AAR Grece (par Franchil)

[Dandy]

Voici un aar recupere sur le cache de google. Il appartient a Franchil de decider ce qu'il veut en faire.




AAR avec la Grêce (en 1936), version 1.04 (avec mes petits évents…), niv difficulté max.

Ne pouvant rester sur une déception (cf. AAR avec l’Autriche), j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle partie avec la pauvre petite Grêce. Certains diront que je suis vraiment un psychopathe ou un maso, ils ont peut-être raison, mais je dois avouer que je trouve qu’il n’y a rien de plus jouissif que de résister à un ennemi qui vous est largement supérieur.
Voilà pourquoi j’ai choisi la grêce, sa stratégie défensive, son infanterie médiocre et sa technologie obsolète. Tout ceci en faisait le candidat idéal pour une de mes parties héroïques… Alors, c’est parti !


Le 1er janvier 1936 nous prenons le pouvoir, mais nous constatons que la situation du pays est pire que celle que nous imaginions. Nous devons donc le réorganiser de fond en comble, mais les moyens dont nous disposons pour cela sont plus que limités, notamment à cause du peu de ressources naturelles dont dispose le pays…

Ainsi, nous commençons par réorganiser nos forces militaires, car nous savons que certains de nos voisins ( l’Italie entre autres, qui occupe des iles grecs) aimeraient bien récupérer une parties de nos provinces nationales. Nous répartissons donc nos forces afin de protéger la frontière nord et les provinces où des ennemis pourraient tenter un débarquement (celles avec des plages).

En parallèle, nous lançons la construction de forteresses terrestres(car seule la province de thessalonik en est pourvue avec un niv 5), forterresse maritime (en crète au cas où nous sommes contraint de nous y replier pour poursuivre le combat pour le salut national), et d’industries.
De même, nous devons investir dans la recherche de technologie militaires car les caractéristiques de notre infanterie font peine à voir :
1 (en attaque dure)/ 2 (en attaque contre des cibles vivantes)/ 7(en défense)/ 35(en organisation).
En tout nous disposons de 15 divisions d’infanterie seulement, plus 1 de cavalerie. C’est peu, mais nous devrons nous en contenter pour l’instant car nous n’avons pas les moyens d’en construire d’autres…
Et au niveau maritime nous avons uniquement 2 transports, 1 vieille flotille de destroyer, et un sous-marin d’avant guerre. Tandis que notre aviation est inexistante.

Notre production n’est que de 26 points malgré la nomination d’un nouveau ministre ayant permis de la faire augmenter de 15 pour cents. Elle est si faible que nous sommes contraint de laisser notre production de ravitaillement dans le rouge afin de faire face à nos autres développements en cours.

Sur le marché des matières premières nous échangeons plus que nous produisons afin de nous constituer quelques réserves. Ainsi, nous obtenons 50 charbon contre 50 pétrole, et 5 acier contre 5 pétrole (car le pétrole peut être transformé en caoutchou à moindre cout que l’achat du caoutchou qui est hors de prix…).


Le 8 mars 36 nous apprenons avec stupeur que les allemands ont réoccuper la Rhénanie violant ainsi le traité de Versailles sans que les Alliés ne réagissent. Ceci n’annonce rien de bon…

Le 1er juillet nos premières constructions s’achèvent, mais nous en lançons de nouvelles immédiatement.
Mais c’est en ce merveilleux mois de juillet qu’un bien triste événement se produit : une effroyable guerre civile éclate en Espagne entre les nationalistes de Franco, et le camp républicain (formé des communistes, socialistes, centristes…).




Très rapidement les nationalistes reçoivent le soutien de l’Italie et de l’Allemagne, alors que tout le monde semble abandonner les républicains à leur triste sort puisque même les soviétiques choisissent de ne pas les aider.
Décidément, en cette année le camp de la paix et de la démocratie est sérieusement malmené, puisque l’Italie annonce au monde l’annexion de l’Ethiopie…
Et en Espagne, on voit mal comment la victoire pourrait échapper à franco qui a su rallier une grande partie de l’armée espagnole.
Mais contre toute attente, les républicains, faisant preuve d’une incroyable détermination, résistent brillamment aux premiers assauts.
Pire encore, à la fin aout c’est même l’Espagne républicaine qui prends l’initiative, et qui progresse rapidement avec ses 14 divisions contre les 11 div restant aux franquistes.
Pour les républicains, les succès s’enchainent à une vitesse impensable : le 21 septembre ils anéantissent la poche nationaliste de malaga, ce qui signifie que les nationalistes ne controlent plus que le nord.
Mais Franco n’est pas encore vaincu, il dispose encore de 8 divisions valeureuses. C’est ainsi, que le 1er octobre, alors que les républicains fêtaient encore leur première grande victoire, les armées nationalistes déferlent à l’est et coupent barcelone de tout ravitaillement.
C’est une bien mauvaise nouvelle, et l’on ignore si les braves républicains parviendront à reprendre le dessus, sans la moindre aide extérieur.
Mais après d’âpres combats, les républicains repoussent leurs ennemis, qui sont obligés de se replier à Burgos, acculés de toute parts. Pourtant, Franco refuse la capitulation, et c’est alors un long siège qui se prépare…


En novembre 36 nous avons une très mauvaise surprise : une pénurie de pétrole fait flamber les prix. Nous devons donc réviser nos échanges. Et après quelques savants calcul nous optons pour un échange de45 charbon contre 15 caoutchouc, car nous n’avons pas le choix.
Mais en décembre les choses s’aggravent car désormais il nous faut 4 charbon pour obtenir 1 caoutchouc, cependant l’offre de pétrole remonte et nous en échangeons de nouveau un peu contre de l’acier. Mais par la suite les échanges bougeront beaucoup, et plus d’une fois nous serons obligés de réviser nos parités d’échange…



1er janvier 37 : rien de nouveau si ce n’est que nos recherches ont progressé à grands pas, et désormais les valeurs de notre infanterie sont de 2/5/8/ 35 en org.
Cependant, la recherche de l’armement c3 de terrain piétine car nous sommes incapables de réunir les 25 points nécessaires…


Le 19 juin 37 le japon déclare la guerre à la chine espérant ainsi s’approprier les richesses naturelles de son voisin. Encore une mauvaise nouvelle…
Mais tout n’est pas si noir, puisque le 20 juin 37 les républicains annoncent qu’ils ont triomphé !!! Oui, la liberté du peuple espagnol est sauve, mais il l’a conquit chèrement et tout seul car les démocraties voisines étaient trop laches pour lui venir en aide…


Le premier janvier 38, nous poursuivons nos constructions, et nous avons la joie de découvrir (enfin) l’armement c3…

Mais c’est avec beaucoup d’inquiétude que le 1er avril 38 nous apprenons que l’Allemagne réalise son Anschluss en annexant l’état souverain d’Autriche. Décidément, l’ambition d’Hitler n’était pas seulement de devenir chancelier allemand… Nous alarmons les Alliés, mais ceux ci font la sourde oreille et ils se contentent de protester mollement, ce qui les ridiculisent encore plus…

Pendant ce temps, à l’est les envahisseurs japonais progressent à vive allure en chine, et le 17 juillet c’est Nankin qui tombe entre leurs mains. Mais le monde apprend alors avec effroi de quoi sont capables les nains démoniaques puisqu’ils massacrent des milliers de civils innocents... Mais la chine organise sa résistance en se réfugiant dans les montagnes de l’ouest (cf. l’évent résistance chinoise).

Mais une petite éclaircie arrive enfin dans ce ciel bien sombre, car Hitler qui revendiquait les provinces des sudètes tchèques après avoir discuté avec les Alliés lors de la conférence de Munich est obligé de renoncer à toutes ces prétentions. Ainsi, les tchèques ne connaitront pas le triste sort des autrichiens…




Le 1er janvier 39, notre production atteint enfin 30 points, notre instabilité n’est que de 3, et notre manpower atteint 266 !!!
De plus, notre infanterie atteint un niveau acceptable (mais moindre que celui de nos rivaux) :
3/7/10 /35 en org
En ce début d’année le monde semble paisible, mis à part en Asie où les japonais opèrent une incroyable percée dans les montagnes chinoises de l’ouest, mais les nationalistes chinois tiennent toujours le sud du pays, et en février ils lancent une contre offensive qui leur permet de reprendre Lanzhou (leur capitale)… La chine na donc pas encore dit son dernier mot…

Mais l’arrogance d’Hitler n’a pas disparu après son échec de Munich, bien au contraire puisqu’il obtient Memel de la frêle Lituanie le 24 mars 39.


En avril 39 nous lançons enfin la construction d’infanterie (3 serons prêtes en juin), car la tension semble monter entre les Alliés et l’Allemagne qui exprime désormais publiquement ses vues sur Dantzig, une province polonaise qui permettrait de réunifier le Reich en un seul bloc.
La diplomatie bat alors son plein, mais un accord inattendu intervient à ce moment, cependant ce n’est pas entre l’Allemagne et les Alliés, mais plutot entre l’Allemagne et l’URSS, car les deux états (pourtant ennemis idéologiques jurés) concluent un pacte de non-agression. Ainsi, Hitler a les mains libres pour s’occuper du problème de Dantzig et certainement de la Pologne du même coup…
En effet, le 30 aout l’Allemagne adresse un ultimatum à son voisin : Dantzig ou la guerre !
La pologne refuse obstinément, et ce sera donc la guerre. Mais au pied du mur les Alliés hésitent finalement à s’engager dans un conflits où leurs intérêts directs ne sont pas en jeu, et c’est ainsi qu’ils abandonnent la pologne. Celle-ci devra donc affronter seule l’ogre allemand, en ne se faisant guère d’illusion sur l’issue du combat… Le lendemain les hongrois en profitent pour s’allier à l’allemagne. Les bulgares en feront de même à la mi-septembre, et l’Italie le 23).
Comme on pouvait s’y attendre, le troisième Reich prend immédiatement le dessus…
Mais au même moment, l’Urss obtient de la roumanie qu’elle lui cède 2 provinces frontalières, et elle annexe purement et simplement la petite estonie, et la Lettonie subira le même sort en octobre…

Et le 2 octobre 39 l’Allemagne annexe à son tour la Pologne, mais finalement l’Urss obtient la partie est du pays conformément à une clause du pacte qui était restée secrète jusqu’à présent…





A ce moment les tensions semblent retomber maintenant que les prédateurs russes et allemands ont obtenu ce qu’ils désiraient ; alors qu’en asie la japon progresse toujours, lentement mais sûrement.
Pourtant, c’est à ce moment qu’éclate une nouvelle crise…


A suivre...



Je vous avais quitté en plein suspens, et certains ignorent toujours de quelle crise je voulais parler… Eh bien, le 14 novembre 39 l’Urss attaque la finlande après avoir en vain revendiquer certaines provinces frontalières sans grande valeur.
L’issue de cette guerre ne semble guère faire de doutes, pourtant contre tout attente alors qu’on les prenait pour des laches, les Alliés déclare la guerre à l’Urss pour disuader tout état de procéder à ce type d’agression contre un de leur voisin.
Cependant les affrontements entre les alliés et le kominterm sont plus symbolique qu’autre chose car ce sont surtout les pauvres finlandais qui supportent le courroux russe… En effet, les combats sont très violents et les troupes finlandaises, bien que faisant preuve d’une exceptionnelle bravoure, ne peuvent pas faire le poids face à la supériorité numérique des russes…

Pendant ce temps l’Axe se renforce en voyant arriver la yougoslavie le 15 décembre39, et la Roumanie le 7 janvier 40…

Plus les mois s’écoulent et plus les mailles du filet paraissent se reserrer. Nous sommes certains que tôt ou tard une grande guerre éclatera, nous ignorons seulement qui seront précisément les camps en présence. Cependant, le dessein s’éclaircit peu à peu… Et nous prenons maintenant conscience que quoi qu’il arrive nous ne pourront pas y échapper. Nous aussi nous devrons choisir notre camp. Mais qui ?
Le kominterm et ce fou de Staline, il n’en est pas question !
Les Alliés ? Oui, mais l’angleterre occupe toujours chypre (1 prov nationale grec), et les Alliés sont en guerre contre l’Urss, et surtout nous serions la cible de l’Axe (dont beacoup de nos voisins sont désormais des membres) si une guerre éclate avec l’Allemagne…
L’Axe ? Ainsi, nous ne craindrions plus rien de nos voisins, nous pourrions même peut-être obtenir les iles grecs de nos alliés italiens, et nous aurions comme objectif la turquie. Pourquoi pas ? Mais, pour l’instant nous préférons encore réfléchir et voir comment les choses évoluent avant de prendre une décisions aussi grave…


Mais coup de théatre le 25 avril 40 alors que la finlande était sur le point de s’écrouler, car celle-ci reçoit finalement une proposition de paix honorable où elle ne céderait que les fameuses provinces sans valeur. La finlande s’empresse d’accepter. Mais, les Alliés, quant à eux demeurent en état de guerre contre l’Urss, même si celle-ci est stérile car les combats sont uniquement maritimes…

Début aout 40 nous disposons maintenant de 15 infanteries supplémentaires en réserves, et nous nous interrogeons de + en + sur notre avenir. Et pour la première fois nous songeons à attaquer notre faible voisin albanais car son sol renferme de très grandes quantités de matières premières. Cependant, nous ne pouvons pas nous permettre une telle folie car cela constituerait un bon prétexte pour l’Axe de nous attaquer. Ainsi ,nous continuons tranquillement de renforcer nos défenses (notamment Ionia où notre forterresse atteint maintenant un niv 5).

Et le 30 aout 40 nous apprenons enfin une bonne nouvelle : les Alliés ont engagé des pourparlers avec l’Urss dans le but de négocier un cessez-le-feu (cf. mon évent paix entre l’urss et les alliés). Et par chance les belligérants aboutissent à un accord mettant fin à cette stupide guerre qui n’avait même plus de raison d’être puisque la finlande avait survécue…

Mais c’est alors qu’une terrible nouvelle nous parvient…


La suite demain...



Voilà la suite…


Le 1er septembre 40, alors que tout le monde pensait que les esprits belliqueux étaient enfin apaisés, nous apprenons que l’Allemagne (et donc l’Axe) vient de déclarer la guerre aux Alliés… La voici donc cette guerre que l’on redoutait tant…

Sur le papier les forces des deux camps semblent équilibrés car la France dispose de 97 divisions terrestres et l’Angleterre 102 ; alors que l’Allemagne en a 150, l’Italie 70, la roumanie 35 et la yougoslavie 24…
Mais sur le terrain les choses sont différentes car les allemands disposent d’une supériorité technologie écrasante en matière de technologie militaire…

Le 4 septembre l’Allemagne attaque la Belgique (23 divisions) et le Luxembourg (mais pas la hollande pour l’instant…).
Après d’intenses combats les allemands et leur 204 div (car envois de corps expéditionnaires par leur alliés) s’emparent de Nancy, mais les français et anglais disposent toujours à eux 2 de + de 220 unités terrestres (mais beaucoup des troupes anglaises sont encore de l’autre coté de la Manche…).
Dès le 6 octobre 40 la Belgique est totalement balayée, et le 15 octobre Chaumont et Sedan Tombent. L’avancée allemande semble alors inexorable, et les forces de l’Axe déferlent sur la France… Le 4 novembre Vichy est prise à son tour…




A ce moment, les japonais impressionnés par la victoire éclaire de l’Allemagne accepte de rentrer dans l’Axe ! C’est un coup dure pour l’angleterre qui ne s’était pas du tout préparée à une guerre en Asie…
De même, nous sommes ébais de constater que les tchèques, qui avaient pourtant bien failli être avalée toute crue par Hitler, ont finalement (eux aussi) rejoint l’Axe. Les fous, ils ont vendu leur âme au diable tout cela pour préserver leur petite sécurité. Prions pour ne jamais être contraint à une telle bassesse, que dis-je, une telle trahison !


Et le 17 décembre 40 la France, à genou, demande l’armistice à l’Allemagne. Cette dernière accepte mais à quelles conditions… La France devient l’ombre d’elle même. Elle devient la France de Vichy. Ainsi, elle n’a même plus le droit d’entretenir son armée comme elle le souhaite, et pire encore tout le nord de la France et les cotes de l’ouest sont sous contrôle allemand. Mais la France de vichy conserve tout de même les colonies, dont l’indochine.
Décidément, cette paix la France l’a vraiment payé cher… Trop cher d’ailleurs pour certains patriotes français (comme un obscure général De Gaulle) qui rejettent cet accord et décident de poursuivre le combat aux cotés de leur allié anglais… Ces derniers se réunissent ainsi en angleterre et dans les colonies françaises d’outre mer avec seulement une dizaine de divisions fidèles…




Une autre mauvaise nouvelle tombe à la veille de la nouvelle année, le 30 décembre 40 le Japon fait pression sur le Siam et obtient finalement que celui-ci rejoigne l’Axe. Voilà encore un nouvel adversaire contre la pauvre angleterre en Asie… Mais le pire est encore à venir sur ce continent…


En ce début d’année 1941 les choses semblent s’être calmées en Europe car l’Allemagne contrôle maintenant la France et les troupes Anglaises ont du être rapatriées sur leur ile pour prévenir une éventuelle invasion teutonne…
Cependant, Hitler n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, il veut avoir une main mise sur le continent tout entier. Et c’est ainsi que le 18 janvier il attaque simultanément le Danemark et la Norvège.
La paisible Danemark est incapable de faire face et dès le 5 février il est annexé par l’Allemagne.

Tandis qu’en Asie, le Japon anéantit les dernières forces chinoises, et il annexe la Chine le 8 février 41. Désormais l’angletterre n’a plus que ses alliés australiens, sud africain et néo-zélandais pour lui permettre de résister à la déferlante japonaise. Sa tache s’avère donc très difficile, nous n’aimerions pas être à sa place...





Pour nous, tout se passe bien, nos voisins semblent nous avoir oublié et nous ne nous en plaindront pas… Mais c’est à ce moment, qu’en pleine nuit, le 2 mars 41, un évènement préoccupant se produit en yougoslavie : un coup d’état anti-fasciste est en train de se dérouler chez notre voisin (cf. évent yougoslave d’orion).
Le putch a réussi, et au matin la yougoslavie se retire de l’Axe ! Selon nos agents hitler est furieux et sa réaction promet d’être explosive.
Ainsi, nous sentant nous aussi menacés par l’arrivée éventuelle de soldats allemand à notre frontière, nous décidons de déployer toutes nos infanteries de réserve à la frontière. Nous nous préparons au pire…