Franconaute  

Précédent   Franconaute > Jeux de stratégie > Série des Total War

Notices

 
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #11  
Vieux 01/09/2007, 10h06
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
Publiciste, du côté lumineux du droit
 
Date d'inscription: août 2005
Localisation: Nice
Messages: 9 048
Par défaut

IX. Le dernier espoir de Rome




Avant de quitter Rome Trawnus nomme à nouveau Curtisus maître de cavalerie, mais cette fois pas question qu'il se prélasse tranquillement à Rome pendant que le dictateur affronte le danger !
Le dictateur lui donne deux ans pour reformer ce qu'il reste des légions de Granpiedus et former deux nouvelles légions... ou plutôt recréer la Vème et la VIème légion disparues avec les illusions de Trawnus en Sicile il y a 3 ans.






Alors que Trawnus s'éloigne de Rome, Rhegium est désormais assiégée, le temps joue contre nous. Puisse Saturne nous aider !


Mais le dictateur se révèlera être malin, il va utiliser la proximité du navarque Akmarus pour embarquer dans ses quinquérèmes. Non seulement il arrivera plus rapidement à destination, mais il allait aussi pouvoir éviter le relief qui évitait toute attaque pour quelqu'un se trouvant du mauvais côté de la cité assiégée.

Comme il a su si bien faire à Rome, il va tenter de contourner les carthaginois, et débarquer la nuit pour tenter de les surprendre !
En procédant ainsi il se donnera un avantage certain, et va peut-être débuter ainsi sous les meilleures auspices une campagne glorieuse en Sicile.







Malgré toute la discrétion dont le dictateur a fait preuve, il a été repéré à temps par l'ennemi qui se positionne au sommet d'une colline relativement pentue. De ce fait le succès de notre entreprise est incertain... heureusement qu'en face ils n'ont pas beaucoup de cavaliers, ou encore pire : des éléphants !




Nos légions avancent comme à l'accoutumée en rang vers l'ennemi, mais la pente ralentie nos hommes, et les carthaginois en profitent pour lancer autant de javelots que possibles. Les pertes dans nos premiers rangs sont énormes (il n'y a qu'à voir tous les corps jonchants le sol), pertes qui doivent être estimées de 30 à 40% avant même que le combat au corps à corps ne soit engagé !
Les carthaginois ont même eu la bonne idée de laisser leurs troupes lourdes en retrait, ainsi les javeliniers plus légers pourraient se replier un peu et continuer à tirer avant que nos boucliers ne viennent au contact d'une armée punique qui a plus que réduit le minime avantage numérique que nous disposions avant la bataille.

Nos troupes avancent, toujours en rang serrés et sans affolement malgré les pertes. L'adversaire en repliant ses javeliniers (à gauche du screen) a laissé une petite brèche et surtout des milliers d'hommes légèrement avancés par rapport au reste de l'armée.
Trawnus ne se fit pas attendre, en voyant cette brèche il ordonna que l'on tente d'encercler autant que possible ces ennemis avancés. Ainsi le premier rang allait se séparer en trois parties : le centre attaquerait de face l'adversaire, les ailes iraient se positionner entre l'ennemi avancé et le reste de l'armée pour éviter qu'ils ne se rejoignent, et les autres tenteraient de prendre les troupes avancées par l'arrière. Les seconds et troisièmes rangs quant à eux devront tout simplement foncer sur l'ennemi et le fixer sur ses positions afin d'isoler définitivement le poste avancé.






Nos boucliers s'entrechoquent enfin avec ceux de l'ennemi. Le succès de la manoeuvre pour isoler une petite partie de l'armée punique est mitigé, l'encerclement n'est pas total, et ces troupes sont loin d'être complètements isolées (les traits rouges montrent les points de contact sur le flanc et à l'arrière, sachant que les soldats qui combattent là ont aussi un ennemi en face d'eux...).

Pendant ce temps le dictateur tente d'éradiquer les javeliniers qui pourraient faire la différence en harcelant notre flanc gauche. Mais le succès est là aussi mitigé, il parvient à mettre en déroute une partie seulement d'entre eux, les autres opposants une résistance farouche et causant des pertes très élevées au sein des cavaliers entourants le dictateur... environ la moitié d'entre eux tomberont dans une charge qui se révèlera désastreuse alors que les javeliniers ne sont que des troupes légèrements équipées ! Devant les pertes, et la peur de perdre un second dictateur, ce qui plongerait probablement Rome dans le chaos, les cavaliers se retirent, restants légèrement en retrait sur l'aile gauche.

Le combat est violent, nos troupes perdent rapidement des hommes, 50%, 60% de pertes, et tous nos hommes sont engagés au combat !
Mais le général punique cette fois sera peut-être plus malin, ou plus couard que les autres, on ne le sait pas, mais il reste à l'arrière, observant le combat de loin avec quelques réserves. C'est une première, jusqu'à présent les généraux carthaginois se jettaient à corps perdus dans la bataille, ce qui nous permettait avec quelques mouvements habiles de terrasser l'adversaire en tuant leur chef !
Mais pas cette fois, il reste à l'arrière et observe attentivement. Il est intouchable, non seulement il a des réservistes à ses côtés mais en plus il n'y a aucune faille exploitable par nos hommes, la ligne de combat est longue et personne ne semble en mesure de déborder l'autre ou de faire rapidement la différence.






Les pertes de part et d'autres sont énormes : 70% de pertes dans nos premières lignes, les autres plus expérimentés n'ont pas subi plus de 20 à 30% de pertes.
Fort heureusement les pertes puniques sont tout aussi nombreuses, et petit à petit ils alignent autant de pertes que nous. La victoire semble se rapprocher lentement, mais sûrement.

Mais le général carthaginois qui attendait patiemment son heure charge enfin en même temps que toutes ses réserves ! Le choc est terrible, et la première ligne déjà terriblement diminuée ne résistera pas complètement, deux manipules d'hastatis battent en retraite. Fort heureusement cela ne va pas créer une brèche dans nos rangs.
Mais le général punique insiste, et plusieurs fois se retire pour recharger à nouveau, il use ainsi lentement nos troupes déjà éprouvées.

Trawnus réagit devant la menace et attaque le flanc droit de l'ennemi, espérant ainsi le faire fléchir et ramener notre flanc gauche en surnombre pour petit à petit écraser l'adversaire et l'encercler. Mais la charge est un échec, les carthaginois ne fléchissent pas. La cavalerie ira se repositionner en arrière des troupes pour leur donner du courage, on ne peut plus se permettre de risquer la vie du dictateur à chaque charge !

Le fait pour les troupes du centre et du flanc droit de revoir leur chef sain et sauf les remotive, et cela a un effet certain sur leur combativité.
L'ennemi parviendra bien à faire battre en retraite deux nouvelles manipules d'hastatis, mais la bataille retourne à notre avantage : les charges du général ennemi n'ont plus guère d'effets avec le temps, il a perdu désormais trop d'hommes.
Les pertes deviennent de plus en plus importantes chez les carthaginois, les légions romaines semblent irrésistibles. Et là c'est la fin pour les illusions puniques devant Rhegium : leur flanc gauche lâche, nos soldats peuvent s'infiltrer et contourner l'ennemi qui n'a désormais plus un front assez étendu pour nous contrer efficacement.

Le général carthaginois vit bien cette faille et il donna un dernier assaut, pour lui éviter une défaite qui semble se profiler. Il se heurte aux triariis, nos soldats les plus valeureux et les plus adaptés à tuer des cavaliers. Et notre surnombre à droite ne fait qu'augmenter, le général punique subit trop de pertes, le voilà contraint de se retirer afin d'éviter une mort certaine, plus rien ne semble empêcher notre victoire.

Mais le général ennemi n'a pas sonné la retraite pour autant, et il est encore en vie, cela suffit amplement pour que ses soldats continuent à se battre jusqu'au bout.
Trawnus le savait bien et il s'était rué sur l'adversaire alors qu'il était aux prises avec nos triarii. Mais l'ennemi s'était retiré trop rapidement pour que Trawnus arrive et donne le coup de grâce. Mais bravant tous les dangers le dictateur fonce sur le général punique, qui bien qu'amoindri peut encore tuer notre bon dictateur !

Commence alors une petite bataille entre cavaliers pour décider lequel des deux chefs militaires resterait en vie. Les carthaginois résistent mais ne peuvent rien à 3 contre 1, leur général meurt et toutes leurs illusions avec !
Toute la garde personnelle de leur général ayant été anéantie, les carthaginois n'ont plus d'espoir et battent en retraite en toute hâte.


Trawnus avait remporté une victoire décisive contre Carthage !






Les pertes sont énormes, la moitié de nos citoyens ne reverront plus leurs familles et leurs champs, mais la sauvegarde de notre belle cité devait bien valoir cela.



Ce succès aura un énorme retentissement à Rome, et la foule ne parle plus que de l'incroyable bataille de Rhegium qui apporta la victoire finale à Rome !
Les sénateurs quant à eux se déchirent entre eux, certains n'hésitants pas à proclamer tout haut qu'ils ont toujours soutenus Trawnus alors qu'ils ont été les premiers à l'abandonner après sa défaite il y a quelques années, ou encore d'autres qui loueront les exploits du dictateur. Il est désormais très mal vu de critiquer Trawnus en public...


Pendant ce temps le dictateur effectue une entrée presque triomphale à Rhegium où il est acceuilli en sauveur. Les habitants de la cité ont vite oublié que c'est ce même Trawnus qui avait conquis la cité quelques années plus tôt et réduisit une partie de la population en esclavage... Mais les habitants plus que tout en avaient assez des combats incessants devants les murs de leur cité, sacageant toutes les terres et rendant impossible la culture et provoquant la famine dûe aux sièges successifs. Rhegium, cette si belle cité n'est plus que l'ombre d'elle-même. Les habitants espèrent enfin avoir une paix durable pour se remettre sur pieds.

Mais le dictateur après sa victoire reprit ses délires mystiques, estimant être un protégé des dieux eux-mêmes, qui ne l'avaient fait perdre une fois que pour mieux revenir. Après tout, sans sa défaite et tout ce qui s'en est suivi, il aurait dû partager la gloire et la renommée avec Granpiedus. Mais maintenant il est seul maître à bord !







Mais malgré les liesses populaires un peu partout dans la République, la guerre était loin d'être finie, et la victoire loin d'être acquise vu la formidable puissance punique. Fort heureusement les ibères et les numides constituent égalements une menace pour Carthage, cela disperse leurs efforts et nous rend la tâche bien plus facile.

Quoi qu'il en soit le dictateur se met en route pour Messine en Sicile accompagné de son fils et quelques vétérans de la campagne de Sicile restés jusqu'alors à Rhegium.
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung

Dernière modification par Akmar Nibelung ; 01/09/2007 à 10h22.
Réponse avec citation
 


Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non
Navigation rapide


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 20h43.


Powered by vBulletin® Version 3.7.6
Copyright ©2000 - 2025, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #19 par l'association vBulletin francophone