La guerre du Pacifique
Russes et Japonais se regardent et se défient, mais le mauvais temps calme leurs velléités. Tokyo en profite pour escorter lourdement ses convois, Moscou pour faire avancer ses renforts. Enfin, une accalmie et l’Armée Rouge passe sans attendre à l’assaut des montagnes de Manchourie. Après une grande bataille aérienne où les Soviétiques surprennent par leur pugnacité (et surtout leur nombre…), Joukov lance ses hordes et avance dans les montagnes. Au Japon, c’est l’inquiétude : une fois les montagnes dépassées, comment arrêter l’inexorable marée ? Terauchi se retranche derrière le Songhua, ce grand fleuve étant avec les montagnes son meilleur espoir. L’autre est l’envoi massif de renforts venus de Chine, mais le général Morisson refuse d’abandonner son rêve : il faut achever le serpent chinois avant de se retourner contre l’ours Soviétique puis contre les méprisables fourmis occidentales. Etape indispensable de ces projets ambitieux, prendre Chungking, la capitale des chinois nationalistes. Celle-ci est bombardée puis les fantassins chargent ! Mais les troupes du Mikado refluent, c’est l’ échec…
Conclusion du tour
La chute de Suez est particulièrement navrante, juste au moment où l’étau se resserre sur Gibraltar, c’est une bouée d’oxygène pour l’Angleterre, qui ne risque plus de perdre le contrôle total de la méditerranée pour le moment, mais c’était prévisible : non seulement le Reich n’intervient pas sur ce front, mais en plus l’Italie a concentré le gros de ses forces aéro-navales sur le front d’Espagne. C’est un choix, je connaissais les risques. Dans le pacifique, c’est une course contre la montre : mon seul espoir d’endiguer la marée Soviétique passe par l’écrasement rapide de la Chine.
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