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![]() Acte VIII : Un avenir incertain Si pour la majorité de la plèbe l'avenir semble radieux avec une victoire acquise contre les illyriens, les autres, ceux ayant quelques conaissances de la vie publique, voient un avenir plus incertain : aucun des hauts magistrats de la République ne possède une réelle expérience, et les plus expérimentés, censeur ou promagistrats, regardent les évènements de loin. Il ne reste guère que le Sénat, mais les pères et les protecteurs de la République ont vu leur autorité diminuer avec les dominations écrasantes de certains magistrats. Et la réforme de Trawnus l'a encore énormément affaibli : le Sénat perd de son autorité sur le plan militaire, ce qui profite aux magistrats.
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I. Le lent déclin du Sénat
Les ultras dominations de Granpiedus puis de Trawnus ont mis à mal l'autorité du Sénat qui agissait plus comme un organe de soutien aux magistrats qu'un organe agissant pour les seuls intérêts de la République. Mais ce n'est pas grand chose comparé aux effets pervers de la réforme de Trawnus et des guerres continuelles de Rome. Si le Sénat décidait jusqu'à présent des levées et dissolutions des légions et du théâtre de leurs opérations, les impératifs militaires et le financement des armées par les magistrats ont poussé le Sénat à être plus passifs, le temps que les guerres et la prodictature s'achèvent. Si Coelius est désormais censeur et la guerre proche de l'issue finale, les magistrats ont pris l'habitude de se passer de l'autorisation du Sénat pour lever des troupes, prétextant que ce sont eux après tout qui paient les soldats et non plus la République. De ce fait, maintenant que Coelius n'est plus prodictateur, et donc plus le seul à pouvoir conduire des armées avec son maître de cavalerie, l'on assiste à une militarisation à outrance des magistrats à Rome. Si Ricus récupère les légions de Coelius, Jmlus débarasse Rebornus de deux légions puisque celui-ci ne peut plus parvenir à les financer avec une Sicile beaucoup moins prospère que du temps de Leazus, et Yboomus lève une légion pour aller combattre quelques barbares dans le nord. Et bien sûr tout ceci sans oublier Palpatus qui sera le premier romain à lever des légions d'auxiliaires non latines : il va préférer engager deux légions entières de gaulois, fiers combattants qui lui permettront, espère t'il du moins, gagner la sympathie de ces barbares et gouverner plus aisément ses provinces. Mais la chance ne sera pas avec Jmlus : il va perdre ses deux légions alors qu'ils sont sur les quinquérèmes de Rebornus en route vers Ostie. Les navires sont peu nombreux, et par conséquents très chargés... trop chargés ! Les éléments feront le reste : les navires seront perdus et les deux légions avec... Jmlus se retrouve à nouveau sans soldats. (en réalité je me suis fait dégommer par une flotte punique, mais chuuuuuuuuuuuut ![]() Le consul lévèra par conséquent des légions lui-même, regrettant d'avoir perdus des soldats siciliens plus expérimentés. Il récupèrera 2 légions supplémentaires auprès de Ricus qui lui aussi dispose de trop de légions, ainsi il obtiendra les 2 toutes nouvelles légions recrutées par Coelius vers la fin de sa prodictature voyant que Ricus ne viendrait pas en renfort. Rome se militarise à outrance et certains commencent à craindre les plus riches, aptes à lever d'impressionantes légions. Cela favorisera davantage l'existance d'une nobilitas, idée qui progresse petit à petit avec Coelius. Alors que Palpatus parvient non sans mal à repousser une énième fois les incursions des barbares en Gaule cisalpine, le danger se présente dans la province d'Illyrie ou de petits groupes armés illyriens tentent de récupérer leurs terres et pourquoi pas chasser les romains quasiment absents de ces contrées. Quelques uns de ces petits groupes se réunissent pour assiéger leur ancienne capitale : Delmatia. Si cela ne suffisait pas, ces bandes armées semblent avoir un certain soutien dans la cité : une poignée de téméraires ont ouvert les portes de la cité après en avoir éliminé les gardes. Heureusement pour nos hommes, une ronde s'appercevra de cela et va mettre en alerte toute la cité alors que les illyriens ne sont qu'à quelques centaines de mètres de là. Ce sont des soldats romains totalement désorganisés dans un premier temps qui vont acceuillir l'ennemi qui pensait pouvoir prendre la cité sans trop de heurt... mais pour cela il leur faudra passer par la porte : le seul point de passage ! Les romains bien moins nombreux parviendront à stopper l'avancée ennemie dont le surnombre est désormais inutile : seuls quelques hommes peuvent combattre pour le contrôle de la fameuse porte. Les barbares tombent les uns après les autres face à des combattants aguerris. Les pertes sont telles que le combat devient de plus en plus difficile avec les corps jonchant le sol de partout. Bientôt le combat sera impossible et l'ennemi comprendra qu'il n'arrivera à rien dans de telles conditions et devra se replier. Alors que nous combattions à 1 romain contre 5 barbares, les voilà repoussés ! Reste à trouver et éliminer ceux qui ont contribué à ouvrir la porte principale de la cité... Pendant ce temps à Mediolanum le premier des 4 fils de Palpatus atteignait la majorité : Gnaeus Domitius Massassius :gentil de rajouter un i: ![]() Massassius boîtait dès sa plus jeune enfance, et si cela ne suffisait pas il était également d'une constitution très faible. Il n'avait ainsi aucun talent militaire, et ne pouvait guère servir dans une armée dans son état. Pourtant son père ne l'entendait pas ainsi : or de question que l'ainé se prélasse à Mediolanum alors qu'il revêt enfin la toge virile, il est temps de faire de Massassius un homme. Contre l'avis de tous Palpatus envoie son fils aux confins de la Gaule cisalpine afin de continuer le travail inauguré par Coelius : établir des postes avancés pour prévenir aussi vite que possible d'éventuelles incursions barbares. Plus tard pourquoi pas établir des garnisons dans tous les cols afin de dissuader définitivement les invasions et faire payer des droits de passage. Il confie à cette fin plus d'hommes qu'il n'en faut à Massassius : une légion entière d'auxiliaires gaulois, soit la moitié des forces armées de la province. Cette décision sera mal acceptée par Massassius, mais surtout par sa mère : Mounetta. Cette dernière va fortement s'opposer à Palpatus qui envoie son faible fils dans une mission dangereuse qu'il pourrait confier à quelqu'un d'autre. Malgré les violentes altercations, rien ne fera flancher le pouvoir absolu du pater familias sur sa famille. Depuis lors Mounetta voue une haine farouche à Palpatus qui voit de plus en plus souvent d'autres femmes, plus dociles mais aussi plus jeunes. Ceci jusqu'au jour où une nouvelle violente dispute survint : Palpatus excédé décide de renvoyer sa femme à Rome quelques temps sans pour autant la répudier malgré sa désobéissance manifeste envers son autorité.
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