AAR Sicile

[athax]

CHAPITRE XII : L'EDUCATION NATIONALE, un grand titre pour une petite chose (juillet 1087 - 1090)

1087 : 4 juillet - le jour de la dépendance (pfioouu, ce qu'elle était facile et prévisible celle-là )
Toujours est-il qu'à cette date, mes sujets montre leur amour et leur besoin ... de révolte le comté de Reggio, le comté mère de mon fief .... rentre en révolte ouverte contre l'autorité, donc contre moi.
Je commence à en avoir assez moi !
Je te vais me convertir tout ça gentiment à coup d'inquisition que ça va pas trainer .
( Mouais, encore faut-il avoir les events pour ça )

Dans la foulée, ce cher Roge Borsa annexe le comté de Salerne. Et la paix survient (Le vieux Prince de Salerne, personnage qui m'est cher comme certains s'en souviendront, prévoyant la défaite avait donné le comté de Corse à son fils aîné)

Deux de mes enfants terminent leur éducation en même temps :


Et oui, parfois, il arrive qu'un père puisse être déçu par ses enfants. Surtout lorsque ces derniers gâchent un fort potentiel.

En février 1088, malgré les révoltes qui sévissent dans une bonne moitié du Duché et qui grondent dans l'autre moitié, je poursuite mes efforts pour ce peuple ingrat : des chantiers de construction de routes sont lancés dans les provinces de Reggio et de Messine.

En mar 1088, l'opportunité de marié ce brave Odo se présente alors...


En avril 1088, la révolte ré-éclate à Agrigento...
Toutes ces révoltes sont dues à l'inefficacité grandissante de l'éducation territoriale du Duché : les gamins sont de plus en plus livrés à eux-mêmes, jouent au guerrier et finissent par croire qu'ils le sont . Hein ! ... Quoi ? .... Je m'égare ?

En tout cas, pour cette fois, 350 révoltés assiègent le petit château de bois d'Agrigente où une faible garnison résiste difficilement.

J'envoie mon second fils et commandant des armées : Bernard de Hauteville avec le régiment de Trapani (1 200 soldats) ; ça lui changera les idées.
Il écras la révolte ; tous les mutins sont éxecutés (parce qu'il y en a marre à la fin)

Deux enfants naissent à mon héritier, deux fils :
- Serril de Hauteville en 1088 (Normand)
- Eudes de Hauteville en 1089 (Franc)
Serril tombe malade à un an... Toute la cour prie pour sa guérison.

En 1090, un port et construit dans la province de Messine.

Peu après, une nouvelle désillusion me parvient :

Ajoutez à cela le fait qu'une bonne moitié de mes enfants, aidés de quelques unes de mes brus me harcèlent pour obtenir des postes à la Cour, de l'argent ...
Mon moral de Duc est au plus bas .
Une bonne guerre pourrait-elle redresser la barre de mon navire de Sicile ?

[athax]

CHAPITRE XIII : LA FIEVRE ... ET L'ORAGE (septembre 1090 - janvier 1095)


LA FIEVRE : (Sept 1090 - juillet 1092)

La situation générale du Duché ne s'améliorait pas...
Les paysans renâclent à la tache, les bourgeois bougeonnent et rechignent, les nobles, même les nobles ne semblent pas satisfait et rêvent de Gloire. Seul mon clergé me soutient ... tant que le Pape le veut tout du moins.
J'ai 59 ans, je suis un homme considéré comme âgé, tout le monde attend de moi que je m'enferme dans mon château de Palerme à compter les vagues de la mer et les fleurs de mes jardins...

Pour ne rien arranger, la disette s'installe à Syracuse, les bourgeois de Palerme refusent de payer l'impôt, les nobles conspirent.
Les révoltes ne s'apaisent dans une province (reggio) que pour éclater avec plus de vigueur à côté (Messine).
Ma fille Yvon s'exile volontairement, ma cour ne devait pas lui convenir.
Mon dernier fils, Norman, bien que stressé, approche de la majorité et son charisme fait qu'il se crée des partisans et devient mon fils le plus influent à la cour ... devenant mon successeur. Tout le monde voit Norman comme le futur Duc de Sicile ... ce petit arriviste, beau parleur et intriguant, qui n'a jamais apprit le métier des armes...
Que va devenir la Sicile dans ses mains ?

Odo, qui devait me faire un petit-fils avec la fille du Roi d'Angleterre (afin de placer un Hauteville sur ce trône) ne parvint qu'à me faire ... 4 filles

Malgré ou peut-être à cause de cela, je poursuis mon oeuvre en Sicile ... construisant des exploitations forestières et des lices à Reggio, Messine et Syracuse) ; les exploitations forestières amélioreront l'industrie dans ces provinces, les lices accélèrent le recrutement et permettent d'entraîner plus de soldats.

De nouveau, la révolte ne s'arrête à Palerme que pour éclater de plus belle à Syracuse...
Des épidémies de dysenterie éclatent dans ces deux provinces

C'en est assez !!!!!!

[Coelio]

Vraiment très bon Xav !

Le jeu a l'air quand même vraiment énormément amélioré par DV....

[athax]

L'ORAGE : juillet 1092 - janvier 1095

Deux ans et six mois de Gloire et de souffrance.
Ne voyant toujours pas la mort venir, ne sentant pas la fatigue gagner mes bras, ne voulant pas écouter toutes ces voix qui m'entourent, c'est en septembre 1092 que, fuyant l'épidémie qui ravage Palerme, je prend la tête du régiment de cette province et je pars pour ... TUNIS.
La guerre contre le puissant Roi de Zirid est commencée

J'ordonne à ma famille de se rendre dans notre vieille bonne province de Reggio, à l'abri des révoltes et de la guerre.

La guerre peut commencer :


Je débarque non loin de Tunis et je rencontre les troupes berbères pour la première fois, le 4 novembre 1092 :

La victoire est chère, trop chère... d'autant plus que le Roi de Zirid n'a pas perdu beaucoup d'hommes (ces régiments en fuite ne se sont pas dispersés) .

Dès la victoire, le siège de Tunis commence ; mais les armées ennemies, plus nombreuses que jamais se présentent pendant le siège. En décembre 1092, la seconde bataille de Tunis est rapidement gagnée, sans trop de perte

Suite à cette bataille, la paix est signée avec un vassal du Roi de Zirid contre 251 milles pièces d'or.
De Sicile parvient la nouvelle que la révolte a pris fin à Syracuse.
Bernard me rejoint à Tunis avec l'ost de Trapani, fort de près de 2000 hommes.

Février 1093, Tunis tombe entre nos main et tout de suite, l'armée ennemie se représente.
Le choc est inévitable :


En mars 1093, la campagne semble être sur le point de se terminer : Tunis est entre nos mains, Malte est assiégée, les armées du Roi de Zirid ont été battue a trois reprises.

Mon maître espion vint alors me voir et me met alors en garde :
"Monseigneur Duc, le roi de Zirid disposait de 12500 hommes ... nous n'en avons combattu que 7 à 8000 ... où sont les 5000 hommes manquant ?
D'autant plus que sur les 16 000 soldats du Duché, 4000 ont trouvé la mort ou on disparu... "

[Emp_Palpatine]

Vraiment bien...
Il me ferait presque ressortir CK.

Presque...

[athax]

L'ORAGE : deuxième épisode (avril 1093 -janvier 1095)


"Monseigneur Duc, le mystère du manquement à l'appel des quelques milliers de soldats ennemis est résolu .... Pendant que nous étions occupé à combattre sous les murs de Tunis, ils ont écrasé notre corps expéditionnaire à Malte et ... viennent de débarquer en Sicile.



J'apprends avec soulagement cette nouvelle. Me voir obliger de quitter l'Afrique du Nord aurait fortement amoindri nos chances de victoire.

juin 1093 - octobre 1093, de multiples escarmouches se déroulent en Sicile, le pays est pillé, ravagé par les troupes ennemies qui refusent le combat, prenant la fuite à la vue de nos armées.
Que ne suis-je sur place (En sicile)pour mettre de l'ordre à cela
En Afrique du nord, j'emmène mes troupes à l'ouest de Tunis où deux provinces sont pillées ; des garnisons sont installées dans les châteaux : le pays est en bonne voie d'être conquis.


De mauvaises nouvelles me parviennent en novembre 1093 :

Des rumeurs courent au sujet de la mort de Norman. Ce n'est pas le moment d'y prêter attention.

Cette douloureuse nouvelle familiale est rapidement tempérée par une missive de la "familia" qui réside dans mon château de MILET, dans la province de Reggio :
mon petit-fils, aîné de mon héritier vient de guérir de sa maladie.

[Otto Granpieds]

Bizarre... Bizarre... Un Hauteville ? Se suicider ?
Bien, ton AAR, en tout cas

[athax]

L'ORAGE : TROISIEME EPISODE (janvier 1094 - janvier 1095)

Dès le début de l'invasion de la Sicile (par les ours , un grand moment de littérature) ... Bref, dès l'invasion de la Sicile, J'envoyais mon héritier, Eudes, avec les 2500 hommes de Reggio à Malte : il fallait que cette île tombe entre nos mains.

Le 25 janvier 1094, les Siciliens se rendirent maître du château de Malte et immédiatement, la province entière fut annexée au duché. Seuls 24 milles ducats furent trouvés dans les coffres de l'ex sheik de Malte.

Le même jour, ma famille fut frappé par un nouveau deuil ... ma fille, Mathilde venait à son tour de se suicider ... Que se passait-il à Reggio ?

Après notre victoire d'Agrigento, les régiments de Messine et d'Agrigento furent renvoyer dans leurs quartiers...
Grossière erreur des mes généraux commandant en Sicile : la province d'Agrigento étant entre les mains de nos ennemis, son régiment se dispersa 1500 hommes devenaient indisponibles : il fallait reprendre cette province.

Oui mais voilà : comme d'habitude, notre victoire sous les murs d'Agrigento n'avait été qu'un coup d'épée dans l'eau : le roi de Zirid n'avait opéré qu'une retraite stratégique, rembarquant sur ces bateaux avant de ... débarquer à Palerme ... avec des renforts qui plus est :
Le régiment de Messine, comptant 3600 hommes valides sur 4000, se rua sur les troupes ennemies : l'infériorité numérique de nos troupe était conséquente.


Après cette défaite, nos troupes vaincues se dirigèrent vers la province d'Agrigento qu'elles délivrèrent sans être dérangé pendant le siège : 1500 hommes se joignirent à l'armée de Sicile qui décidemment, était bien mal commandé : pensez-donc ! Un évèque et un vieux croulant !

Les choses commençaient à tourner d'une vilaine façon ...

D'autant plus que de nouvelles troupes ennemies avaient (encore) débarqué dans la province de Trapani, en avait pris d'assaut le château, et venait de faire leur jonction avec l'armée du roi de Zirid sous les murs de Palerme qui ... venait de tomber ...

Le trésor commençait lui aussi à afficher un sévère déficit.

Les régiments de Messine, d'Agrigento, renforcé du squelletique régiment de Syracuse (anéhanti lors de la bataille de Malte) se réunirent : L'ordre d'attaquer est donné ...


La Sicile était perdue .
De mars à décembre 1094, j'ordonnais à mes troupes de Sicile de refuser les combats ... de se contenter de reprendre les châteaux perdus quand l'opportunité se présentait. Des mois et des mois de siège et de contre-siège, creusant les finances du Duché qui n'était plus soutenues par les revenus de la Sicile qui était livrée au pillage

Heureusement, nous faisions de même chez le Roi de Zirid, les bénéfices étaient pitoyables mais bon .
Car en Afrique du Nord, la vaillante petite armée que je menais remportait victoire sur victoire, prenant les villes, pillant, poursuivant les troupes ennemies ...Nous nous en donnions à coeur joie .
La situation se dénoua enfin en notre faveur par la capture de toute la famille du Roi de Zirid : ; Il faut dire aussi que ce dernier était en proie à de gros soucis financiers...

[athax]

CHAPITRE XIV : DANS LE VASTE MONDE (janvier 1095 - mars 1096)

1095 ... Une année qui faisait suite à une guerre longue, sanglante, ruineuse et n'ayant au final que peu rapporté ...

Une année "plombée" par une dette de près de 500 milles ducats d'or... ... qui rendit impossible toute tentative de reconstruction.

Les revenus du Duché restaient largement inférieur à ceux d'avant-guerre (environ 25 milles ducats par mois) ; beaucoup de familles étaient endeuillées, certaines provinces étaient pillées, les épidémies qui s'étaient déclarées avant la guerre continuaient de sévir ...

Les jeunes hommes n'étaient pas légion et les troupes du Duché avaient un effectif de ... 8 500 soldats contre 16 000 avant guerre. Cela était grandement dû aux raisons évoquées ci-dessus ... et nous n'y pouvons rien...

Au début de cette année 1096, je suis âgé de 65 ans ... je suis ... vieux et je le ressens dans chaque fibre de mon corps.

Mon chancelier et héritier (Eudes) vient me rendre visite tous les jours, accompagné de mon second fils, le commandant Bernard. Il me parle du vaste monde et de ce qu'il s'y passe.

Pas bien loin de nous, un peu à l'ouest :


Pas bien loin de nous, mais à l'est :


Beaucoup plus loin, dans les steppes de l'Est (nous ne sommes pas sûr des renseignements nous parvenant de là-bas) :



Au Nord, chez les Vickings, qui sont après tout, des cousins éloignés des Hauteville :


L'Europe Occidentale (continentale) bien occupée par les Germains ... , qui ont depuis toujours des vues sur l'Italie et qui n'attendent que l'occasion de rattacher à leur empire les terres de Sicile et d'Apulie.


Enfin, dans les îles brumeuses du Nord-Ouest, terres soeurs des nôtres, conquises de haute lutte par les fiers Normands.

Le monde extérieur est violent, cruel et de plus en plus lointains. Vais-je m'y attarder ... ?

[athax]

CHAPITRE ... EUH ... XV ! Celui qui ne finissait pas de s'en aller. (avril 1096 - mars 1100)

... Et oui, car au cours des 5 années qui suivirent, envers et contre tous, la vie s'attardait en moi ... au point que je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si Dieu me voulait Roi .

Enfin bref, le fait est que j'étais encore là lors de la naissance de ce nouveau siècle.

Peu de chose, au fond, s'était déroulée pendant ce laps de temps qui me vit survivre.
L'année 1096 s'écoula doucement, je m'occupais des ... quatre filles d'Odo qui noyait son malheur et son dépit de ne pas avoir l'espérance de devenir un jour, le père du Roi d'Angleterre. Jour après jour, il devenait de plus en plus la honte de la famille, vivant pour s'amuser, boire ... la décadence incarnée.:gerboun:
Donc, remplaçant cet être défaillant dans ses devoirs de père, je m'occupais de l'éducation de ces filles.

Mon allié, le Duc de Sardaigne menait une guerre contre le Duché de Pise allié au comté de Corse ... ce dernier disparu à l'occasion, renvoyant la dynastie de Salerne dans l'anonymat ...
La Sardaigne ressortait grandie de cette guerre, j'en voulait beaucoup à ce Duc : je savais que je lui ferais un jour payer son impérialisme, d'autant plus que j'avais une revendication légitime sur un comté de Sardaigne ( je ne savais pas trop d'où venait cette revendication d'ailleurs mais bon ... )

Malgrè mon âge, je restais un habile chef d'Etat, secondé efficacement par le peu d'enfant valable qu'il me restait ...
Toujours est-il que je savais encore voir ce genre de chose :

En septembre 1096, mon troisième fils Odo, plus saôul et aigri que d'habitude m'insulta en publique ; il fut immédiatemment exilé ... peu de gens à la cour pouvait encore supporter son comportement ... moi en premier
En octobre, je fus touché par une grave maladie : celle des poumons ... les médecins ne me donnaient que quelques mois à vivre ... sans tenir compte de mon grand âge


1097 fut une année particulièrement ennuyeuse.
La province d'Agrigente récupéra de son statut "pillage" ... puis Malte connu des troubles religieux et acquit le statut de .. pillée
En février, Odo revint d'exil ... plein d'excuse dans sa bouche. Il fut accueilli mais mis en garde ...
Enfin, en avril, les comptes de l'état redevinrent positifs ... enfin ... Les revenus restaient .. euh ... lamentables, nous étions moins riches que le Duc de Sardaigne (par exemple et au hasard)

En 1098, la dysenterie sévissant à Palerme et à Syracuse gagna la province de Messine ... Mes trois plus riches provinces .
Malte récupéra de son statut de pillé... mais bof...
En juin, la fille de Roger Borsa mourut en couche ... Mais elle avait donné un fils à Bernard, fils qui s'appelait Eudes de Hauteville, héritier direct des titres de Pouille, Calabre et Salerne .

Je pouvais sentir cet immense héritage à la portée de ma main. Comment pourrais-je m'y prendre ?

A présent que les finances étaient assainies, je put lancer un grand programme de contruction de cours de justices dans les provinces (beaucoup de ces institutions avaient été détruites au cours de la guerre contre Zirid ou lors de révoltes locales.)
Des chantiers de construction de ces bâtiments furent lancer en 1098 et 1099 dans les provinces de Trapani, Agrigente, Syracuse et Malte.

En mai 1099, suite à une de ces nouvelles beuveries (il avait recommencé) l'esprit d'Odo éclata en morceaux.


Suite à ce triste évènemment, après près de 3 ans de maladie, je guéris et retrouve ma forme d'antant, comme si rien ne s'érait passé, solide comme un roc.

Fin de siècle : quelques troubles éclatent en Trapani. La toute neuve cour de justice est détruite . M'en fous, je la reconstruits .
Je sais que nous sommes en Sicile mais quand même.

Nouveau siècle : nous sommes en 1100 et je suis toujours vivant
Mon petit fils, héritier de mon héritier commence à voir son caractère se préciser :