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Vieux 28/06/2008, 19h25
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Chapitre VI : Un nouveau Grand-Duc

1285 de l'ère chrétienne.
Le Grand Duc Mindaugas est mort paisiblement à l'âge de 64 ans. Moi, le Prince Edivydas devient donc son successeur incontesté, Grand Duc de Lithuanie.
Des funérailles grandioses sont organisées à Vilnius. Le peuple pleure à chaudes larmes notre héros qui a su repousser les hordes teutones et reconquerir notre territoire. Sans lui, la Lithuanie ne serait plus qu'un souvenir et nos dieux transformés en démon par la religion de l'envahisseur.
Mais pour les avoir combattus ces dernières années, les Mongols constituent une menace au moins aussi grandes.
Ce qui n'empêche pas les Teutons de relancer les invasions pour libérer Koenigsberg, désormais Mindaugrad. Il n'est pas impossible qu'ils y parviennent car sa garnison est très réduite. Mais avant d'aller à leur secours je dois m'acquiter de la tâche que m'avait confié Mindaugas : libérer Banaravitchi du joug mongol.

S'il y a une seule chose que l'on peut reprocher à Mindaugas c'est de ne pas avoir élevé à un rang supérieur les sujets fidèles et compétents qui l'entouraient. Pour qu'il me reconnaisse comme prince et héritier il aura fallut attendre les derniers mois de sa vie. Un tel personnage de légende ne peut que prendre toute la place et ne laisser personne lui faire de l'ombre.
Ce n'est pas mon tempérament. J'ai besoin de nobles et de seigneurs dévoués autour de moi.
C'est pourquoi je nomme Princes et successeurs potentiels deux Ducs s'étant révélés sur le champs de bataille. Et j'aimerais que les Grands de Lithuanie se distinguent désormais ainsi, et plus seulement par leur naissance.
Je sais que je m'attire l'animosité du fils et du petit-fils de Mindaugas en faisant celà, alors qu'ils éprouvent déjà de la jalousie de ne pas avoir été désigné princes et successeurs logiques.



Gediminias de Vilnius a mené une attaque exceptionnelle avec les troupes de réserves de Palanga sur l'armée teutone faisant le siège de Mindaugrad.
Quant à Svarnas de Voruta, c'est un bon ami de Lida à la loyauté sans faille, qui couvrira mes arrières pendant les combats contre les Mongols.

Namaisis et Casimir sont, quant à eux, deux étranges personnages puisqu'ils ont le même âge et que le premier est l'oncle du second. Ma nomination en tant que Prince a finallement départagé les deux prétendants.
Mais si Casimir est un homme droit, son oncle Nameisis est beaucoup plus rancunier. Je me méfie de lui. Et pour atténuer sa rancoeur je lui confie la gouvernance de Vilnius, la capitale.
J'ai plus de sympathie pour son neveu Casimir, qui s'est démarqué en repoussant une attaque teutone sur Kaunas. Il sera responsable de sa défense.


La bataille de Baranovitchi :

Après avoir hésité de longs mois ma décision est prise : il faut attaquer maintenant.
Mes éclaireurs m'ont rapporté d'importantes forces mongoles aux environs de Baranovitchi et plus j'attend pour reformer l'armée du sud, plus l'ennemi se renforce d'autant.
Je suis revenu aux fondamentaux de l'armée lithuanienne, d'avant la réforme de Mindaugas. Non pas qu'elle fût inutile mais contre les Mongols elle me semble inadaptée. Depuis des siècles que nous luttons contre les puissances nomades de l'Est, nos techniques de guerre pour les contrer sont connues de chacun. J'ai donc recruté massivement de la cavalerie, en particulier des Tatares qui constitueront la moitié de mon armée. Le restant sera composé d'archers et de quelques Samogites pour les coups durs.
J'aligne 850[0] soldats contre 1550[0] Mongols sous les ordres d'Aragei d'Herat.
La disposition de départ ne nous est pas favorable. Les Mongols nous ont pris de court et se sont positionné en haut d'une colline. Mais leur arrière garde n'est pas encore arrivée. Il faut agir vite.
Les archers s'échangent tout dabord quelques traits. Pendant ce temps, mes cavaliers se positionnent sur le flanc de l'ennemi, sur la colline. Miliciens, Coumans et Dzukijas harcellent les troupes ennemies isolées et une unité de cavaliers Tatares cause des ravages dans les rangs des archers mongols, complètement desorganisés.
La bataille tourne en une succession de petites escarmouches, la plupart du temps entre mes cavaliers et des groupes d'archers ennemis isolés du gros de leur armée.
A ce petit jeu , le premier groupe d'armée mongole fond aussi vite que la neige sous leur sang chaud.
Mais bientôt le deuxième groupe arrive sur les lieux, et il compte quelques lanciers dans ses rangs. Cette fois ce sont mes soldats qui sont éparpillés, alors j'envoi les Samogites dans la mêlée pour stopper l'offensive mongole.
Malgré leur efficacité, quelques uns de mes cavaliers poursuivant les fuyards se font accrocher par les lances des nomades.


La bataille sera longue et meurtirère, mais au bout du compte la tactique s'est révélée très efficace. Une armée extrèmement mobile et rapide constitue la meiller réponse aux hordes mongoles surclassée en terme d'armement.
A la fin de la journée nous avons fait de nombreux prisonniers. Un émissaire mongol me propose une rançon très généreuse pour les récupérer. Je refuse. Aucun ne doit rentrer à Baranovitchi vivant. Ni même mort. Alors ils seront tous décapités et brûlés par les cavaliers de Dievas. Il faut dire que les Mongols avaient détruit leur temple à Baranovitchi, ils eurent donc l'occasion de régler leurs comptes avec les Dieux.
Les visages assombris par ce carnage, la troupe entre dans Baranovitchi, libre, enfin.

La bataille de Luminets :

Il ne s'agit plus désormais de simplement libérer Baranovitchi mais de pousser la conquête jusqu'à la Mer Noire. Ou du moins, aussi loin que nous le pourrons. La plupart des peuples slaves sous domination mongole sont prêts à reconnaitre la suzeraineté du duché de Lithunie sans aucun problème.
Je prend mes troupes encore vaillantes et je franchit le fleuve Pripet. De l'autre côté, à Luminets, je rencontre enfin une armée de ces chiens mongols. Ils paieront le saccage du temple de Baranovitchi comme les autres. Mais ces Mongols sont d'une autre trempe que ceux de Baranovitchi. Koshila Des Mordvins est un chef de clan féroce et un compagnon du Khan. Sa tête ornera bientôt un temple de Giltine !
Encore une fois, je trouve l'armée mongole positionnée en haut d'une colline. Mais cette fois ma cavalerie Coumane et Dzukija sombre sous une pluie de flèches. Très peu survivront.
J'avance mes archers pour un duel rapide, car déjà l'ennemi sonne la charge. Il faut absolument commander une contre-charge pour protéger les archers. Le choc des deux cavaleries est rude.


Zlachtas et cavaliers de Dievas feront la différence contre la cavalerie lourde de Koshila. Celui-ci mourra bravement dans le combat.
Après un si noble combat, je ne peux me résoudre à achever les prisonniers et ils seront relâchés contre une faible rançon. De toute façon mes pertes ont été trop lourdes pour continuer l'offensive jusqu'à Pinsk. Il va falloir revenir à Baranovitchi pour y attendre les renforts.

Il faudra bien une année pour reconstituer une armée. Année durant laquelle j'ai rebâtit le temple de Dievas avec l'argent de la rançon. Celà vaut bien une vengeance par le sang aux yeux des Dieux.
Car si les dieux sont en colère contre les Chrétiens et les Musulmans, il ne faut pas oublier que Dievas est un dieu de lumière. Il lui arrive de s'incarner en homme d'allure noble avec un manteau d'argent, une cape, une épée et de nombreux bijoux. Il chevauche alors un char orné d'or. Lorsqu'il apparait ainsi sous son allure guerrière, il sera toutefois bienveillant envers les croyants, se préoccupant d'équité et de chasteté. En outre, il est modeste et délicat.
Mais moi j'enrage de patauger dans la boue des rues de ce château alors que l'ouest est en grand danger. On me rapporte que Gediminas, après une série de victoire sur les Teutons est tombé avec toute l'armée du nord en essayant de briser le siège de Mindaugrad. Je comptais garder Svarnas à mes côtés pour la campagne contre la Horde d'Or, mais je vais devoir l'envoyer là-bas. D'autant plus que Hrodna est assiegée par les Polonais.

Svarnas partit avec sa seule garde pour Hrodna où il rejoignit la garnison de Kaunas venue en renfort. Il repoussa les Polonais avant de reprendre sa route vers le nord.
Quant à moi, il fallut trouver un général compétent pour remplacer Gediminas. Je pense en avoir trouvé un en la personne de Zadvydas de Vievis, un Zslatcha de Siauliai qui s'est distingué dans la lutte contre les brigands.

Dernière modification par Tovi ; 01/07/2008 à 02h43.
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Vieux 30/06/2008, 14h18
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Chapitre VII : La conquête mongole.


1293 de l'ère chrétienne.
Il est temps de prendre une décision. Allons nous valider la conversion au catholicisme de Mindaugas et convertir massivement le peuple, ce qui serait un gage de paix à long terme, ou conserver notre foi et nos traditions, quite à vivre perpétuellement en guerre ?



Etant donné que l'Ordre avait déjà trahit sa parole par le passé et que nous n'accordons aucune confiance dans les promesses de paix de nos voisins, nous décidons de conserver nos croyances et de rejetter massivement le Christianisme.
Je prend dans ma suite un personnage peu recommandable, un maître assassin recruté dans les auberges de Vilnius. Il sera chargé d'une mission très spéciale : l'élimination de tous les missionaires catholiques présents sur le territoire.
Ces dernières années ont vu une lente progression du Christianisme en Lithuanie, mais avec le recul de l'Ordre en position défensive, nos prêtres commencent à rassurer le peuple dans les croyances du passé.
La contrepartie de cette politique de reconquête des esprit est que tous mes voisins chrétiens me considèrent comme un païen cruel et dangereux.

L'Ordre n'a pas tout à fait abandonné ses ambitions de conquête de la Lithuanie. De petits contingents extrèmements puissants (Halbbruders, Ritterbruders) mènent des raids sur la frontière.
Kaunas fût sauvée par un capitaine Samogite venu de Hrodna : Kestutis de Bobruik.

Il fût promu gouverneur de la ville de Kaunas, selon la politique du mérite instaurée par mes soins. Cette nouvelle aristocratie devrait me fournir de nombreux chefs de guerres compétents et loyaux.
De fait, le Duché de Lithuanie est désormais le plus puissant militairement de toute l'Europe de l'Est. Mais nous comptons tant d'ennemis que celà pourrait ne pas s'avérer suffisant.

L'armée du sud est enfin reconstituée. Mais pendant ce temps les Mongols ont eu le loisir de renforcer Pinsk avec une importante garnison. Je décide d'user de la surprise en attaquant une province isolé : Homyel. Réputée pour son blé, son huile de roche et ses ruches.
Je pris la route avec la cavalerie pour préparer le terrain à l'infanterie qui arrivera quelques mois plus tard , étant donné la distance.



La petite ville est dirigée par Khanzada Argudhun le Courroucé, le fils du Khan en personne. Ce chef de guerre inculte et cruel oppresse la majorité païenne (53%) de la région. Les musulmans (34%) oppressent aussi bien les paganistes que les orthodoxes (12%). Il était temps d'intervenir, il n'est pas question de laisser des Slaves honorant les anciens dieux sous le joug musulman.
Une fois la brèche dans la porte effectuée le combat au corps à corps s'engage. Khanzada est un valeureux guerrier et il n'hésite pas à se mettre en première ligne. Je préfère quant à moi superviser les évènements de plus loin...

Le Prince mongol et ses derniers archers seront vite achevés par nos flèches et les haches Samogites.
Cette nouvelle province n'est pas très développée mais elle viendra agrandir la Grande Lithuanie dans sa composante slave.
Je n'ai pas l'intention de m'y attarder, alors je reprend mes cavaliers et je fonce vers Tuvor, entre Pinsk et Homyel. Mais faute d'infanterie, le siège s'enlise et les renforts mongols commencent à affluer.

A l'Ouest, mes généraux ont pris l'offensive également. Kestutis rassemble une armée impressionante de hacheurs samogites et marche sur Marienburg. En chemin il rencontre une armée teutone de Halbbruders supérieure en nombre. Et contre toute attente il remporte la victoire !


Malheureusement les pertes subies ne lui permettront pas de continuer et il fit demi-tour.
Le Prince Svarnas ne perd de temps non plus à Mindaugrad. Il commence par y chasser tous les teutons maraudant et pillant les villages de la province avant de se lancer également sur Marienburg. Le but est clairement de frapper fort au coeur de l'Ordre Teutonique afin de le pousser à faire la paix. Mais citadelle de Marienburg dispose d'une importante garnison. Il ne sera pas facile de l'en déloger.

Pendant que je guerrois avec mes jeunes généraux sur tous les fronts, le clan des "Mindaugas", c'est à dire les héritiers du Duc par le sang, tiennent l'arrière. Nameisis aurait plutôt tendance à se vautrer dans la paresse et les tavernes de Vilnius, mais un nouveau prétendant apparait sur la scène : Svarnas de Mglin, époux d'Anna, la fille de Mindaugas. C'est noble slave deshérité par les Mongols, il pourrait m'être utile dans ma conquête orientale. Encore un peu jeune, je l'éloigne de l'influence néfaste de Nameisis et le rapproche de moi en le nommant Prince de Minsk. Nous comptons donc deux princes Svarnas, l'un est Prince de Lithuanie et l'autre est Prince de Minsk.


Autour de Marienburg la situation évolue. Les Polonais, en guerre contre le Saint Empire, ont visiblement décidé de repousser tous les Germains de leur territoire et ont déclaré la guerre à l'Ordre. Svirnas profite de l'opportunité pour se retirer plus au nord et rassembler son armée avec celle de Kestutis. Ils attendront de connaitre le vainqueur de la lutte entre Teutons et Polonais autour de Marienburg pour frapper.
Les Polonais affaiblirent la défense de Marienburg sans toutefois réussir à s'emparer de la citadelle. Ils s'en retournèrent à Dantzig. Le Prince Svirnas en profita alors pour attaquer. Il défit la fine fleur de l'Ordre Teutonique lors d'une grande bataille au nord de Marienburg et entama le siège de la citadelle.

La bataille de Turov :

Alors que mon infanterie s'est faite repoussée par les Mongols, je pensais abandonner le siège de Turov. Mais le Khanzada (héritier) Kubadai décida de tenter une sortie. Ce farouche combattant enrageait d'être enfermé dans sa ville. Erreur...
Bien inférieur en nombre, la sortie tourna vite au fiasco grâce à une charge généralisée de mes lanciers de cavalerie de toutes sortes. Quant aux renforts mongols ils furent tenus à distance avec les archers montés.
Si bien que la ville fût prise rapidement.


La population musulmane fût massacrée par mes Tatares païens. Un règlement de compte familial je suppose...
Le pillage de cette province s'additiona aux revenus de plus en plus important de la Lithuanie. L'agriculture reprit ses droits, de nouveaux bâtiments furent dressés un peu partout et à Siauliai, Zadvydas et les adeptes de Giltine constituèrent une troupe d'élite redoutable armée de hallebardes. Le Grand-Duché ne fût jamais aussi puissant !
Mais emporté par l'opportunité de prendre Turov je me suis laissé enfermé dans la ville.
Les Mongols encerclent la cité déjà éprouvée par des mois de siège. Il n'y a aucune réserve de nourriture et la population non-païenne (sic) nous est globlament hostile. J'ai envoyé un émissaire à Vilnius pour demander des renforts. Après un aller-retour aventureux à travers les lignes ennemies, l'émissaire me rapporte comme toute réponse de Nameisis, un faire-part de marriage avec une allemande du nom de Indre Umberge. Dievas seul sait quel complot ce traître prépare !
Bref, je ne recevrai aucun renforts et il faut tenter une sortie rapidement.

L'armée fût séparée en deux groupes. Les Dzukijas de Minsk sortiraient par la porte principale, face à l'ennemi. Tandis que le gros des troupes feraient le tour par une autre porte pour encercler l'ennemi.

L'unité de Dzukija Tonnerre, vétérante de nombreuse bataille, la plus expérimentée de toutes, fonça sur les balistes de sièges des Mongols. Ces derniers, principalement des lanciers et des archers, bien que deux fois plus nombreux, reculaient prudemment sur une colline, laissant leur engin de siège à la traine.



Les Dzukijas Tonnerre firent un carnage mais ils se retrouvèrent à portée de l'ennemi. Qui tua autant de ses hommes que des notres.
Une bonne partie de ces cavaliers chevronnés venaient de périr. Ceci me fit réfléchir sur la tactique à venir. Il était inutile d'approcher les archers montés pour tenter un duel d'archers. Nos chevaux, non carapaçonnés, constituaient une cible trop facile. Du reste, ils disposaient d'une plus grande capacité de tir que nous.
J'entrepris donc de renouer avec les tactiques de la steppe, que, manifestement, les Mongols de la Horde d'Or eux même semblaient avoir oublié !
Observant le champs de bataille à bonne distance, j'appellais le chef des Tatares à mes côtés. " Araï, prends tes hommes et chargez les archers ennemis. Evitez tout contact avec les lanciers" . Je n'eu pas besoin de lui répéter, il connaissait parfaitement son affaire et l'attitude à adopter en pareille situation. Il combattait ses frères convertis à l'Islam, et personne mieux que les Tatares ne savaient combattre d'autres Mongols.
Ce fût une danse mortelle qui se joua à présent entre les cavaliers Tatares ( épaulés de quelques Dievaseux et Zslatchas) et les archers mongols. Le but de ce petit jeu étant d'isoler suffisament un groupe d'archers des lanciers pour pouvoir les charger.



Durant des heures, la bataille fût fièvreuse. Charges, contre-charges, tirs de flèches. La mobilité prenait le dessus sur le nombre et la puissance de tir. Si bien qu'au bout d'un moment il ne restait plus que les lanciers mongols. En réalité, de pauvres bougres, des paysans convertis à l'islam, au service des envahisseurs mongols.
Mais peu importe, l'heure n'est plus à la pitié. Désormais les Dzukijas finissent le travail en vidant leur carquois sur les lanciers affolés, courant en tous sens pour tenter de toucher cet ennemi toujours mouvant et insaisissable. Tués, blessés, épuisés, terrifiés, beaucoup d'entre eux fuirent. Ils furent achevés par les Dzukijas et ma garde, un peu frustrée de ne pas avoir eu sa part de sang impie jusqu'ici.

Les chemins de Turov sont désormais libres. Quelques Dzukijas retourneront dans leur ville natale, à Minsk, mais la plupart de mes braves soldats resteront sur place.
J'aimerais m'élancer à nouveau vers de nouvelles conquêtes à la tête de mes cavaliers des steppes, ou bien passer du temps dans cette intéressante cité de Turov, en particulier ses champs de course, inconnus dans nos contrées. Mais le devoir m'appelle à Marienburg. La ville va certainement tomber sous peu et je pense pouvoir négocier une paix avec l'Ordre Teutonique en échange de leur citadelle. Et s'ils refusent, je serai présent pour en finir avec ces sbires du Pape.

Dernière modification par Tovi ; 01/07/2008 à 02h42.
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Chapitre VIII : Une belle citadelle.

Le siège de Marienburg :

1303 de l'ère chrétienne, le siège de la citadelle de Marienburg se poursuit. Une immense armée s'est positionnée sous ses murs. Je rejoint la tête de mes troupes pour prendre le commandement de l'assaut. A mes côtés, le Prince Svarnas et Kestutis , nous formons la seule cavalerie avec nos gardes respectives. L'armée est constituée d'arbalètriers lettons, de lanciers Tatares et Estoniens. Les Samogites sont aux échelles prets à en découdre sur les murailles, tandis que les Sudoviens pousseront les béliers sur la seule porte accessible de la citadelle. En effet, cette dernière est complètement entourée de douves infranchissables, seule une petite portion présente une faiblesse. Que nous exploiterons. Enfin, je dispose d'une unité de Samogites d'élite, les élus de Giltine, la déesse de la mort, armés de marteaux de guerre. Ces troupes incomparables pourront sans mal tenir tête aux fameux Ritterbruders teutons.

La première vague d'assaut se heurte à une résistance farouche. Les Samogites essuient de lourdes pertes en montant sur les murs. En bas des échelles, des chevaliers du Christ livoniens tentent une charge. Non loin, une sortie des halbbruders à pied leur permet d'incendier le bélier des Sudoviens. Ce premier assaut est un échec.


Mais le Prince Svarnas va faire changer le cours des évènements. De sa propre initiative il s'élance vers les chevaliers teutons et les occis promptement. A sa suite, des renforts sudoviens et estoniens intensifient la lutte au niveau de la porte. En sortant pour détruire le bélier, les Halbbruders ont bloqué la porte avec les débris du bélier. Désormais, ils luttent jusqu'à la mort le temps de dégager la porte et de pouvoir la refermer. Nous ne leur en laisserons pas le temps.
Du haut des mâchicoulis, l'ennemi déverse de l'huile bouillante sur les braves Sudoviens. Le Prince Svarnas mène l'assaut avec brio, il démontre à toute l'armée qu'il mérite son titre plus qu'aucun autre. Il sera le premier à franchr la porte de la citadelle.


Les brumes s'épaississent autour de Marienburg, du camp de siège je n'arrive plus à distinguer les combats sur les murs. Mais bientôt plus aucun bruit, plus aucun cri ne nous parvient du haut des remparts. Tous les assaillants samogites ont été tués. Du moins c'est ce que nous pensions avant d'en voir apparaitre une poignée en haut des mâchicoulis. Ils avaient réussit à s'emparer des courtines et nos troupes pouvaient maintenant franchir la porte sans recevoir d'huile bouillante sur le crâne.
Une fois dans la première enceinte de la citadelle, les combats firent rage. Deux unités de lanciers teutons furent éliminés par les Sudoviens, mais des Ritterbruders couvraient la retraite de leurs frères d'arme. Contre ces chevaliers hors norme les Sudoviens ne pouvaient rien. A ce moment là, les élus de Giltine étaient sur les remparts en train de tuer quelques paysans teutons fuyards. Ils descendirent dans l'enceinte pour en découdre avec les Ritterbruders. Le choc entre ces guerriers d'élite fanatiques restera gravé dans les livres d'Histoire comme la lutte symbolique entre nos deux mondes.


Pendant que ces fantastiques guerriers s'envoyaient mutuellement devant leurs dieux respectif, le reste de l'armée commençait l'assaut de la deuxième ligne d'enceinte.
Alors que les Ritterbruders commençaient à faiblir, des chevaliers Halbbruders tentèrent une charge courageuse pour tenter de les sauver. Mais d'une part les Ritterbruders étaient déterminés à mourrir sur place, d'autre part, la charge fût engloutie sous le flot des Lithuaniens qui n'eurent aucune pitié ni aucune compassion envers cet acte de courage.
Nos hommes venaient de s'emparer de la deuxième ligne de murs d'enceinte.

L'ennemi s'empressa d'évacuer la deuxième enceinte dès qu'il vit nos arbalètriers en place sur le chemin de ronde. Sage décision, ils évitaient ainsi de se faire mitrailler depuis les murs. Au lieu de celà, à l'abri derrière leur dernière ligne de défense, c'est eux qui nous lançaient leurs projectiles, nous infligeants des pertes conséquentes.
Un groupe de Tatares poussa un bélier dans les ruelles de l'immense citadelle pour ouvrir une brèche sur les arrières moins défendus du donjon. Mais les Teutons s'en aperçurent et le Groskomtur Tancred en personne tenta une sortie pour les intercepter. Ce nouveau Grosskomtur de l'Ordre a une réputation d'homme cupide et suspicieux, mais au combat il ne manque pas de bravour. Celà lui sera fatal...


Petit à petit, les forces lithuaniennes prennent position pour s'emparer de la dernière ligne de défense. Des échelles et un autre bélier ont été amenés en renfort pour l'assaut final.
Un échange de tirs s'est établit entre nos arbalètriers lettons disposés sur la deuxième muraille d'enceinte et les arbalètriers livoniens ennemis installés sur la dernière ligne d'enceinte.

De mon côté, je profite de la brèche effectuée par le belier de la porte nord pour m'y engouffrer avec quelques lanciers tatares et estoniens.
Et avec les Samogites grimpant sur les échelles de sièges, c'est un assaut général auquel doivent faire face les derniers défenseurs teutons, privés de leur chef.
Les Samogitiens tombèrent nez à nez avec des Ritterbruders. Malgré leurs bravoure, mes hommes ne faisaient pas le poid et une fois encore, les élus de Giltine vinrent à la rescousse. Leurs marteaux de guerre s'abattaient furieusement sur les casques ailés des défenseurs qui diminuaient rapidement en nombre. Ils abandonnèrent les remparts pour se réfugier sur la grande place du donjon.


La porte nord était totallement sous contrôle et j'appelait le Prince Svarnas et Kestutis. La porte sud venait également de tomber et le reste de mes troupes s'y introduisirent.
Les derniers défenseurs se retrouvèrent encerclés sur la place du donjon, prêts à défendre chèrement leurs âmes impures.


Une lutte sans merci s'engage avec les chevaliers teutons. Ils ne défendent pas seulement leur vie, mais également une superbe citadelle militaire, le coeur de l'Ordre Teutonique.
Les premières charges furent un échec. Mes hommes, blessés, épuisés par les combats prirent peur devant ces chevaliers déterminés et aguerris. C'est pourquoi seuls nos propres chevaliers étaient à la mesure de ce combat. La lutte s'engagea entre Halbbruders et Zslatchas de la Garde. Les pertes furent très lourdes parmis la garde de Svarnas, et il fût près d'y perdre la vie. Avec mes propres gardes Zslatchas, les meilleurs d'entre tous, je me chargeait des Ritterbruders.
Pendant ces féroces combats, les arbalètriers avaient pris positions dans le donjon et tiraient sur les Teutons isolés restés en arrière.
Lorsque tout fût finit, je descendit de cheval et m'avança jusqu'à la salle du trône. Au dessus, était érigé une immense croix en pierre sculptée représentant le Christ. Je saisi un marteau de guerre que me tendit un élu de Giltine et le brandit au dessus de ma tête. Dans un grand cri de rage j'abatti l'effigie du Dieu des Chrétiens dans un formidable coup de butoir. Marienbourg était tombée. La citadelle portera désormais mon nom : Edivygrad.

Et quelle citadelle ! Cette fortification aux proportions monumentales regorgeait de merveilles. Ses forges devaient sans doute être les plus grandes et les plus réputées au monde. Ici, siègeait la guilde des forgeurs d'épées, et l'on y fabriquait les lames les plus tranchantes, celles qui avaient fait tant de morts dans nos rangs. Je me fit forger une épée digne de mon rang, avec un pommeau en or.
Nous y découvrâmes également une bibliothèque renfermant de grands savoirs. En particulier l'alchemie d'une certaine poudre noire qui explosait. Dans un atelier adjacent à la bibliothèque, nous découvrîmes un prototype d'arme inédite : un grand tube en fonte pouvant vraisemblablement projetter de lourds projectiles en fer à l'aide de la poudre explosive.
Quoiqu'il en soit, cet engin n'a jamais été mis en service par l'Ordre. Sans doute a t'il été jugé trop démoniaque.
La nouvelle garnison lithuanienne s'employa consciencieusement à détruire tous les symboles chrétiens. Quant aux élus de Giltine, ils s'empressèrent d'ériger un autel à leur déesse pour la remercier d'avoir emporté avec elle les terribles Ritterbruders qui avaient tué tant d'entre eux. Ils la remercièrent également pour ceux d'entre eux qui furent emmenés par la déesse, car il n'est point de meilleur mort en ce monde que de mourrir pour son Dieu... et son Grand Duc !


1304 de l'ère chrétienne.
Je me rend compte que les Polonais ont été malins. Je croyais qu'ils allaient s'affaiblir alors qu'ils assiègeaint Marienbourg mais ils avaient finallement levé le siège pour laisser mon armée s'affaiblir contre la citadelle. Et de fait, les pertes furent lourdes durant la bataille. Et désormais une armée polonaise en provenance de Dantzig mettait le siège devant les portes de Mindaugrad. Le Prince Svarnas eût tout juste le temps de rejoindre la ville pour en organiser la défense.

Dernière modification par Tovi ; 02/07/2008 à 21h04.
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La bataille de Mindaugrad :

L'armée polonaise menée par Niebor Bytom, un chef de guerre polonais paranoïaque, réunissait toute la noblesse de Pologne. Le royaume de Pologne vivait des heures sombres, car à l'ouest il perdait du terrain face au Saint Empire, et il semblerait qu'ils n'eurent rien trouver de mieux que de tenter d'étendre leur royaume à l'est pour fuir l'envahisseur.
Mauvaise idée.
Des renforts de Palanga desscendirent du nord, tandis que je rassemblait une petite armée de secours remontant d'Edivygrad. Si bien que Niebor se retrouva encerclé par 3 armées.
Prudent, il chercha refuge sur une colline.
Les hostilités débutèrent avec des tirs d'archers baltes de Palanga. Les chevaliers Polonais contre-attaquèrent et tentèrent de charger les archers. Mais ils tombèrent dans une embuscade tendue par les Tatares cachés derrières des rochers.



Les Tatares brisèrent la charge des chevaliers polonais, puis une autre, et encore une autre. Ils combattaient comme des lions pour leur Duc, tuant chevaux et cavaliers, égorgeant les blessés à terre. Niebor de Bytom intervint en personne pour sauver ses chevaliers du désastre causé par cette petite unité de piquiers tatares. Il les tua jusqu'au dernier. Mais leur sacrifice permit à l'avant garde de Svarnas d'arriver à la rescousse et d'intercepter la garde de Niebor. Svarnas tua Niebor dans un duel épique.


Le moral des Polonais commençait à vaciller. Au sud ils tombaient sous les carreaux de mes arbalètriers. Ils étaient encore nombreux mais le moral n'y était plus. La plupart d'entre eux n'étaient que de braves paysans avec la peur au ventre qui n'avaient rien à voir avec les guerriers fanatiques de l'Ordre. J'avais même de la pitié pour ces chevaliers Polonais venu mourrir ici pour fuir l'invasion germanique.
Les Polonais tentèrent une dernière charge menée par quelques nobles qui n'avaient même plus de chevaux pour combattre. Ils se lancèrent sur la milice de lanciers germains de Mindaugrad, mais très vite les vétérans sudoviens furent sur eux et ce fût la débacle.
Il y eu beaucoup de prisonniers ce jour là. Je tenta de négocier une rançon auprès de la Pologne. Mais que vaut la vie de quelques paysans ?
J'ordonna de les achever sans souffrances inutiles.

La leçon fut rude mais necessaire pour les Polonais. Peu de temps après leur défaite à Mindaugrad je leur envoya mon fidèle émissaire Ramvaldas de Chernobyl pour signer un traité de paix.


Sur le front Ouest, les choses allaient se calmer un peu : la chute de Marienbourg avait mis un terme à toutes les ambitions de revanche de l'Ordre Teutonique, dont il ne restait plus qu'une forteresse au sud et le siège de l'Ordre de Livonie installé dans une île balte. Avec la paix signée avec la Pologne, livrée à son sort, plus aucun danger immédiat n'était à redouter. Exceptée l'éventualité d'une reprise de la Croisade par le Saint Empire lui même...
A l'Est aussi la situation se stabilisait. Mon offensive en territoire mongol avait avait coupé leur territoire en deux et nos alliés de Novgorod avaient pu envahir toute l'Ukraine. Si bien qu'il ne restait désormais plus que quelques guerriers mongols dispersés et perdus en territoire polonais.

La grande croisade teutonique commençait à arriver à son terme. Il était évident aux yeux du Pape désormais que celle-ci avait rendu la Lithuanie plus puissante que jamais en quelques décennies et que notre foi reprennait du terrain. Mais je ne me réjouis pas pour autant. Qui sait quelle fourberie les Catholiques nous préparent ils ?

Dernière modification par Tovi ; 02/07/2008 à 18h14.
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Vieux 02/07/2008, 19h02
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Chapitre IX : La fin de la Croisade Teutonique.

1308 de l'ère chrétienne,
depuis quelques années la situation était calme. Je reconstituait mes forces armées avant de lancer un assaut définitif sur Torùn, la capitale de l'Ordre Teutonique, qui refusait toute négociation de paix.
Je patrouillait le long de la frontière avec une petite troupe d'infanterie afin d'éviter tout raid des Teutons. Les frontières ainsi protégées, l'arrière pays de Lithuanie pouvait prospérer comme si la guerre n'existait plus. Sur la frontière sud, Baranovitchi servait de ville frontière avec les Mongols, et une armée d'invasion s'y assemblait petit à petit.

La bataille de la forêt de Torùn :
Un jour que je patrouillais au nord de Torùn, mes éclaireurs me rapportèrent des mouvements de troupes teutones dans les environs. A mes côtés se tenaient les vétérans de nombreuses guerres, armés des meilleures armes des forges d'Edivygrad, nous ne craignions personne en ce monde.
L'hiver s'était attardé cette année et l'air était très humide. Nous aperçûmes l'ennemi dans le brouillard, et nous étions prêts à fondre sur lui. Mais au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient , je constatait avec effroi qu'il y avait des centaines de Halbbruders et de Ritterbruders. Mes éclaireurs revinrent au galop, essouflés, m'avertir qu'une deuxième armée teutone fonçait droit sur nous. Impossible de fuir, nous étions faits !

D'où sortait cette armée impressionante de chevaliers teutoniques ? Avaient ils reçu de l'aide de la part du Saint Empire ? Celà ne présageait rien de bon pour l'avenir.
Mais il n'était guère l'heure de méditer à ces choses. L'ennemi venait droit sur nous. La mêlée fût terrible. Jamais bataille n'avait rassemblée autant d'hommes d'armes de telle valeur, tant du côté Lithuanien que du côté Teuton. Le champs de bataille voyait s'affronter les meilleurs hommes des deux camps. Samogites, Zslatchas à pied et élus de Gilti contre Halbbruders et Ritterbruders.


Nous étions en position avantageuse sur la pente de la colline et c'est sans doute ce qui nous donna l'avantage. Les Teutons commençaient également à manquer cruellement de généraux de valeurs, je n'avais en face de moi que de vagues barons.
La moitié des soldats environ s'élança à la poursuite des ennemis en fuite.
Avec mes chevaliers Zslatchas je commençais à m'éloigner un peu trop de mes hommes. Je n'étais pas rassuré avec cette seconde armée qui marchait sur nous. Je laissais les derniers fuyards s'évaporer dans les bois pour m'en retourner vivement vers mes hommes. Et là je vis toute mon arrière garde, dont les élus de Gilti, des lanciers et mes archers se faire massacrer par les Halbbruders de l'armée teutone.
La situation tournait au désastre. J'avais perdu la moitié de mes hommes d'un seul coup. Heureusement les archers et les arablètriers en avaient échappé et continuaient à mener des embuscades sur l'ennemi en se cachant dans les arbres et le brouillard.

L'avant-garde fût attaquée par des chevaliers Halbbruders mais elle réussit à les repousser et à gagner la forêt pour s'y cacher.
C'est dans les bois que je réunit mes hommes. Nous n'étions plus qu'une poignée, mais avec des coeurs de pierre et des bras d'acier. L'ennemi allait payer cher sa victoire.
Le voilà qui marchait en ordre discipliné sur notre position. Je sorti du bois pour pouvoir effectuer une charge.
Pendant ce temps l'ennemi avait atteint nos lignes...qui furent vite balayées.


Je me retrouvait seul avec mes Zslatchas au milieu des lignes ennemies, avec comme seules troupes, des arbalètriers qui harcellaient l'ennemi sur ses arrières. J'eu juste le temps de tuer le capitaine teuton.
Puis je lança ma première charge sur des Halbbruders pour me dégager de cette nasse.


Après les avoir exterminés, mes Zslatchas tournèrent bride et chargèrent une autre unité de Halbbruders. Leurs armes d'hast ne purent rien contre les chevaliers vétérans de nombreuses batailles, armés jusqu'au dent et lancés à pleine vitesse sur eux.
C'est alors que je vis mes arbalètriers luttant bravement contre d'autres Halbbruders. Etant de nouveau positionné au centre des lignes ennemies, j'avais leurs dos juste en face de moi. Ils ne virent jamais la mort fondre sur eux et leur vie s'évanouie comme un mauvais rêve dans un choc d'une violence extraordinaire.
La quatrième et la cinquième charge élimina encore deux unités de Halbbruders. Mes chevaliers commençaient à être épuisés, couverts de sang, chevaux et hommes blessés. Moi même je venais de rajouter quelques cicatrices à mon visage déjà horriblement mutilé par les années de guerres et les innombrables batailles. A tel point que beaucoup m'appellaient le "Balafré", un surnom dont je n'avais pas à rougir.
Le vent de la bataille commençait à tourner. Il restait encore une puissante unité de Ritterbruders qui rendit l'âme lors d'une sixième charge. La septième se termina sur des Halbbruders complètement démoralisés et ne comprennant toujours pas comment ils avaient pu perdre cette bataille.

Avec mes quelques survivants, je rentra à Edivygrad, couvert de sang, l'armure défoncée de toutes parts. Lorsque le Prince Svarnas m'accueillit je n'osa lui raconter immédiatement la catastrope à laquelle nous avions échappé. Mais j'ordonnais que l'on lance des préparatifs pour une attaque immédiate sur Torùn. La capitale teutone était presque sans défense, je n'avais laissé aucun survivant sur le champ de bataille...

Le coeur emplit de rage, je réunit toutes les unités combattantes prêtes à combattre et marcha directement sur Torùn.

Le siège de Torùn :

Mon armée était bien supérieure en nombre à celle du Grosskomtur Nikolaus S.
Le premier bélier enfonça la première porte sans trop de problème. Puis tous les Lithuaniens se ruèrent dans le château. Les archers se positionnèrent sur les murailles pour tirer sur les archers livoniens tandis que les Samogites installaient déjà les échelles pour prendre les murs.


Les défenseurs teutons furent débordés de toutes parts. La deuxième porte venait de céder. J'allais m'y engouffrer lorsque tout à coup je vis de l'huile bouillante tomber sur les premiers Zslatchas. J'ordonnais un replis immédiat. Ma hâte d'en découdre avait faillit me coûter le vie et j'attendis plus sagement que les Samogites aient sécurisé les mâchicoulis.
Une fois entrés dans la cour du donjon, les choses sérieuses commencèrent. Un combat brutal s'engagea entre les zslatchas à pied, les Sudoviens, les Samogites etc. , bref, toute la mosaïques des peuples et des guerriers habituels de la Lithuanie contre les brutes disciplinées que sont les Teutons.
La mêlée était déchainée et nos pertes étaient terribles.



Ce nouveau bain de sang allait mettre un terme à la présence de l'Ordre Teutonique en Pologne. Torùn tomba, Nikolaus mourrut. Les églises de la région allaient pouvoir être rasées, les Chrétiens persécutés et chassés. Mais surtout il fallait les convertir, car ces contrées étaient depuis bien longtemps catholiques et le peuple n'appréciait pas vraiment l'occupation par un Duc païen.
Non loin de la ville, un seigneur du Saint Empire passa constater la prise du château. Il en réfèrera certainement à l'empereur germanique et je crains que cette dernière victoire ne le satisfasse pas.
Plus fort que jamais, l'Empereur gagnait du terrain en Pologne. La rumeur disait qu'il était furieux de la chute de l'Ordre Teutonique, il se voyait déjà en grand conquérant chrétien de l'Orient.
En attendant, toute la Lithuanie fêtait l'échec de la croisade teutonique. L'Ordre avait bel et bien disparu et ne subsistait qu'un reliquat dans les îles livoniennes constitué de l'Ordre Livonien d'Arensburg.
Il ne me restait plus qu'à constituer une flotte pour que notre victoire soit totale.

Dernière modification par Tovi ; 02/07/2008 à 21h15.
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Vieux 02/07/2008, 23h06
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Chapitre X : l'Empire contre-attaque

Plusieurs années se sont écoulées depuis la chute de Torùn. Le Grand Duché vit une période faste.
Sur la frontière mongole, rien n'a encore bougé, mais celà ne saurait tardé. La Horde d'Or amasse des troupes à Pinsk et la garnison de Baranovitchi est de plus en plus nerveuse. A Turov, des adeptes de Perkunas, dieu des forges célestes et du tonnerre, s'arment de faux et réclament une offensive contre les Mongols. Le principal problème étant que les territoires mongols sont à majorité musulmane et que nous n'avons pas la possibilité (ni la volonté ?) de les occuper durablement.

A l'ouest, je suis inquiet de la tournure des évènements à la frontière. De plus en plus de soldats de l'Empire brigandent sur le fief de Torùn, au delà de la frontière. Les chasser par la force serait considéré comme un acte de guerre. Et visiblement l'Empereur n'attend qu'un prétexte.
Ce sera chose faite lorsque notre flotte prendra la mer. Celle-ci était destinée à aller conquerir le dernier bastion teutonique. Mais l'Empereur ne voulut pas laisser disparaitre l'Ordre et attaqua notre flotte. L'émissaire de l'Empire nous apporta la déclaration de guerre en bonne et dûe forme, peu après.
Alors que je ruminais sur la future stratégie à adopter, dans la forteresse de Torùn, une jeune princesse polonaise sollicita une audience.
" - Grand Duc, je vous salut humblement. Mon père, le roi de Pologne, m'envoi auprès de vous pour vous délivrer un message de paix.
- Nous sommes déjà en paix, il me semble. Que veux tu, parles.
- Par le passé vous nous avez pardonné notre attaque sur Mindaugrad et vous n'avez pas profité de votre position de force pour porter le coup de grâce à notre royaume, déjà rudement éprouvé par le Saint Empire Germanique.
- Certes...
- Aujourd'hui, vous êtes également en guerre contre l'Empereur des Germains. Nous savons que vous êtes un païen..
- Hum !
- Veuillez me pardonner. Je voulais dire : nous avons conscience que nos religions sont différentes mais notre ennemi est le même. Mais après tout, vous êtes alliés à Novgorod et ne sommes nous pas tous Slaves ?
- Ce n'est pas faute de le répéter aux braves petits soldats du Pape que vous fûtes.
- Pouvons nous être alliés, Grand Duc Edivydas ?
- Je crois que c'est une bonne chose. Que proposez vous ?
- Je vous ai apporté quelques cartes de la région. Comme vous le voyez nous sommes situés exactement entre l'Empire et le Grand Duché de Lithuanie. Nous pouvons assurer la sureté d'une grande partie de vos frontières. En guise de gage de confiance, nous ferons la guerre aux Mongols.
- Soit. Je tâcherai de vous apporter tout le soutien nécessaire. Allez, maintenant, et dites au Roi de Pologne que j'accepte son alliance."



Quelques semaines plus tard, je dû faire face à un autre problème, presque plus important que la guerre : ma succession. Si j'ai toujours affirmé que le Prince Svarnas prendrait ma succession, celle-ci ne fût pas pour autant acceptée par tous les Grands de Lithuanie, et en particulier par les descendants de Mindaugas. A l'instar de mon illustre prédecesseur, je commençais à me faire vieux. Et à son instar j'eu une idée similaire.
Ma fille Jadvyga venait d'avoir 16 ans. Cette jeune femme, simple et humble que je n'ai jamais vraiment considérée comme jolie avait néanmoins un tempéramment de feu, gardant toujours une épée courte à son ceinturon. Elle sût également me suggerer ses idées de façon assez diplomatique. Elle ferait une bonne épouse de prince.
Celà faisait même plusieurs années que je l'avais promise à Svarnas, qui, s'il n'avait jamais été attiré par cette jeune fille, savait néanmoins le profit politique qu'il tirerait d'une telle union.
Ainsi, il épouserait la petite-fille de Mindaugas. Entrant par la même occasion dans cette noble lignée comme je le fis jadis.
Seulement, il y eut un problème. Ma fille refusa le marriage pour une raison que j'ignore. Et selon nos traditions, il est impossible d'obliger une femme à épouser un homme.
Furieux, je l'envoya en Allemagne se trouver un meilleur mari !

Dernière modification par Tovi ; 02/07/2008 à 23h45.
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  #7  
Vieux 02/07/2008, 23h14
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Toujours aussi bien.

J'ai une question : les unités présentes sont historiques? Leur force relative correspond à quelque chose, ou les développeurs ont juste une imagination fertile?
__________________
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Vieux 03/07/2008, 00h13
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En général Creative Assembly se base toujours sur des faits historiques pour creer des unités. Mais pour certaines un peu "exotiques", elles se basent souvant sur des rumeurs ou des cas uniques ayant dans la réalité peu ou pas existé.

La bataille de Plock :

Puisque l'Empire voulait la guerre, j'allait frapper fort. Je vide Torùn de ses défenseurs et je marche sur la ville de Plok, au sud-est de Torùn. En face, l'armée impériale aligne un nombre impressionant de machines de guerre.



Mes troupes courent à la catastrophe s'ils marchent droit sur les lignes ennemies. Alors j'envoi une unité d'archers pour effectuer une diversion. Ces hommes courageux se sacrifieront pour la bonne cause en recevant une pluie de projectiles enflammés.
Lorsque l'ennemi est à court de munitions, l'armée lithuanienne marche avec détermination sur l'ennemi. Malgré leur position dominante sur les hauteurs, les allemands reculent dès le premier choc. Leurs pertes sont lourdes mais ils trouvent le moyen de fuir vers Plok à cause de mon manque de cavaliers pour les poursuivre.
Je continue donc la marche vers la ville. Bien que je n'aime guère ces engins, je me suis résolu à emmener avec moi deux trébuchets qui me permettent de briser les lourdes portes en bois de la ville. Les Germains, menés par Arnold de Darmstadt, n'ont que quelques chevaliers à opposer.
Je suis le premier à franchir la porte et à m'élancer sur les balistes venues en protéger l'accès.


Les chevaliers germains arrivent à la rescousse et la lutte s'engage avec mes fiers Zslatchas. Mais le poids des années commencent à se faire sentir. Je pare un violent coup de masse d'arme avec mon bouclier. Sous le choc je me déboite l'épaule dans un râle de douleur. Le deuxième coup du chevalier germain est paré avec mon épée. Je suis pris dans la mêlée sans pouvoir y mouvoir ma monture. Le reste de mes troupes arrive et la lutte s'engage dans les petites rues de Plock. Alors que j'essayait de me dégager et de rallier mes hommes, un coup venu de nulle part écrase mon heaume qui vole en éclat. J'ai le visage en sang. Je peine à voir mon assaillant, il faut reculer car je ne suis plus en état de combattre, du sang coule dans mes yeux.
La ville sera prise après de furieux combats de rue, mais pour moi la victoire est douloureuse. Je me suis remis de ma blessure à l'épaule mais mon crâne me fait toujours souffir.
A 62 ans je ne me remet pas aussi bien de mes blessures que par le passé. Je souffre de terribles migraines et je dois rester alliter la plupart du temps. Un prêtre de Giltine reste constamment auprès de moi pour négocier mon passage dans l'autre monde avec la déesse de la mort.
Un jour, un prince lithuanien se présente, Svitrigaila de Dokshitsy. Il désire épouser ma fille. Je n'ai plus la force de refuser. De toute façon, Svarnas est marrié désormais et son pouvoir n'est pas vraiment contesté étant donné ses glorieuses actions militaires.
Je sens que mes jours sont comptés. Mes forces m'abandonnent. Mais je quitterai ce monde avec le sentiment du devoir accompli.

Dernière modification par Tovi ; 08/07/2008 à 13h05.
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Vieux 08/07/2008, 17h01
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Chapitre XI : Le Grand Duc Svarnas

1324 de l'ère chrétienne, la chrétienté recule. La mort du Grand Duc Edivydas n'a en rien affecté la foi des Lithuaniens. Au contraire, désormais ce sont les slaves de l'ouest qui renouent avec le paganisme.
Le Saint Empire semble hésiter à se lancer dans une guerre généralisée.
C'est pourquoi je profite de cette accalmie pour me lancer dans un raid contre la dernière forteresse de l'Ordre Teutonique, sur l'île d'Arenburg.
J'allais oublier de me présenter. Je suis Svarnas, le nouveau Grand Duc de Lithuanie.



Une fois débarqué sur l'île d'Arenburg, j'établit un campement. Mes éclaireurs ont rapporté une force teutone importante et mes troupes sont insuffisantes. J'attendrai donc l'arrivée des renforts en espérant que l'Ordre ne profitera pas de son avantage.
Mais je crois que des années d'échecs et d'humiliations les persuaderons de rester à l'abri dans leur forteresse .
Cette campagne militaire dure plus longtemps que prévu et je suis un peu coupé des affaires du Duché. Mais l'alliance avec Novgorod est solide, je sais qu'ils progressent à l'est et que la menace mongole est écartée durablement. Seule Pinsk résiste, mais elle est régulièrement assiégée par les Polonais, qui semble tenir leur promesse d'anéantir les Mongols.
Seulement, loin de tout, des Ducs s'enhardissent. En particulier Nameisis, qui n'a pas renoncé à sa reconquête du trône.
En 1326, les Mongols sont définitivement éradiqués de Pinsk et donc d'Europe par les Polonais. Nameisis en profite pour prendre à sa suite la garnison de cavaliers de Baranovitchi pour parcourir le duché à la poursuite de "rebelles". Je me demande quelle est la nature réelle de ces rebelles et de quelle façon il gère le Duché en mon absence.

Sur Arenburg la situation se complique. Pour éviter d'être assiégé j'évacue la fortification de fortune pour aller brigander quelques nourritures plus au nord. Les Teutons en profitent pour s'installer dans le fortin. Mais une armée russe a pris pied sur l'île et assiège le fortin. C'est à cette période également que les renforts de Mindaugrad parviennent enfin. Tout est prêt pour une attaque conjointe sur Arenburg.



La bataille d'Arensburg :

La ville d'Arensburg est la dernière que possède l'Ordre Teutonique. Le Hochmeister de l'Ordre, Andreas dit "le fou", est effectivement fou à lier. En plus d'être cruel, alcoolique, paranoïaque et d'avoir des goûts étranges pas toujours en accord avec sa foi. Beaucoup disent qu'il n'a pas supporter l'échec de la croisade teutonique.
Mon véritable adversaire sera le Grosskomtur du moment, un certain Adolf, qui montre un certain talent dans l'art de la guerre, à défaut d'en avoir ailleurs. Il commande la milice de la ville, composée de bourgeois armés d'épée et de bouclier, ou pour les plus riches d'une longue pique. Il ne reste presque plus aucun Halbbruder. Et encore moins de ces terribles Ritterbruders.

Le premier assaut fera sauter la porte facilement avec un bélier tandis que des Samogites nettoient les murailles des miliciens teutons.
Mais les renforts affluent à la porte, et mes hommes, des Sudoviens et des élus de Giltine, peinent à pénétrer dans la ville. Or pendant ce temps ils se font ébouillanter par les défenseurs des mâchicoulis.



Les pertes sont de plus en plus lourdes. Je ne peux me résoudre à voir mes meilleurs hommes ainsi ébouillantés vifs ! Il faut une intervention de la cavalerie pour bousculer la mêlée.
Alors je m'élance avec mes gardes Zslatchas vers la porte.


La ligne de front est bousculée et mes troupes peuvent enfin passer. Malheureusement je me retrouve bientôt isolé au beau milieu d'une cinquantaine de miliciens. J'ai beau tailler en pièce ces gueux, ils sont toujours plus nombreux. Je suis vite désarçonné et transpercé de toutes part par leurs épées.

Pendant quelques temps l'on me croit mort car j'ai perdu connaissance. Mes hommes ont repris le dessus et repoussé plus loin les miliciens. La lutte fait rage : la horde de guerriers vétérans lithuaniens déferle sur les bourgeois fanatisés et nombreux d'Arensburg.
La vaillance et la valeur aura le dessus sur le nombre et la foi.




La grande cité sera totallement mise à sac, les chrétiens persécutés et massacrés. Il faut dire que les hommes ont beaucoup souffert de ces combats et le pillage est bon pour le moral.
Quant à moi, j'ai bien faillit y perdre la vie, mais je me remettrai de mes blessures.
Il faut désormais faire de cette cité un port Lithuanien sur la Baltique. Je rebaptise l'île d'Arensburg : Île de Svaarn.
L'Ordre de Livonie a cessé d'exister, et l'Empereur n'a pas réussit à m'en empêcher.

Dernière modification par Tovi ; 08/07/2008 à 20h50.
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Vieux 11/07/2008, 11h43
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Voilà, l'Ordre Teutonique est vaincu. Désirez vous que je continue cet AAR, en luttant contre le Saint Empire ? Ou alors j'en recommence un, peut être avec le mod Broken Crescent.
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