Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 11/01/2012, 12h45
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Avril 1805

L’économie de l’Empire s’améliore. Nos recherches débouchent sur la mise en place de la Dette Nationale – nous pourrons emprunter (à qui ?) pour nous développer. La rade de Toulon vient également d’être construite, nous affrétons nos premiers navires commerciaux pour l’Afrique du Nord. Début juin, nous devrions disposer de premiers contacts sur place.

L’armée de Rodo 1er étant quasiment reconstituée après 1 mois et ½ de repos dans le Tyrol, les troupes reprennent la route et s’emparent de Salzburg, principale place intellectuelle autrichienne. Plus au nord, des reconnaissances sont faites autour de Prague, qui s’avére peu protegée : nous disposons de plus de troupes et de nombreux canons, assez pour faire tomber la province.





Masséna quitte les abords de la Venitie pour s’installer à Insbrucke – nous pouvons y recruter de l’infanterie de ligne et étoffer scandaleusement sa maigre armée. La marche sur Venise est remise à plus tard – si Masséna rejoindra certainement l’Empereur, un autre Général s’en occupera. L’armée de Davout, en création à Paris, pourrait se voir attribuer ce rôle.

Mais surprise, le 22 avril, alors que l’Empereur allait reprendre sa marche sur Prague, l’Autriche depêche le gros de son armée sur nos positions, nous laissant tout juste le temps d’organiser la défense. Nous sommes moins de 5.000, ils sont plus de 10.000, ont 10 fois plus de cavalerie et 2 fois plus d’infanterie, mais ils n’ont pas la détermination de l’Empereur …




Face au nombre, on adopte une tactique en profondeur – si l’ennemi avance en ligne, il n’aboutira pas sur nos positions au même moment, laissant plus de lattitude à nos unités pour proteger un axe, puis l’autre. Sur notre flanc gauche, une batterie sera montée sur la colline afin d’empêcher tout débordement de l’ennemi de ce côté. Au centre, le dispositif est globalement reculé, deux autres batteries (dont celle du colonel Jmlo) sont également montées sur la bute, dominant ainsi toute la ligne autrichienne. De plus, espérons le, nos boulets ne pourront pas frapper nos propres lignes.
Et puis notre flanc droit, qui sera le plus exposé : le plus en avant de tout notre dispositif, aucune bute particulière, aucun sommet notable.




Le colonel Boudi y place sa batterie, on lui adjoint aussi le 2éme d’artillerie. Deux bataillons d’infanterie de ligne, 1 bataillon de grenadiers, et le régiment de chasseurs à cheval d’Hubert de Jagermeister. En face de nous, quelques taillis qui devraient empêcher la cavalerie adverse de faire une percée. Sur le côté gauche, les voltigeurs de Darthmath installent des pièges pour la cavalerie. S’ils veulent nous déborder, ce sera uniquement sur l’extrême droite et nous saurons les attendre.



le Capitaine Flump, détaché à l'observation en attendant de soigner les bêtes...


Début de l’Offensive ennemie, ça tape dur de part et d’autre. Les boulets adverses sont principalement concentrées au centre, sur nos voltigeurs, qui reculeront rapidement après l’installation des piéges, et sur la batterie de Boudi, tout à droite. Méthodiquement, celui-ci pilonne les troupes qui lui font face. 20 canons sur le même point, il n’en faut pas plus pour entamer l’adversaire. Avant même d’arriver à distance de feu, la cavalerie et l’infanterie auront perdu plus de 500 hommes sur ce point. Pas encore assez, cependant, quand on voit ce qui nous débouche dessus….




Quand ils sont à portée, on passe à la mitraille. Des lignes entières tombent, mais l’ennemi progresse. Les Chasseurs de Jag galopent à gauche, à droite, pour fusiller à bout portant les charges d’Uhlans et autres chevau-légers autrichiens avant de repartir vers l’arrière. Ça tape de plus en plus dur, et l’artillerie adverse se concentre sur ce point. Un boulet emporte le bras (on ne sait pas encore lequel ) du colonel Boudi. Gueulant contre les Autrichiens, souillant de sang ses pièces, c’est le Lieutenant Sentenza qui doit l’assommer pour qu’on puisse l’apporter à l’arrière, aux bons soins du Chirurgien Major Superchaussette. Celui si s’énerve, on lui pique son travail : " Que voulez vous que je coupe, les Autrichiens s’en sont occupés ! "





Au centre, les Autrichiens s’enfoncent dans la depression formée par le recul français. Le 5éme d’Infanterie reçoit le choc en pleine face. Les voltigeurs de DarthMath, les grenadiers de Druss d’Haran, les fusilliers d’Urial et de Locke font face à des salves meurtriéres tandis qu’au loin, un millier de cavaliers autrichiens se rassemblent …


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