Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 26/02/2012, 17h36
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Il faut sauver le soldat Ney ! Mais comment ?

On ne ne peut intervenir contre les Prussiens dans l’intervalle, alors l’adjudant-commandant Moradim, proche de Talleyrand, suggère d’isoler les Prussiens afin de leur faire croire à une défaite imminente et de précipiter leur retrait du conflit. Une intoxication grandeur nature, mais qui nécessite un geste fort. Ce qu’on tient du côté de Rodo, puisque l’Empereur se lance à l’assaut de Prague, bien décidé à emporter la ville et briser ainsi toute vélléité autrichienne en Europe.

Le risque est d’autant moins grand que les forces de Rodo sont deux fois plus fortes que les régiments autrichiens. Certes il y a un soldat notable en face, le colonel Maximilien Reborn et ses dragons-à-pied, mais la tactique est éprouvée et devrait facilement briser l’adversaire.

Rodo place tous ses canons sur un même axe, afin d’accentuer les effets des obus sur un même secteur donné – certes réduit, mais ou les Autrichiens devraient comprendre ce qu’ait la terreur face à des déflagrations en chaine.
De fait, le général de brigade Boudi et le colonel Jmlo, tout juste rétabli, s’en donnent à cœur joie.





Les 30 pièces françaises voient leur tir méthodiquement concentré sur les groupements ennemis les plus dangereux. Tout d’abord l’artillerie et les Howitzers adverses, dont on fait taire une grande partie dés l’engagement des hostilités…





Et alors que les chariots ennemis sont détruits par les tirs et que les chevaux autrichiens s’enfuient, refusant de tirer plus longtemps les affuts de canons, on passe aux cibles suivantes.
Sur la ligne d’assaut, néanmoins, c’est la compagnie de William Locke, promu colonel du 5éme d’Infanterie de Ligne depuis peu, qui essuie la vindicte des derniers artilleurs autrichiens encore à leurs piéces.





Les obus encadrent l’unité, avant de finir par fracasser la ligne française. Mais l’Empereur n’est pas loin, la supériorité du commandement avérée, l’unité tient bon.





Du haut d'un talus, Rodo contemple les lieux et l'organisation adverse à l'aide d'une lunette.
Tous les corps de cavalerie seront associés pour cette bataille, plus de 750 cavaliers menés par Otto, Jag, Griffon, Maximus et Bravlyon. La cavalerie se glissera sur notre flanc gauche, afin de menacer par la suite le flanc droit autrichien





Les unités les plus aguerries, côté français, seront celles qui supporteront le feu autrichien. Principalement le 5éme régiment d’infanterie de ligne de Locke, le 6éme régiment de Bébert et les Grenadiers de la vieille Garde d’Urial. On tient le bataillon de Grenadiers du 5éme de ligne de Druss d'Haran légèrement en retrait, il avancera par la suite pour relever les unités au front et donner l’ultime poussée. Pour l’instant, après les pertes du côté de Locke, c’est le régiment de Bébert qui doit faire face à un assaut de la cavalerie autrichienne.




Un cavalier traverse le carré, et menace directement le colonel Bébert, son ordonnance et le tambour-major. Des soldats viennent à la rescousse et abattent l’insolent, tandis qu’à l’extérieur du carré, l’assaut autrichien échoue.
On fait alors avancer l’infanterie en lignes, chaque compagnie ouvrant le feu et protégeant ainsi la progression de la ligne suivante, jusqu’à être au contact direct avec les Autrichiens …





Et la cavalerie déboule sur son flanc et ses arrières, taillant, fusillant et écrasant la piétaille ennemie.



Chasseurs à cheval de Hubert de Jagermeister et Dragons d’Auvergne d’Otto Amable Grandpieds mettant en déroute 2 lignes autrichiennes

Quand l’ennemi semble résister au choc initial, on le déborde et on lance le corps dans son intégralité. A plusieurs centaines de mètres, avant même que la charge ne soit lancée, les Autrichiens entendent le sol gronder sous la multitude des sabots français.





Les unités autrichiennes qui tentent de se mettre en carré sont anéanties par les salves de l’infanterie, qui accompagne la progression de la cavalerie. Les unités qui tentent de garder la ligne sont, elles, enfoncées et démembrées par les assauts des dragons, puis des grenadiers-à-cheval de la Garde du colonel-major Bravlyon.




La défaite autrichienne est consommée, l’ennemi laisse sur le terrain des milliers de morts – outre les soldats de l’Empereur d’Autriche, les milices levées en catastrophe à Prague quelques semaines avant la bataille.




Le colonel Maximilien Reborn n’a d’autre choix que de laisser les drapeaux de ses unités au Français, tandis que l’on compte les morts : 1.500 pour Rodo, 6.500 pour l’Autriche.

Les artilleurs de Boudi et Jmlo se sont illustré, même si les plus gros efforts ont été consentis par Bébert, Locke, et l’ensemble de la cavalerie française. En face, les femmes de Prague défilent dans les champs, cherchant ici un mari, là un frére.

Et de l’Autriche, d’ailleurs, que reste-t-il ? Plus grand-chose, 3 provinces limitrophes jouxtant l’Empire français et l’Empire Ottoman. Pour la 1ére fois, l’Empereur François II se met à la table des négociations pour valider la victoire française.
Après 2 ans de guerre continue, l’Autriche signe la paix tandis que les demandes françaises s’imposent : fin de la Coalition, fin des accords et alliances avec la Russie, la Suéde, la Prusse, l’Angleterre et plus généralement avec tous ceux qui ont, à un moment ou un autre, levé la main contre la France. Puis mise en place d’un embargo des produits anglais, et ouverture des derniers marchés autrichiens aux produits manufacturés français. Les Français ^pourront également faire circuler leur armée sur le territoire autrichien.

Vienne, Prague ? Rodo est intraitable, l’Autriche n’aura rien. Au loin, déjà, on entend les soldats français faire de Prague un exemple, pour que plus jamais l’Autriche ne se mette en travers de notre route sans en comprendre les conséquences. Les soldats fracassent les portes, pillent les maisons, abattent ceux qui tentent de protéger ici un poulailler, là un veau. On dérobe plus de 12.000 piéces d’or à la ville, ce qui permettra de continuer à construire des routes à travers un Empire toujours plus grand. François II quitte Prague les larmes aux yeux, tandis qu’ostensiblement, les Français proposent désormais de laisser la province aux alliés bavarois.

Ceux-ci rechignent : on a tout brulé, la Confédération du Rhin, tout juste naissante, ne doit pas être composée uniquement de cadavres, de ruines et de saboteurs … On leur laisse donc le Tyrol en attendant, puis on leur donnera Prague quand la paix civile sera rétablie.

La nouvelle fait grand bruit, et arrive aux oreilles des forces prussiennes. Pourquoi se jeter sur Ney désormais, si en retour Rodo peut déchainer toutes ses forces et faire disparaître le Royaume ? Côté français, on envoie Moradim à Varsovie, pour discuter avec von Palpatine. Moradim reviendra avec un traité de paix et, dans sa besace, le grade de colonel. Les Prussiens lâchent également leurs derniers alliés, instaurant ainsi ce que souhaitait l’Empereur depuis le début : la paix en Europe !





Oh, certes, ce ne sera que transitoire, on le sait. L’Angleterre est toujours l'ennemi à abattre, la Suède ne veut rien entendre et la Sicile continue inlassablement cette drôle de guerre dans laquelle elle n’a jamais combattue … quant à l’Autriche et la Russie, elles grignotent peu à peu les régions européennes de l’empire ottoman.

Reste que le continent est en paix. Rodo rentre à Paris pour l’inauguration de l’Arc de Triomphe, pour le 2 décembre 1806, tandis que Ney peut quitter la Prusse sans avoir subi l’ultime assaut prussien qui l’aurait détruit. Quant au colonel Moradim, il ne peut que remâcher les paroles que lui a glissé von Palpatine lors de la signature du Traité de paix : « Monsieur, avant le printemps, nous serons amenés à nous revoir. Ceci n’étant pas une menace, mais une promesse »
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