[Warhammer] - Campagne Impériale

[Manu Militari]

Bonjour,

Il était une fois une partie de jeux de rôle (JDR pour les intimes). Le but de ce thread va poser par écrit les évènements de cette partie vu par l'un des personnages ... le mien

Le style : Je ne suis pas un grand romancier, loin de là. Aussi, je vais me contenter de décrire les actions et les pensés de mon personnage et d'insérer mes propres commentaires ou explications.

La partie en famille ...

Le premier point à signaler pour cette partie de JDR est qu'elle a pour participant uniquement de la parentèle. Le JDR est un poison lent et diffus. Il a contaminé une grande partie de ma famille. Une idée de partie ayant été lancé au dernier repas de famille et finalement s'est concrétisé. Nous nous réunissons alternativement au domicile de chacun, ce qui est un bon prétexte pour faire de bonne grillade (gaulois ? affirmatif !)

Ayant entendu depuis longtemps vanter les mérites de la "campagne impériale" (appelé aussi "ennemi intérieur"). J'ai suggéré cette idée. Elle a été approuvée. L'objectif est bien sur de terminer cette campagne, si possible en un seul morceau ...
Le plus gros problème que nous aurons, c'est la calendrier. Nous jouons le samedi après-midi et/ou soir. Or nous sommes tous en couple, avec enfant pour certains. Il faut donc synchroniser tout cela.

SPOILER

Je déconseille à toute personne voulant jouer à cette campagne de lire tout ce qui suit.
Pour information : Warhammer, cliquez ici
Pour information : Warhammer Battle, cliquez ici

Participants

Vincent : Le MJ, certains se souviendront peut être de lui. En effet, Vincent a reprit mon compte Travian après mon arrêt. Il possédait son propre compte Travian avant. Il a été membre de la grande alliance franconaute.
Lien de famille dans la vrai vie : beau-frère
Connaissance du monde de Warhammer : Excellente, il a déjà "masterisé" la campagne, a fait du Warhammer Battle.

Manu : J'incarne un humain répondant au nom de "Kaiser Söze". Je sais, la modestie me perdra (Dans Usual Suspect, l'orthographe est "Keyser Söze"). Sa carrière actuelle est celle de messager. C'est un blondinet de 17 ans (tirage aléatoire). Comme beaucoup d'humain, mon personnage n'a pas de point faible rédhibitoire, ni de point fort transcendant. A la rigueur, de bon score en sociabilité, intelligence et en mouvement.
Lien de famille dans la vrai vie : moi-même
Connaissance du monde de Warhammer : Assez bonne, plusieurs scénario, un peu de warhammer battle.

Emérence : Elle incarne une hafling (hobbit) joufflue répondant au nom de "Suzie". Sa carrière actuelle est celle d'une mercanti. Les mercanti sont des marchants ambulants suivant les armée en déplacement. Comme tout bon hafling, son personnage a d'excellentes statistique sociales et une impressionnante capacité de combat à distance (on verra ci-dessous). Par contre on évitera de la mettre en première ligne face à une charge de guerrier du chaos.
Lien de famille dans la vrai vie : petite soeur (la plus jeune)
Connaissance du monde de Warhammer : Aucune, un peu de JDR


Olivier : Il incarne une naine combative (pléonasme) répondant au nom de "Mordrine nez-cassé". Sa carrière actuelle est celle de milicienne. Stéréotype même de la combattante naine : Petite, musclée, désagréable ET tranchante (dans tous les sens du terme)
Lien de famille dans la vrai vie :compagnon d'Emérence
Connaissance du monde de Warhammer : un peu via sa connaissance de Warhammer Battle. Il possède ses propres armées (Battle).


Voili, voilou

EDIT : Rectification du nom de famille : Sauzé devient "Söze" (voir Usual Suspect)

[Manu Militari]

Il s'agit de notre première scéance. Une grande partie fut consacrée à la description du monde et à la création des personnages.



En cours de rédaction (cela va surement prendre plusieurs jours)


Voili, voilou

[Coelio]

Super interessé par voir ce que ca va donner (je sens que le démon du Jdr va me démanger ensuite )

[Danton]

J'ai souvent entendu parler de cette mythique campagne, mais je ne la connais pas du tout (pas plus que le système Warhammer), je suivrai cela avec attention.

Mais... 3 perso seulement?

Soyez prudent et surtout parano: l'ennemi est partout et se dissimule derrière de faux semblants

[Tahiti bob]

Je me souviens l'avoir joue en Bretagne (Florian pourra temoigner s'il passe). Campagne sympa mais le systeme de jeu Warhammer n'est pas franchement equilibre, le rapport entre archer/guerrier/mage/autre n'etant pas franchement genial...(en gros, un archer pourrait tres bien ne jamais blesser un guerrier aussi doue soit-il, un mage ne sert generalement pas a grand chose et le reste des classes a rien - avis personnel).

Neanmoins, la campagne est sympa et elle avait bien degeneree des le debut.

[Manu Militari]

Envoyé par Tahiti bob

mais le systeme de jeu Warhammer n'est pas franchement equilibre, le rapport entre archer/guerrier/mage/autre n'etant pas franchement genial...

Nous jouons avec Warhammer 2ème édition. De l'avis de Vincent qui connait bien de nombreux système, la 2ème édition a gardé le meilleur et corriger le pire. Un gros travail de rééquilibrage a été effectué, selon lui. Le plus flagrant c'est au sujet des différentes races. Dans l'ancienne édition, l'écart entre un haut elfe et un hafling était flagrant. C'est maintenant corrigé.

Voili, voilou

[Manu Militari]

Coucou, non, non je n'avais pas oublier mais le break de l'été avait suspendu la campagne. Nous venons de faire la seconde séance. Et surtout je viens de recevoir mon background de Vincent (MJ). Cela à modifier certaines choses et il a tenu compte de nos façon de jouer pour rédiger nos historiques.

Envoyé par MJ

Parents décédés il y a longtemps. Kaiser n’a jamais vraiment compris ce qui les a poussés à quitter la grande ville de Nuln pour venir tenir un petit commerce de tissus à Delberz. Il sait que ses parents occupaient des fonctions d’intellectuels au sein de la guilde des marchands mais jamais il n’a obtenu de leur part d’explication sur ce point.
Avec le temps, il a développé le sentiment qu’ils se cachaient de quelqu‘un ou quelque chose. Mais quoi ?

Toujours est-il qu’il s’agissait d’esprits éclairés qui lui ont enseigné que la réflexion et l’analyse sont les qualités qui différencient l’homme de l’animal.
De façon tout à fait exceptionnelle, surtout en regard du modeste milieu social Delberzois auquel il appartient, Kaiser a appris très tôt à lire et écrire sous l’égide de ses parents.
Mais le drame est intervenu alors qu’il n’avait pas dix ans ; ses parents sont morts dans l’incendie de leur modeste magasin et c’est le vieux Helmut Birch, messager, qui a accepté de le recueillir comme un fils.

En toute honnêteté, Helmut a appris ce qu’il savait sur son métier et Kaiser vole désormais de ses propres ailes, riche du plus beau cadeau qu’un messager puisse faire : une carte complète de l’Empire.

En plus de Suzie et Mordrine, Kaiser connait très bien Wanda Weltschemez à Delberz. Fille d’une famille bourgeoise aisée, elle est apprentie chez Heyronimus Blitzen, une sorte de magicien excentrique mais bien intégré à la vie locale. Elle répète souvent que l’autre apprenti, Hans-Peter Schiller est un incapable et que Kaiser le remplacerait avantageusement. Ce à quoi, Kaiser répond que par principe, il n’est pas question de prendre la place de qui que ce soit.

Et puis, s’il est vrai que ce genre de fonction doit pouvoir nourrir sa curiosité naturelle, il sent qu’il n’est pas prêt aujourd’hui à emprunter ce chemin, ne serait-ce que parce que, d’une certaine manière, il veut prouver sa reconnaissance au vieil Helmut.

Les "vieux routiers" auront remarquez le très subtil "Avec le temps, il a développé le sentiment qu’ils se cachaient de quelqu‘un ou quelque chose. Mais quoi ?" Si avec ça, je suis pas prévenu du gros coup de massue qui va me tomber sur le coin du museau. Merci MJ ...


Voili, voilou

[Manu Militari]

Voilà maintenant 1 an que j'apprends le métier de messager sous le patronage du vieux Helmut. J'ai porté des missives aux patrouilleurs ruraux, aux fermes isolés et même une fois à Altdorf, la capitale. Je viens de fêter mes 17 ans et la même semaine Helmut, nous (les messagers de Delberz) a annoncé qu'il raccrochait. Il est vrai qu'il approche de ses 55 ans, sa vue baisse et surtout sa jambe gauche devient chaque jour plus raide, souvenir d'un chevaucheur de Squig. Comme sa femme est morte il y a 4 ans, il va s'installer chez sa fille et son gendre. C'est une ferme à un jour de marche au nord de la ville. La semaine dernière nous lui avons fait notre soirée d'adieux et, en même temps, mon admission dans la guilde des messagers. Sigmar ! Rien que d'y penser j'en ai encore mal à la tête. La "brune de Reikland" est une excellente bière mais il ne faut pas en abuser.

Le lendemain (midi ;-) ), je l'ai accompagné jusqu'à la porte de la ville. A cet endroit, Helmut m'a tendu un étui à carte, en me disant :
"Tiens, mon petit (il m'appelle toujours ainsi, bien que je fasse une bonne tête de plus que lui), Je ne risque pas d'en avoir besoin dans une ferme. Comme mon Karl ... n'est plus là ! ... allez, prend le, ne fais pas ta mijaurée."

J'avais les yeux qui me piquait et lui aussi apparemment. Nous nous sommes fait l'accolade puis il a enfourché sa monture et il est partit : "Que Sigmar te protège"
Il me manque déjà ce vieux grincheux. J'espère que je le reverrais un jour.

Illustration : C’est laid, ça pue et c’est plus stupide que vos pieds … c’est un Squig.

[Manu Militari]

Scéance I : 25/07/2009

Chapitre 1 : Une annonce alléchante.

La saison ne fait que commencer aussi il n'y a pas beaucoup de mission en ce moment. Je passe ma journée "Au ventre bien garni". Je lis et relis la carte que m'a légué Helmut. Je compte bien la connaitre par cœur, au cas où. Suzie vient m'apporter une bière ou un plat...
Il faut que je vous présente Suzie, c'est une hafling. Je l'adore, c'est quasiment une sœur pour moi. [ et accesoirement IRL, c'est vraiment ma petite soeur ]Je m'entends bien avec les haflings, comme tout le monde. Mais j'adore le caractère de Suzie. Elle a le don pour vous remonter le moral. On se connait depuis plus d'un an. C'était ma première mission et le vieux Helmut m'avait présenté. Nous venions apporter aux Mercati une missive qui leur donnait rendez vous pour le déplacement d'une armée, le 3ème d'Altdorf, je crois. Suzie et les autres marchants ambulants allait les suivre tout le long de leur voyage. Je lui ai est acheté un bouclier à cette époque. Elle m'a promis que dès qu'elle trouve une épée à un prix intéressant elle me fait signe.

Bref cela fait maintenant 3 mois que Suzie est à Delberz .Elle aide sa sœur dans son auberge. C’est elle qui m’a présenté Mordrine Nez-cassé. C’est une milicienne naine. Elle a bourlingué à travers l’Empire. Bourrue, costaude et franche du collier … bref, une naine.

Ce matin, Suzie m’a enfin vendu cette épée promis … à un prix défiant toute concurrence. Bon … En fait, elle n’avait pas fait attention. Elle a avait proposé un prix 10 fois inférieur à la valeur réelle. Du coup, elle a fait la tête pendant au moins … 10 minutes. Peu après une annonce était distribuée dans la ville. Le prince Von Tasseninck recrute. Il désire explore les Montagnes Grises et embauche en conséquence Homme d’arme, éclaireur et troupe de support. Comme je sais lire, j’explique l’annonce à Mordrine et à Suzie, nous nous regardons et apparemment nous pensons à la même chose. Chacun de nous à intérêt ou envie d’y répondre. La décision est prise en quelques instants. Reste à nous équiper et à rejoindre notre éventuel employeur car sa seigneurie habite à Altdorf, la capitale.

Je vous épargne le récit de cette journée de marchandage. Acheter ceci, cela, seul ou en commun. Vue de l’extérieur, notre comportement devait être comique à voir.

Première illustration : La malice et le sens des affaires ont un nom : Suzie (dessin à venir)

Seconde illustration : Le dernier ayant énervé Mordrine l’a amèrement regretté, surpris ? (dessin à venir)

[Manu Militari]

Chapitre 2 : Sur les routes de l’empire.

La compagnie de diligence de Delberz me devait un service. Nous sommes donc partie le lendemain. Ils nous emmenaient jusqu’au relais « Les 5 sœurs ». Après c’était à nous de nous débrouiller. Le marché était honnête.
Le soir, nous parvenons à l’auberge. Je connais vaguement le tenancier, Gustav. A peine arrivé Suzie commence à négocier notre séjour. Je la laisse faire. C’est son affaire. Finalement nous logons tous les trois dans la même chambre pour plus de sécurité.
Dans la grande pièce un petit groupe passe un bon moment, buvant, s’esclaffant, … Je reconnais rapidement parmi eux, les cochers assurant le trajet de la seconde partie du trajet.
Je rejoins Mordrine au bar et à peine ai-je commandée une « blanche d’Ostland » avec des harengs fumée qu’une espèce d’échassier emplumée me propose une petite partie de carte avec force de propos mielleux. Je Décline poliment sa proposition … plusieurs fois. Il est têtu le bougre ! Il tente sa chance avec Mordrine, curieusement avec elle, un simple regard au dessus de son pichet de bière suffit à calmer ses ardeurs. Je dois me mordre la langue pour ne pas éclater de rire devant la scène.
Pendant ce temps, Suzie n’est pas restée inactive. Elle a engagée la conversion avec Urls et Gunthar, les 2 cochers du « Rocher d’Aldorf ». Comme nos 2 compères sont fin saoul et que nous savons compatir au bon moment aux malheurs qui accablent leur compagnie de transport et eux même en particulier, nous obtenons des billets à d’excellentes conditions. Finalement ils s’écroulent sous l’effet de la gnole ingurgité. Nous donnons un coup de main à Gustav pour les porter à leur lit. Ouf, pas méchant les gars, mais un peu lourd (dans tous les sens). Nous sommes maintenant incollables sur les misères des artisans cochers. Citons en vrac, la concurrence déloyale de la part des « Quatres Saisons », le prix de l’avoine qui ne cesse d’augmenter, les « Quatres Saisons » qui soudoient à prix prohibitif les aubergistes pour obtenir l’exclusivité (tient ! Gustav, notre aubergiste, vient de tiquer), les taxes qui ne cessent d’augmenter, les « Quatres Saisons » qui … d’accord, d’accord … on a compris.
Ouf ! Au lit ! … Non, Suzie ! leurs bourses ne sont pas tombées par hasard … oui, c’est aux cochers … non … Suzie ! Je te rappelle que si de l’argent disparait quelque part, les premiers accusés sont TOUJOUTS les non-humains … vrai ou faux ? Voilà ! Allez au lit.
Le lendemain, nous grimpons dans la diligence


à Suivre ....

Illustration : « Nous ne sommes pas du même monde » (Mlle Von Sruderdorlf)