Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 20/03/2012, 00h10
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Alors que les ailes françaises commencent à se former, les Anglais décident de tâter le terrain. Sir James Basileon Coelio, qui tient le plateau de Bergen, fait envoyer un unique régiment au centre, du côté du maréchal Ney, jusqu’à ce que toutes nos positions lui soient dévoilées.





Le feu de nos 20 piéces d’artillerie se concentre sur cette formation, avant que les salves de nos fusillers de ligne et une charge de cavalerie ne terrasse le petit groupe d’hommes. Ceux qui refluent éventent néanmoins notre dispositif auprès de l’Etat Major anglais. L’aile gauche française, dirigée par Lilan, est arrivée en lisiére du bois de Goosemoor, et attend le signal indiquant que sur l’autre aile, le général Darthmath aura positionné ses forces en vue d’un assaut coordonné qui diviserait les forces britanniques. Mais Sir Coelio prend les Français de cours en faisant donner les howitzers à l’orée de la forêt.





En explosant en vol ou au sol, les obus lancent des shrapnels qui viennent frapper les arbres, mais aussi les hommes. Plus le temps d’attendre une éventuelle coordination avec Darthmath, Lilan fait avancer tous ses hommes à travers bois pour éviter que le carnage ne se prolonge.





6.000 français s’enfoncent dans les taillis avant d’en sortir, côté anglais, avec des pertes substantielles dues à la canonnade anglaise. Une compagnie de howitzer est prise à revers et a tout juste le temps de lancer une salve sur l’infanterie française qui la charge.





Toute une ligne de fantassins s’effondre, tandis que leurs camarades les enjambent pour courir sus aux canons anglais. La batterie est enlevée, les derniers artilleurs font sauter leur pièce avant que les Français n’aient la possibilité de s’en resservir. Une batterie enlevée, oui, mais encore d’autres derrières, qui continuent le massacre. D’autant plus que les Anglais ont adroitement manœuvré.
Sur leur flanc gauche, Sir Peregrine Aheuc fait donner une partie de la cavalerie afin de demeurer maitre de la colline de Krainhöppen , empêchant une rapide progression des troupes du général Darthmath. Quand les dragons sont enfin laminés, toute l’aile droite française a perdu une heure précieuse pendant laquelle Lilan s’est retrouvé seul contre l’énorme masse britannique.





Que peuvent faire 15 régiments d’infanterie quand en face, on lui en oppose 25, avec un soutien artillerie conséquent ? Des saignées sont opérées dans les rangs français, les explosions empourprent l’horizon et de véritables cratéres d’obus apparaissent à la surface du sol.





« Tenez bon ! » hurle le général Lilan tandis que ses hommes sont fauchés. Un régiment français cède, puis un deuxième. « En avant ! » exhorte Charles Henri Lilan, et de toutes ses forces l’infanterie française continue sa poussée. Sur un terrain minuscule, ils ne sont plus que 4.000 français face au double d’Anglais





Après échange de salves, les masses se percutent avec rage. Des hommes, percés de toute part, hurlent avant de s’effondrer et d’être piétinés par leurs compagnons d’arme. On se bat à la baïonnette, au sabre, à coup de crosse même.





Enfin sur l’autre flanc, le général Darthmath s’empare de la colline et, sans s’occuper des quelques éléments isolés anglais qui sont désormais derrière les lignes, vient prendre à revers le camp anglais et permet à l’étau de se desserer autour des troupes du général Lilan. Ce sont désormais les Britanniques qui sont en danger, pressés d’un côté par les troupes épuisées, mais toujours combatives de Lilan,et de l’autre par les troupes fraiches et remontées de Darthmath.





Sir Aheuc Peregrine fait reculer les Scot Greys et ce qui peut encore être sauvé de la cavalerie anglaise, tandis que le lieutenant-général James Basileon Coelio assure sa sécurité en permutant les red-coats en premiére ligne. Vient le moment ou l’évacuation générale doit etre donnée, elle sera assurée par le sacrifice des milices anglaises qui permettent à l’infanterie de ligne et aux grenadiers de reculer jusqu’au village, ou des batteries positionnées là empêcheront toute progression française.

A la fin de la journée, les Anglais se retirent au nord et progressent vers la côte. Ils ont perdu prés de 7500 hommes, contre 5500 côté français.





Ney prend aussitôt en chasse l’armée anglaise, avec une force réduite de 6.000 hommes. L’avant-garde française rattrape les Britanniques, occasionnant 1500 morts de plus côté britannique, contre 1200 pertes françaises supplémentaire. Les troupes étant épuisées, Ney donne l’ordre d’arrêter l’avancée. Les Anglais, étrillés mais qui ont quand même réussi à tenir la dragée haute à un adversaire numériquement supérieur, tout en évitant de perdre leurs propres formations d’élite, rembarquent en abandonnant le province d’Hanovre aux Français. La guerre sur le continent se continuera donc en Italie, pour la conquête de Naples.

A la mi-juillet, l’aide de camp du général Rynier vient le réveiller dans sa chambre du Palais des Normands de Palerme. Dans la salle principale, il retrouve le nouveau roi des Deux-Siciles, Manu Militari, toujours peu habitué au rôle qu’on veut lui faire jouer. « Et bien ? » s’enquiert le général. Par l’une des fenêtres, on lui montre du doigt les voiles qui se détachent au loin sur la Mer dans la lueur du soleil levant.
« Voiles françaises en approche, non ? » interroge Reynier


On hésite à lui répondre. Voiles françaises, oui, mais qui s’éloignent. A bord, le colonel d’Aspar (aka Prince du Rocher) mais aussi ses proches, le colonel Thrawn et tous ses grenadiers de la Garde, l’intégralité du régiment du colonel Elvis Gérard, une partie de l’artillerie de Bismarck qui a pu etre entreposée sur les navires sans attirer l’attention, les chasseurs de Kara d’Iskandar et du cpitaine Tahiti Bob … Tous sont partis pour, selon les souhaits du roi d’Andalousie, sauvegarder ces terres françaises contre le danger espagnol.
« Mais les Espagnols ne sont pas en guerre contre nous ! » s’écrie, désemparé, le général. S’ils ne le sont pas, le Prince d’Aspar le leur fera savoir avec tous les moyens français qu’il a pu réquisitionner au dépend de l'armée d'italie. A Palerme, les soldats restés pour combattre avec le général Reynier regardent les navires disparaitrent à l’horizon.




La journée sera belle, mais Reynier n’a plus de flotte pour passer le détroit de Messine, et quant aux hommes, il lui en reste peu après le départ d’Aspar et ses troupes. Un homme lâche un juron avant de s’écarter. Le colonel Gaspard Sentenza, qu’on n’avait pas mis dans la confidence et qui aurait bien aimé lui aussi saisir sa chance en Espagne.
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