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Vieux 31/07/2007, 17h11
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chroniques du royaume de Castille : 1492 – 1499

(désolé j’avais pris des tonnes de screens ingame mais à priori ça a pas marché donc pas de screens sur la campagne de France L )

la guerre Franco castillane :

Le roi Enrique IV, monté sur le trône le 21 juillet 1486, ne pouvait tolérer plus longtemps la politique française d’intimidation. Deux points de discorde majeure justifiaient une action militaire contre ce royaume :
  • d’une part,la province de Navarre, qui revenait en toute légitimité royaume de Castille de l’aveu même des Français.
  • D’autre part la colonisation de la Californie par les colons français et notamment d’une riche mine d’or, colonisation de provocation puisqu’au sud le Mexique était à nous comme l’Alaska au nord.
Le plan était simple, nous devions attaquer au sud de la France et remonter jusqu’à la Loire, prendre les colonies d’Amérique du royaume de France, capturer la Californie, tandis que notre allié frisois devait mettre le siège devant Paris.

L’alliance avec la principauté de Frise avait été négociée quelques année auparavant, le royaume de Castille promettant à cette dernière les riches terres du duc de Bourgogne, paria de l’Europe, avec qui nous entretenions une alliance militaire dans notre seul intérêt.

Néanmoins, deux ans avant la déclaration de guerre, notre allié frisois nous trahi, des diplomates français étant parvenus à retourner notre allié, en lui proposant un partage de la Bourgogne rapide.

À la cour du roi, on se demanda dès lors, si une action militaire était réellement envisageable sans allié solide au nord. En effet nous n’étions pas sans savoir que la France, le pays le plus peuplé d’Europe, avait un potentiel de recrutement extraordinaire, et qu’une guerre d’usure contre ce pays, si nous étions seuls à combattre, ne pouvait être envisagé sans des difficultés certaines.

Mais notre roi n’eut pas la même analyse, pour lui, il était clair que la France cherchait la guerre avec l’Espagne, commençait déjà à retourner chacun de nos alliés, envoyait des diplomates à Madrid pour des négociations stériles, afin de gagner du temps pour sa préparation militaire.

En ce temps, nous nous préparions activement à la guerre qui était inévitable. Plus de 70 000 hommes avaient déjà été recrutés.

Dans les colonies, 10 000 hommes soutenus par 10 000 alliés indiens devaient s’emparer de la côte est de l’Amérique du Nord, et 3000 cavaliers devaient aller capturer la Californie. Pendant ce temps la flotte royale devait mettre le blocus devant la côte est pour empêcher toute évacuation des troupes françaises ainsi que tout renfort.

En Espagne, quatre corps de 10 000 cavaliers et 15 000 hommes à pied devaient remonter le plus rapidement possible vers Paris, tout en écrasant les armées françaises présentes, afin d’empêcher que le roi de France ne concentra ses troupes au nord en masse.

En 1496, la guerre fut déclarée après qu’un ultimatum eut été lancé au royaume de France réclamant la Californie et la Navarre.

La prise des colonies fut extrêmement facile, du fait de la quasi-absence de troupes françaises dans ces zones. Notre flotte coula néanmoins une demi-douzaine de navires français, et nos troupes coloniales embarquèrent immédiatement pour débarquer en France.

La neutralité de l’Angleterre avait été précédemment négociée.







Pendant ce temps, nos troupes traversaient les Pyrénées assez facilement profitant de la belle saison. On dénombrait quelque 30 000 Français qui barraient la route vers le nord. Nos troupes de chocs furent envoyées et les Français furent battus.

Commença alors pour l’armée française en fuite un véritable calvaire à travers la campagne. Ils furent poursuivis par nos armées pendant plus de six mois, et plus des trois quarts d’entre eux y périrent.

Pendant ce temps notre piétaille mettait le siège devant de nombreuses places françaises, et nous utilisâmes nos nombreux espions pour corrompre les défenseurs de ces villes, qui semblaient fort peu loyaux à Paris.

Pendant ce temps, en Bourgogne, la situation était catastrophique : Frise et France écrasèrent facilement les maigres troupes du duc de Bourgogne, précédemment fatiguées par la guerre avec l’Autriche. les places fortes bourguignonnes tombèrent les unes après les autres.

Profitant de ce succès dans les Flandres, les Français massèrent leurs troupes au nord de la Loire, comme nous l’avions craint, et descendirent vers nous. Heureusement, nous avions appris de la précédente guerre avec la France, de l’importance des manœuvres de cavalerie et des communications pour arriver en surnombre à n’importe quelle bataille engagée par l’ennemi. Ainsi, Frise et France furent déconfits à de nombreuses reprises, notamment Frise perdu 10 000 hommes dans la seule bataille de Limoges.

Pendant ce temps, nos hommes remportèrent des succès magnifiques dans leur siège, et tout le quart sud-ouest ainsi que sud-est de la France tombèrent entre nos mains. Seule la ville de Toulouse résiste encore aux assauts de troupes.



Actuellement c’est le Roi Louis XII de France en personne, qui descend le Rhône pour déloger nos troupes à Lyon et au Dauphiné, pendant que de nombreux français prennent les armes au nord de la Loire.

Cependant, le roi de France est un homme raisonnable, dans sa descente du Rhône il prit la décision d’engager des pourparlers avec nos diplomates. Il reconnaissait l’éclatante victoire du royaume de Castille, tout en affirmant que ses capacités de recrutement de troupes étaient encore considérables. En Castille, recruter des hommes hors mercenaires, était devenu très difficile. Après d’âpres négociations, on signa la paix de Toulouse qui consistait en quatre points majeurs :



La paix de Toulouse du 21 août à 1499
  • la Navarre cédée à la Castille.
  • La Californie cédée à la Castille.
  • Le Royaume de Castille n’interviendra pas dans les futures éventuelles conquêtes du royaume de France en Bourgogne.
  • Les deux parties s’engagent mutuellement à négocier dans l’avenir un accord sur le partage des colonies en Amérique du Nord.
Enfin, le royaume de Castille s’engageait à verser un léger dédommagement à la France pour sa perte de la Californie.

Un léger accord particulier de dédommagement en notre faveur a en outre été signé avec Frise.



Diplomatie

A la France : nous nous félicitons de la paix qui nous l’espérons, régnera pendant des siècles entre nos deux royaumes, maintenant que les seuls points de discorde n’existent plus. Maintenant que nous sommes redevenus amis, peut-être pourrions-nous discuter ensemble afin de faire collaborer nos deux diplomaties en Europe et dans le reste du monde. Notamment sur la question hongroise.

A Venise : encore une fois nous réaffirmons notre reconnaissance de l’Italie pleine et entière, sous l’autorité de Venise. Néanmoins, vos menaces à peine voilées envers le royaume de Hongrie, et vos appels du pied avec l’infidèle ottoman, ne peuvent pas être toléré. Nous ne reconnaissons aucune légitimité à des prises territoriales sur le territoire du royaume de Hongrie par aucunes puissances quelles qu’elles soient si ce n’est l’Autriche.
Ainsi les ducats que nous vous devons ne seront versé qu'après clarification de votre position.

A l’empire Ottoman : Que les choses soient bien claires une agression contre le royaume de Hongrie entraîneraient immédiatement la mobilisation de notre flotte et de nos troupes, suivi d’une déclaration de guerre à votre encontre. Nous appelons tous les pays concernés à savoir la France, l’Autriche, la Pologne et Venise à réfléchir à cette question. La barrière hongroise est le meilleur de nos atouts contre l’invasion musulmane.

A la Pologne : nous sommes heureux du rapprochement entre nos deux pays, et nous sommes certains que cette collaboration portera ses fruits très bientôt. A ce propos, une proposition très intéressante vous sera probablement faite dès la fin du mois d’août 1499.

À l’Angleterre : nous vous remercions pour votre neutralité, et nous savons compter sur vous comme un homme de parole.

Au Portugal : Vous êtes également un homme de parole puisque vous avez honoré notre accord en Amérique su Sud. Nous vous pressons néanmoins de développer plus avant votre flotte car votre fragile puissance financière attirera inéluctablement des appétits féroces.




Dernière modification par comeon ; 31/07/2007 à 17h19.
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