Discussion: Philippe II
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Vieux 24/07/2007, 10h08
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Envoyé par Manu Militari

Toutefois je vais me permettre un "What if" très connu ... "Et si Louis XIV avait réussit sa "diplo-annexion" de l'Espagne".

Je me suis toujours demandé ce que cela aurait donné l'application du modèle centralisateur français à l'Espagne conjugué au dynamisme démographique français : Surement beaucoup de révolte mais bon les 15 premières années de l'unification, Louis XIV était toujours là ET, dans ce cas, ce n'est pas Philippe V mais le duc du Berry (l'ainée des petits fils à la personnalité plus forte) qui serait monté sur le trone.

Voili, voilou
Je me demande si le "modèle centralisateur" de l'Ancien Régime était pas un peu surfait, le jacobinisme est arrivé plus tard ( et pour cause ).
La corruption sur la collecte des impôts menait à des superpositions incessantes lors des nouvelles levées rendues nécessaires par un Etat toujours plus demandeur. Cela a d'ailleurs contribué en grande partie à à créer un socle de sympathie plus tard envers la Révolution dans les diffèrentes composantes du Tiers-Etat.

Sinon, juste:

"Enfin, le prestige d'une dynastie ne compte pas dans son acceptation ou non par les grands. Lorsqu'Adalbéron, évêque de Reims, en 987, mène des intrigues auprès des grands pour imposer comme choix de roi Hugues Capet, c'est à la place d'un carolingien. En 987, les grands prennent pour roi un des leurs dont la dynastie ne vaut rien à côté des illustres carolingiens."

C'est presque LE cas particulier. Après tout, Hugues Capet a justement été choisi car, modeste seigneur en Ile de France, il ne gênait personne, et notamment pas les "grands" qui n'auraient jamais accepté le déséquilibre provoqué par le fait qu'un autre "grand" rival ait le titre.
S'il fût grand, c'est d'avoir réussi à s'imposer comme compromis, puis en lançant sa dynastie en réussissant à rendre la couronne héréditaire.
Ni vu, ni connu, je t'embouille quoi .
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