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VI. La seconde bataille de Segestica
Coelius arrive dans la plaine où eu lieu le fameux massacre des 4 légions de Trawnus il y a deux ans. Le sol est encore jonché de pointes de pilums, de boucliers et de casques fendus, l'on réussit même à trouver quelques glaives oubliés par l'ennemi... mais l'on ne retrouve aucun corps de nos braves soldats, probablement les illyriens s'en sont ils occupés... espérons qu'ils n'aient pas fait de même avec eux qu'avec Trawnus... Mais une sorte d'aura morbide plane sur cette terre, bien peu acceuillante. Coelius décide d'aller quelques milles plus à l'est, dans un terrain plus favorable et surtout moins chargé par le passé. Mais visiblement l'ennemi était déterminé à accomplir à nouveau le même exploit qu'il y a deux ans. Segestica au loin. Quelques milles plus loin, alors que les légions en finissaient avec la traversée d'une vaste forêt, l'ennemi les attendait. Coelius pense d'abord rester aux abords de la forêt pour pouvoir surprendre l'ennemi. Mais il apprend par ses éclaireurs qu'une importante armée arrive par la forêt sur notre flanc droit (flèche bleue), le prodictateur est là dans une situation très délicate. Mais l'armée qui nous fait face ne semble pas vouloir attaquer directement et commence à se diriger elle-même vers la forêt. Il semblerait que les barbares aient décidé de se montrer fourbe. Pour se sortir de cette mauvaise situation Coelius tente le tout pour le tout en mettant ses légions en marche pour atteindre le sommet de la colline avoisinante. Mais l'ennemi un premier temps surpris fait demi-tour et fonce dans notre direction. Le prodictateur pour éviter d'être rejoint et attaqué dans le dos fait accélérer la cadence, il épuise ses légionnaires déjà si lourdement chargés, ses officiers estiment la manoeuvre suicidaire. La manoeuvre réussit, mais les soldats sont essouflés et il leur faudra encore se battre ! Coelius qui mettait d'abord en place deux lignes va finalement étirer ses légions pour ne former plus qu'une seule ligne face à un ennemi trop nombreux. Il n'y a désormais plus rien à faire si ce n'est qu'attendre et combattre sur place. Mot d'ordre : tenir la position. Alors que la seconde armée sort à peine de la forêt, la première décide d'attaquer immédiatement, certaine de sa force. L'adversaire tente à maintes reprises de nous déborder sur les côtés, mais sans succès pour l'instant. Néanmoins les illyriens semblent avoir décidé de concentrer leurs efforts sur notre flanc droit qui va vite être submergé par l'ennemi. Alors que le centre résiste vaillement et pousse l'ennemi à se replier, notre flanc droit est sérieusement mis à mal avec 4 cohortes presque entièrement perdues. La seconde armée avance encore et semble vouloir concentrer tous ses efforts sur notre point faible : le flanc droit. Néanmoins le centre adverse ayant lâché, la seconde armée est contrainte de manoeuvrer pour attaquer finalement notre centre et fixer nos positions. Mais le mal à droite est fait et l'ennemi en surnombre continue de progresser. Devant le danger important Coelius va lui-même mener la charge pour tenter de dégager sa droite. Alors que l'ennemi est nombreux il parvient à faire replier une partie de ceux-ci, donnant de l'air à nos soldats submergés. Mais Coelius semble ne pas vouloir s'arrêter là et poursuit son effort. Pour ceux qui n'ont pas la bonne idée de se replier, c'est la mort qui les attend : la charge du prodictateur est irrésistible. Le résultat est incroyable : la cavalerie romaine ne subit que peu de pertes alors que l'adversaire pourtant nombreux en ce point est complètement repoussé. En perdant leur avantage sur notre côté droit l'ennemi perd la bataille, et plus rien n'arrête Coelius qui charge tout ennemi qu'il trouve. Poussé par cette incroyable victoire il parvient même à rattraper le général ennemi en fuite et en finir avec lui. La victoire romaine est écrasante ! Les officiers étaient sceptiques sur l'idée de presser les troupes pour atteindre le haut d'une colline, mais visiblement l'idée a payé. Cette incroyable victoire vaudra une acclamation d'imperator à Coelius ! Peu après c'est la cité de Segestica qui va tomber entre les mains du prodictateur, il récupère là les emblêmes des légions de Trawnus capturées par les illyriens et les expédie à Rome, pour prouver son incroyable succès. La violence de la prise de la cité ne sera sans commune mesure avec celle d'Aquileia : tous les hommes en âge de combattre sont impitoyablements massacrés, les femmes qui osent s'interposer aussi. Quant aux enfants des familles nobles de la cité, ils seront envoyés à Rome pour en faire de parfaits romains avant de les renvoyer sur leur terre natale qu'ils se chargeront de romaniser eux-même. Le pillage quand à lui est important, les soldats ne laisseront aux habitants restants que les moyens de subsistances... et encore... Le butin amassé est très important, jamais Rome n'aura amassé autant d'or après une victoire. Si Coelius garde une grande partie du butin pour lui et ses hommes, il en expédie une quantité suffisante à Rome. Ses victoires et ses gestes de philantropies lui vaudront le plus grand respect des sénateurs, et même la plèbe commence à changer petit à petit d'avis sur son sujet.
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
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