La partie navale

[Riwan]

Voici quelques descriptions assez precises, écrites par moi meme, pour a l'origine étoffer celle de para pour mon mod naval ( il verra peut etre le jour qui sais ). Je suis sur que certains apprendront des choses interessantes :


Description générale de la partie navale :


Ce domaine de recherche permet à une nation de développer sa puissance navale. Il permet de concevoir de meilleurs modèles et de nouvelles classes de navires, du lourd cuirassé au rapide croiseur de bataille, du porte-avions léger à celui d’escadre, du destroyer au sous-marin. Une marine forte est vitale pour un pays entouré par les eaux, ou dont les ressources en matières premières utilisées pour son industrie sont outre-mer, car le contrôle des mers permet un approvisionnement normal de ces ressources qu’elles proviennent des colonies ou du commerce. L'importance stratégique de la maîtrise des mers réside aussi dans la capacité à intervenir dans des zones qui sinon resteraient inaccessibles, et la possibilité de mener à bien un blocus. Ainsi, la supériorité permanente d'une flotte hostile fait surgir le spectre de l'invasion, et oblige à une protection coûteuse des côtes. Car finalement, ne dit-on pas que "les armées de terre sont les boulets tirés par la marine"?



les cuirassés :

Le cuirassé est le plus puissant navire de guerre moderne, caractérisé par un blindage et une puissance de feu supérieurs à tout autre navire. Il incarna la puissance navale des années 1860 à 1940. Comme son nom l’indique il est puissamment cuirassé, et il possède par le calibre très élevé de ses batteries une longue portée, ce qui le rend invulnérable en combat naval face aux autres types de navires. Néanmoins, les nouvelles technologies développées pendant la Première Guerre Mondiale auront raison de sa suprématie :

- le sous-marin, qui est le seul navire qui puisse ignorer le cuirassé, de plus il représente une grave menace à cause de son armement : la torpille.

- mais surtout l’avion, et son support maritime, le porte-avions qui bénéficie d’une allonge bien supérieur aux canons des cuirassés.

Malgré tout, bien escorté, il se révèle encore très utiles en de maintes occasions, et il représente un moyen très économique et efficace de bombarder des positions à terre. Le cuirassé est aussi appelé "bâtiment de ligne" car sa méthode d’engagement consiste à l’aligner pour que tous les canons de la bordée puissent tirer.



Le croiseur de bataille ( croiseur CC dans le jeu ) :

Parallèlement à l’apparition du Dreadnought, on voit la conception d’un nouveau type de croiseur avec une artillerie concentrée dans le calibre maximum pour détruire ses adversaires à la plus grande distance possible. Le blindage devait juste être suffisant pour résister à une artillerie moyenne qui équipait les croiseurs plus petits. Pour le croiseur de bataille, la vitesse est une protection, car c’est sa vitesse qui doit lui permettre de fuir tout combat inégal contre le lourd cuirassé. Par contre il vaincra aisément n’importe quel autre type de croiseur. Le croiseur de bataille connaîtra plusieurs succès au début de la Grande Guerre, mais sa mauvaise utilisation à la bataille du Jütland, ou les croiseurs de bataille britanniques seront en grande partie coulés, provoqua une augmentation du blindage de ces navires. L’apparition des cuirassés rapides dans les années 20 donna le coup de grâce de cette classe de navire de ligne. Néanmoins les allemands vont concevoir quelques bâtiments s’apparentant aux croiseurs de bataille pour mener une guerre de course contre le commerce anglais.


Le croiseur lourd ( BEP dans le jeu ( brigade d'éperonage particulière ) :

Le croiseur, abréviation de navire de croisière, constitue le bâtiment intermédiaire entre le lourd cuirassé, et le petit destroyer. Comme son nom l'indique, le croiseur est un navire à long rayon d'action, il peut donc "croiser" dans les mers lointaines pendant plusieurs mois. Il comble ainsi une des lacunes des cuirassés qui sont peu capables d’être envoyer loin de leur base. Multitâches, le croiseur sert à l’éclairage lorsqu’il est intégré à une escadre de ligne, à la guerre de course - ou guerre de croiseurs – avec des raids contre le commerce ou la défense de convois, et enfin le maintien de la présence dans les colonies lointaines. Le croiseur cuirassé est en quelque sorte un dreadnought miniature, il servait principalement à former les escadres d’outre-mer. En 1922, le traité de Washington créa la classe des croiseurs lourds, limitées à 10 000 t et un calibre maximum de 203 mm. De plus la limitation du nombre de navires de ligne eu l’effet imprévu de stimuler grandement la construction de ces "croiseurs Washington". Avec la guerre on fabriqua de plus grands croiseurs lourds, mais l’apparition du missile guidé signifia la fin de cette classe de navire au même titre que les navires de ligne.



Le croiseur léger :

Le croiseur, abréviation de navire de croisière, constitue le bâtiment intermédiaire entre le lourd cuirassé, et le petit destroyer. Comme son nom l'indique, le croiseur est un navire à long rayon d'action, il peut donc "croiser" dans les mers lointaines pendant plusieurs mois. Il comble ainsi une des lacunes des cuirassés qui sont peu capables d’être envoyer loin de leur base. Multitâches, le croiseur sert à l’éclairage lorsqu’il est intégré à une escadre de ligne, à la guerre de course - ou guerre de croiseurs – avec des raids contre le commerce ou la défense de convois, et enfin le maintien de la présence dans les colonies lointaines. Successeur du croiseur protégé, le croiseur léger type "Washington" est limité à 10 000 t et un armement de 155 mm au plus. Rapidement, la menace aérienne fit qu’on développa des croiseurs légers spécialisés avec de lourdes pièces anti-aériennes à double emploi. Ainsi ce croiseur sert principalement d’escorte lourde aux escadres.



Le destroyer :

Le torpilleur est rapidement apparu avec les premiers cuirassés à tourelles/barbettes à la fin du XIXe siècle. Ce petit navire rapide et maniable et peu coûteux était armé de torpilles qui étaient très efficaces contres les lourds cuirassés. Pour contrer cette menace, il fut conçu le contre-torpilleur ou destroyer, qui était armé d'un canon de faible calibre pour détruire les torpilleurs. Par la suite on donna au contre-torpilleur l'arme de son ennemi, à savoir la torpille. De plus les destroyers devaient être capable d’opérer avec la flotte, ce qui fait que ce navire était bien plus gros que son ennemi. Dès la Grande Guerre, la généralisation du danger sous-marin amena les destroyers à assurer la protection des escadres de ligne contre cette nouvelle arme. Avec l’apparition de la menace aérienne lors de la 2e Guerre mondiale, et la multiplication des armes à bord, on vît l’inflation du tonnage du destroyer, passant de moins de 1000 t dans les années 20 à 3000 t vers 1945. Le destroyer est donc le navire le plus polyvalent, l’escorteur multitâche vital de tout navire important, et sûrement le grand vainqueur sur mer de la 2e Guerre Mondiale après le porte-avions, alors que le règne du navire de ligne et des grands croiseurs prenait fin.



Le porte-avions :

Le porte-avions est une piste de décollage flottante. Il transporte une escadrille aéro-navale, rendant son rayon d’action bien supérieur à celui des canons de très gros calibre. La supériorité du porte-avions fut théorisée dans l’entre-deux-guerres, sa capacité à mettre en oeuvre une importante puissance aéro-navale de plus en plus efficace en faisait une menace constante pour les bâtiments de ligne et les forces terrestres, mais à cette époque le cuirassé était toujours considéré comme le navire de bataille principal. Tarente, mais surtout Pearl Harbor et la campagne du pacifique démontrèrentensuite très rapidement que le porte-avions surclassait toutes les autres forces de surface. Néanmoins, le porte-avions reste très fragile, et généralement, quelques bombes bien placées suffisaient à mettre hors de combat ce type de navire.




Le sous-marin :

Les sous-marins sont conçus pour voyager sous la surface de l’eau afin d’entreprendre des actions clandestines contre les autres unités navales. Leurs armes principales sont les torpilles, fatales à tous types de vaisseaux (porte-avions, cuirassés, croiseurs, cargos…), mais ils sont aussi équipés généralement de canons de faible calibre pour les attaques en surface. Ils sont particulièrement vulnérables face aux destroyers et aux avions torpilleurs, mais ne craignent aucune autre classe de navire. Ils ont eu leur heure de gloire pendant la grande guerre, et forcèrent les nations alliées à réhabiliter l’antique méthode de convoyage. La découverte de l’Asdic sonna théoriquement le glas de cette classe de navire, pourtant cette nouvelle technologie est encore peu fiable.