Ave Tenebrae

[lemarseillais]

Envoyé par Chazam

N'empêche, un aar de Danton, c'est toujours aussi excellent.

Mais comment fait-il?

Qu'est ce que j'ai dit dans un post précédent le tien ?!

[Chazam]

J'ai déjà un rôle. Pas besoin de flatter. (Je suis un fan des AAR dantoniens de la première heure d'toute façon ).

[Danton]

Tour 5. La chute de Montfaucon



Le Démon de Marseille conjure 100 élémentaires de terre, qu’il lance contre les Elfes, tandis que ses disciples Jagermeister et Ben Artistim utilisent leur magie pour créer la terreur dans l’esprit des soldats de garnison de la Citadelle Impériale de Montfaucon. Succès complet, les 2/3 des hommes décident de fuir et la fumée engendrée par les immenses feux magiques conjurés la nuit par les nécromanciens leur cache la sinistre réalité : les fantassins orques sont là, juste derrière, ils attendent leurs proies .

Le massacre est complet et seuls quelques rescapés retournent à la Citadelle, havre de paix et de sécurité : les peaux vertes n’attaqueront jamais en plein jour et le Général Coelio va venir les dégager . A midi, l’espoir disparaît : les orques chargent à travers les brèches enflammées puis se jettent en hurlant contre la Citadelle. Leur élan est tel, et la garnison tellement réduite, que la forteresse tombe entre leurs mains ! Chute de la première Citadelle Impériales des Marches, l’Empereur Akmar ne va pas être content .


Cypho et Bubu, mis au courant du succès de leurs confrères, décident de ne pas rester en retrait : leur puissante magie s’abat sur les cavaliers du Reissland, 2.000 sont purement et simplement désintégrés ( double 6 aux dés ). Et le Juggernauth entre à son tour dans la danse, semant la terreur partout où il passe et massacrant les cavaliers du Reissland. Les phalanges des légions noires rejoignent enfin le front, mais les archers ont encore beaucoup de chemin à parcourir : arriveront-ils à temps pour balayer les garnisons impériales avant l’arrivée probable des renforts ?



L’Empereur Akmar, en effet, a réagi au quart de tour en apprenant l’invasion : les légions Impériales des deux provinces du sud se sont immédiatement mises en marche. Toutes les forces Impériales convergent vers le nord de l’Empire : les ténèbres seront repoussés ! Via la route de Troy, tout à l’ouest de la province du nord, les hordes Impériales surgissent : une armée compétente et puissante, mais qui souffre d’un défaut de rapidité ( 40% des troupes sont des phalanges, efficaces, mais très lentes). Des frontières du Reissland à Morgenstern, elles prennent lentement position : l’Empire est en marche !


Dans une mare de sang crée suite à d’innombrables sacrifices humains, Lemarseillais conjure un globe transparent et, d’un mot, fait apparaître la terrible vision : les légions Impériales arrivent déjà ! Il repère tout particulièrement le Général Marlouf, commandant en chef des légions Impériales et posté près de Morgenstern. Puis, alors qu’il remonte sa vision vers le nord, le démon s’étouffe de rage : « Dantoooooon ! Tu es venu… Tu va périr ! ». L’Archimage de la Lumière Danton, entouré de ses disciples les magiciens blancs Chazam, Schnick, Otto et Athax, relève alors la tête et un éclair lumineux jaillit de son poing levé : l’image disparaît immédiatement, l’espionnage marseillais prend fin. Plein de haine mais aussi de jalousie devant la prouesse magique de son ancien Maître, le Magiocrate beugle toute sa rage aux troupes qui l’entourent : « Tuez, pillez, massacrez ! Et laissez moi Danton, il est à moi et rien qu’à moi ! »

« La bête immonde sait que nous sommes là. A nous maintenant et que la Lumière soit avec nous ! ». Les incantations commencent aussitôt : Chazam lance un appel lointain ( à qui ? Patience, ils n’ont pas encore répondu ), Schnick apporte une protection contre la terreur magique à la garnison Impériales de la Citadelle des Trois Frontières ( Montfaucon n’a pas été oublié) et, enfin, Otto et Athax conjurent un mur de brumes toxiques que l’Archimage Danton, avec une violente bourrasque de vent magique, précipite sur les lignes ennemies du Général Comeon : 2.000 fantassins sont dissous par les brumes et, surtout, un signal fort a été envoyé. L’Empire dispose désormais lui aussi de l’utilisation de la magie .


Enfin, une attaque de la cavalerie Impériale parvient à isoler 3.000 démons protoplasmiques qui, isolés du gros des troupes, sombrent dans la confusion et la paralysie : ils sont alors massacrés sans la moindre pitié . Le Général Abbé Coelio et le Prince Elfe Leaz unissent enfin leurs forces pour une contre-attaque commune : les peaux vertes refluent. La lumière du jour, il est vrai, leur pose certains problèmes…

[Danton]

Tour 6. La chute des portes d’Uzent



Bubu et Cypho s’acharnent en vain contre la Citadelle des trois frontières : les fantassins résistent à leurs assauts magiques, la tragédie de Montfaucon ne se reproduira pas ( tentative de paralysie, non de terreur magique). Le sombre Démon concentre lui toute sa magie sur un sort très puissant : des nuages de ténèbres déferlent sur tout le champ de bataille ! Désormais, la nuit sera permanente, les orques se réjouissent : personne n’a en effet la possibilité de dissiper ce sort, Marseillais excepté.


Palpatine et Thrawn relancent l’assaut et parviennent tous deux à franchir les immenses portes du Krak des Marches d’Uzent , malgré une farouche résistance du Vicomte Elvis : Ave Tenebrae ! Mais le Vicomte ne perd pas espoir : « Venez, mes petits, venez : les portes que vous avez conquises sont adjacentes à deux citadelles imprenables. Le défilé de la mort vous attend ». Atterrés, Palpatine et Thrawn ne peuvent que constater le désastre : « Nous n’irons jamais plus loin. Le Magiocrate doit attaquer par revers » « Nos hommes ne pourront jamais combattre aux côtés des légions démoniaques » « Alors, il faut de la magie. Que Lemarseillais nous envoi ses sombres disciples sinon nous ne passerons jamais ! »


Horde de veaux puissants mais sans cerveau, les démons protoplasmes, soutenus par les légions démoniaques, lancent l’assaut vers les Marches d’Uzent : les pertes sont très lourdes deux côtés, les humains compensant leur faiblesse par un fanatisme total. Le Vicomte Elvis, lui, garde cependant la tête froide : « Ils essayent de nous pousser vers les Marches d’Uzent et celle-ci ne pourront jamais nous accueillir tous. Il faut sortir de ce piège à rats ! »


Plus loin, les légions noires lancent l’assaut contre les renforts Impériaux : la progression est mince, les pertes beaucoup trop lourdes. Pire, la Citadelle des trois frontières résiste à un violent assaut . Le Général Comeon, loin en tête avec sa cavalerie, fulmine de rage : « Il fallait foncer sur Morgenstern, peut-être n’est-il pas encore trop tard… Au diable les ordres du Marseillais ! JE serai le vainqueur de cette guerre ! » « Seigneur Général, les ordres sont de venir an aide aux phalanges et aux fantassins ! » « Que les légions démoniaques s’en chargent, notre objectif est Morgenstern » « Mais… Si les légions démoniaques descendent au sud pour prendre les Impériaux à revers, elles ne pourront faire céder le verrou des Marches d’Uzent » « Au diable les gigolos d’Uzent ! Nos cavaliers lourds vont balayer la racaille et prendre Morgenstern avant que les Impériaux ne s’y incrustent ! En avant, chargez ! »



Bien plus loin, les gobelins et les Minotaures sortent du val des brumes : encore des renforts pour le Magiocrate !

Gobelins : 8.000 fantassins et 6.000 cavaliers


Point fort : bonne cavalerie, bonus au combat nocturne

Points faibles : pas de chef, obligation de combattre en groupe, infanterie beaucoup trop lente.



Minotaures : 3.000 fantassins. Des troupes d’élite, la meilleure infanterie présente sur le champ de bataille, rapide de surcroit. Point faible : vraiment pas assez nombreux, obligation de combattre en groupe.



Menés par le Magiocrate en personne, orques et élémentaires conjurés lancent un très violent assaut contre les Elfes, qui refluent et approchent dangereusement du fleuve Aurore : comme il n’y a ni gué ni pont, toute retraite sera impossible . Les peaux-vertes ignorent par contre totalement les fantassins Elfes repliés dans la forêt, terrain de prédilection des soldats Elfiques : Lemarseillais impose ses ordres par la terreur à la masse chaotique des orques, qui combattent pour une fois de façon disciplinée. Mais les mauvaises nouvelles affluent et le Démon sait qu’il va devoir quitter ce front pour contrer, notamment, les magiciens blancs et l’Archimage de la Lumière .



L’Empire lance trois violentes contre-attaques. Le général Marlouf, tout d’abord, lance sa cavalerie contre les troupes avancées du Général Comeon : les deux généraux en chef se retrouvent quasi au contact ! La cavalerie du Reissland, soutenue par les Impériaux, charge elle les démons protoplasmes : il faut les faire reculer pour permettre au Vicomte Elvis de sortir de la nasse. Ce dernier a en effet pris la difficile décision de quitter les Marches d’Uzent, persuadé que les citadelles tiendront bien sans lui et empêcheront la ruée des troupes de l’Uzent. Sa présence est par contre indispensable pour percer les lignes des légions démoniaques et rejoindre les troupes Impériales menées par l’Archimage Danton.

Enfin, Coelio et Leaz contre-attaquent les orques et quittent la forêt elfique, où visiblement les orques refusent d’aller : il leur faut éviter de se retrouver accolés au fleuve Aurore, ce qui les condamneraient tous.



Le Magiocrate va-t-il réussir une ( ou les deux) de ses manœuvres d’encerclement et anéantissement ? Réponse très bientôt .

[Elvis]

Je ne retraite pas... J attaque seulement dans une autre directiion...

(General O.P. Smith, Chosin Reservoir, Corée 1950 )

[Danton]

C'est exactement cela en fait... Mais l'attaque ne s'est pas déroulée comme prévu



Tour 7. La destruction du Krak des Trois Frontières



A l’est, Jagermeister utilise sa magie pour insinuer la peur chez les Elfes, qui sont ensuite chargés par la cavalerie orque : le choc est terrible, 2.000 archers montés elfes sont tués ( l’élite des unités Impériales pour le moment), d’autres reculent et le Général Abbé Coelio se retrouve quasi encerclé par des peaux vertes enragées ! L’Abbé comprend immédiatement le danger qui le menace : « Mon Leazounet , j’ai besoin de ta force ! »

Le jeune Krae tente vainement d’insinuer la peur parmi la garnison du Reissland des Marches de l’Uzent mais les fiers soldats du Vicomte Elvis refusent de céder à la panique. Il faut dire que les nouvelles ne sont pas si mauvaises pour eux : leurs agresseurs de l’Uzent amorcent un repli ! Palpatine et Thrawn n’ignorent en effet pas la panique qui envahirait leurs troupes à la vue de leurs « alliés » démoniaques », qui continuent d’avancer inexorablement.

Le Magiocrate Marseillais rejoint en toute hâte les légions noires et convoque immédiatement son indocile général en chef : le fourbe Comeon utilise alors toute sa duplicité pour convaincre son Maître, qu’il a déjà prévu de trahir , que son plan est le bon et qu’il faut le conserver. Méfiant et soupçonneux de nature, Lemarseillais ordonne cependant à son disciple Cypho de ne plus quitter le général Comeon d’une semelle. Puis, il se déchaine afin de rappeler à tous l’étendue de sa puissance : création d’un mur de brumes toxiques immédiatement envoyé contre le Général Marlouf. 2.000 cavaliers sont tués, les autres doivent retraiter et se retrouvent de fait isolés du gros des troupes Impériales ! Du même côté du mur, on retrouve la cavalerie lourde des légions noires : Comeon les pousse en avant, tout droit vers Morgentern, tandis que le Magiocrate lance une offensive de diversion à l’ouest avec les phalanges contre le gros des armées Impériales.

Un obstacle subsiste néanmoins toujours : le Krak des Trois Frontières. Le Juggernauth passe à l’offensive et la monstrueuse machine de combat ne prend pas d’assaut la Citadelle : elle la rase, purement et simplement. La garnison Impériale finit sous elle, écrasée et pulvérisée. Rien ne semble pouvoir stopper ce monstre invincible, dont la seule faiblesse est une relative lenteur. Si cette chose arrive devant Morgenstern, la messe sera dite…






« J’arrive, mon Coelionounet, tient bon ! » rugit le Prince Elfe Leaz, qui contre-attaque violemment pour dégager son amant alors que, ailleurs, ses troupes reculent toujours vers l’ouest pour éviter le blocage contre le fleuve Aurore : la pression des orques est devenu intenable sur ce front, malgré le départ du Marseillais.

A Morgenstern, c’est la panique, personne n’ignore la proximité des légions noires et les Impériaux semblent encore si éloignés. La colère gronde notamment contre le magicien blanc Chazam qui, arrivé en hâte dans la capitale, s’est enfermé dans la plus haute tour pour relancer inlassablement son appel magique, toujours en vain jusqu’à présent. Schnick et Athax, eux, utilisent plutôt leur magie pour accélérer le mouvement de certaines unités Impériales, envoyées bloquer l’avancée inexorable du Général Comeon.

L’Archimage Danton balance un mur de brumes toxiques contre les légions démoniaques puis prend la tête de la cavalerie du Reissland pour un assaut lancé en simultané avec le Vicomte Elvis, présent de l’autre côté des lignes ennemies : il faut à tout prix percer les lignes ! 4.000 démons protoplasmes sont isolés par l’offensive, mais, stupeur, leur cerveau animal ne sombre pas dans la confusion et la paralysie du fait de l’éloignement du gros du troupeau : cette résistance inattendue marque l’échec de l’offensive , le Vicomte n’est pas passé et sa situation devient plus qu’inquiétante.

[Danton]

Tour 8. La mort des héros




Le Magiocrate, rendu fou de rage par la farouche résistance de ses adversaires, ordonne une gigantesque offensive sur l’ensemble du front : « Dantooooon ! J’arrive, ta fin est proche ! ». Galvanisées par la fureur de leur chef, les légions noires emportent le village de Hurlemind, tandis que Comeon et Cypho poussent encore plus au sud, sans se soucier des autres troupes : des murs de brumes toxiques les séparent tant de leurs alliés que du gros des troupes Impériales. Si rien ne l’ arrête, la cavalerie lourde du Général Comeon sera devant Morgenstern dans moins de six heures…

Les légions démoniaques, elles, achèvent l’encerclement des troupes du Vicomte et deux des trois Princes Démons sortent des rangs pour affronter le valeureux Elvis : « L’heure de ta mort est arrivée, petit homme. Nul ne peut nous résister » ( de fait, les trois Princes Démons sont actuellement les meilleurs unités engagées sur le front, alors deux d’un coup…). « Pour le Reissland ! Pour la Lumière ! Chargez ! » rugit le Vicomte, nullement impressionné . Ses hommes sortent alors de leur prostration paniquée et hurlent à leur tour : tous se précipitent derrière leur intrépide Vicomte pour un ultime assaut. La charge des cavaliers du Reissland est irrésistible et 2.000 cavaliers démons sont balayés, mais les Princes Démons viennent mettre fin à cet héroïsme : le Vicomte Elvis finit par tomber sous leurs coups, non sans leur lancer un ultime cri de défi. Ainsi tomba le Vicomte Elvis, entouré de hordes de démons avides de sang .


Et, comme si cela ne suffisait pas, bien plus loin à l’est, les maléfiques Jagermeister et Ben Artistim utilisent leur magie pour rendre berserker 4.000 fantassins orques, qui mènent la charge et isolent le Prince Leaz et l’Abbé Général Coelio « Fuis, mon Coelionounet, fuis, je les retiens ! ». Et le Prince Elfe se précipite en beuglant contre les berserkers : des dizaines de coups le tailladent, mais le Prince refuse de tomber : « Pour moi, fuis, fuis ! ». Et alors que le Prince Elfe s’effondre, l’Abbé Coelio parvient in extremis à rejoindre les lignes elfiques. Mais comment va-t-il réagir à la perte de son amant, qui s’est sacrifié pour le sauver ? Ainsi tomba le Prince Elfe Leaz, qui sacrifia sa vie devant ses soldats pour sauver son amant humain.

Du val des brumes surgissent de nouveaux renforts pour Lemarseillais : les troupes ogres et les bugbours.





« Vengeance ! Vengeance pour le Prince Leaz ! » ordonne le Général Abbé Coelio, qui contre-attaque à la tête de ses troupes ( essentiellement des Elfes désormais) et massacre les 2.000 berserkers orques responsables de la mort du Prince Leaz. Avertis par magie de la folie meurtrière de l’Abbé, l’Archimage Danton réagit rapidement : « Qu’on lui envoi 4.000 cavaliers avec ordre de se replier vers Morgenstern avant qu’il ne soit trop tard. Il doit boucher la route aux non-humains qui s’avancent, pas périr dans un assaut suicide. Et… Que les cavaliers du Reissland se replient aussi, le lien avec les Marches d’Uzent ne peut être rétabli . Que la Lumière veille sur eux ». Dur, dur d’être commandant en chef des armées impériales, mais il faut bien quelqu’un pour prendre ces lourdes décisions. L’Archimage conjure une centaine d’élémentaires de terre pour couvrir la retraite.

Alors que Chazam sort enfin de sa tour et s’effondre sur le sol en souriant « J’ai réussi, ils arrivent ! », Marlouf, Otto et Schnick contre-attaquent avec violence avec tout ce qu’ils peuvent trouver sous la main : la cavalerie du Général Comeon est balayée, lui-même est encerclé et hurle sa haine : « Noooon, pas si près du but ! Tuez, massacrez, en avant ! »



Morgenstern va-t-il tomber aux mains ennemies ? A suivre

[Chazam]

Quel suspens, mais quel suspens!

[vince]

du grand choupinette, une nouvelle fois !!!!

Envoyé par Danton

Morgenstern va-t-il tomber aux mains ennemies ? A suivre

NON !! car le grand commandeur Vince , discret jusqu'ici, va entrer en action !!!

[Danton]

Patience



Je confirme que le Grand Commandeur Vince aura un rôle à la hauteur de sa Gloire Eternelle , son arrivée fracassante sera d’ailleurs comme un grand coup de pied au cul pour Marseillais ( qui a l’habitude car souvent, en GPO… ), mais ce n’est pas encore pour tout de suite. Il vient de Sisygie, ne l’oublions pas.