Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 28/02/2012, 12h59
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Pax Rodoïa !

La fin de l'année 1806 s'écoule tandis que l'Empire fête la paix retrouvée dans ses frontiéres. Certes, l'Angleterre continue la guerre, mais elle est uniquement navale pour l'instant. Quelques corvettes anglaises mettent à mal le commerce français en Afrique du Nord, aussi l'escadre de Villeneuve, renforcée désormais par 6 imposants vaisseaux de ligne, quitte la Bretagne à destination de la Méditerranée. Les prochains combats les plus importants pour l'Empire se feront là, et un support naval ne sera pas de trop. Les Suédois accepteront rapidement par la suite un traité de paix avec la france, puisqu'ils ne comptent plus d'allié d'importance en EUrope continentale. Quant à la Sicile, elle refuse obstinément de se rendre et agite l'idée d'indépendance italienne, poussé en cela par le Pape. Masséna quitte donc Venise pour la frontiére avec le Vatican, histoire de montrer que si la France est la fille ainée de l'Eglise, elle n'hésitera pas à gifler un parent considéré comme désormais trop intrusif. Des mots s'échangent, les armées françaises font le blocus de l'Etat papal, mais la guerre n'est officiellement pas entamée.

Rodo en profite, aprés l'inauguration de l'Arc de Triomphe, pour réorganiser économiquement l'Empire. Les bases sont saines, l'armée peut facilement recruter le double des effectifs actuels, la seule ombre au tableau étant les raids anglais qui, d'un mois sur l'autre, peuvent nous couter la bagatelle de 4.000 piéces d'or


Bilan financier au 1er décembre 1806, avant la paix avec l'Autriche et la Suéde


On lance aussi les premiéres etapes d'une véritable révolution industrielle en Europe : les mineurs sont envoyés par dizaines de milliers extraire les richesses du sol pour apporter un nouvel élan à l'Empire. Partout également, on répare ce qui a été détruit par 2 ans de guerres et de sabotages. Et on décide de ne plus laisser aucune impunité face à ces actes de terrorisme.




Il ne s'agit finalement que de continuer la guerre, mais par d'autres moyens, tout en évitant de relancer une nouvelle coalition. La Prusse peut sembler affaiblie territorialement, mais sa force est encore surprenante et c'est surtout, actuellement, la seule nation capable de rivaliser sur le terrain avec nos généraux. On tue donc en sourdine, de chaque côté de la frontiére. La Prusse perd deux espions, on en perd un et une mine d'or est "accidentellement" détruite en Moravie. Rodo ne peut cependant rester en place et quitte de nouveau Paris. Ney est à Berlin, Murat en Silésie, Rodo arrive à Vienne, trois armées vigoureuses qui agiront selon les circonstances.

L'Europe semble effectivement entrer dans une nouvelle phase de déconstruction, où les choses se font sous le regard de l'Empereur.

Le général Reygnier et les troupes françaises, renommées "armée d'Espagne", sont reçues à Madrid par le monarque Charles IV, qui monnaye durement le passage de Reygnier jusqu'à Gibraltar. On apprend que l'Espagne a de nouveau déclaré la guerre au Portugal, malgré l'arbitrage qu'avait fait Rodo lors de la paix d'Amiens en 1802. Le roi d'Espagne demande des gages de l'amitié française, on l'assure qu'on l'aidera peut être par la suite. une action victorieuse française, pourquoi pas, voilà qui permettrait de mettre un monarque ami sur le trône portugais, et pourquoi pas un Français ... Reygnier poursuit sa route jusqu'à Gibraltar, caressant des rêves d'extension dans la région, quand la nouvelle tombe : les armées portugaises, malgré le financement de Londres, sont tombées ! Le Portugal est rattaché à l'Espagne, ce qui fera éclater de fureur l'Empereur.



La couronne du Portugal échappe à la France. Il faudra corriger cela ! L'Etat Major devra mettre en place un projet pour l'Espagne. Des dates ? Il y a temps à faire au sud ... quelques mois, un semestre, fin 1807 au plus tard ... le temps de s'occuper de Gibraltar, des Royaumes d'Italie et de sécuriser toute la Méditerranée ...

L'autre nouvelle d'importance, en ce mois de février 1807, c'est l'effondrement annoncée de l'Empire ottoman. La poussée austro-russe est trop forte pour les Ottomans, qui peu à peu doivent reculer face à François II et au Tsar Alexandre. Des émissaires dans la région annoncent la situation perdue, les provinces tombent les unes aprés les autres, les armées russes s'emparent même d'Athénes, faiblement défendue ... La ville de Salonique résiste vaillement, on s'étonne du courage des autorités locales alors que les armées ottomanes refluent. On annonce qu'un Français a remotivé les milices de la ville tandis que les troupes réguliéres, elles, cavalaient à l'est pour protéger Constantinople. L'affaire fait grand bruit, la Russie menace de former une nouvelle coalition avec l'Angleterre, la Prusse et l'Autriche si on n'exfiltre pas ce diable d'homme qui n'a rien à faire dans les affaires grecques. Des émissaires de Paris sont envoyés en pourparlers à Salonique et on découvre la vérité : Homére J. Bartimeus !

Le capitaine a miraculeusement survécu au naufrage de son navire et, avec 2 autres marins, a pu rejoindre les côtes de Capadoce. Rembarquant pour l'Europe a bord d'un navire de commerce faisant escale en Grêce, il s'est retrouvé en plein assaut des Russes et trouvé sur terre la même hargne qu'il montrait déjà sur les Mers.

Les journaux font leurs grands titres sur le héros, qui refuse d'abandonner Salonique aux Russes. La médiation française permet d'évacuer les Turcs qui le souhaitent, tandis que les Grecs se demandent ce qu'ils vont bien pouvoir gagner à une occupation non plus ottomane, mais russe. Quant à Bartimeus, c'est à coup de menaces et de cajoleries qu'on arrive enfin à le faire quitter la ville, à bord d'un navire qui devra rejoindre l'escadre de Villeneuve, où le capitaine pourra prendre le commandement d'un trois-ponts, au côté de Bob Terrius et Patrick de Whatman.


Salonique, célébrant le héros français

Enfin, fin février, l'armée de Reignier arrive à proximité de Gibraltar. Pour motiver ses troupes, le général s'écrie "Ce soir, le premier qui entrera dans la ville sera Roi !" Les navires anglais quittent le port tandis que les Anglais en garnison acceptent le combat.


Même si elle n'est pas encore totalement aguerrie au feu, les Français disposent de l'armée la plus solide actuellement disponible : 60 canons lourds, 750 cavaliers d'élite, 2800 chasseurs et autres flanqueurs, 4800 infanterie de ligne (qui vient tout juste de finir ses classes) et 2400 grenadiers. il y a certes beaucoup de bleu, mais aussi nombre de grognards et d'unités de la Garde.
Les Anglais, eux, ne disposent pas de canons, mais d'une cavalerie nombreuse (2100 hommes) et d'une puissante infanterie (10.000 hommes) comptant en son sein certaines des meilleures compagnies du Royaume d'Angleterre...


Plan général de la bataille de Gibraltar, 28 février 1807
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