terminus Est]

1439-1441: Un conflit imprévu.

1439:
Nous n'avons apparemment pas encore fini d'entendre parler des conséquences de la décision qu'a pris Duarte de défier l'autorité du Saint Père: le clergé manifeste son mécontentement et le Roy Afonso décide sagement de répondre favorablement à leur demandes (Innovation -1). En août, le pays a retrouvé son calme (Stabilité à +3).

La colonie du Cap Vert et le comptoir commercial de Dakar sont à nouveau développés, alors que nos diplomates nous apprennent l'existence d'une cité lointaine nommée Vorones.

En octobre, un nouveau centre d'échange commerciaux s'ouvre en Thrace, provoquant la disparition de celui de Kerch. Nos marchands profitent aussitôt de cette aubaine pour y accroître nos échanges commerciaux avec le Proche Orient. Ceci compense quelque peu les déboires qu'ils continuent à subir dans les autres centres de comemrce européens.
Ce même mois, Friedrich V d'Autriche est élu nouvel empereur du SERG.

Nos craintes à l'égard des intentions belliqueuses du Maroc s'accentuent, la Tunisie s'étant jointe à leur alliance militaire.

Dans les restes du monde, l'Empire Ottoman a annexé Byzance et la Morée, la Pologne fait la paix avec les Chevaliers Teutoniques, le Tyrol est devenu un vassal autrichien et Kara Koyunlu est maintenant en guerre avec l'Empire Timuride.

1440:
En ce début d'année, notre vénéré souverrain décide de prendre des mesures pour améliorer encor la qualité de notre armée (stabilité -1). L'alliance avec la Castille, qui était venue à expiration, est renouvellée.

Notre expansion coloniale subit ses premiers tracas: après la perte d'une mission d'expansion au Cap Vert, c'est le tour de la suivante à Dakar! Qui plus est, les populations natives de la région, prises de colère suite au viol d'une jeune négrillonne de sang royal, mettent le feu à ce poste avancé, seuls quelques survivants parmi les colons réussiront à rallier Porto. Le Roy Afonso, enragé par tant de sang portugais versé pour (dixit) "des peccadilles", décide illico de l'envoi d'un corps expéditionnaire punitif: l'Armée d'Almeida embarque immédiatement pour le Sénégal, ses ordres étant de (re-dixit) "débarrasser le sol africain de cette vermine". Le 8 novembre, nos troupes débarquent à Dakar, et c'est avec un plaisir non dissimulé que, quelques semaines plus tard, le Roy apprend le succès de la mission.
Afonso est aussi content d'apprendre que, l'Aragon ayant déclaré la guerre à Grenade, les Etats Papaux sont maintenant en guerre contre les infidèles (étant alliés des aragonais) et auront donc autre chose à faire que de se mêler de la politique portugaise. La Navarre et Milan n'ayant pas daigné suivre l'Aragon dans ce conflit, nos diplomates réussisent de plus à embrigader les navarrais dans notre alliance militaire.

Les seules autres nouvelles importantes de cet an de grâce 1440 sont les accords de paix conclus par les Teutoniques avec la Pologne et la Poméranie, la déclaration de guerre de Mantoue-Milan-Gênes contre Modène, et la dévassalisation des hongrois, ex-vassaux autrichiens.

1441:
Début février, notre stabilité retrouve son niveau optimal. De plus, notre légat en Navarre étant un ami d'enfance du Roy, les relations avec ses voisins proches sont au beau fixe. Le Roy décide de dépenser quelques ducats pour entamer une correspondance assidue avec son homologue navarrais, ce qui ne fait qu'améliorer nos relations avec notre nouvel allié. Afonso V ayant lui aussi décidé de soutenir notre politique d'exploration, un nouveau marin, Nuño Tristão, est bientôt dépêché vers les côtes africaines, où il découvre bientôt la Casamance.

Le 19 janvier, un nouvel avant-poste commercial est établi à Dakar.

En des contrées estrangères, la Poméranie est devenue vassale du Brandebourg, la Moldavie celle de la Pologne et Friesland celle des insatiables bourguignons. Par contre, Gênes récupère son indépendance, ce qui est plutôt bien vu par le Roy, Milan étant devenu un peu trop puissante à son goût, surtout après avoir annexé Modène.
En mai, Moscovie et Venise concluent la paix, respectivement avec la Norvège et le Danemark.

Mais c'est le 9 septembre que la nouvelle la plus importante tombe: la Castille a déclaré la guerre à l'Aragon! La Navarre l'ayant suivie dans cette entreprise, notre souverrain se demande quel parti prendre lorsque les Etats Papaux annoncent qu'ils soutiendront l'Aragon! Malgré le faible de niveau de préparation et la petitesse de l'armée, Afonso ne peut à la fois renier nos alliances et résister à la possibilité d'une revanche contre le Pape: pour la première fois depuis 20 ans, la nation est en guerre (marriage royal avec l'Aragon rompu, la stabilité repasse à +2). Dans la foulée, le Roy obtient l'accès militaire sur le territoire navarrais. Le sort en est jeté...

Etat d'avancement des explorations africaines fin 1441

[Terminus Est]

(Réponse de Coelio)

Je suis tout ca avec interet

Vises tu une expansion sur le continent ( à la Djop ) ou te contenteras tu d'un pouvoir outremer et commercial ?

(Réponse de Terminus Est)

Je comptes axer tout sur la colonisation et le commerce et pas ou peu d'expansion en Europe, mais cela ne dépend pas que de moi: si les velléités offensives des grandes puissances européennes m'y obligent, je pourrais être obligé de réagir en Europe.

Mais mon optique de départ est que, si j'annexe des territoires européens (dans une guerre ou je vainc mon assaillant), ils seront destinés à servir de monnaie d'échange dans le futur (je veux dire que je suis prêt à les rendre ou à les vassaliser, mon but n'étant pas l'expansion européenne). D'ailleurs, même pour Tanger (qui est pourtant un core), je pensais au départ le rendre au Maroc pour éviter d'incessantes guerres, et n'y ai donc pas nommé de bailli (culture et religion différentes aussi). Vu la passivité marocaine à mon égard, j'ai un peu changé de tactique depuis et ne suis plus vraiment prêt à le restituer au Maroc sauf contraint et forcé.