Afficher un message
  #5  
Vieux 16/03/2011, 14h52
Avatar de marlouf
marlouf marlouf est déconnecté
Fan club La Tenaille Forever
 
Date d'inscription: août 2005
Localisation: Pôris
Messages: 3 697
Par défaut

A 10h15, alors que la bataille a commencé 2 heures auparavant, la cavalerie française fait une importante percée dans notre ligne de défense, en son centre. Quelques artilleurs ont bien le temps de faire une dernière fois feu sur les troupes qui déboulent avant de chercher à s’abriter. Nos pièces ne serviront dés lors plus et tous nos artilleurs sont massacrés ou mis en fuite dans els minutes qui suivent.




L’hémorragie au centre est importante, d’autant plus que notre armée est désormais virtuellement coupée en 2, au moment où les Français comment à faire également pression sur le Goumont et Papelotte. Une grande partie de nos forces sur la crête est alors mobilisée pour écraser la percée française et tenter de piéger toute la cavalerie ennemie concentrée en un seul point. 6 lignes d’infanterie sont mobilisée pour faire barrage et abattre un déluge de feu sur les flancs de la cavalerie adverse tandis que quelques unités sont vont, baïonnette au canon, attaquer l’ennemi au corps à corps afin de maintenir dans cette nasse.




Plus au sud, les troupes positionnées à Papelotte sont assiégées par deux lignes d’infanterie française, tandis que d’autres unités déboulent à proximité. Nous n’avons pas alors les moyens d’envoyer de réels renforts sur place tant la pression est grande au centre, ou une grande partie de nos unités sont cannibalisées par le combat contre l’infanterie française. A Papelotte, les hommes commencent à tomber, et les premiers rapports semblent montrer qu’il en est de même au Goumont, où 2 régiments français commencent à faire feu. Au centre, ce ne sont pas moins de 4 régiments qui se rapprochent dangereusement de la Haye Ste.




A 11h40, la tactique employée contre la cavalerie française porte enfin ses fruits : nos grenadiers surgissent dans le dos des derniers hussards et décharge des salves meurtrières.




Dans une épouvantable odeur de cordite et un amas de corps enchevêtrés, la totalité de la cavalerie française est massacrée, n’ayant pu être rejoint à temps par les régiments à pieds. Nos pertes sont épouvantables, mais l’intégrité de la défense prussienne est restaurée. Surtout, nous disposons toujours de cavalerie là ou les Français ne peuvent plus agir en profondeur. A 12h, vont alors commencer des assauts dévastateurs au corps à corps sur nos positions retranchées dans les 3 corps de ferme.
Réponse avec citation